- Antoine-Élie Lamblardie
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Pour les autres membres de la famille, voir : Lamblardie.
Antoine-Élie Lamblardie Naissance 16 janvier 1784
Dieppe (France)Décès 23 janvier 1842
Paris (France)Champs Travaux maritimes Diplômé de École polytechnique
École des Ponts et chausséesRenommé pour Ports de Cherbourg, Lorient, Brest Distinctions Officier de la Légion d'honneur
1er prix d'architecture civileSignature
modifier Antoine-Élie Lamblardie, né à Dieppe en Normandie le 16 janvier 1784, mort à Paris le 23 janvier 1842, est un ingénieur français de l'École polytechnique et des Ponts et chaussées, inspecteur général des travaux maritimes.
Il participe aux travaux napoléoniens dans les ports d'Europe continentale, de la Hollande à l'Italie, et est primé en architecture. À la fin du Premier Empire et sous la Restauration, il dirige les travaux d'aménagement et d'agrandissement du port de Cherbourg, puis des deux principaux ports bretons, ceux de Lorient et de Brest. Comme inspecteur général, il participe ensuite à la fois aux principales instances dirigeantes des ponts et chaussées et des travaux maritimes.
Sommaire
Biographie
Antoine-Élie Lamblardie, né en 1784, est le fils de l'ingénieur hydrographe Jacques-Élie Lamblardie, directeur de l'École des ponts et chaussées, fondateur et premier directeur de l'École polytechnique, et de Marguerite Hélène Bérigny. Veuve, celle-ci se remarie avec Joseph Mathieu Sganzin qui devient le tuteur[1] des enfants Lamblardie.
Ingénieur
Antoine-Élie Lamblardie est aide au laboratoire de l'École polytechnique avant de s'y présenter. Il est reçu 57e à l'École polytechnique en 1799, à 15 ans ; il « n'a pas l'âge requis par la loi »[1]. Il bénéficie d'une dispense signée par le ministre de l'Intérieur et régularisant son admission[1].
A sa sortie en 1802, il choisit le corps des Ponts et Chaussées, et incorpore l'École des ponts et chaussées le 1er frimaire an XI[1] (22 novembre 1802). La pénurie d'ingénieurs et l'ampleur des travaux à réaliser appelle plusieurs élèves à participer aux travaux urgents ; Lamblardie est encore étudiant lorsqu'il est appelé à Boulogne.
Travaux dans les ports maritimes
Sous l'égide de son beau-père Sganzin, il participe aux aménagements portuaires sur les côtes, notamment à Boulogne, pour permettre le rassemblement de la flottille que Napoléon destine à envahir l'Angleterre.
Après Boulogne, Antoine-Élie Lamblardie est envoyé pour des missions de travaux et d'aménagement des ports à Ambleteuse, puis à Flessingue, Venise, La Rochelle et Cherbourg[2],[3]. Les réalisations qu'il effectue dans ces ports sont jugées talentueuses. Il est un des principaux artisans des améliorations portuaires sous le Premier Empire[3],[4].
En 1806 il remporte le 1er prix d'architecture civile.
Nommé directeur des travaux maritimes en 1816 à Lorient, puis en 1819 directeur des travaux maritimes à Brest, il y effectue de nombreux travaux, cependant limités pour des raisons budgétaires[4]. On lui doit des magasins, des bassins, des formes de radoub, des cales, le vaste hôpital Clermont-Tonnerre, ainsi que le nouveau phare de la pointe Saint-Mathieu[2], construit en 1834-1835, et encore en service.
Lamblardie fait partie en 1825 de la Commission consultative des travaux de la Marine ; il est nommé inspecteur général des travaux hydrauliques en 1829, inspecteur général des Ponts et chaussées en 1835[2].
Il est membre du Conseil des travaux de la Marine et du Conseil général des ponts et chaussées.
Il est mort à Paris le 23 janvier 1842[2]. Il était officier de la Légion d'honneur[5].
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur, 1836[5].
- 1er prix d'architecture civile, 1806.
Famille
Antoine-Élie Lamblardie épouse Louise Sévène, fille de Louis Marie Mathieu Sévène, avocat au parlement de Bretagne, et de Rose Jeanne Renée Pothier de La Germondaye, fille du jurisconsulte Henri François Potier de La Germondaye.
Ils ont comme enfant :
- Louise Hélène Joséphine Lamblardie, qui épouse le financier bordelais Pierre Debans (1795-1866).
Écrits
- Canal maritime de Paris au Havre. Observations..., 1826.
- Introduction historique sur les travaux de la digue de Cherbourg exécutés depuis l'origine jusqu'en 1830, rééd. dans Joseph Bonnin, Travaux d'achèvement de la digue de Cherbourg, 1857.
- Notes et travaux, en supplément de J. Sganzin, Cours de construction, Bruxelles.
Sources bibliographiques
- Étienne Taillemite, « Antoine-Elie Lamblardie », dans Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1989, p. 1024.
- « Antoine-Elie Lamblardie », dans Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 296 (ISBN 2-84734-008-4).
- F. Léon, « Lamblardie (Antoine-Élie) » dans Dictionnaire de Biographie Française, vol. 19 [détail des éditions] .
- Almanach impérial, Almanach royal.
- Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.
Notes et références
- Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, Famille polytechnicienne, « Lamblardie, Antoine-Élie », avec fiche matricule d'élève.
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 296. « Antoine-Elie Lamblardie », dans
- Prévost 2001.
- Étienne Taillemite, « Antoine-Elie Lamblardie », dans Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1989, p. 1024.
- Base Léonore, « Lamblardie, Antoine Elie ». Officier du 29 avril 1836 (était chevalier depuis le 28 avril 1821).
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