- 1756 en France
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Années :
1753 1754 1755 1756 1757 1758 1759Décennies :
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Siècles :
XVIIe siècle XVIIIe siècle XIXe siècle
Millénaires :
Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire
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Architecture • Droit • Littérature • Musique classique • Science • Théâtre
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Romain • Chinois • Grégorien • Hébraïque • Hindou • Musulman • Persan • RépublicainChronologie de la France
Cette page concerne l'année 1756 du calendrier grégorien.
Événements
- 16 janvier : Frédéric de Prusse conclut un accord de garantie militaire avec la Grande-Bretagne.
- 11 avril : Une lettre patente de Louis XV déclare notables les maîtres-chirurgiens du royaume.
- 24 avril : Peyrenc de Moras devient contrôleur général des finances (fin en 1757).
- 1er mai : Traité de Versailles entre la France et l'Autriche.
- 17 mai : Louis XV déclare la guerre à l'Angleterre (début de la guerre de Sept Ans).
- 28 juin : Les Français s'emparent de Minorque.
- 12 juillet : Traité franco-suédois contre la Grande-Bretagne.
- 21 août : Édit créant un nouveau vingtième pour financer le réarmement. Enregistré par le Parlement de Paris, il se heurte à l’opposition des parlements provinciaux (Rouen, Toulouse, Besançon, Grenoble et Nancy).
- 16 octobre : Encyclique mettant fin à l'affaire des billets de confession.
- Stainville (Choiseul), ambassadeur à Rome depuis 1753, obtient du pape Benoît XIV l’encyclique Ex omnibus, modérée vis-à-vis des jansénistes. Elle supprime le caractère obligatoire des billets de confession, moyennant quelques exigences d’ordre spirituel, que le prêtre aura charge de faire connaître au mourant. Les parlements récusent l’encyclique, qu’ils « suppriment » pour vice de forme.
- Décembre : Le roi, décidé à mettre fin à la révolte des magistrats, contraint le Parlement de Paris à enregistrer des édits le privant de tous moyens d’action. Les parlementaires ripostent une nouvelle fois par la grève. Le haut clergé, qui continue à soutenir le principe des billets de confession, se divise en deux groupes : les « Feuillants », majoritaires et modérés, menés par le cardinal de la Rochefoucauld ; les « Théatins », minoritaires et extrémistes. Le roi, qui souffre de son impopularité, est déprimé par l'aggravation de la crise.
- Prix élevés du grain (1756-1757).
- Affaire du terrier de Guyenne : l’intendant de Bordeaux Tourny tente de récupérer les récents terroirs viticoles des Graves, pris sur les alluvions du fleuve, juridiquement propriétés du roi. Le Parlement de Bordeaux réplique par la grève de la justice, soutenu par le Parlement de Rouen.
- La Cour des aides de Montauban s’oppose à la corvée et obtient le départ de l’intendant Lescalopier, grand maître de la construction des chemins de la circonscription.
- D'Ormesson devient intendant des finances.
- Création de la manufacture de Sèvres.
- Au plus fort de la guerre de Sept Ans, les dépenses de l’État français montent à 1800 tonnes d’équivalent argent par an. Les revenus nets à 700 tonnes. Il faut recourir à l’emprunt. Le pays, en bonne santé économique, se tire de l’épreuve, bien que le négoce colonial (Compagnie des Indes, Bordeaux) s’effondre. Les exportations se maintiennent à un plancher de 170 où 180 millions de livres par an (240 millions en 1748-1756), pour remonter avec vigueur dès le retour de la paix (1764). Le marché intérieur se défend, la production céréalière se porte bien, avec des prix relativement élevés, portés par les achats de l’intendance. La guerre maritime favorise le transport terrestre. L’industrie lainière plafonne mais ne s’effondre pas, pour repartir à la hausse après 1763.
Liens internes
Notes et références
Catégories :- Chronologie de la France au XVIIIe siècle
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