- Rémi Delatte
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Rémi Delatte Parlementaire français Date de naissance 9 juin 1956 Mandat Député Début du mandat juin 2007 Circonscription deuxième circonscription de la Côte-d'Or Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire Ve république modifier Rémi Delatte est une personnalité politique française, né en 1956 à Dijon, marié et père de deux enfants, engagé à l'Union pour un mouvement populaire, maire de Saint-Apollinaire depuis 1995 et vice-président du Grand Dijon. Agriculteur de profession, il fut conseiller municipal à Dijon pendant douze ans.
Il fut aussi conseiller régional de 1998 à 2007, élu une première fois sur la liste de l'UAB (Union pour la Bourgogne, réunissant les deux partis de droite RPR et UDF) derrière Jean-Pierre Soisson. Il fait partie de l'alliance entre la droite et l'extrême droite (UAB-CPNT-Front National) qui a élu Jean-Pierre Soisson (M. Delattre fit partie des 18 élus de droite qui mêlèrent leur voix à celles du front national)[1]. Il fut à nouveau élu conseiller régional en 2004 sur la liste UMP.
En 2002, il est élu député-suppléant de Jean-Marc Nudant dans la deuxième circonscription de Côte-d'Or. En 2007, candidat à la députation dans cette même circonscription (comme titulaire cette fois), il manque la majorité absolue de 300 voix, avant d'être confortablement élu au ballottage (57,52 %).
Sommaire
Mandats locaux
Conseil municipal de Dijon (Côte-d'Or)
- 14/03/1983 - 19/03/1989 : conseiller municipal, mairie RPR
- 20/03/1989 - 18/06/1995 : conseiller municipal, mairie RPR
Conseil municipal de Saint-Apollinaire (Côte-d'Or)
Conseil régional de Bourgogne
- 16/03/1998 - 28/03/2004 : conseiller régional de l'UAB, majorité (UAB-CPNT-FN)
- 29/03/2004 - 15/07/2007 : conseiller régional de l'UMP, opposition
Mandats nationaux
Assemblée nationale
- Depuis le 17/06/2007 : député
- Membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales
Responsabilités dans le monde agricole, l'enseignement supérieur et la santé
Il est exploitant agricole sur Saint-Apollinaire, à Cromois. Il s’investit aussi dans les organisations professionnelles agricoles tant que ces engagements furent compatibles avec ses fonctions politiques. Administrateur au crédit agricole, à Groupama, au syndicat des producteurs de betteraves, il présida la coopérative de déshydratation de produits agricoles à Mirebeau sur Bèze jusqu’en 1996.
D’autres mandats lui ont été confiés en tant qu’élu local ; en particulier dans l’enseignement supérieur à Agrosup Dijon ainsi qu’au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon, où il fut administrateur douze ans.
Il est aussi vice-président de la FEDOSAD, fédération dijonnaise des œuvres sociales de l’agglomération dijonnaise. Cette association gère à la fois l’aide et les soins à domicile pour les personnes malades ou en perte d’autonomie sur l’agglomération dijonnaise et administre des établissements d’accueil de personnes dépendantes physiques ou psychiques. Les unités de vie de Générations et l’accueil de jour de Saint-Apollinaire sont gérés par la FEDOSAD dont le président est Michel Thiry.
Prises de position
Opposition à l'enseignement de la théorie du genre
Il est le signataire d'une lettre datée du 30 août 2011, aux côtés de 80 autres députés (dont Bernard Depierre) demandant au ministre de l'éducation nationale de retirer des manuels scolaires dont ces députés estiment qu'ils traitent de la théorie du genre sexuel[2].
Accusations de censure politique
Le 10 septembre 2011, la mairie de Saint-Apollinaire est accusée par Martin Vidberg, dans son blog[3], d'avoir empêché la chaîne de télévision France 3 de réaliser un reportage sur le jeu Casse-toi pov'con, nommé d'après la célèbre phrase de Nicolas Sarkozy.
Ce jeu devait être présenté à l'occasion du festival Ludimania dans sa commune de St-Apollinaire. Selon Martin Vidberg, la Mairie aurait fait pression sur les organisateurs du festival en les menaçant de retirer la subvention qu’elle leur accorde, si ceux-ci maintenaient la séance de dédicace prévue avec les auteurs du jeu. Les organisateurs auraient préféré supprimer la dédicace, rendant ainsi impossible le reportage, plutôt que de mettre en péril la pérennité de leur festival, faute de subvention.
Dans un communiqué, France 3 Bourgogne confirme que son équipe n'a pas pu tourner un reportage sur le jeu Casse-toi pov' con, faute d’avoir pu trouver les auteurs du jeu[4].
De son côté, Rémi Delatte a démenti formellement avoir exercé de telles pressions. Sur son blog, il affirme qu'il « n’[a] commis aucune pression contre les organisateurs ou les journalistes » et qu’il « met au défi qui que ce soit d’affirmer le contraire » [5].
Le journal Libération s’interroge sur le fait de savoir si « ce jeu [a] été la victime d'un élu UMP au sens de l'humour limité » ou si « les organisateurs du festival ont surinterprété les réticences de la mairie quand elle a découvert l'existence du jeu » [6].
Selon le JDD le stand du jeu a disparu dans la journée et la mairie aurait indiqué que le jeu n'aurait jamais été présenté[7].
Suite à la polémique le jeu concerné devient le troisième jeu de société le plus populaire d'Amazon.fr (sur 11 057) le 17 septembre 2011.
Notes et références
- Droite, extrême-droite, les amitiés particulières, url=http://mediatheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/doc_num.php?explnum_id=56
- http://www.depute-mallie.com/assembleenationale/depute/file/lettre-commune-sur-la-therie-du-gender-30-aout-2011-.pdf
- Martin Vidberg, « Quand une mairie interdit un reportage sur "Casse-toi pauv’con" », L’actu en patates. Le blog de Martin Viberg, 11 septembre 2011
- Béatrice Delavergne, « St-Apo :"Casse-toi pov con", où est passé le jeu ? », France 3 Bourgogne, 12 septembre 2011.
- Rémi Delatte, « Rétablissement des faits : polémique sur le jeu "Casse-toi pov’con" »", Blog personnel, 11 septembre 2011.
- « Le jeu de société «Casse-toi pov' con» interdit de festival ? », dans Libération, 12 septembre 2011 [texte intégral]
- « Casse-toi pov'con censuré en Bourgogne? », dans JDD, 12 septembre 2011 [texte intégral]
Liens externes
Catégories :- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
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- Député de la Côte-d'Or
- Naissance en 1956
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