- Assemblée constituante tunisienne de 1956
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Assemblée constituante المجلس التأسيسي
al-Majlis al-Taʾsīsī1re Type Type : monocaméraliste Présidence Président : Jallouli Farès (Néo-Destour) Élection : 17 avril 1956 Structure Membres : 98 Groupes politiques : Front national (98) Élection Système électoral : Suffrage universel Dernière élection : 25 mars 1956 Voir aussi Politique de la Tunisie
Partis politiques tunisiens
Élections en TunisieL'assemblée constituante tunisienne de 1956 est une assemblée constituante de 98 membres élue le 25 mars 1956, cinq jours après la proclamation de l'indépendance de la Tunisie[1].
Une deuxième assemblée constituante doit être élue en 2011, suite à la révolution qui a causé la chute du régime du président Zine el-Abidine Ben Ali.
Sommaire
Élections
Le Front national, une alliance du Néo-Destour dirigé par Habib Bourguiba, de l'Union générale tunisienne du travail, de l'Union nationale des agriculteurs tunisiens et de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, remporte la totalité des sièges, avec 98 % des suffrages exprimés pour une participation de 83,6 %[2].
Parti Votes % Sièges Front national 597 763 98,7 98 Parti communiste tunisien 7 352 1,2 0 Indépendants 235 0,1 0 Votes blancs/invalides 1 447 - - Total 606 899 100 98 Sources : Elections in Africa: A Data Handbook[2] Membres
Répartition par circonscription électorale
- Tunis :
- Bahi Ladgham
- Chedly Neïfar
- Mahmoud El Materi
- Amor Riahi
- André Barouch
- Taïeb Sahbani
- Mohamed Lasfar Jerad
- Azzouz Rebaï
- Mahmoud Zerzeri
- Banlieues de Tunis :
- Mongi Slim
- Albert Bessis
- Ahmed Mestiri
- Tahar Ben Ammar
- Azaïez Jellouli
- Mahmoud Ben Ezzedine
- Medjerda-Zaghouan :
- M'hamed Chenik
- Abderrahman Abdennebi
- Ahmed Ghariani[3]
- Sliman Zouari
- Bizerte-Mateur :
- Hédi Nouira
- Mustapha Ouali
- Hamza Sta
- Mohamed Lahbib[3]
- Habib Tliba
- Ahmed Ben Hmida
- Souk Khemis-Béja :
- Sadok Mokaddem
- Ali Zlaoui
- Cherif Mrad
- Chedly Rehaïem
- Nabeul-Soliman :
- Taïeb Mehiri
- Hédi Ghalloussi
- Mokhtar Azaïez
- Sadok Boussofara
- Béchir Bellagha[3]
- Mahmoud Zehioua
- Mohamed Badra
- Souk Arbâa-Aïn Draham :
- Fethi Zouhaïr
- Mohamed Kabani
- Tahar Bourial
- Salah Galâaoui
- Thala-Sbeïtla :
- Ali Belhouane[6]
- Habib Chatti
- Ammar Belhadj Othmane
- Ahmed Bellamine
- Kairouan-Zlass :
- Mustapha Filali
- Mohamed Chakroun
- Slah Kechrid
- Abdesselem Achour
- Mohamed Faleh Jehinaoui
- Hassen Sassi
- Sousse :
- Abdallah Farhat
- Jelloul Ben Cherifa
- Mohamed Romdhane
- Mohamed Bellalouna
- Monastir-Djemmal :
- Habib Bourguiba
- Hédi Bouslama
- Ajmi Slim
- Mahdia-Souassi :
- Mohamed Masmoudi
- Mohamed Kacem
- M'hamed Sfar
- Fredj Jemâa
- Sfax-Skhira-Jebeniana :
- Ferjani Belhadj Ammar
- Ahmed Aloulou
- Habib Achour
- Hassen Kechroud
- Mohamed Makni[3]
- Meftah Smiri
- Ahmed Drira
- Mahmoud El Ghoul
- Tahar Abdelkefi
- Sidi-Bouzid-Gafsa-Tozeur :
- Ahmed Tlili
- Houcine Ben Salah
- Houcine Bouzaïane[7]
- Lamine Chebbi
- Hassouna Ben Tahar
- Ali Rachdi
- Chedly Tach Tobji
- Gabès-Djerba :
- Jallouli Farès
- Abderrahman Majoul
- Ahmed Ben Abdelkrim
- Abdelaziz Nouri[8]
- Tahar Debaya
- Ouerghemma-Tataouine-Matmata-Nefzaoua :
- Ahmed Ben Salah
- Abderrahman Bouaouaja
- Mahmoud Khiari
- Nasr Marzougui
- Mohamed Erray
- Youssef Labbouz
- Naceur Ben Jaâfar[3]
Répartition par profession
- Agriculteurs : 19
- Avocats : 14
- Commerçants : 11
- Professeurs : 11
- Fonctionnaires : 10
- Instituteurs : 8
- Ouvriers : 7
- Médecins : 5
- Pharmaciens : 3
- Entrepreneurs : 3
- Journalistes : 2
- Postiers : 2
- Ingénieur : 1
- Artisan : 1
- Expert : 1
Élections partielles
Suite à la nomination de six gouverneurs, d'un délégué, de l'affectation d'un cadre aux services centraux et du décès de deux élus parmi les membres de la constituante, des élections partielles ont eu lieu le 26 août 1956 et permettent l'élection de :
- Taïeb Miladi, en remplacement d'Ahmed Ghariani
- Taoufik Ben Brahim en remplacement de Mohamed Lahbib
- Rachid Driss en remplacement de Béchir Bellagha
- Ahmed Amara en remplacement de Cheikh Ali Bouhjar
- Mohamed Ennafti en remplacement de Mohamed Jeddi
- Bahri Barbouche en remplacement de Salah Bel Aïech
- Sadok Guermazi en remplacement de Mohamed Makni
- Sadok Khalfallah en remplacement de Abdelaziz Nouri
- Ahmed Senoussi en remplacement de Houcine Bouzaïane
- Mahmoud Ajili en remplacement de Naceur Ben Jaâfar
Décisions
Suite aux élections, Bourguiba est nommé Premier ministre.
Le 25 juillet 1957, l'assemblée constituante vote à l'unanimité pour l'abolissement de la monarchie incarnée par Lamine Bey, l'établissement d'un régime républicain et la désignation de Bourguiba comme premier président de la République tunisienne[1].
Notes et références
- Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine : De Ferry à Bourguiba 1881-1956, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », juin 2003, 276 p. (ISBN 2-7475-4626-8) [lire en ligne (page consultée le 27 mai 2011)], « Premiers pas et problèmes en suspens », p. 233-234
- (en) Dieter Nohlen, Michael Krennerich et Bernhard Thibaut, Elections in Africa : A Data Handbook, New York, Oxford University Press, septembre 1999, 1000 p. (ISBN 0-19-829645-2), « Tunisia (Juan Montabes Pereira) », p. 918
- Nommé gouverneur en juin 1956, il quitte l'assemblée constituante.
- Il est décédé le 26 juin 1956.
- Il est appelé à rejoindre les services centraux.
- Il est décédé le 9 mai 1958.
- Il est assassiné le lendemain des élections.
- El Hamma. Il est nommé délégué à
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