- Sérignan
-
Sérignan Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault Arrondissement Arrondissement de Béziers Canton Canton de Béziers-4 Code commune 34299 Code postal 34410 Maire
Mandat en coursFréderic Lacas
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée Démographie Population 6 584 hab. (2008) Densité 240 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 24 m Superficie 27,45 km2 Sérignan est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Elle s'écrit Serinhan en Occitan.
Sommaire
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1817 Jacques Amat 1847 Pierre Tindel 1893 21 mars 1902 Étienne Crouzat 17 mai 1900 21 mars 1902 Célestin Abbes 22 septembre 1944 18 mai 1945 Jean Combescure 25 octobre 1947 1er avril 1965 Jean Combescure 1965 1989 Marius Castagné PCF 1989 2008 André Gélis UMP 2008 Frédéric Lacas DVG Toutes les données ne sont pas encore connues.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'ouvrage "Sérignan en Languedoc, terre méditerranéenne", qui a été édité par la commune de Sérignan, dans l'Hérault.Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2 788 2 950 3 214 3 884 5 173 6 134 6 522 6 584 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- La Collégiale Notre Dame de Grâce : La construction de ce monument classé s’est échelonnée du XIIe au XVe siècle. La collégiale relevait de l'abbaye de Saint-Thibéry. Son clocher, imposante tour de 30 mètres de haut, évoque plus le donjon guerrier que l’édifice religieux. Un mâchicoulis protégeant un beau portail aux voussures romanes renforce la première impression militaire dégagée par la façade. Comme souvent dans les églises, les vitraux de Notre-Dame-de-Grâce sont les éléments qui ont le plus souffert des outrages du temps. Beaucoup ont été remplacés au cours des siècles. Ouverte par 7 hautes fenêtres à meneaux, l’abside présente un ensemble de vitraux réalisés par les ateliers de Mauvernay et posés en 1879.
- Les rues et les places typiques du Sud : Les rues de Sérignan regorgent de cette archéologie du souvenir. Au 58, à l’entrée d’une petite impasse, on peut franchir un porche avant d’atteindre une belle porte d’époque Renaissance. Carriéra de Saint Roch, «rue Saint Roch» : dans cette rue, qui portait le nom du saint patron de Sérignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[1].
- Plages : Sérignan a choisi la manière douce pour maintenir dans son état naturel ce patrimoine fragile. La mise en place de ganivelles en châtaignier pour piéger le sable, la création de passerelles transdunaires pour éviter le piétinement, la conservation de la flore des dunes (oyat, camomille, chardon bleu, immortelle, blanquette…) pour stabiliser le sable ont toujours été préférées aux matières plus « dures » et plus coûteuses. Les dunes ainsi réhabilitées peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres de hauteur, ce qui constitue un record en Languedoc-Roussillon. À l’arrière, un réseau discret de sentiers pédestres qui longe ici et là des "rondines" et des "gourgues" de salicornes et de tamaris, permet de découvrir le site exceptionnel des Orpellières et de la Grande Maïre.
- Le musée de Sérignan : Situé au cœur du centre ville, le musée de Sérignan, inauguré le 23 septembre 2006, est consacré à l'art contemporain.
- La Cigalière : salle de spectacle, cernée par des colonnes de Daniel Buren.
- Le domaine protégé des Orpellières, orné des peintures murales de Dado.
- Sérignan-Plage et La Maïre
- L'Orb (fleuve)
- Le château de Sérignan : Le château se dressait au centre du village. On ignore à quelle date il a été construit, mais il est vraisemblable que son édification fut contemporaine de celle des remparts. Il appartenait à la famille des seigneurs de Sérignan et changea plusieurs fois de propriétaires, suivant les aléas des mariages entre grandes lignées. C'est par erreur, suite à une confusion entre Serviès-en-Val et Sérignan, que l'on fait d'Olivier de Termes le seigneur de ce château en 1262. En 1286, lors du dramatique épisode du débarquement de l'Amiral de Loria et de ses troupes aragonaises, le château est dévasté et incendié. Reconstruit, il devient, le 5 janvier 1542, propriété de la famille Delort – fondatrice de la dynastie des seigneurs de Lort de Sérigan – par le mariage de Marguerite de Valras et de Sérignan, avec l’écuyer Martin Delort. Mais les De Lort, nantis de hautes fonctions qui les obligent à résider à Béziers ou à Paris, désertent le château qui n’est pratiquement plus habité. Au début du XVIIIe siècle, le seigneur l’abandonne à ses fermiers, qui l’utilisent non pas comme lieu de résidence, mais comme bâtiment d’exploitation agricole. En 1732, un moulin à huile est installé dans l’ancien château dont il ne reste, malheureusement, que peu de traces.
- La Maison du Tourisme.
- L'Hôtel de Ville.
Économie
Le tourisme
Sérignan, par la proximité et la qualité de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin qui s’enfonce doucement dans la mer a séduit les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnéaire. Ce développement a été particulièrement important sur la rive droite de l’Orb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la Maïre -jusque-là domaine des pêcheurs- a attiré également de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol à l’arrière du cordon dunaire.
Les années soixante ont connu le début d’un tourisme organisé, avec la mise en place des premiers campings destinés à l’accueil des populations venues de loin. Pour installer ces établissements, des forages dans la nappe Astienne furent nécessaires afin de pouvoir disposer d’eau potable. Parallèlement, fut mis en place un système original et écologique d’épuration des eaux usées, qui autorisa le développement d’une végétation rare sur ce secteur, en éliminant tout rejet à la mer. Les précurseurs du tourisme balnéaire sérignanais ont arraché des pieds de vigne pour gagner de l’espace et accueillir une clientèle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral héraultais, sous l’impulsion de la Mission d’Aménagement, Sérignan et Sérignan-Plage poursuivaient leur développement à travers les campings.
Dans les années soixante-dix, à la demande d’un groupe de naturistes et après un vaste débat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naître un complexe naturiste en bord de mer.
Le port de plaisance de Sérignan offre une capacité d’accueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en rivière. Il fut créé en 1971 et est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.
Dans les prochaines années, le développement de Port Sérignan, un projet de station balnéaire de nouvelle génération imaginée par l’architecte mondialement connu Jean Nouvel, donnera un nouvel élan au développement touristique à Sérignan.
Sérignan offre ainsi aux vacanciers, le double attrait d’une ville authentique et préservée, qui vit toute l’année, à proximité d’un bord de mer non urbanisé soucieux du respect de l’environnement. C’est dans cet esprit que le Conservatoire du littoral a fait l’acquisition des terrains des Orpellières, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. D’un point de vue économique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Jean Olivi (1248–1298)
Pierre de Jean Olivi (vers 1248 Sérignan, 1298 Narbonne) est un religieux franciscain qui a exercé une influence considérable sur les Franciscains du Languedoc et sur les Béguins qui les entouraient. C'est l’une des figures les plus marquantes, tant de l’histoire intellectuelle occidentale que de l’histoire religieuse du Languedoc dans la deuxième moitié du XIIIe siècle.
- Saint Guillaume Courtet (vers 1590-1637)
Guillaume Courtet est probablement depuis le XVIIe siècle le plus populaire des Sérignanais dans sa commune. Cet esprit brillant a choisi très tôt le témoignage total de sa foi en Jésus-Christ. Après tout un itinéraire de prédicateur et de professeur de théologie en Languedoc, en Europe, en Asie, il débarquera clandestinement au Japon et c’est sur une colline de Nagasaki en 1637, qu’il deviendra le premier martyr français au Japon. Au fil des siècles, ses compatriotes lui sont restés très attachés contribuant ainsi au succès, en 1987, d’une cause canonique qui doit tant au chanoine Joseph Estournet.
- Joseph Crousat, dit Crouzat (1735-1825), général des armées de la République.
- André Oulié (1898 – 1996), dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Premier dessinateur français de Zorro et créateur de Robin l'intrépide. Il repose dans le cimetière de Sérignan.
- Jean Gau (1902-1979), navigateur né à Sérignan ayant effectué plusieurs tours du Monde à la voile, décédé à Pézenas.
- Georges Senal (1947-), joueur de rugby.
- Richard Gasquet (1986-), joueur de tennis français.
Gastronomie
La diversité des origines des habitants de Sérignan fait que sa gastronomie est riche, variée et originale, souvent fruit de la fusion culinaire.
Les patanes à la santangiolèse (ou patates à la mode de Saint Ange), une spécialité des sérignanais originaires de Cetraro (en Italie) est un plat très prisé.
Notes et références
- source : Ville de Sérignan
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Hérault
Wikimedia Foundation. 2010.