- François Joseph Théodore de Désandrouin
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François Joseph Théodore de Désandrouin Naissance 9 février 1740
LodelinsartDécès 28 juillet 1801 (à 61 ans)
HardinghenFrançois Joseph Théodore de Désandrouin (9 février 1740 à Lodelinsart en Belgique - 28 juillet 1801 à Hardinghen) est un vicomte et un homme politique français, député de la noblesse pour le bailliage de Calais lors des États généraux de 1789. Il a été inhumé dans le cimetière du village, mais il n'y a plus de tombe connue en 2006 et en juin 2009.
Sommaire
Famille
Ascendance
François-Joseph-Théodore est le fils de Jean-Jacques Désandrouin et de Madeleine le Tiran Marquise de Villiée en France, et non pas de Villers-sur-Lesse, comme souvent écrit (cette seigneurie avait déjà été acquise par le père de Jean-Jacques, Gédéon Desandrouin, dès 1733).
Il est le neveu de Jean-Pierre Desandrouin qui lui transmet la verrerie d’Hardinghen en 1764.
Fratrie
En principe, François Desandrouin n'est pas vicomte, car par ordre de primogéniture le titre est à Pierre Jacques Gédéon, son demi-frère, mort en 1808 à Chimay en Belgique. Son vrai titre de noblesse est Escuyer et Baron d’Andres. La Baronnie D'Andres est un bien de la famille de Carondelet, et donc a la tante de François-Joseph-Théodore Desandrouin. Une Baronnie ne donne pas le titre a son possesseur, par héritage, mais reste ici dans la famille de Carondelet. Après bien des recherches nous n'avons jamais découvert le titre avec le nom de FJT Desandrouin, ni d'ailleurs de son Oncle, époux de Carondelet, qui signait certains documents sous ce titre et d'autre comme Ecuyer leurs seuls vrais titre reconnu. ref Les Desandrouin d'Hardinghen, Jean-Marie Aubry CHEF Fleurus, 2012
Ses deux frères, Jean-Marie Stanislas mort à Fresnes-sur-Escaut en août 1821, et Pierre Benoit mort à Venise en 1811, sont devenus vicomtes, en 1769, par ordre de la famille d'Autriche[1].
Jean-Marie Stanislas deviendra marquis en 1789, Couronné de neuf perle en 1791 en Belgique, mais le titre s'éteindra avec lui, car il mourut sans enfant légitime et était le dernier mâle de la famille Desandrouin venue d'Argonne en 1666 à Charleroi.
Postérité
François n'eut pas d'enfant légitime, mais ses archives reconnaissent deux enfants avec madame Cazin d’Hornichum[2], pour qui il a fait construire le Château de la Trésorerie à Hardinghen. La suite de la famille Desandrouin à Hardinghen sera les deux fils Cazin reconnus par acte de notaire.
Une autre branche subsistera, celle des Desandrouin qui deviennent les de Cunchy par mariage d'Ermeline de Liedekerke-Beaufort, fille de Julie Desandrouin et de Marie-Hilarion comte de Liedekerke-Beaufort, avec Alphonse comte de Cunchy en 1822.
Julie était la fille de Pierre-Benoît et de Charlotte dite Caroline de Mac-Nény, elle était donc la nièce de J-M-S. Desandrouin et de F-J-T- Desandrouin et elle héritera du château et des mines d'Hardinghen avec une partie de la verrerie, les autres parts resteront aux fils Cazin. Elle transmet le tout à sa fille lors du mariage en 1822.
En juin 2009, le château d’Hardinghen, bâti vers 1772, devait être sous peu modifié pour raison de sécurité, étant devenu une maison de retraite, la mise aux normes l’exige.
La maison Desandrouin de Boulogne, mieux connue sous le nom de Palais impérial, construit de 1772 à 1782 par Giraud Sannier, existe toujours.
La maison Cazin à Hardinghen, dite Château de la Trésorerie, a été détruite en août 2006.
Biographie
- Député aux États généraux à l'assemblée nationale du 23 mars 1789 au 30 septembre 1791 représentant la noblesse du bailliage de Calais et d'Ardres demeurant au château d'Hardinghen ou au château de Boulogne, actuelle maison dite Palais impérial. Propriétaire de la verrerie de Locquenghien-Réty
- chevalier de Malte
- Chambellan du roi de Hongrie au château d'Hardinghen
- Il figure sur la liste des membres de la Société des Jacobins en 1790
Références
Voir aussi
Lien externe
- Assemblée nationale Sycomore
- Chef Fleurus les Desandrouin d'Argonne, 1992-2000, auteur Jean-Marie Aubry.
- Les nouveaux Vandales, 2006
Bibliographie
- HISTOPALE L'HISTOIRE DES COMMUNES DU CANTON DE MARQUISE.
- Albert VION note sur les verreries et charbonnages de Hardinghen.
- Manuscrit 1847 de Ben Hamy (archive de st Omer)
- Les Desandrouin d'Hardinghen, Jean-marie Aubry, Fleurus, 2012, 84 Pg. Auteur Editeur.
Catégories :- Noble français
- Député français de la noblesse en 1789-1791
- Membre du Club des Jacobins
- Naissance en 1740
- Décès en 1801
- Chevalier de Malte
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