Casse-toi, pauv' con !

Casse-toi, pauv' con !

« Casse-toi, pauv' con ! » est une phrase prononcée par le président de la République française, Nicolas Sarkozy, en réponse à une personne refusant sa poignée de main et lui ayant déclaré : « Ah non, touche-moi pas ! Tu me salis ! » Prononcée au Salon de l'agriculture le 23 février 2008, cette phrase est popularisée par la diffusion Internet et la médiatisation de la captation vidéo[1].

Sommaire

Historique

Alors qu'il visite le Salon de l'agriculture, Nicolas Sarkozy serre de nombreuses mains dans l'assistance. Un homme non identifié (mais qui, selon certaines sources, serait le musicien Michel Farinet quoique celui-ci s'en défende [1]) refuse sa poignée de main en disant « Ah non, touche-moi pas ! Tu me salis ! ». Nicolas Sarkozy réplique en continuant son chemin : « Eh ben casse-toi alors, pauv' con ! »[2]. Stéphane Puccini, journaliste d'un collectif de pigistes Youpress, est présent et filme la scène. Le jour même, il propose la vidéo au journal Le Parisien qui accepte de la mettre en ligne sur son site Internet où elle rencontre un succès immédiat[3],[4]. Elle est également vendue à l'Associated Press dès le lendemain et est largement diffusée sur la chaine américaine d'informations CNN[5]. Au nom du droit de citation, les grandes chaines de télévision françaises (TF1, France 2 et Canal+) diffusent la vidéo dans leurs journaux, non sans demander, pour TF1, l'autorisation à l'Élysée[6]. Puis, elle est déposée par des internautes sur les sites de partage de vidéos YouTube et Dailymotion[7]. Le succès est tel que le collectif Youpress renégocie les termes du contrat avec Le Parisien[6].

Très rapidement, cette phrase est commentée, les opposants à Nicolas Sarkozy y voyant un manque de sang-froid incompatible avec la fonction de président, et ses partisans une réaction naturelle d'homme agressé[8]. Certains observateurs font remarquer que cet incident fait suite à un épisode opposant Nicolas Sarkozy à un marin-pêcheur qui l'interpelait sur le port de Guilvinec, le 6 novembre 2007[9],[10].

L'UMP par l'entremise de son porte-parole Yves Jégo y voit « une volonté de lyncher le chef de l'État », considérant la réaction de ce dernier comme une « réaction humaine »[10].

Nicolas Sarkozy, quant à lui, a tout d'abord assumé pleinement ses propos, déclarant : « J'ai sans doute les défauts de mes qualités, mais il est difficile, même quand on est président, de ne pas répondre à une insulte. Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds », estimant cependant au surlendemain de son altercation verbale qu'il aurait « mieux fait de ne pas lui répondre »[11].

Retentissement européen

À la suite de la diffusion de la vidéo, de nombreux blogs ont repris les mots « pauvre con », et de nombreux groupes Facebook se sont créés. Le buzz sur Internet a eu un retentissement européen, de nombreux internautes étrangers s'interrogeant sur la meilleure traduction de « pauvre con » dans leur langue natale[11].

Dans un article du quotidien Le Monde, en date du 2 mars 2008[12], Éric Azan montre, à l'aide de nombreuses réactions, la stupeur et la perplexité des médias étrangers face à l’expression incriminée :

  • Dann hau doch ab, Du armseliger Dummkopf (« Alors, tire-toi, misérable imbécile ») dans Die Welt[13],
  • Dann hau' doch ab, du Idiot dans (« Alors, tire-toi, idiot ») dans Der Spiegel[14],
  • Dann hau doch ab, Du Blödmann (« Alors, tire-toi, connard ») dans Der Tagesspiegel[15] et Der Stern[16],
  • Vai via, vai via, allora, povero coglione[17] (« Va-t’en, va-t’en, alors, pauvre con ») dans La Stampa,
  • Then get lost, you poor jerk! (« Alors, dégage, pauvre idiot ! ») dans l’International Herald Tribune,
  • Get lost then you bloody idiot, just get lost! (bloody, littéralement « saignant » mais dans ce cas « foutu ») sur la BBC[18],
  • Get lost, you stupid bastard! (Dégage, abruti de salaud) dépêche de l’AFP en langue anglaise[19],
  • Rajá, pobre pelotudo (« Taille-toi, pauvre con ») dans le journal argentin Clarín,
  • ¡Lárgate, pobre imbecil! (« Tire-toi, pauvre imbécile ! ») dans El Pais[20].

Enfin, à l'issue de cette recension, Éric Azan propose une traduction de l'expression en polonais : « Spieprzaj, dziadu! », tournure déjà employée le 4 novembre 2002 par Lech Kaczyński à l'encontre de l'un de ses concitoyens alors qu'il était maire de Varsovie.

Réutilisation politique et populaire

Affichette du Parti de gauche dans une rue de Paris, en juillet 2010.

La formule est utilisée par un parti politique et est reprise comme un slogan lors des manifestations[21],[22].

Lors d'une visite de Nicolas Sarkozy à Laval, Hervé Eon, un citoyen qui dit s'opposer à la politique du président, a brandi une pancarte avec le slogan « Casse-toi, pov' con ». Il est interpelé par la police, et le ministère public le poursuit devant le tribunal correctionnel du lieu[23] qui le condamne pour offense au chef de l'État (art. 23 et 26 de la loi de 1881 sur la Presse), et non pour diffamation ou insulte (art. 30 ou 33 de la même loi)[24]. Ayant fait appel de la décision, la cour d’Angers confirme le chef d’inculpation d’offense au président de la République, et la peine symbolique d'amende de 30 euros avec sursis. Les juges ont donc estimé que l'affichage de la célèbre phrase de Nicolas Sarkozy constituait, si l'on s'en tient aux termes de la loi, une provocation à commettre une action délictueuse ou criminelle contre son auteur[25]. Son pourvoi en cassation est ensuite rejeté[26]. Suite à cette affaire, le Parti de gauche édite des autocollants et des affiches « Casse toi, pov'con », mais portant l'inscription « Et c'est Nicolas Sarkozy qui le dit ! » (sans doute pour éviter le même genre de conséquences), et qui sont distribuées lors des grandes manifestations et mis en vente sur son site.

La phrase est également utilisée comme thème de plusieurs chansons[27]. De nombreux produits dérivés comme des badges et teeshirts affichent cette phrase[28]. Une truie nommée Casse-toi pov' con est refusée lors de la préinscription au Salon international de l'agriculture édition 2009 et est renommée d'autorité « Camomille », les organisateurs estimant qu'« on ne fait pas de politique au Salon de l'agriculture »[29].

En février 2011, un enseignant français du Caire souhaitant manifester son soutien aux révoltés de la place Tahrir lors de la Révolution égyptienne de 2011 brandit une pancarte « Casse-toi, pauvre con ». Il est rapatrié en France et sanctionné pour « manquement au devoir de réserve »[30].

Le jeu de société et les accusations de censure politique

En juin 2011, la maison d'édition de jeu de société Cocktail Games édite le jeu « Casse-Toi Pov' Con : Le Jeu » qui s'inspire de la phrase de Nicolas Sarkozy. Le jeu, conçu par Ludovic Maublanc, a été illustré par Martin Vidberg[31].

Le but est d'augmenter la popularité de son candidat à l'élection présidentielle. Le jeu permet à trois à six joueurs de choisir un candidat parmi huit possibles. Les candidats proposés sont issus de cinq partis modérés (PS, EELV, MODEM, parti radical, UMP). Dans un bain de foule, les candidats doivent serrer le plus de mains de personnes favorables à leurs idées et éviter, si possible, les groupes hostiles. Ce sont ces derniers qui feront craquer un candidat et lui feront dire « Casse toi pov'con ».

Ce jeu devait être présenté lors du festival Ludimania, le 10 septembre 2011. Selon Martin Vidberg, la Mairie aurait fait pression sur les organisateurs du festival en les menaçant de retirer la subvention qu’elle leur accorde, si ceux-ci maintenaient la séance de dédicace prévue avec les auteurs du jeu. Les organisateurs auraient préféré supprimer la dédicace, rendant ainsi impossible le reportage, plutôt que de mettre en péril la pérennité de leur festival, faute de subvention.

Dans un communiqué, France 3 Bourgogne confirme que son équipe n'a pas pu tourner un reportage sur le jeu, faute d’avoir pu trouver les auteurs du jeu[32].

De son côté, Rémi Delatte, député maire de Saint-Apollinaire, qui accueille la manifestation, a démenti formellement avoir exercé de telles pressions. Sur son blog, il affirme qu'il « n’[a] commi[t] aucune pression contre les organisateurs ou les journalistes » et qu’il « met au défi qui que ce soit d’affirmer le contraire »[33].

Le journal Libération s’interroge sur le fait de savoir si « ce jeu [a] été la victime d'un élu UMP au sens de l'humour limité » ou si « les organisateurs du festival ont surinterprété les réticences de la mairie quand elle a découvert l'existence du jeu »[34].

Selon le Journal du dimanche, le stand du jeu a disparu dans la journée et la mairie aurait indiqué que le jeu n'aurait jamais été présenté[35].

Suite à la polémique, ce jeu devient le troisième jeu de société le plus populaire d'Amazon.fr le 17 septembre 2011.

Inspiration littéraire et cinématographique

L'identité du visiteur du salon de l'agriculture restant inconnue, un éditeur, Jean-Jacques Reboux, décide de créer un personnage, Fernand Buron, sur le site communautaire Facebook ainsi qu'un blog personnel pour exploiter cette réplique[36]. Il récidive en février 2011, annonçant la sortie d'un livre sur l'évènement écrit par Fernand Buron[37]. Fernand Buron n'ayant pas d'existence réelle, il apparait que c'est un canular organisé par Jean-Jacques Reboux qui, chaque année à l'occasion du Salon de l'agriculture, relance la presse sur le sujet. Le petit livre est toutefois mis en vente[38].

La phrase est désormais l'objet d'une source d'inspiration littéraire. Ainsi, l'ex-juge d'instruction Laurent Leguévaque et le journaliste Frédéric Mazé, dans leur ouvrage SMS[39], voient dans le moment de l'énonciation publique de l'expression un basculement. Le chapitre II, intitulé « La vie quotidienne des Français en s.m.s. »[40], s'en trouverait modifiée : « [...] Tandis qu'après le casse-toi pauvre con présidentiel, les s.m.s. durcissent le ton. »[41].

La phrase est également utilisée dans le film de François Ozon Potiche (2010), ainsi notamment que « Travailler plus pour gagner plus », autre citation notoire de Nicolas Sarkozy.

Les détournements de la réplique sont nombreux, par exemple Casse-toi, pauvre conne !, titre d'un recueil de nouvelles publié en 2008[42].

Analyse sociolinguistique

Le 1er octobre 2009, dans son blog Technologie du langage, le professeur Jean Véronis revenait sur un questionnement, inspiré quelque temps auparavant par un journaliste, à propos de « l'Art du dérapage » en politique, le journaliste faisant alors référence « à la longue liste des excès sarkoziens, Casse-toi pauvre con en tête ».

Plus généralement, ce même auteur et le professeur de linguistique Louis-Jean Calvet ont montré, à partir d'une analyse systématique de plus de 300 discours de Nicolas Sarkozy, comment ce dernier a « vampirisé le discours des autres et récité le discours d'un autre »[43]. Ainsi voient-ils dans le « couple » Henri Guaino - Nicolas Sarkozy « le ventriloque et sa poupée »[44].

Analyse sociomédiatique

01net.com a profité de l'évènement pour faire une analyse sociologique sur les buzz médiatiques modernes utilisant le média « Web », considérant que de nos jours, « un internaute seul dans son coin peut maintenant publier quelque chose, sans avoir à en référer à un directeur de publication ». Aidé par les plateformes populaires de mise en ligne de vidéos telles YouTube ou Dailymotion, un buzz médiatique peut se propager très rapidement en « temps réel », chose qui n'est pas encore prise en compte par les personnalités politiques lors des évènements publics[45].

Le quotidien belge Le Soir fait la même constatation, considérant que le nombre de ce genre de vidéos a « littéralement explosé », Internet étant devenu un média capable de « faire et défaire les réputations ». Il constate cependant que ce buzz a été monté par « des professionnels » de l'information, impliquant des « journalistes et techniciens professionnels », démentant ainsi la rumeur d'une prise de vue d'« amateur »[46].

Un dossier paru dans le quotidien 20 minutes compile des interviews du reporter ayant filmé la scène et de journalistes concurrents, ainsi que l'avis de la rédactrice en chef de Leparisien.fr. Ces interviews présentent la problématique des droits d'auteurs suite à un tel buzz médiatique[47].

Bibliographie

Notes et références

  1. « La vidéo “Casse-toi, pauv' con !” », dans leparisien.fr, 23 février 2008 [texte intégral (page consultée le 12 janvier 2011)] 
  2. « Sarkozy et le “pauvre con” », dans L'Express, 27 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  3. Pierre Siankowski, « Casse-toi pauv' com' : les journalistes politiques racontent leurs “moments volés” », dans Les inrockuptibles, 05 octobre 2009 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  4. Antoine Jaillard, « L'impact de cette vidéo m'étonne encore », dans L'Express, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  5. François Vignal, « "Pauv' con", jackpot au Salon », dans Libération, 27 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  6. a et b Baillot et Antheaume, « Le « Casse-toi, pauvre con » sort du Salon », dans 20 Minutes, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  7. Ph. R., « Nicolas Sarkozy à un visiteur : "Casse-toi pauvre con..." », dans La Dépêche, 24 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  8. F.V., « Les ministres justifient le «casse-toi, pauvre con» de Sarkozy », dans Libération, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  9. « Sarkozy : « Casse-toi, pauvre con » », dans Le Soir, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  10. a et b Emmanuel Jarry, « L'UMP dénonce les effets d'un "lynchage" contre Nicolas Sarkozy », dans Le Point, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  11. a et b Chloé Durand-Parenti, « Insultes : Sarkozy assume, l'Élysée s'excuse ensuite » », dans Le Point, 26 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  12. Éric Azan, « Dérapage, ratage et rattrapage de M. Sarkozy », in Le Monde, 2 mars 2008.
  13. http://www.welt.de/politik/article1722662/Frankreich_erregt_sich_ueber_Sarkozys_Ausraster.html
  14. http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,537419,00.html
  15. http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/sarkozy-schimpft-hau-doch-ab-du-bloedmann/1174428.html
  16. http://www.stern.de/politik/ausland/sarkozy-aussetzer-hau-doch-ab-du-bloedmann-612158.html
  17. Silvio Berlusconi ayant déjà employé l’insulte « con » (caglione) en 2006, lors de sa campagne électorale. Cf. Eric Azan, Opus cit.
  18. http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7261834.stm
  19. http://afp.google.com/article/ALeqM5guLjIqJeOK7l0HQBPyhZVVCyDJSQ
  20. http://www.elpais.com/articulo/internacional/Largate/pobre/imbecil/elpepuint/20080225elpepiint_11/Tes
  21. « Le Front de gauche s'incruste sur le yacht antibois de Bernard Madoff », dans Nice Matin, 15 mai 2009 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  22. Pierre Thébault, « Nice : des manifestants portant des masques de Sarkozy interpellés », dans La Provence, 22 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  23. « Trente euros d'amende avec sursis pour un "Casse-toi pov' con" », dans Le Monde, 06 octobre 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  24. Maître Eolas, Casse-toi, pov'délit, 8 septembre 2008.
  25. article d'Arnaud Wajdzik dans Ouest-France http://www.laval.maville.com/actu/actudet_-La-replique-celebre-de-Sarkozy-est-une-offense_dep-872207_actu.Htm
  26. « "Casse-toi pov'con" : Hervé Eon est définitivement condamné », dans Le Nouvel Observateur, 04 novembre 2009 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  27. « "Casse toi, pauv'con" devient un tube de rap sur internet », dans Le Nouvel Observateur, 23 juin 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  28. Catherine Minot, « Casse toi pauv' con ! buzz de l'année », dans Marianne2, 03 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  29. Louis Laroque, « Le cochon « Casse-toi, pov' con » interdit au Salon de l'agriculture », dans Le Point, 27 février 2009 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  30. http://www.telerama.fr/monde/dites-degage-moubarak-et-pas-casse-toi-pauvre-con,65830.php
  31. Présentation du jeu sur le blog de Martin Vidberg
  32. Béatrice Delavergne, « St-Apo :"Casse-toi pov con", où est passé le jeu ? », France 3 Bourgogne, 12 septembre 2011.
  33. Rémi Delatte, « Rétablissement des faits : polémique sur le jeu "Casse-toi pov’con" »", Blog personnel, 11 septembre 2011.
  34. « Le jeu de société «Casse-toi pov' con» interdit de festival ? », dans Libération, 12 septembre 2011 [texte intégral] 
  35. « Casse-toi pov'con censuré en Bourgogne? », dans JDD, 12 septembre 2011 [texte intégral] 
  36. Olivier Beaumont, « Il se prend pour le « pauvre con » du Salon de l’agriculture », dans Le Parisien, 28 janvier 2010age fictif, Fernand Buron, sur le site communautaire Facebook ainsi qu'un blog personnel pour exploiter cette [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  37. Sur l'annonce par l'AFP de la sortie du livre sur le site Les Inrock.com
  38. Fernand Buron, Casse-toi pov'con !, éditions Après la Lune - (ISBN 235227057X).
  39. F. Mazé et L. Léguevaque, SMS. Sa Majesté Sarkozy, Ginkgo éditeur, Paris, illust. P. L'Hermitte, 2009, 100 p.
  40. Idem, p. 17-25.
  41. Idem, p. 20.
  42. Dominique Drouin, Casse-toi, pauvre conne !, auto-édition, 2008 - (ISBN 9782952260893).
  43. L.-J. Calvet et J. Véronis, Les mots de Nicolas Sarkozy, éd. du Seuil, Paris, 2008, p. 170.
  44. Ibid., p. 171.
  45. Arnaud Devillard, « Les vidéos en ligne sèment la zizanie dans le paysage politique », dans 01net, 25 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  46. Cédric Petit, « Une vidéo « made in web » », dans Le Soir, 27 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 
  47. «  actualités générales », dans 20 Minutes, 24 février 2008 [texte intégral (page consultée le 4 février 2010)] 

Voir aussi


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Casse-toi, pauv' con ! de Wikipédia en français (auteurs)

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