- Baie-Johan-Beetz
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Baie-Johan-Beetz Administration Pays Canada Province Québec Région Côte-Nord Comté ou équivalent Minganie Statut municipal Municipalité Constitution 1er janvier 1966 Maire
Mandat en coursMartin Côté
2009 - 2013Démographie Population 95 hab. (2006) Densité 0,3 hab./km2 Géographie Coordonnées
géographiquesAltitude mini. 0 m — maxi. 20 m Superficie 360,28 km2 Fuseau horaire Heure de l'Est Indicatif 418/581 Code géographique 98035 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Baie-Johan-Beetz est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Minganie et dans la région administrative de la Côte-Nord[1].
Le recensement de 2006 y dénombre 95 habitants[2].
Sommaire
Histoire
Autrefois appelé Piesthebi, ce village a été renommé au début du XXe siècle en l'honneur d'un aristocrate belge, Johan Beetz, s'étant établi dans ce village pendant quelques années. Ce dernier y a fait construire un manoir luxueux que les habitants appellent encore aujourd'hui « Le château ». Il a apporté une grande contribution aux habitants de ce village par ses connaissances en médecine. De plus, Baie-Johan-Beetz est le seul endroit au Canada à avoir été épargné par la grippe espagnole puisque Johan Beetz a mis le village en quarantaine.
Toponyme
« Autrefois, le territoire de la municipalité de Baie-Johan-Beetz, situé à 60 km à l'est de Havre-Saint-Pierre, était identifié sous la dénomination « Piastre Baie », provenant de l'expression montagnaise piashite-pets, là où l'eau passe par-dessus, ou encore, selon certains, remontant au mot piashtibé, baie sèche ou là où l'eau monte. Cette appellation a donné naissance à une foule de variantes dont, entre autres, « Piashti Bay », « Pillage Bay », « Baie du Pillage », « Piastibe », « Piashte Bay », « Piestebé ». Peut-être pour ce motif ou encore par crainte de se couvrir de ridicule en se disant citoyen de Piastre Baie, les résidents manifestent le désir de modifier le nom du village en « Baie-Johan-Beetz » dès 1910, intention qui ne se concrétisera officiellement que 55 ans plus tard avec la création de la municipalité. Cependant, il faut reconnaître que la dénomination amérindienne reflétait davantage le lien avec la topographie puisque, à marée basse, la baie est sèche et que même les navires de tonnage moyen doivent attendre que l'eau monte avant de s'y engager. Le motif d'attribution de ce nom unique en toponymie québécoise repose sur la présence et l'action de Johan Beetz (1874-1949), d'origine belge, qui se fixe à la fin du XIXe siècle (1897-1922) dans la baie qui portera son nom dès 1914. Il s'y installe pour pratiquer l'élevage des animaux à fourrure et démontre une grande ferveur de naturaliste, particulièrement pour l'élevage du renard.
Le blason populaire attribué aux citoyens, soit Paspébiac, rappelle que maints pionniers étaient originaires de Paspébiac en Gaspésie. Cette explication cause un certain problème car les premiers habitants proviennent tous des Îles-de-la-Madeleine. Seule la famille Tanguay est issue de Berthier-sur-Mer.
En 1996, le prolongement de la route 138 a permis de relier cette municipalité à celle de Havre-Saint-Pierre, et ce faisant, d'en rompre l'isolement »[3].
Références
Municipalités limitrophes
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