- Cloclo (film)
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Cloclo
Données clés Réalisation Florent Emilio Siri Scénario Florent Emilio Siri[1]
Julien RappeneauActeurs principaux Jérémie Renier
Benoît MagimelSociétés de production LGM Cinéma Pays d’origine France Genre Biographie Sortie 2012 Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Cloclo est un film biographique français écrit[1] et réalisé par Florent Emilio Siri sur le scénario co-écrit avec Julien Rappeneau, mettant en scène Jérémie Renier dans le rôle de Claude François. Produit par LGM Cinéma et distribué par StudioCanal, ce film sortira le 14 mars 2012 en France.
Sommaire
Synopsis
La vie du chanteur populaire Claude François, de sa jeunesse à Ismaïlia et à Alexandrie jusqu'à sa mort tragique.
Fiche technique
- Titre français : Cloclo
- Réalisation : Florent Emilio Siri
- Scénario : Florent Emilio Siri[1] et Julien Rappeneau
- Dialogues : Julien Rappeneau
- Direction artistique : Cyril Hauguel
- Décors : Philippe Chiffre
- Costumes : Mimi Lempicka
- Photographie : Giovanni Fiore Coltellacci
- Son : Thomas Lagarelle
- Montage : Olivier Gajan
- Chorégraphie : Mia Frye et Michel Ressiga
- Productions : Cyril Colbeau-Justin et Jean-Baptiste Dupont, Claude François junior (co-producteur) et Marc François (co-producteur)
- Sociétés de production : LGM Cinéma, StudioCanal (co-production), TF1 Films Production (co-production) et Flèche Productions (co-production)
- Sociétés de distribution : StudioCanal (France), uDream (Belgique)
- Attachés de presse : Laurent Renard et Leslie Ricci
- Budget : 20 000 000 euros[2]
- Pays d'origine : France
- Langues originales : français, anglais
- Format : Couleur — 2.35 : 1 — 35mm — stéréo
- Genre : Biographie
- Date de sortie :
Distribution
- Jérémie Renier : Claude François
- Benoît Magimel : Paul Lederman, l'imprésario
- Joséphine Japy : France Gall, la chanteuse et petite amie
- Ana Girardot : Isabelle Forêt, la seconde épouse
- Robert Knepper : Frank Sinatra, le crooner
- Monica Scattini : Lucia "Chouffa" François, la mère
- Sabrina Seyvecou : Josette François, la sœur
- Adriano Sinivia : Louis Frosio, l'orchestre du Sporting Monte-Carlo
- Bertrand Nadler : Eric Eschenlohr, l'époux de Josette
- Sophie Meister : Kathalyn Jones, la dernière compagne
- Alban Aumard : Jean-Pierre Bourtayre, le directeur artistique
- Ludivine : Madame Bourtayre, l'épouse de Jean-Pierre
- Maud Jurez : Janet Woollacot, la première épouse
- Paul Périer : Jean-Marie Périer, le photographe
- Cédric Chatelain : Gilbert Moreau, l'assistant-photographe de Jean-Marie Périer
- Jérémy Charbonnel : Christian Morise, le second secrétaire
- Pascal Aubert : Eddy Marnay, le parolier
- Vincent Nemet : Bruno Coquatrix, le directeur et propriétaire de l'Olympia
- Camille Davin : Danièle Gilbert, la présentatrice-animatrice de l'O.R.T.F
- Edouard Giard : Ticky Holgado, le premier secrétaire
- Sophie Del Rosso : Une Claudette
- Marydanzaact : Une Claudette
Production
Développement
Projet originaire
Le projet revient réellement en 2002, quand Antoine De Caunes partagea avec Claude François junior son idée de faire un film biographique sur son père. Ce dernier, intéressé, désirant savoir l'interprète qui l'incarnerait, ce fut l'acteur belge Jérémie Renier qu'avait déjà en tête l'animateur humoristique de Nulle Part Ailleurs : « Il m’a parlé d’un jeune acteur belge qui était en train de monter, et dont la ressemblance avec mon père était troublante. Je ne connaissais pas Jérémie Renier. J’ai vu un de ses films et j’ai tout de suite été convaincu[3] ».
L'année suivante, Claude François junior et son jeune frère Marc, alors producteurs de Flèche Productions, recevoient le scénario de Yann Moix, intitulé Podium avec Benoît Poelvoorde dans le rôle du sosie, et s'étaient « dit qu’un film sur la vie de notre père pouvait encore attendre, alors que ce projet-là, il ne fallait pas le laisser attendre[3] ». Le projet est donc stoppé[4].
Sept années après Podium
Le réalisateur Florent Emilio Siri travaille sur le scénario pendant un an et demi, co-écrit avec Julien Rappeneau, sur le chanteur populaire des années 1960 et 1970, précisément de son enfance en Égypte jusqu'à sa mort tragique. « Mon idée, en tant que réalisateur, c'était de me mettre dans la peau de Claude François, qui vivait sur un rythme effréné ».
Grâce aux témoignages de proches[5] du chanteur et aux producteurs lui ayant montré une émission documentaire de Mireille Dumas au sujet des trente ans de la mort du chanteur[6], Florent Emilio Siri découvre beaucoup de choses sur lui qu'il ignorait et qu'il souhaitent révéler aux grands écrans sa « maniaquerie obsessionnelle ou la mise en scène de son malaise lors d'un concert à Marseille en 1970[2] ». Cette confession fait peur aux co-producteurs de Flèche Productions, Claude junior et Marc François, qui, en fin de compte, l'acceptent grâce à des discussions avec Jérémie Renier[4].
Audition
En fin novembre 2010, Jérémie Renier est officiellement choisi pour incarner Claude François[7]. Avant de commencer le tournage, l'acteur a demandé quelques longs jours pour se préparer à rentrer dans la peau du personnage : « J'avais beaucoup de choses à apprendre. Je ne savais ni chanter ni danser ni jouer de la batterie, j'ai donc dû apprendre tout cela. J'ai aussi travaillé mon souffle en faisant beaucoup de séances d'abdos. En tout, j'ai suivi quatre mois de préparation intense, tous les jours. C'était dur, mais j'y ai pris beaucoup de plaisir également. Claude François faisait lui-même beaucoup de sport, il avait une vie très saine, il buvait rarement, ne fumait pas. Il fallait vraiment que je me conforme à tout cela[2] ». Chaque matin, avant les prises de vues, il doit passer deux heures au maquillage[8].
Benoît Magimel, l'acteur favori de Florent Emilio Siri, est embauché, au début mars 2011, pour interpréter Paul Lederman[9], l'imprésario du chanteur. Pour les besoins de son rôle, il a dû prendre quelques kilos et apprendre à s'exprimer avec les gestes et l'accent juif marocain, en ajoutant une perruque bouclée, un faux nez et un faux ventre[2].
En fin d'avril, le scénographe italien Adriano Sinivia devient Louis Frozio[10], le chef d'orchestre de la Société des bains de mer de Monaco[11]. Ludivine est choisi pour le rôle de Madame Bourtayre et Maud Jurez en première épouse du chanteur, Janet Woollacot, tous deux au début de mai[10]. L'actrice débutante Sophie Meister, en juin, incarne l'américaine Kathalyn Jones[10], la dernière compagne de Cloclo. En juillet apparaissent de nombreux acteurs plus ou moins connus comme Vincent Nemet pour personnifier Bruno Coquatrix, le directeur de l'Olympia et Paul Périer dans le rôle de son propre père, le photographe Jean-Marie Périer[10].
Quant aux Claudettes, la chorégraphe Mia Frye, elle-même avec son mari Michel Ressiga[12] dirige les danseuses pour le besoin du film, est confirmée pour interpréter l'une d'entre elles[3], aux côtés de jeunes nouvelles actrices Sophie Del Rosso et Marydanzaact.
Tournage
Avec le budget de 20 000 000 euros[2], sous l'œil des producteurs Cyril Colbeau-Justin et Jean-Baptiste Dupont, le directeur de la photographie Giovanni Fiore Coltellacci a adopté des caméras 35 mm 3 perfos Arricam Lite, Arricam Studio et Arri 235, ainsi que des focales Masterprimes et les zooms Optimo Angénieux[13].
Le tournage a débuté en mars 2011[14] à Bruxelles en Belgique pendant cinq semaines, se servant de l'hôtel Métropole pour le transformer en London Hilton on Park Lane à Londres, du Cirque Royal pour les marches du Palais de Justice de Paris et, à Etterbeek, du théâtre Saint-Michel en salle de l'Olympia, ainsi que l'autoroute de Nivelles, l'Aegidium, le Falstaff, l'Ancienne Belgique et un hôtel à Genval[4].
Le décor du boulevard des Capucines où se trouve l'Olympia redevient celui des années 1960, en pleine nuit du début de mai, avec bon nombre de différentes voitures anciennes stationnées en face de la salle de spectacle. Tous panneaux de signalisation ont enlevés et la façade reprend les affiches de Claude François aux côtés de Johnny Hallyday et de Rika Zaraï[15].
À partir du 3 juin, douze jours durant, l'équipe se trouve à Dannemois pour la prise de vues au Moulin de Dannemois, l'ancienne résidence secondaire du chanteur. Le jardin et la piscine sont radicalement recomposés à l'américaine[16]. Au dernier jour, Michel Drucker, un des amis chers à Cloclo, assiste au tournage, ému aux larmes en voyant Jérémie grimé en Cloclo, il déclare : « J’ai l’impression de le voir là. Devant moi[8] ».
Il y aura lieu également, à Menton dans le décor naturel de la vallée du Fossan et de la plage du Marché[17], à Monaco et à Paris dans le 9e arrondissement de Paris, précisément dans la rue Mansart et la rue Pierre-Fontaine[18] en passant par les Studios d'Epinay-sur-Seine[2]. Le tournage se termine au Maroc en mi-juillet 2011[4],[8].
Promotion
La production belge Nexus Factory dévoile l'affiche du film sur son propre site[19] sur laquelle se présente Claude François en pleine répétition d'un concert pendant l'été 1976, au-dessous de l'accroche se laissant lire « Destin d'un chanteur populaire ».
Notes et références
- StudioCanal Ce fallait voir sur le site de
- Il était une fois Claude François » sur Le Figaro, 24 juin 2011. Consulté le 25 juillet 2011 Arnaud Bordas, «
- Jérémie Renier dans les pas de Cloclo » sur La Libre, 17 mars 2011. Consulté le 26 juillet 2011 Alain Lorfèvre, «
- Jérémie Rénier dans la peau de Cloclo » sur Le Soir, 12 avril 2011. Consulté le 25 juillet 2011 Nicolas Crousse, «
- Cloclo ressuscité au cinéma » sur Le Parisien, 17 juin 2011. Consulté le 26 juillet 2011 Florian Loisy, «
- Claude François 30 ans déjà » sur L'Avenir, 3 mars 2008. Consulté le 4 octobre 2011 A. S., «
- Cloclo : Jérémie Renier sera Claude François » sur Exclusif, 2 décembre 2010. Consulté le 25 juillet 2011 Olivier Corriez, «
- Florian Loisy, Le Parisien : Cloclo ressuscité, Paris, 17 juin 2011, 48 p. [présentation en ligne], p. 40
- Biopic Claude François : Magimel rejoint Renier » sur Charts in France, 4 mars 2011. Consulté le 25 juillet 2011 Thierry Cadet, «
- Le site de Claude François dans la catégorie « Biopic "Cloclo" »
- Monaco Débuts de CloClo à Monaco : Maria Callas était conquise ! » sur Nice-Matin, 11 mars 2008. Consulté le 8 août 2011 Cédric Verany, «
- http://audition.paris-danse.fr/casting-danseuse-danseur-danceuse-danceur-dance-dancer-de-le-music-hall-la-revue-du-cabaret-spectacle-ballet-pour-compagnie-cie-opera-comedie-musicale-pro-choregraphe-jazz-classique-contemporain-ado/audition-claude-francois-mia-frye-danseur-cloclo-film.asp Casting danseur professionnel pour le tournage d'un film sur la vie de Claude François] » sur Info.ParisDanse, Inconnu. Consulté le 27 octobre 2011 Anonyme, « [
- "Cloclo" en tournage » sur TSSF, 2010-2011. Consulté le 15 août 2011 Anonyme, «
- "Cloclo" bientôt au cinéma » sur Paris Match, 21 mars 2011. Consulté le 25 juillet 2011 Yannick Vely, «
- En images : dans les coulisses du film «Cloclo» à Paris ! » sur You (Le Parisien), 9 mai 2011. Consulté le 26 octobre 2011 Frédéric Guitton, «
- Moulin de Dannemois : Tournage du film "Cloclo" » sur Le Républicain, 22 juin 2011. Consulté le 26 juillet 2011 P. C. (journaliste), «
- Le film "Cloclo" en tournage » sur Nice-Matin, 4 mai 2011. Consulté le 15 août 2011 J.-F. Malatesta, «
- "Cloclo" en tournage dans le 9e » sur Daily Neuvième, 20 juin 2011. Consulté le 15 août 2011 Emmanuelle Cohendet, «
- Cloclo sur Nexus Factory, 2011. Consulté le 28 septembre 2011
Liens externes
- Cloclo sur Nexus Factory
- Cloclo sur StudioCanal
- Cloclo sur AlloCiné
- Cloclo sur CommeAuCinéma
- Cloclo sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
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