Lycée Eugène-Livet

Lycée Eugène Livet
Généralités
Création	1846
Pays	France
Académie	Nantes
Campus	Chanzy
Coordonnées	47° 13′ 34″ N 1° 32′ 42″ W / 47.226028, -1.54494447° 13′ 34″ Nord        1° 32′ 42″ Ouest / 47.226028, -1.544944
Adresse	16 rue Dufour 44042 Nantes
Site internet	lyc-livet-44.ac-nantes.fr
Cadre éducatif
Type	Établissement public local d'enseignement (EPLE)
Proviseur	M. Michel Noël
Proviseur-adjoint	Mme Drapeau-Lebot Claudie, M. Tircazes Marc
Matricule	Lycée : 0440029T
Population scolaire	~2 000 élèves
Formation	Lycée général et technologique et technique (S,STI) CPGE scientifiques (PTSI, PT) BTS (Bâtiment, conceptions industrielles microtechniques, électrotechnique, géomètre topographe, travaux publics, design d'espace, systèmes électroniques, systèmes constructifs Bois et Habitat) Diplôme supérieur d'Arts Appliqués (DSAA)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Le lycée Eugène-Livet est un établissement français d'enseignement technique, secondaire et supérieur situé à Nantes (Loire-Atlantique), dans le quartier Saint-Donatien. Il dépend administrativement des Pays de la Loire et de l'Académie de Nantes.

Situation

L'établissement est situé n^o 16 rue Dufour dans le quartier Saint-Donatien, dans le nord-est de la ville. Il occupe l'ensemble de l'îlot délimité par la rue Dufour, l'avenue Chanzy, la rue Amiral-Ronarc'h et la rue Desaix^[1].

Il est desservi par les lignes de bus  22  (arrêt Cambronne) et  21 - 23  (arrêt Chanzy).

Origine du nom

Eugène Livet (1820 - 1913) est un instituteur qui débute sa carrière en 1838 après une formation à l'École normale d'Angers. En 1841 il fait l'acquisition d'un pensionnat à Nantes dans le but d'en faire un établissement éducatif voué à la promotion du travail manuel et technique. Le succès de cette entreprise aboutit à la reconnaissance de la valeur de la formation imaginée par son initiateur^[2]. En 1875 l'établissement qui est alors privé prend le nom de son fondateur^[3], nom conservé lors du passage dans l'enseignement public.

Historique

L'institution privée

En 1846 ouvre un établissement intitulé institution Notre-Dame, dirigé par Eugène Livet. Situé dans le quartier de la Fosse, il s'agit d'une école primaire privée. Le principe de l'enseignement est basé sur l'insertion d'une forte dose d'enseignement appliqué, principalement lié à l'industrie et au commerce. La finalité de la formation étant en lien étroit avec l'enseignement prodigué aux élèves, ceux-ci trouvent des emplois dans le commerce, l'administration, l'industrie, la marine marchande ou l'architecture^[4]. Ils peuvent également se présenter aux concours de grandes écoles : celles des Arts et métiers^[5]. Sous le Second Empire l'établissement d'Eugène Livet correspond aux choix de la municipalité nantaise, préférant délaisser l'enseignement classique auquel il est reproché de ne pas convenir aux besoins de l'industrie et du commerce. Plutôt que soutenir le Lycée nantais, les élus choisissent de subventionner les initiatives privées telles celles de l'École professionnelle d'Eugène Livet^[6]L'efficacité de la méthode d'enseignement conduit au déménagement de l'institution dans des locaux permettant d'employer les moyens technologiques nécessaires à l'instruction des élèves. Cette installation se fait rue Sainte-Marie (devenue rue Désiré-Colombe), toujours sous la conduite d'Eugène Livet^[4]. Celui-ci, aidé par son fils (qui porte les mêmes noms et prénoms) à partir de 1869^[7], en est le directeur jusqu'en 1898. Dès 1875 l'établissement prend le nom de Livet^[3].

L'École normale professionnelle

Avec la République, la politique de la Ville n'a pas changé - à ceci près que l'entretien des écoles devient une charge de l'état^[6]. À partir de 1898, l'appellation change : il s'agit désormais de l'École Nationale Professionnelle Livet. C'est le quatrième établissement de ce type en France. En 1910, l'ENP Livet déménage dans les locaux d'un séminaire. À partir de la rentrée 1919, l'établissement dépend du ministère de l'Instruction publique alors qu'il dépendait jusqu'alors du ministère du Commerce et de l'Industrie. Durant la Seconde Guerre mondiale, les locaux sont occupés par un hôpital militaire^[3].

Le lycée technique d'État

En 1962, les ENP disparaissent pour laisser place aux lycées techniques d'État. Jusqu'en 1965, on y délivre un bac de technicien en terminale (un diplôme de technicien supérieur sanctionnant les deux années d'études post-bac), avant la création l'année suivante du baccalauréat technique,et la suppression plus tardive (à préciser)du concours d'entrée. De nouveaux bâtiments sont construits, la mixité instaurée (date?). En 1985 l'appellation officielle est : lycée technologique régional Livet^[3]. Lors du mouvement contre le CPE en 2006, le lycée est bloqué durant quinze jours par une faible partie des élèves^[8]. En 2009, certains membres actifs du CVL ont empêché le renouvellement de ces blocages.^{[réf. nécessaire]}

L'enseignement

Source : Académie de Nantes^[9].

Second cycle

Baccalauréat général

• Baccalauréat général : trois classes par niveau de série scientifique « Sciences de l'Ingénieur » (S-SI) dont une classe dite « classe européenne » proposant un enseignement renforcé de l'anglais^[10] et qui est aussi la seule classe de S-SI fournissant^[Quand ?] des mentions Très bien au lycée Livet^{[11][réf. incomplète]}.

Baccalauréat technologique

• STI arts appliqués.
• STI génie civil.
• STI génie des matériaux.
• STI génie électronique.
• STI génie électrotechnique.
• STI génie mécanique option : microtechniques.
• STI génie mécanique option : productique mécanique.

Brevet de technicien

• Brevet de technicien topographe.

Après le baccalauréat

Brevet de technicien supérieur (BTS)

• BTS bâtiment.
• BTS conception industrielle microtechniques.
• BTS électrotechnique.
• BTS géomètre topographe.
• BTS travaux publics.
• BTS design d'espace.
• BTS systèmes électroniques.
• BTS Systèmes Constructifs Bois et Habitat(depuis la rentrée 2011).

Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE)

• CPGE PT (Physique et technologie), une classe de PT* et une classe de PT. Les résultats d'intégration de la PT* sont notables avec l'intégration annuelle d'un ou deux élèves à l'École Polytechnique pour dix places offertes dans cette filière^[12],[13].
• CPGE PTSI (Physique et technologie, sci. ingénieur), deux classes.
• CPGE ATS (Adaptation pour Techniciens Supérieurs) pour BTS et DUT.

Diplôme supérieur d'arts appliqués (DSAA)

• DSAA Diplôme supérieur d'arts appliqués en partenariat avec l'École Boulle depuis la rentrée 2010.

Langues

• Allemand langue vivante 1 (LV1) et langue vivante 2 (LV2)
• Anglais LV1 et LV2.
• Chinois LV2 corresp.
• Espagnol LV2.
• Italien LV2 corresp.
• Russe LV2 corresp.
• Section européenne anglais.

Options

• Création et Culture Design
• Handball.
• Informatique et systèmes de production.
• Initiation aux sciences de l'ingénieur.
• Mathématiques.
• Physique-chimie.
• Sciences de la vie et de la terre.

Compléments

Bibliographie

 : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• Marc Rapillard, Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire, Bonchamp-lès-Laval, Presses universitaires de Rennes, 2009, 22^e éd., 652 p. (ISBN 978-2-7535-0919-1) 
• Yannick Le Marec et Philippe Caharel, Nantes, mille ans d'histoire et d'architecture, Laval, Éditions Siloë, novembre 2003, 128 p. (ISBN 2-84231-267-8) 
• Marc Suteau, Une ville et ses écoles - Nantes, 1830-1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999, 253 p. (ISBN 2-86847-428-4) 

Articles connexes

• Nantes : Enseignement secondaire
• Académie de Nantes
• Eugène Livet

Liens externes

• Site du lycée Livet
• Site de l'Association pour l'histoire du lycée Livet
• Site des Classes préparatoires aux grandes écoles PTSI/PT/PT* et ATS du lycée Livet

Références

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