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André Georges Corap
André Georges Corap (15 janvier 1878 - 15 août 1953) est un général français de la Seconde Guerre mondiale, né à Pont-Audemer.
Carrière
- 1898 sorti major de sa promotion à Saint-Cyr, il choisit les tirailleurs algériens.
- 1905 admis à l'École de guerre.
- 28.04.1929 général de brigade
- 6.09.1933 général de division
- 30.04.1935 général de corps d'armée
- 15.01.1940 général d'armée à titre temporaire
- 1.07.1940 versé dans le cadre de réserve
Il effectue l'essentiel de sa carrière comme officier colonial en Algérie et au Maroc.
Capitaine de Zouaves en 1914, il est principalement employé en état-major durant la Première Guerre mondiale, sous les ordres de Foch puis de Pétain.
Durant la guerre du Rif, il se distingue en capturant en 1926 le chef des insurgés, le cadi Abd el-Krim (Abdelkrim El Khattabi).
Commandant de la 2e division militaire à Amiens depuis 1937, le général Corap est nommé à la tête de la IXe Armée en 1940. Chargé de défendre le saillant des Ardennes ( de Pont-à-Bar près de Donchery jusqu'à la trouée de Gembloux ), il subit la Percée de Sedan le 13 mai 1940. Les allemands vont crever le front pratiquement à la limite de la IXe et de IIe armée du général Charles Huntziger à Sedan. Corap estime ne plus pouvoir tenir ses positions car il n'a plus de liaison vers Sedan, débordé au nord et menacé au centre, il ordonne un repli précipité de ses unités mobiles qui se trouvent entre Givet et Gembloux sur la frontière française qui va dégarnir la 1re armée qui résiste en Belgique. Ce mouvement oblige la 1e à abandonner ses positions sur la trouée de Gembloux le 15 mai pour se replier sur la rive gauche de l'Escaut. Tenu pour responsable de la rupture du front, il est remplacé le 15 mai par le général Giraud.
Pourtant le général Corap n'avait cessé de signaler à l'état-major, en vain, l'insuffisance en hommes et en matériel sur ce front et la vulnérabilité qui en résultait. Les stratèges français avaient doté ce secteur d'éléments fixes des IIe et IXe armées avec des divisions de série B, mal équipées en matériels modernes. C'est surtout la stratégie hasardeuse de la manœuvre Dyle-Breda et le sentiment que les monts et forêts ardennaises empêcheraient les Allemands de tenter une opération d'envergure dans le secteur Givet/Longuyon qui furent en grande partie responsables du désastre militaire. Or c'est dans ce secteur que les Allemands vont concentrer une force considérable en matériels modernes ( avions, chars...) et en troupes d'élite de haute valeur combative. C'est dans le secteur de la IIe armée du général Charles Huntziger et plus précisément celui de la 55e D.I du général Lafontaine qui en à peine quelques heures de combat vont précipiter la débâcle et entraîner le général Corap à faire décrocher ses troupes des positions qu'elles tenaient.
Décorations
10.06.1926 Commandeur de la Légion d'honneur
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