Béguinages de Liège

Béguinages de Liège

Les Béguinages de Liège, une quarantaine à la Révolution française, à l'exception du béguinage de Saint-Christophe, sont de petites entités qui abritent un petit nombre de béguines au contraire des béguinages flamands.

Sommaire

Les béguinages de la Cité de Liège

Béguine, époque médiévalle

À la fin de l'Ancien Régime, on compte dans la Cité de Liège une quarantaine de béguinages totalisant près de 350 personnes. Ils sont disséminés dans la plupart des paroisses de la ville. Seuls, deux d'entre eux ne sont pas intra-muros: le béguinage Saint-Christophe et le béguinage Sainte-Marguerite. À l'exception de Saint-Christophe, ce sont de très petites entités qui abritent un très petit nombre, ne dépassant jamais quatre ou cinq femmes et jamais plus de 20. En 1809, on compte encore dans la ville 250 béguines et 27 béguinages et gérés par la « Caisse des béguinages ». Elles sont en général âgées, certains règlements exigeant l'âge minimum de 60 ans. En 1826, elles sont toujours près de 350. La révolution de 1829 va les transformer en « Fondation », les usages religieux n'étant plus de mise depuis longtemps. Leur nombre est fixé à trois cent[1].

Les béguinages liégeois vont devenir peu a peu des institutions de bienfaisance mixte qui relève plus de l'hospice et de l'aide à domicile réservé en priorité aux femmes âgées ou infirmes, jouissant malgré tout d'une liberté plus grande qu'à l'hospice.

Liste des béguinages de Liège

Liste des 30 béguinages de Saint-Christophe

Voici les béguinages où les textes précisent membre de Saint-Christophe[note 1]:

  • Le Béguinage du Luminaire, rue Rivière delle Fontaine Saint-Lambert, adossé au cimetière, actuellement rue Sur-la-Fontaine, détruit lors de l'incendie de 1468
  • Le Béguinage de Crisnée[2], rue Rivière delle Fontaine Saint-Lambert, adossé au cimetière, actuellement rue Sur-la-Fontaine
  • Le Béguinage du Mortier, entre la ruelle qui mène à l'aître et le ruisseau séparatiste, détruit lors de l'incendie de 1468
  • Le Béguinage du Convetich, rue Rivière delle Fontaine Saint-Lambert, actuellement rue Sur-la-Fontaine.
  • Le Béguinage Dieu et Saint-Christophe, rue Rivière delle Fontaine Saint-Lambert, actuellement rue Sur-la-Fontaine.
  • Le Béguinage de Sainte-Croix, Rue Frère-Michel
  • Le Béguinage d'Ocquier, Rue Frère-Michel
  • Le Béguinage de Herve, Rue Frère-Michel
  • Le Béguinage de Paternostre, touchait par derrière à des maisons de la chaussée Saint-Christophe
  • Le Béguinage des Gosselets, touchait par derrière à des maisons de la chaussée Saint-Christophe
  • Le Béguinage de La-Rose, Chaussée Saint-Christophe, actuellement Rue Saint-Gilles, détruit lors de l'incendie de 1468 et transformé en jardin.
  • Le Béguinage de Stavelot, Chaussée Saint-Christophe, actuellement Rue Saint-Gilles
  • Le Béguinage de Coswarem, Rue Frère-Michel
  • Le Béguinage de La-Haxhe (walon Håhè, barrière, porte du jardin)
  • Le Béguinage de La-Trinité, touchait par derrière à des maisons de la chaussée Saint-Christophe
  • Le Béguinage de Maxhurée, proche de l'hôpital Tirebourse
  • Le Béguinage du Mauvais-Puits, proche de l'hôpital Tirebourse
  • Le Béguinage du maison d'Agymont, à laquelle on accédait par une ruelle débouchant rue Jonfosse et longeant Tirebourse.
  • Le Béguinage de Sarengue, sur la rivière d'Avroy, détruit lors de l'incendie de 1468
  • Le Béguinage du Potage d'Ablé, rue Rivière delle Fontaine Saint-Lambert, près du ruisseau séparatoire, entre Tirebourse et Florichamp détruit lors de l'incendie de 1468, il disparu définitivement[3]
  • Le Béguinage Frère-Michel, localisation inconnue,
  • Le Béguinage Saint-Jean, localisation inconnue,
  • Le Béguinage Souverain-Pont, localisation inconnue,
  • Le Béguinage de Hollogne, localisation inconnue,
  • Le Béguinage de Naveroule, localisation inconnue,
  • Le Béguinage des Changes, construit après l'incendie de 1468
  • Le Béguinage Sainte-Anne, construit après l'incendie de 1468
  • Le Béguinage Stiennon , construit après l'incendie de 1468
  • Le Béguinage Houltgren, construit après l'incendie de 1468
  • Le Béguinage Le-Veave, construit après l'incendie de 1468
  • Le Béguinage Cawunnes[4], construit après l'incendie de 1468

Béguinage Sainte-Agnès - Béguinage des Vert Bonnets

Situé dans la rue des Croisiers, ancienne paroisse Saint-Nicolas-au-Trez, le bâtiment fut construit en 1652, vis a vis de l'église des Croisiers à l'emplacement de trois maisonnettes achetées par Marie et Agnès Vresen. L'année suivante Agnès reçu l'autorisation d'y réunir des filles dévotes, au nombre de sept, en commémoration des sept douleurs de la Vierge Marie. La direction spirituelle étaient assurée par les jésuites. Leur recteur désignent les pensionnaires, qui doivent être âgée de 25 à 35 ans, nées dans la cité, faire vœux de virginité et savoir lire et écrire. Elles sont en effet chargées d'enseigner aux enfants et à en croire un document de 1685, elles instruisent jusque 700 à 800 pauvres, leur faisant même des charités corporelles pour les attirer aux catéchismes qui se font en leur chapelle tous les dimanches. Il ne semble donc pas que ce soit un internat. On y relève sept béguines en 1791 et 1797[5] Le dimanche on y faisait le catéchisme et l'on avait coutume de donner un liard à chaque enfant qui s'y rendait.

Béguinage Saint-André

Ce béguinage nommé aussi Trulhebout était situé dans la rue Hors-Château près des Mineurs. Il n'existe plus au XIXe siècle.

Béguinage Sainte Aldegonde

Appelé parfois béguinage Sainte Aldegonde et Sainte-Claire, il est situé rue de la Maison pastorale. En 1685, on y compte six béguines[6]. En 1762, on y recense une béguine et cinq femmes.

Béguinage Saint Adalbert ou Faucon

Béguinage situé en Bergerue paroisse de Saint-Adalbert. au coin de la rue de la Casquette. Les statuts y prévoient 9 places, à la collation du curé. Manifestement en 1736, il est déjà surpeuplé, 16 femmes sont spécifiées, En 1762, il y a 4 béguines, 8 ouvrières, 1 garde-malade et sa parente. En 1791, on signale 2 béguines, 10 ouvrières, 1 bénéficier de Saint-Jean, sa sœur et sa servante. Pendant le régime français, le nombre de titulaire est ramené à 9[7].

Béguinage Saint-Ambroise

Le Béguinage Saint-Ambroise est situé rue de l'Étuve héberge en 1762 trois béguines et une célibataire et en 1792 quatre béguines et une locataire[8].

Béguinage Saint-Jérôme

Béguinage Ambroise Molino, bénéficier de Saint-Paul, il était réservé à quatre béguines, Un règlement du 27 juin 1738, n'a cependant été transmis qu'à trois béguines, En 1790, elles sont toujours trois, mais elles ont loué une chambre à une étrangère[9].

Béguinage de La Clef - Béguinage Sainte-Marie-Madeleine

C'était un béguinage de la paroisse de la Madeleine situé dans l'ancienne rue du Casque, anciennement rue Devant-La-Madeleine, derrière l'hôtel de ville. Un procès de 1711 et une supplique de 1724 signale quatre béguines[10].

Béguinage Sainte-Catherine - Béguinage du Lévrier

Le Béguinage Sainte-Catherine ou du Lévrier, situé dans la rue des Tourneurs existe encore au XIXe siècle. Malgré l'exiguïté de l'immeuble, il comprenait 7 habitations. Les occupantes sont au nombre de 9 en 1689, 11 en 1762, 9 en 1736 et 7 en 1740 et 1791. Elles sont toutes ouvrières fileuses, couturières et travaillant la journée. Le nombre ne change pas pendant le régime français[11].

Béguinage Saint-Esprit

Fondé en 1614[12], le Béguinage Saint-Esprit béguinage était situé paroisse Saint-Jean-Baptiste au sommet de la rue des Ursulines en Hors-Château. Il n'est plus mentionné après 1736, date à laquelle il hébergeait onze occupantes: trois fileuses de lin, une lavandière, une veuve mouilleuse de drap aidée par sa fille, une dentelière, une paralytique vivant avec son neveux, presseur de drap et son épouse.

Béguinage Sainte-Anne

Le Béguinage Sainte-Anne, rue des Ursulines. En 1736, il abritait une seule béguine, une femme de 82 ans, deux tricoteuses de bas, et une mendiante. Il disparait après cette date.

Béguinage du Cheval-Bay - Saint-Abraham - Saint-Jean

Le béguinage du Cheval Bay, dit aussi Béguinage Saint-Abraham, ou Béguinage Saint-Jean est fondé par Renier de Chevalbay au XIIe siècle, constitué de treize habitations, situé entre l'église Saint-Jean-Baptiste dit hôpital Saint-Abraham, actuellement En Féronstrée. Ce béguinage existe encore au XIXe siècle, mais il a changé de destination. Le fondateur avait subdivisé son hôtel en treize habitations, réservées à des filles ou veuves, natives de la paroisse, à désigner par le curé et un maître de l'hôpital Saint-Abraham. de fait en 1736, on y compte 18 occupantes, dont sept sont qualifiées de béguines, 17 en 1762 et 14 en 1792. Il s'agit d'ouvrières, de marchandes des quatre-saisons et de femmes âgées ou impotentes[13].

Béguinage du Venta

Le Béguinage du Venta, est situé rue des Weines. Il est fondé par la veuve de Nicolas Rouffart qui, de son vivant, avait recueilli quatre ou cinq personnes. En 1685, le curé ne savait rien de ses statuts. En 1736, il est fait mention de quatre béguines. Il disparaît ensuite[14].

Béguinage Saint-Antoine et Sainte-Barbe

Saint-Antoine et Sainte-Barbe est un béguinage de douze béguines situé dans la rue Agimont auprès du couvent des Bons-enfants. Il sera démoli au XIXe siècle pour ouvrir une communication nouvelle entre les rues Agimont et Tournant Saint-Hubert.

Béguinage Sainte-Barbe En-Gravioûle

On recueillait dans cet hospice situé En-Gravioule dans le quartier d'Outremeuse et fondé par Ernest de Surlet en 1698 les vieilles femmes dans l'indigence ainsi que les filles de mauvaise vie. Au XIXe siècle, il devient l'hospice des Orphelines.

Béguinage Saint-Jacques

Un béguinage de ce nom était situé dans la paroisse Saint-Hubert au commencement du Mont Saint-Martin.

Béguinage Saint-Martin

Ce béguinage établi dans le Mont Saint-Martin. Il existe encore au XIXe siècle, il est situé derrière la fontaine. Maison actuelle n° 25. Neuf pensionnaires âgées de 23 à 80 ans y vivent en 1740; il y en a onze en 1790 dont deux seules sont béguines.

Béguinage Saint-Pholien

Petit béguinage situé vers le milieu de la rue Derrière-Saint-Pholien, soit derrière l'église paroissiale. Il y vivait quatre bénéficiaire en 1685, En 1689, le rôle en signale six, deux lavandières et une femme sans métier. Au début du régime français, les titulaires sont au nombre de six.

Béguinage Saint-Julien

Intérieur d'un convent au XIXe siècle, Musée du Béguinage de Turnhout, Belgique

Le béguinage Saint-Julien avait sept béguines filles ou veuves de la paroisse en 1685 qui s'occupaient d'une cinquantaine de réfugiés ou pèlerins. Le règlement du 24 mai 1687 stipule qu'elles ne peuvent ni mendier, ni tenir des enfants. En 1726 le nombres des béguines est passé à onze et en 1736, dix béguines partagent leur logement avec onze parentes. En 1762, le nombre des bénéficiaires est de 27 mais seulement onze sont béguines. Enfin, en 1775, lors d'une inspection, le béguinage se composait de 18 béguines dont treize avaient une chambre avec un jardinet et les cinq autres seulement une chambre, elles aidaient l'hospice Saint-Julien. Il était situé à l'Est du pont Saint-Julienentre la rue Puits-en Sock et la rue Entre-deux-ponts. En 1791, il n'y a plus qu'une vingtaine d'occupantes: elles sont couturières, dentelières, ou sans profession et infirmes. Sous le régime français, l'hôpital Saint-Julien sera assimilé à un béguinage[15].

Béguinage Saint-Martin-en-Mont

Il était situé rue de la Sirène.

Béguinage de la Sainte-Trinité

Situé rue Salamandre, fondé par Marie Ledoux, il compte trois béguines désignée par le curé et deux mambours, en 1791, on y compte 2 ouvrières et une verdurière[16].

Béguinage de la place Sainte-Claire

Fondé en 1669, approuvé en 1703, patronné par les capucins, il est composé de quatre domiciles. Un recensement de 1740 dénombre six béguines[16].

Fondation Massillon Au-Péry

Agnès Massillon mourut en 1724, affectant une part de sa fortune pour rémunérer 10 béguines, y compris la supérieure. Elles devaient tenir école gratuite pour le fillettes. Les titulaires se recrutaient par priorité dans la descendance des fondateurs. Ces institutrices n'étaient que 8 en 1740 et en 1791. L'école ferme en 1792, faute de chauffage.

Béguinage Sainte-Elisabeth - Mostardi

Situé dans le Fond de l'Empereur, il est fondé en 1640 pour quatre béguines. Il recueillait en 1685, huit béguines désignées par le gardien des capucins de Saint-Servais. En 1791, il y a une intendante, six béguines et deux pensionnaires. Sous le régime français elles seraient neuf[17].

Béguinage Devillers

Situé Rue Hocheporte, il est fondé en 1779 par le chanoine Devillers qui légua sa maison pour y installer trois béguines. En 1891, elles sont toujours trois et une dame de compagnie[18].

Béguinage d'Heures

Situé rue Saint Adalbert à proximité de l'église, on y compte en 1736, 10 femmes, en 1762, 3 béguines, 4 ouvrières et 2 fillettes. En 1791, deux béguines et quatre locataires. La collation appartenait au prieur des Dominicains.

Béguinage Saint Abraham

Situé Rue de la Casquette, (n°24 & n°28 actuel[19]), il abritait en 1736, une prieure, une béguine et 25 femmes. En 1762, 9 béguines, 9 ouvrières et 5 locataires. En 1791, une prieure, une portière, neuf béguine et six locataires.

Par le nombre de ses pensionnaires, ce béguinage était le plus important de la Cité de Liège. La collation des places appartenait au chapitre de Saint-Jean; les servantes de chanoines jouissaient d'un régime de faveur. Sous le régime français, 14 à 15 vielles femmes bénéficient encore de la fondation. Le règlement du 8 mars 1728 stipule qu'elles doivent avoir 30 ans au moins et ne partager leur chambre qu'avec une seule femme[20].

Béguinage des Dominicains

Situé rue de Dominicains, les titulaires sont désigné par les Prêcheurs. En 1762, on y trouve une couturière, et ses deux apprenties, une dentelière, une béguine, et trois locataires âgées. En 1792, on y trouve quatre béguines et quatre locataires.

Béguinage des Machurées

Situé rue de Dominicains, il abrite, en 1762, trois béguines et trois ouvrières, vers 1791 y habitent 7 ouvrières et sous l'Empire, les Hospices Civils y entretiennent de 3 à 5 vielles femmes.

Béguinage de la Risée

Le Béguinage de la Risée, situé En-Bergerue proposait quatre places en 1762 à la collation du prieur des Dominicains mais sept personnes l'occupent: 2 blanchisseuses, une couturière, une ancienne servante et trois locataires. En 1791, elles ne sont plus que six, et après la révolution le nombre est réduit à quatre[21].

Béginage Saint-Étienne - Faveresse

Le béguinage Saint-Étienne dit aussi Faveresse est situé rue de la Pommelette. Le règlement de cette fondation fixait le nombre des béguines à quatre élues par les paroissiens de Saint-Etienne. Il leur était interdit de louer leur chambre, mais elles étaient autorisées à partager leur logement avec une compagne agréée. Les béguines sont d'anciennes servantes. Les différents recensement précisent: en 1689, quatre béguines de plus de 60 ans et trois filles. En 1736 une béguine, trois ouvrières, une ancienne domestique, une fileuse pauvre. En 1762, quatre béguine, une fileuse et une dentelière. En 1789, le béguinage aurait été démolit et remplacé par l'hôtel de la Pommelette. Les propriétaires louent le béguinage à G. Doutrepont, propriétaire de l'immeuble voisin: La Pommelette. Les mambourgs se proposent de replacer les béguines dans un immeuble attenant à l'église.

Béguinage Saint-Martin - Hermée

Situé rue derrière le chœur Saint-Paul, il occupait l'avant dernière maison de la rangée orientale, avant la rue Sœur de Hasques accueillait en 1736 quatre ouvrières et trois béguines. En 1762, il s'y trouve neuf dentelières, couturières et fileuse, dont deux sont béguines. Sous le régime français, six sont encore bénéficiaires.

Béguinage Marie-Jésus - Béguinage Marie-Joseph

Situé rue de la Sirène côté méridional, on le dit vis-à-vis de la Brassinne, dans le fond, Il a été fondé par testament en date du 17 mai 1683, en faveurs de cinq filles ou veuves auxquelles il était interdit de sous-louer leur chambres. Le premier administrateur était Guillaume Houbotte, chanoine de Sainte-Croix. Dans la suite, l'identification de ce béguinage est incertaine, les recensement n'indique jamais sous quelle invocation il se trouve, il est simplement spécifié fondation pieuse dite béguinage, sous la direction de M. Delpaire, chanoine de Sainte-Croix, aux nombre de dix réparties dans cinq chambres de la maison. En 1762, il en subsiste trois, et le béguinage est habité par huit pauvres femmes dont trois seulement sont appelées béguines. De 1770 à 1780, par la faute de l'administrateur L.H. Dubuisson, la maison tombe en ruine et les places vacantes ne sont plus attribuées[22].

Maison Anne Bailly

Un document précise que la sœur Anne Bailly a également un bâtiment avec seize pauvres filles rue de la sirène[23].

Maison de la Divine Providence

Elisabeth Bailly, réoccupa en 1733 quatre maisons qu'elle avait occupées rue Saint Rémy, qu'elle avait antérieurement cédé à la maison Saint-Michel, et y installa 40 fillettes qui l'avaient suivie dans sa sécession. D'autres vinrent les rejoindre et vers 1740, elles étaient au nombre de 60: un local plus vaste devenait indispensable. Malgré l'opposition des Carmes et des Sœur de Hasques, Elisabeth Bailly finit vers 1745, par trouver deux maisons rue des Carmes. Des suppliques adressées aux États en vue d'obtenir des subsides ou des exemptions d'impôts invoquent la charge que constituent 60 pauvres enfants, tant de la ville que du plat-pays. Les habitants sont une maîtresse, une couturière et une servante. En 1762, on précise deux maîtresses, une quêteuse, deux maîtresses-ouvrières une servante, douze filles de plus de quinze ans mais qui n'ont pas achevé leur internat et trente-trois autres pensionnaires, dont l'ainée a quatorze ans.

Béguinage Saint-Nicolas

Situé derrière l'église paroissiale, il n'en est fait état qu'à partir d'un document de 1791, sans doute parce que les occupantes ne percevaient aucune prébende et devait se confondre avec les habitants de la ruelle; il est précisé qu'elles sont quatre et cinq sous le régime français[24].

Béguinage Sainte-Marguerite

Situé chaussée Sainte-Marguerite, dans la maison joignant le presbytère, loge six veuves en 1791. Elle disparait dans la liste des Hospices civils[25].

Articles connexes

Sources fondamentales

  • Hôpital Tirebourse et Saint-Christophe, Archives de l'État à Liège, Fonds Tirebourse et Saint-Christophe, reggistre 1 à xx
  • Liste des béguinages postérieurs aux 16 frimaire an VIII, Archives de l'État à Liège, Fonds français, Préfecture, 584.

Bibliographie

  • DARIS J. , Histoire du diocèse et de la principauté de Liège de 1724 à 1852, t. 3, pp. 165-169, Liège, 1872
  • HELIN Étienne, La population des paroisses liégeoises aux XVIIe et XVIIIe siècles, 432 pages, 1959.
  • HAESENNE-PEREMANS Nicole, Les béguinages liégeois, Vieux Liège, n° 202-203, pp. 306-310, 1978.
  • PISSART Madeleine, Le béguinage Saint-Christophe, BIAL, t. LXVIII, pp. 79-97, Liège, 1951.
  • THOMASSIN L. F. , Mémoire statistique du département de l'Ourthe, Liège 1806.

Notes

  1. Un acte de 1479 parle du relief d'un bien à tenir delle mason et beghinage sains Christofre; un autre, cite le béguinage Saint-Martin comme membre soubs l'amoine Sainct Christofre, un autre parle de celui de Herve comme membres anexeit audit beghinaige in AEL, Hôpital Tirebourse et Saint Christophe, reg 6 et 7 et carton; actes de 1476; actes de 1470; actes de 1539

Références

  1. HAENSENNE-PEREMANS N., Les béguinages liégeois, Vieux Liège, 1978, pp. 306
  2. village de Wallonie
  3. AEL, Hopital Tirebourse, ibidem, acte du 19 juin 1469
  4. ou Cawimnes, AEL Trebourse, ibidem reg 6, f° 110 et reg 62, f° 100 & 116
  5. AEL , Ecole dominicale, Testament et Comptes Fonds Ghisels 29, n° 352, pièce n° 12, - Cathédrale , prévôté, 95, - J. Daris, op. cit. p.180
  6. Archive de l'Etat à Liège (AEL), Cathédrale , Prévôté, 15, St Aldegonde
  7. AEL, Cathédrale, Prévôté, 17 folio 3, verso.
  8. AEL Etat, 89, f° 18, idem, 90, f° 20 n° 55
  9. Cathédrale, Prévôté, 15, Saint Rémy, question 22
  10. AEL, béguinage de la Clef, reg 2, Cathédrale, prévôté, 15 & 18
  11. pour les autres références vide: Helin 1959, p. 104
  12. L. Lahaye, Saint Jean Baptiste, p. 41
  13. AEL, Cathédrale , Prévôté , 15, et Helin 1959, p. 111
  14. AEL, Cathédrale, Prévôté 15,Saint thomas question 22 - Etat, 87, p. 297
  15. AEL, Cathédrale, Prévôté, 14, f° 70-71, et 17, f° 36 v° - J Daris, op.cit, t. II, p. 209
  16. a et b AEL, Cathédrale, Prévôté,15
  17. AEL, Cathédrale, Prévôté, 15
  18. AEL Etat, 93, folio 73, n° 26
  19. A vérifier
  20. AEL, Béguinage Saint Abraham, 1, p. 1-9
  21. AEL, Béguinage de la RIsée, n°1
  22. AEL, Cures Saint-Martin en Île 147, AEL, Béguinage Marie Joseph, 2
  23. Fonds des cures, Saint-Martin En-Île, n° 147
  24. AEL, Fonds français, préfecture, 584
  25. AEL, Etats, 86, f° 45, ibidem, 90, f° 90, n° 41

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