- Godbout
-
Pour les articles homonymes, voir Godbout (homonymie).
Godbout Administration Pays Canada Province Québec Région Côte-Nord Comté ou équivalent Manicouagan Statut municipal Village Constitution 1er janvier 1955 Maire
Mandat en coursAlain Labrie
2009 - 2013Démographie Population 331 hab. (2006) Densité 2 hab./km2 Gentilé Godboutois, Godboutoise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 204,34 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif 418/581 Code géographique 24 96010 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Godbout est une municipalité de village du Québec située dans la municipalité régionale de comté de Manicouagan et dans la région administrative de la Côte-Nord. Un traversier, le Camille-Marcoux, effectue la liaison avec Matane — sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent—, plusieurs fois par jour.
Sommaire
Histoire
Elle aurait été nommée en l'honneur de Nicolas Godeboust (1634-1674), qui fut navigateur, pilote puis défricheur. Il retourna sur l'Île d'Orléans en 1670. Cette même année, le missionnaire Jésuite, Charles Albanel mentionna la rivière Godebout, où il rencontra des Amérindiens de Sept-Îles, les Oumamioueks. Jean-Baptiste-Louis Franquelin mentionne aussi la rivière "Godebou" sur sa carte en 1684[1],[2].
En 1684, un poste de traite fut établi sur la rivière, et les indigènes se regroupèrent autour du poste. Après 1720, le poste prit de l'importance pour la chasse aux phoques. Les phoques étaient chassés pour leur viande et pour l'huile qu'on mettait dans des barils et vendaient[2].
Vers 1850, la région de Godbout, de Pointe-des-Monts jusqu'à Pointe-à-la-Croix avait vingt-cinq familles Innus comme chasseurs. Mais après 1860, la population canadienne se mit à croître. Au début, c'étaient des employés du poste de traite de la Compagnie Baie d'Hudson. Il y avait un certain Théodule Savard, et ensuite le fils d'un autre employé, Napoléon-Alexandre Comeau, qui déménagea au village au début de sa vingtaine. Comeau administra la pêche au saumon et protégea la pêche des voleurs. Les Innus perdirent accès à la rivière et à la pêche. Par conséquence, les Amérindiens partirent pour d'autres endroits, surtout la réserve Betsiamites[2].
En 1877, le bureau de poste de Godbout ouvrit ses portes. Godbout ce développa rapidement lorsqu'une compagnie de pâtes et papiers, la Saint-Régis, commença à la coupe du bois à l'intérieur des forets. Ceci donna lieu à un quai, un barrage, et plusieurs chemins. Ensuite la construction d'un hôtel, de magasins, de maisons, une boulangerie, et une clinique médicale s'en suivit. En 1926, la paroisse locale fut établie. En 1933, ont tenta de former une municipalité, mais cela fut accomplit seulement en 1955[1],[2].
En 1971, le moulin Saint-Régis ferma, causant des pertes d'emplois et des problèmes économiques pour Godbout. Les jeunes partirent pour ailleurs. Cela occasionna le vieillissement de la population. Mais la tendance à maintenant changé à cause de l'effet touristique[2].
Démographies
Tendance de la population[3]:
- Population en 2006: 361 (2001 à 2006 changement de population: 10.4 %)
- Population en 2001: 327
- Population en 1996: 390
- Population en 1991: 391
Nombre de maisons privées: 172 (population totale: 376)
langue maternelle:
- Anglais: 0 %
- Français: 91.7 %
- Anglais et Français: 0 %
- Autre langue (Innu): 8.3 %
Économie
Le traversier Matane—Godbout, est le principal employeur dans le village. Grâce à lui, il se créa des emplois dans la restauration et dans l'hôtelerie[4]. Les pêcheurs viennent aussi pour la pêche aux saumons[4].
Références
- Godbout (Municipalité de village), Commission de toponymie du Québec. Consulté le 2010-07-09
- Historique Village de Godbout, Municipalité de Godbout. Consulté le 2010-07-09
- Statistiques Canada: 1996, 2001, 2006 recensement
- Historique Village de Godbout 3, Municipalité de Godbout. Consulté le 2010-07-10
Municipalités limitrophes
Sources
- Godbout - Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.