1er groupe de reconnaissance de division d'infanterie

1er Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie
Période	24 août 1939 – 31 mai 1940
Pays	France
Branche	Armée de Terre
Type	Groupe de Reconnaissance
Rôle	Reconnaissance
Garnison	Évreux
Ancienne dénomination	7e régiment de chasseurs à cheval
Guerres	Seconde Guerre mondiale
Batailles	Combats en Belgique Bataille de France
Décorations	Croix de Guerre avec palme
Commandant historique	Colonel Préaud
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Le 1^er Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie est une unité militaire française de la seconde Guerre mondiale.

GRCA et GRDI

Les groupes de reconnaissance des corps d’armée (GRCA) et des divisions d’infanterie (GRDI) formés par des escadrons mixtes de cavalerie (motorisée et hippomobile) ont été créés par note de l’état major de l’armée le 6 mai 1923, pour assurer aux grandes unités (corps d’armée, divisions d’infanterie, régions fortifiées) :

• La recherche du renseignement
• La prise de contact avec l’ennemi
• La sûreté

Origine du 1^er GRDI

Le 1^er groupe de reconnaissance de division d'infanterie puise son origine à partir des effectifs du 7^e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux et du 3^e centre mobilisateur de cavalerie également basé à Évreux^[1].

De type motorisé avec automitrailleuses, le 1^er GRDI sera créé le 24 août 1939, puis rattaché à la 5^e DIM.

• L’état major et le peloton de commandement étaient dirigés par les colonels Brenet puis Préaud, et leurs adjoints les capitaines Roger puis Huet.
• L’escadron hors rang (EHR) était à la charge du capitaine Duluat,
• le groupe d'escadons de découverte sous les ordres du capitaine de Rochebouet se composait de
  • L'escadron d'automitrailleuses de découverte du capitaine Ricaud
  • 1^er escadron moto du lieutenant Poirier
• le groupe d'escadons de reconnaissance sous les ordres des chefs d'escadron Augrain puis Roger se composait de
  • L'escadron d'automitrailleuses de reconnaissance du lieutenant Lemaire puis du capitaine Tardier.
  • 2^e escadron moto du capitaine Gobbe.
  • L'escadron mitrailleuses et canons de 25 du capitaine Loutrel.

Rattaché à la 9^e armée commandée par le général Corap, il fut placé à la disposition du 2^e corps d'armée (CA) du général de division Bouffet.

Ce corps d'armée se composait des

• Cherbourg
• 39^e régiment d'infanterie motorisé de Rouen
• 129^e régiment d'infanterie motorisé de Le Havre
• 11^e régiment d'artillerie divisionnaire de Vernon
• modifier] Combats

  Drôle de guerre

  • 2 septembre 1939 : Le 1^er GRDI est dirigé d'Évreux sur Allennes les Marais, dans le Nord
  • Pendant l'hiver 1939-1940 le 1^er GRDI n'est pas mis en ligne. il stationnera successivement
    • En Lorraine
    • Dans la Marne
    • A Chateau Porcien dans les Ardennes
    • A Fourmies dans le Nord

  Combats en Belgique et bataille de France

  • 10 mai 1940 : Le 1^er GRDI est renforcé par le 1er GRCA formant une nouvel ensemble sous le nom de 1^er Groupement de Reconnaissance de Division d'Infanterie.
  • 10 au 12 mai 1940 : Le GR part d'Hirson, entre en Belgique, se positionne sur l'Ourthe, puis entre l'Ourthe et la Meuse avant de se replier à l'ouest de la Meuse.
  • 13 au 17 mai 1940 : Le 1^er GRDI agit en action retardatrice, devant la brèche effectuée par la 7e Panzerdivision du général Erwin Rommel sur un axe Haut le Wastia-Mettet-Beaumont-Avesnes en défendant Mettet et Acoz avant de se regrouper près de Cambrai.
    • Combats en Belgique à Haut le Wastia, Bioul, Mettet et Nalinnes.
  • 18 au 25 mai 1940 : Le Groupement du colonel Préaud^[2], couvre le flanc droit de la 1ère Armée sur la Sensée d'Arleux à Bouchain et sur le canal d'Aire puis couvre le repli de la 5e DIM en direction d'Ypres
    Le Groupe d'Escadons de Découverte (GED)^[3] combat à Le Catelet puis est dirigé sur Beauvais et Montlhéry.
    • Combats à Le Catelet, Arleux et Aire sur la Lys
  • 25 et 26 mai 1940 : Dans le camp retranché de Dunkerque, les restes du 1^er GRDI se reforment, atteignant la valeur d'un escadron renforcé d'automitrailleuses. Cet escadron est incorporé aux débris des 7e GRDI et 18e GRCA. Ce nouveau groupement reçoit l'ordre d'embarquement à Dunkerque, mais faute de moyens navals, une partie seulement embarque. L'autre partie se dirige alors sur Coudekerque, sous les ordres du colonel Mariot commandant le 7e GRDI.
  • 31 mai 1940 : Disloqué, le 1^er GRDI est dissous, les éléments hors la Poche de Dunkerque sont affectés entre les
    • 4e Groupe Franc
    • 5e Groupe Franc
    • 121e GRDI
    • 4e Brigade Légère de Chars (4e BLC) de la 7e Division Légère Mécanique (7e DLM).
  • 27 mai au 3 juin 1940 : L'escadron restant participe à la protection de l'embarquement des troupes et à la défense des faubourgs Sud de Dunkerque.
    • Combats près Coudekerque
  • 4 juin 1940 : Les escadrons sont capturés faute de moyens d’embarquement.
  • première quinzaine de juin 1940 : Un escadron reformé à Évreux participe, sous l'écusson du 1^er GRDI.
  • 17 au 21 juin 1940 : Cet escadron participe, avec les Cadets, aux combats de Saumur malgré l'ordre du maréchal Pétain ordonnant de cesser les combats, la demande d'armistice étant faite.

  Liens externes

  • Ordre de bataille, 10/05/1940

  
  

  Citations

  • Collective à l’Ordre de l’Armée avec attribution de la Croix de Guerre avec Palme. (Groupement comprenant le 1^er GRDI et le 1er GRCA.
  • Collective à l’Ordre de l’Armée avec attribution de la Croix de Guerre avec Palme. (Groupement comprenant le 1^er GRDI, le 7e GRDI et le 18e GRCA.

  Notes, sources et références

  1. ↑ Mémorial des groupes de reconnaissance 1939-1940
  2. ↑ Correspondant principalement aux troupes de l'état-major, du peloton de commandement et de quelques éléments supplémentaires
  3. ↑ Le groupement le plus nombreux

  Liens internes

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