- Antoine Rigaux
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Antoine Rigaux Armes du baron RigauxNaissance 14 mai 1758
AgenDécès 4 septembre 1820
La Nouvelle-OrléansOrigine France Allégeance Royaume de France
Révolution brabançonne
Royaume des Français
République française
Empire français
Royaume de France
Empire français (Cent-Jours)Arme Cavalerie Grade Général de brigade Années de service 1779 - 1815 Conflits Révolution brabançonne
Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennesCommandement 25e dragons
Département de la MarneFaits d'armes Jemmapes
Marengo
AusterlitzDistinctions Baron de l'Empire
Commandant de la Légion d'honneurHommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (10e colonne) modifier Antoine Rigaux[1], général de brigade (né le 14 mai 1758 à Agen, mort le 4 septembre 1820 à La Nouvelle-Orléans).
Sommaire
Biographie
Antoine Rigaux s'enrôla volontairement, en 1779, dans le régiment de la Sarre-infanterie où il servira jusqu'en 1787. Il quitta sa ville natale très jeune en suivant le régiment qui changeait de garnison. Quelque temps après, il passa au service de la Belgique, devint capitaine de cavalerie en 1788, fit la campagne contre l'Autriche la même année, et combattit dans les rangs des insurgés brabançons jusqu'à la réunion des provinces belges à la France. On le retrouve plus tard, en octobre 1792, capitaine dans une Compagnie Franche.
Lorsque la première coalition se forma contre la France, il rentra dans sa patrie, et fut employé dans le 10e régiment de hussards (où il fut confirmé capitaine le 3 mars 1793), avec lequel il fit les campagnes de l'armée du Nord. Intrépide à Jemmapes, où il reçut un coup de sabre qui lui traversa le corps, il déploya le même courage à Mons, y fut atteint de deux nouvelles blessures, et fut nommé chef d'escadron le 17 septembre 1793. Grièvement blessé à la bataille de Rousselaer, il n'en combattit pas moins jusqu'à la fin de l'action, et se rendit maître de deux pièces de canon. Il continua de donner des preuves de la olus grande valeur dans toutes les affaires qui eurent lieu en l'an III.
Le 29 thermidor an IV, il passa dans le 25e régiment de dragons comme chef de brigade. Employé à l'armée d'Italie, pendant les campagnes de l'an VIII et de l'an IX, il cueillit de nouveaux lauriers à Marengo.
Après la rupture du traité d'Amiens il fit partie de cette Grande Armée, qui écrasa les Russes et les Autrichiens réunis, et il mérita, par sa conduite à Austerlitz, d'être décoré de la croix de commandant de la Légion d'honneur. Nommé général de brigade le 12 février 1807, baron Rigaux et de l'Empire par lettres patentes le 2 février 1809, donataire en Westphalie par décret impérial du 17 mars 1808, il servit d'une manière très utile jusqu'aux événements de 1814.
Il fut alors chargé par le roi du commandement du département de la Marne. Mais au retour de Napoléon, en mars 1815, il prit la résolution de le seconder. Le mauvais succès de la tentative sur La Fère, du général Lefebvre-Desnouettes qui vint se réfugier auprès de lui, ne le fit point changer de dessein : le général Rigaux chercha au contraire à user de son influence sur les troupes, alors rassemblées à Châlons. Il sortit de cette ville avec le 5e régiment de hussards et le 12e régiment d'infanterie de ligne, mais le même jour il rentra dans Châlons afin de s'assurer de la personne du maréchal-duc de Raguse, qui avait donné à la gendarmerie l'ordre de l'arrêter. Le lendemain, 21 mars, il reprit le commandement du département de la Marne, au nom de Napoléon Ier, dont il fit publier la rentrée à Paris. Attaqué dans le mois de juillet suivant par le général russe Czernicheff, il fut écrasé par des forces supérieures, fait prisonnier, et emmené à Francfort.
Rendu à la liberté après le second traité de Paris (en 1815), il se tint à Saarbruck, tandis que le 2e conseil de guerre de la 1re division militaire (16 mai 1816) le condamnait à mort par contumace. Le général Rigaux, voyant qu'il n'y avait plus de sûreté pour lui en France, gagna la Belgique, d'où il s'embarqua pour les États-Unis (1817).
Avec un groupe d'exilés français et d'aventuriers, il se réfigia au Texas au début de 1818. Sous la direction du général François Antoine Lallemand le groupe remonta la rivière Trinity et a établi la colonie militaire de Champ d'asile. La colonie avortée au bout d'un an, Rigaux déménagea avec sa fille, Antonia, et son fils, le capitaine Narcisse-Périclès Rigaux, à Saint-Martinville, en Louisiane.
Rigaux mourut à la Nouvelle-Orléans le 4 septembre 1820.
D'un premier lit, il eut deux enfants : Dieudonné baron Rigaux, né le 18 mars 1789 et Narcisee-Périclès Rigaux, né le 20 mai 1794. D'un second lit : Marie-Jeanne Rigaux, née en 1814, élève de la Légion d'Honneur et Antonia Rigaux, élève de la Légion d'Honneur (1814).
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 10e colonne (l’Arc indique RIGAU).
- Il fut décoré de la Légion d'Honneur le 19 frimaire de l'an XII, élevé au rang d'Officier le 25 prairial de l'an XII et Commandant le 4 niviose de l'an XIV.
Publications
- Antoine Rigau, Souvenirs des guerres de l'Empire : réflexions, pensées, maximes etc... suivis d'une notice sur le général Rigau, 1846 ;
Annexes
Bibliographie
- Antoine Jay, Étienne de Jouy et Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; précédée d'un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens remarquables, tant en France qu'à l'étranger, depuis 1787 jusqu'à ce jour, et d'une table alphabétique des assemblées législatives, à partir de l'assemblée constituante jusqu'aux dernières chambres des pairs et des députés, vol. 18, Librairie historique, 1825 [lire en ligne (page consultée le 2 jan. 2009)] ;
Notes et références
- Rigaud. On trouve également
Le décret impérial du 19 mars 1808 mentionne bien "Rigaux" et non "Rigau", comme d'ailleurs l'armorial général de Rietstap.
Voir aussi
Aux archives nationales, le registre des lettres patentes, cote BB/29/966 page 321
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile ;
Liens externes
Catégories :- Naissance en 1758
- Naissance à Agen
- Général de la Révolution ou du Premier Empire
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Décès en 1820
- Personnalité morte en exil
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
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