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Vaisheshika
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Son but principal fut la définition des catégories selon lesquelles on peut diviser le monde des apparences. Pour illustrer ce concept, Kanada utilise l'image des atomes qui existent de tout temps et qui constituent les formes changeantes du monde. L'Être suprême contrôle les atomes et leur infinies combinaisons en catégories différentes et, ce faisant, contrôle également le karma[1].
Le Vaishéshika-sutra semble s'opposer radicalement au bouddhisme par sa conception réaliste et substancialiste du cosmos et de l'homme. Les six catégories fondamentales de sa métaphysique sont : la substance, la qualité, l'action, l'universalité, la particularité et l'inhérence[2].
Les substances matérielles peuvent être visibles et invisibles, matérielles et non matérielles, éternelles et non éternelles. Tout ce qui est composé et dépend d'un autre élément est transitoire. En revanche, les substances simples sont indépendantes, immuables et éternelles. Les substances non perceptibles sont déduites de leurs effets ou des qualités qu'elles possèdent[2].
Nous pouvons ainsi connaître l'espace, le temps, l'air, les éthers; les anu (élèments ultimes de la réalité matérielle), le manas (l'esprit), et l' atman (l'âme). L'existence de l' atman, dont le manas est un instrument, est perçue dans la conscience de soi, alors que l'on dit « Je » individuellement, et qu'elle est inférée comme source des opérations de connaissance[2].
Les écritures sacrées attestent l'existence et la pluralité des esprits, qui se différencient les uns des autres et se distinguent de Iśvara, le Seigneur[2].
L'évolution théiste du système mettra en avant l'importance de la grâce divine pour obtenir le salut ultime et la nécessité d'observer le dharma en tant qu'expression de la volonté divine[2].
Selon le vaishéshika, la connaissance se réalise par la perception (ce qui comprend également la perception yogique), l'inférence, le souvenir et par l'intuition (qui est réservé au sage)[2].
Dans le domaine logique, le vaishéshika est strictement lié au nyâya, au point de former, depuis quelque temps, un système unique avec lui. La syllogistique du nyâya est ainsi utilisée comme une méthode permettant d'assurer une utilisation plus correcte de l'inférence[2].
Référence(s)
Voir aussi
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