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Bataille de l’Escaut
La bataille de l'Escaut, aussi connue sous le nom de bataille des digues[1],[2], est une série d'opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale qui se sont déroulées au nord de la Belgique et au sud-ouest des Pays-Bas, entre le 2 octobre 1944 et le 8 novembre 1944. Lancées par les Alliés, dont le gros des troupes canadiennes, ces opérations avaient pour but de prendre le contrôle des deux rives de l'estuaire de l'Escaut en vue d'ouvrir le port d'Anvers aux cargos alliés pour faciliter l'approvisionnement du front.
Sommaire
Situation militaire
Après la dure bataille de Normandie qui a suivi le débarquement du 6 juin 1944 (Jour J), la Seconde armée britannique a avancé rapidement sur la Belgique et libéré Bruxelles et Anvers, cette dernière possédant son port encore intact. En septembre 1944, il devient urgent pour les Alliés de prendre le contrôle des deux rives de l'estuaire de l'Escaut pour permettre l'accès au port d'Anvers aux navires alliés, et faciliter une logistique du front avec des lignes d'approvisionnement qui s'étendent alors sur des centaines de kilomètres depuis la Normandie jusqu'à la ligne Siegfried[3]. En libérant l'accès maritime au port d'Anvers, cela permettrait de ravitailler les armées alliées du front occidental en hommes, en équipement et en approvisionnement beaucoup plus facilement.
Mais les voies d'accès au port, en aval du fleuve Escaut (en néerlandais Schelde) sont tenues par la Wehrmacht et solidement fortifiées, et il devient vite évident que ces voies seront défendues avec acharnement.
Rien n'a été fait pour débloquer le port d'Anvers durant le mois de septembre car la plupart des ressources militaires alliées ont été allouées à l'opération Market Garden, un plan audacieux pour une percée directe en Allemagne, qui a débuté le 17 septembre 1944. Entre-temps, les forces allemandes autour de l'estuaire de l'Escaut ont été en mesure d'organiser leur défense.
Début octobre, après l'échec de l'opération Market Garden et ses lourdes pertes, les forces alliées, avec en tête la Première armée canadienne, entreprennent de prendre le contrôle des accès du port d'Anvers. Mais les défenseurs allemands bien installés mettent en place d'efficaces actions de retardement. Compliquée par le terrain détrempé, la bataille de l'Escaut se révèle particulièrement pénible et coûteuse.
Après cinq semaines de combats difficiles, la Première armée canadienne, renforcée par des troupes de plusieurs autres pays alliés, réussit à remporter la bataille et libérer les voies d'accès de l'Escaut après de nombreux assauts amphibies, traversées de canaux et luttes en terrain découvert. Les terres et les eaux étaient minées et les Allemands défendaient leur ligne de retraite avec de l'artillerie et des tireurs d'élite.
Les Alliés achèvent de nettoyer les abords du port le 8 novembre 1944, mais au prix de 12 873 victimes alliées (tués, blessés ou disparus), dont la moitié est canadienne[4].
Lorsque que les défenseurs allemands ne sont plus une menace, trois semaines supplémentaires s'écoulent avant que le premier navire de ravitaillement allié puisse être déchargé à Anvers le 29 novembre 1944, soit le délai nécessaire pour déminer le port et ses accès.
L'ouverture de l'Escaut
Le 12 septembre 1944, la Première armée canadienne, commandée à titre temporaire par le lieutenant-général Guy Simonds, est chargée de la mission de l'Escaut. À ce moment, Guy Simonds a sous son commandement le 2e Corps canadien, la 1ère division blindée polonaise, les 49e et 52e divisions Britanniques et le Ier Corps britannique.
Le plan d'ouverture de l'estuaire de l'Escaut comprend quatre opérations principales menées sur un terrain redoutable.
- La première tâche consiste à dégager la zone située au nord d'Anvers et de garantir l'accès au Zuid-Beveland (Beveland du Sud).
- La deuxième consiste à éliminer la poche de Breskens au nord du canal Léopold (« opération Switchback »).
- La troisième est la capture du Zuid-Beveland (« opération Vitality »).
- La phase finale est la capture de l'île de Walcheren qui a été aménagée en une puissante forteresse par les Allemands. Faisant partie du mur de l'Atlantique, l'île de Walcheren a été considérée comme la « plus solide concentration de la défense nazie jamais construite[5]. »
Le 21 septembre, la 4e division blindée canadienne se déplace vers le nord le long du canal Gand-Terneuzen. Elle a pour tâche de sécuriser la rive sud de l'Escaut autour de la ville néerlandaise de Breskens, qui forme alors ce qui est appelé la "poche de Breskens". La 1ère division blindée polonaise prend la direction de la frontière belgo-néerlandaise plus à l'est et la zone cruciale du nord d'Anvers.
La 4ème division blindée canadienne avance à partir d'une tête de pont durement gagnée sur le canal Gand à Moerbrugge. Elle est la première unité alliée à faire face à la redoutable double ligne de défense des canaux Léopold et de la dérivation de la Lys. Une attaque est exécutée à proximité de Moerkerke pour traverser les canaux et établir une tête de pont, mais les Allemands lancent une contre-attaque, obligeant les troupes canadiennes à battre en retraite en subissant de lourdes pertes.
L'avancée de la 1ère division blindée polonaise à l'est est, elle, une réussite puisqu'elle peut avancer au nord-est de Gand. Dans une région peu propice aux blindés et contre une résistance allemande acharnée, la division avance sur la côte le 20 septembre. Elle occupe Terneuzen et sécurise la zone sud de l'Escaut à l'est d'Anvers.
Il devient évident pour le général Simonds que tout autre gain sur l'Escaut s'effectuera à un coût humain très élevé. La poche de Breskens, allant de Zeebruges jusqu'à l'entrée de Braakman et dans les terres jusqu'au canal Léopold, est fermement tenue par l'ennemi.
Combats au nord d'Anvers
Le 2 octobre, la 2e division canadienne commence sa progression au nord d'Anvers. De durs combats à Woensdrecht permettent d'atteindre l'objectif de la première phase le 6 octobre. Les Allemands, renforcés par le groupe tactique Chill, un groupe de réserve composé de troupes parachutistes, voient l'importance prioritaire de tenir cette position, permettant de contrôler l'accès au Beveland du Sud et à l'île de Walcheren.
Les Canadiens subissent de lourdes pertes quand ils attaquent à découvert sur les terres inondées. La pluie battante, les pièges et les mines terrestres rendent la progression très difficile. Le 13 octobre 1944, qui restera connu sous le nom du "Vendredi noir", les Black Watch de la 5e brigade d'infanterie canadienne sont pratiquement anéantis dans une attaque sans succès. Les Calgary Highlanders suivent avec plus de réussite, et leur peloton de transport prend la gare de Korteven. Des combats acharnés à Hoogerheide permettent de prendre Woensdrecht le 16 octobre, coupant le lien entre le Beveland du Sud et Walcheren. Les Canadiens ont atteint leur premier objectif, mais ont subi de lourdes pertes.
À ce moment, voyant l'occasion qui se présente, le Field-Marshal Bernard Montgomery publie une directive qui fait de l'ouverture de l'estuaire de l'Escaut la priorité du 21e Groupe d'armées. À l'est, la 2e armée britannique attaque vers l'ouest pour sécuriser les Pays-Bas au sud de la Meuse et éviter une contre-attaque allemande sur la région de l'Escaut.
Pendant ce temps, les forces de Simonds se concentrent sur la pointe de la péninsule du Beveland du Sud. La 4e division blindée canadienne se déplace vers le nord du canal Léopold et prend Bergen-op-Zoom. Le 24 octobre, les lignes alliées ont été avancées au-delà de la pointe de la péninsule, permettant d'éviter qu'une contre-attaque allemande ne puisse couper la 2e division canadienne, qui se déplace maintenant vers l'ouest, le long de l'île de Walcheren.
Opération Switchback
La deuxième opération principale de la bataille de l'Escaut débute par une lutte farouche pour réduire la poche de Breskens. La 3e division d'infanterie canadienne rencontre une résistance allemande tenace lors de la traversée du canal Léopold[6].
Une première tentative avortée de la 4e division blindée canadienne, lors de la bataille de Moerbrugge, a montré quel est le défi à relever. En plus des formidables défenses allemandes, établies à la fois sur le canal Léopold et la dérivation du canal de la Lys, une grande partie de la zone d'approche a été inondée.
Il a été décidé que le meilleur endroit pour un assaut serait immédiatement à l'est de l'endroit où les deux canaux se divisent, une étroite bande de terre sèche de seulement quelques centaines de mètres de large au-delà du canal Léopold (décrit comme un long triangle ayant sa base sur la route Maldegem Aardenburg et son sommet près du village de Moershoofd à environ cinq kilomètres à l'est).
Un double assaut commence. La 7e brigade d'infanterie canadienne de la 3e division canadienne effectue le premier assaut à travers le canal Léopold, tandis que la 9e brigade d'infanterie canadienne monte une attaque amphibie à partir du Nord, la zone côtière de la poche. L'attaque débute le 6 octobre 1944, soutenue par l'artillerie et les blindés de transport universel Wasp équipés de lance-flammes. Les blindés lancent un mur de flammes par dessus le canal Léopold, permettant aux hommes de la 7e brigade de lancer leurs bateaux d'assaut. Deux positions précaires distinctes sont créées, mais l'ennemi récupère rapidement du choc de l'attaque aux lances-flammes et contre-attaque, mais il ne parvient pas à déloger les Canadiens de leurs têtes de pont malgré la vulnérabilité de leurs positions. Le 9 octobre 1944, les têtes de pont sont reliées et, tôt le matin du 12 octobre 1944, une position est acquise sur la route d'Aardenburg.
La 9e brigade canadienne procède à une opération amphibie à l'aide de véhicules Terrapin (première utilisation de ce véhicule amphibie en Europe) et de Buffalo conduits par le 5e régiment d'assaut britannique des Royal Engineers. La brigade prévoit de traverser l'embouchure du bras de mer de Braakman dans des véhicules amphibies et de débarquer dans les environs de Hoofdplaat, à l'arrière sur la zone côtière de la poche, ce qui exercera une pression dans deux directions à la fois. En dépit des difficultés à manœuvrer les véhicules le long des canaux et les 24 heures de retard que cela entraîne, les Allemands sont pris par surprise et une tête de pont est créée. Encore une fois, les Allemands réagissent rapidement et contre-attaquent avec férocité, mais ils sont contraints lentement de reculer. La 10e brigade canadienne de la 4e division blindée traverse le canal Léopold et avance vers le polder Isabella. Ensuite, la 8e brigade canadienne de la 3e division est appelée à se déplacer vers le sud, aux abords de la côte, sur le coté de la poche. Ce qui permet d'ouvrir une voie terrestre d'approvisionnement en direction de la poche.
La 3e division effectue des actions supplémentaires pour éliminer les troupes allemandes des villes de Breskens, Oostburg, Zuidzande et Cadzand, ainsi que de la forteresse côtière du Fort Frederik Hendrik. L'opération «Switchback» prend fin le 3 novembre 1944 lorsque la Première armée canadienne libère les villes belges de Knokke et Zeebrugge, et officiellement lors de la fermeture de la poche de Breskens et de l'élimination de toutes les forces allemandes au sud de l'Escaut.
Opération Vitality
La troisième opération d'envergure de la bataille de l'Escaut débute le 24 octobre 1944 lorsque la 2e division d'infanterie canadienne commence son avancée sur la péninsule du Beveland du Sud. Les Canadiens ont l'espoir d'avancer rapidement, sans opposition, et d'installer des têtes de pont sur le canal Beveland, mais ils sont trop ralentis par les mines, la boue et les fortes défenses de l'ennemi.
Une attaque amphibie est exécutée dans l'ouest de l'Escaut par la 52e division britannique pour passer en arrière des positions défensives allemandes du canal Beveland. Ainsi, cette formidable défense est enfoncée et la 6e brigade d'infanterie canadienne commence une attaque frontale en bateaux d'assaut. Les ingénieurs réussissent à construire un pont sur la route principale pour traverser le canal.
La ligne de défense du canal a disparu, la défense allemande s'est effondrée et le Beveland du Sud est sécurisé. La troisième phase de la bataille de l'Escaut est maintenant terminée.
Opération Infatuate : capture de l'île Walcheren
Seule l'île de Walcheren, à l'embouchure ouest de l'Escaut, est restée aux mains des Allemands. Les défenses de l'île sont extrêmement fortes, de lourdes batteries côtières à l'ouest et au sud défendent l'île et l'estuaire de l'Escaut et la côte est fortement fortifiée contre les attaques amphibies. Un peu plus en retrait dans les terres, un périmètre défensif a été construit autour de la ville de Vlissingen pour défendre ses installations portuaires en cas de réussite d'un débarquement allié sur Walcheren. La seule approche terrestre est le Sloedam, une longue et étroite digue-chaussée depuis le Beveland du Sud, à peine plus large qu'une route à deux voies. Pour rendre les choses plus difficiles, les eaux environnantes sont trop hautes pour les opérations à pied, mais trop basses pour un assaut par bateau.
Pour entraver la défense allemande, des brèches sont créés dans les digues de l'île par des attaques aériennes du Royal Air Force Bomber Command, le 3 octobre 1944 à Westkapelle avec beaucoup de pertes civiles, le 7 octobre 1944 à l'ouest et l'est de Vlissingen et le 11 octobre 1944 à Veere. Ces brèches permettent d'inonder la partie centrale de l'île, obligeant les défenseurs allemands à se déplacer sur les hauteurs. Elles permettent également l'utilisation des véhicules amphibies.
L'île est attaquée depuis trois directions: par la digue-chaussée à l'est, par l'Escaut du sud et par la mer à l'ouest.
Article détaillé : Bataille de la chaussée de Walcheren.La 2e division d'infanterie canadienne attaque la digue-chaussée 31 octobre 1944. Une première attaque lancée par les Black Watch est repoussée. Les Highlanders de Calgary sont alors envoyés et sont arrêtés à mi-chemin de la digue. Une deuxième attaque menée par les Highlanders le matin du 1er novembre réussi à gagner une position précaire sur l'île. Après une journée complète de lutte, les Highlanders sont relayés par le régiment de Maisonneuve qui lutte pour maintenir la tête de pont. Les "Maisies" se retirent le 2 novembre 1944 pour être relevés par un bataillon des Glasgow Highlanders de la 52e division britannique. En collaboration avec l'attaque nautique, la 52e poursuit l'avance[7].
Les débarquements amphibies sont menés en deux parties le 1er novembre 1944. L'opération Infatuate I est constituée principalement d'infanterie de la 155e brigade d'infanterie britannique (4e et 5e bataillons du King's Own Scottish Borderers, 7e et 9e bataillons des Royal Écossais) et du Commando numéro 4. Ces troupes sont transportées depuis Breskens dans de petits véhicules amphibies pour un débarquement sur les plages au sud-est de Vlissingen, nom de code "Uncle". Au cours des jours suivants, ils s'engageront dans de violents combats de rues contre les défenseurs allemands.
Un débarquement amphibie à Westkapelle, « opération Infatuate II », est effectué le matin du 1er novembre 1944. Après un lourd bombardement naval de la Royal Navy britannique, les troupes de la 4e brigade des services spéciaux (41e, 47e et 48e Royal Marine Commando et du 10e Inter Allied Commando, composé essentiellement de Belges et Norvégiens) appuyées par des véhicules blindés spéciaux (transports amphibies, blindés de déminage, bulldozers, etc) de la 79e division blindée sont débarquées des deux côtés de la brèche de la digue à l'aide de gros engins de débarquement et de véhicules amphibies permettant de débarquer les hommes et les tanks. De violents combats s'ensuivent avant que la ville en ruine ne soit capturée. Une partie des troupes se déplace vers Vlissingen, au sud-est, tandis que la force principale prend la direction du nord-est pour dégager la moitié nord de Walcheren et établir le contact avec les troupes canadiennes qui ont établi une tête de pont sur la partie orientale de l'île. Une résistance féroce est offerte par certaines des troupes allemandes défendant la zone, de sorte que les combats se poursuivent jusqu'au 7 novembre 1944.
Le 6 novembre 1944, la ville principale de l'île, Middelburg, tombe après un pari calculé de la part des Alliés quand le commandement allemand est invité à envisager de renoncer seulement s'il fait face à une force blindée. Middelburg étant impossible à atteindre avec des chars, une force amphibie de débarquement de véhicules à chenilles "buffles" est conduite jusque dans la ville, mettant un terme à toute résistance allemande le 8 novembre 1944.
Pendant ce temps, la 4e division blindée canadienne pousse vers l'est et dépasse Bergen-op-Zoom et St. Philipsland où elle coule plusieurs vaisseaux allemands dans le port de Zijpe.
Les approches d'Anvers sont sécurisées et la quatrième phase de la bataille de l'Escaut est terminée. L'estuaire est ensuite nettoyé des mines marines et, le 28 novembre 1944 (après de lourdes réparations des installations portuaires), le premier convoi entre au port avec en tête, le cargo de fabrication canadienne Fort Cataraqui.
Autres contributions
Du 23 octobre 1944 au 5 novembre 1944, la 104e division d'infanterie américaine connait sa première bataille lorsqu'elle est rattachée au 1er Corps britannique, 1re armée canadienne, 21e Groupe d’armées britannique. La 104e réussit à passer la partie centrale du Brabant-Septentrional ([8]) contre la forte résistance allemande, surtout des tireurs d'élite et de l'artillerie. Ils effectueront quelques batailles de nuit, une spécialité de la 104e.
L'importance de la campagne
À la fin des cinq semaines d'offensive, la 1re armée canadienne fait 41 043 prisonniers allemands. Le premier navire arrive le 28 novembre 1944, les convois apportent un flux régulier d'approvisionnement sur le continent, qui commence à revitaliser une avance alliée de Paris vers le Rhin dans l'impasse. Le commandement allemand sait l'importance du contrôle d'un port en eau profonde par les Alliés. Pour le détruire, ou du moins perturber le flux de l'approvisionnement, les Allemands tirent sur Anvers plus de missiles balistiques V-2 que sur toute autre ville. Près de la moitié des V-2 lancés au cours de la guerre ont été tirés en direction d'Anvers. Son port a une importance stratégique telle que pendant la bataille des Ardennes, l'un des principaux objectifs allemands était de reprendre la ville et son port.
Références
- ↑ The Story of the 104th Infantry Division, 1945
- ↑ Veterans History Project, interview with Sanford Bloomberg, 2003
- ↑ The Siegfried Line Campaign, 1944-1945
- ↑ Montgomery also bestowed the nickname "Water Rats" on the 3rd Canadian Infantry Division, a play on the Desert Rats title the 7th Armoured Division had earned in the Western Desert. General Crerar reportedly hated the term, though it was meant as a tribute to their success in amphibious operations in Normandy and the Scheldt. (Granatstein, Jack. The Generals: Canadian Senior Commanders in the Second World War.)
- ↑ Williams Jeffery, The Long Left Flank, Leo Cooper, Londres, 1988 (ISBN 0850528801)
- ↑ In the Shadow of Arnhem - Ken Tout - 2003
- ↑ Copp, Terry. The Brigade: The 5th Canadian Infantry Brigade in the Second World War
- ↑ Google maps: Vue hybride du Brabant septentrional, 2007, http://maps.google.com. Consulté le 5 février 2007
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of the Scheldt ».
Voir aussi
Liens internes
Libération de la Belgique et des Pays-Bas
Liens externes
- (fr+en) Anciens combattants Canada: Canada - Belgique - La bataille de l'Escaut.
- (en) Canadians on the Scheldt Photos, batailles, vidéos et autres informations concernant le rôle des forces canadiennes dans la bataille.
- (en) Testaments of Honor, The Scheldt Collection officielle des expériences vécues lors de la Seconde Guerre mondiale.
- (en) BBC, The Peoples War.
- (en) War Amps of Canada Against All Odds, un documentaire de Cliff Chadderton
- (en) Liberation of the Netherlands au Musée canadien en ligne
- (en) The Calgary Highlanders Inclus différents détails historique contenant les cartes et les description des batailles clés dont Hoogerheide, The Coffin et the storming of Walcheren Causeway.
- (en) Articles du site Canadiansoldiers.com à propos de la bataille avec des cartes et des informations détaillés sur les unités allemandes.
- (en) Petty Officer Basil Woolf Royal Navy and his account of LCH.269 and the Battle for Walcheren
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