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Spacebus
Spacebus Caractéristiques Organisation Thales Alenia Space Domaine Télécommunications Masse De 1,1 tonne à plus de 5 tonnes Lancement Depuis 1985 Lanceur Tous types de lanceurs commerciaux Fin de mission {{{fin}}} Durée {{{durée}}} Durée de vie Couramment 15 ans Désorbitage {{{désorbitage}}} Autres noms {{{autres_noms}}} Programme Famille de plates-formes géostationnaires pour satellites de télécommunication Index NSSDC {{{nssdc}}} Site {{{site}}} Orbite {{{orbite}}} Périapside {{{périapside}}} Périgée {{{périgée}}} Apoapside {{{apoapside}}} Apogée {{{apogée}}} Altitude {{{altitude}}} Localisation En de nombreuses positions sur l'orbite géostationnaire selon les clients Période {{{période}}} Inclinaison {{{inclinaison}}} Excentricité {{{excentricité}}} Demi-grand axe {{{demi-grand axe}}} Orbites {{{orbites}}} Type {{{télescope_type}}} Diamètre {{{télescope_diamètre}}} Superficie {{{télescope_superficie}}} Focale {{{télescope_focale}}} Champ {{{télescope_champ}}} Longueur d'onde {{{télescope_longueur_d'onde}}} {{{instrument1_nom}}} {{{instrument1_type}}} {{{instrument2_nom}}} {{{instrument2_type}}} {{{instrument3_nom}}} {{{instrument3_type}}} {{{instrument4_nom}}} {{{instrument4_type}}} {{{instrument5_nom}}} {{{instrument5_type}}} {{{instrument6_nom}}} {{{instrument6_type}}} {{{instrument7_nom}}} {{{instrument7_type}}} {{{instrument8_nom}}} {{{instrument8_type}}} {{{instrument9_nom}}} {{{instrument9_type}}} {{{instrument10_nom}}} {{{instrument10_type}}} {{{instrument11_nom}}} {{{instrument11_type}}} {{{instrument12_nom}}} {{{instrument12_type}}} Spacebus® est le nom donné à la famille de satellites de télécommunications géostationnaires développée à partir des années 1980 par Aerospatiale, devenue maintenant Thales Alenia Space, dans le Centre spatial de Cannes Mandelieu[1].
Sommaire
Historique
À cette époque, Aerospatiale est alliée avec la firme allemande MBB pour la réalisation de satellites, dont le programme franco-allemand Symphonie[2]. Suite à un concours à idées lancé au sein des deux firmes, c'est Guy Lebègue, ingénieur au département marketing d'Aerospatiale/Satellites, qui invente ce nom le 23 août 1983[3], par référence au programme aéronautique Airbus.
Un accord franco-allemand Spacebus, est signé le 9 décembre 1983[4] entre Henri Martre, PDG d'Aerospatiale, et Hans Vogels, président de MBB. La marque Spacebus est déposée[5] à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
Le nom devient celui d'un produit qui va se vendre à des dizaines d'exemplaires, tous exportés, un gros apport de devises pour les pays des entreprises participant, une référence pour leur balance commerciale compte tenu du prix d'un Spacebus qui est proche de celui d'un Airbus A320.
Un numéro d'ordre suit le nom, représentatif de la classe de poids des satellites : 1000, pour la tonne, 2000, etc.
Le nom Spacebus fut attribué également aux satellites en cours de réalisation lors du dépôt de marque, bien que d'architecture différente (mais absolument pas aux satellites Symphonie qui étaient déjà lancés depuis plusieurs années, et ne sont donc pas des Spacebus) :
- Spacebus 100 pour les satellites Arabsat de première génération
- Spacebus 300 pour les satellites de télévision directe du programme franco-allemand TDF 1 & 2, TV-Sat 1 & 2, et du programme suédois Tele-X.
Architecture
Un satellite est généralement composé de deux parties : la charge utile spécifique à la mission (télécommunication, observation de la Terre, navigation, mission scientifique, etc.) et la plate-forme (ou module de service) destinée à lui apporter toutes les fonctions nécessaires.
Article détaillé : Module de service.L'idée était de développer une plate-forme générique, permettant de s'adapter aux diverses missions futures et aux évolutions des capacités des lanceurs, pour en réduire les coûts de fabrication, bénéficiant, si possible, d'un effet de série.
Et, effectivement, plus d'une soixantaine de Spacebus ont été réalisés, depuis les SB100 des satellites Arabsat de la classe d'une tonne, en 1981, jusqu'aux SB4000 de plus de cinq tonnes des années 2000.
L'architecture de la plate-forme est basée sur :
- Une conception modulaire avec un module de charge utile en forme de U permettant une intégration en parallèle du Module de service, par Aerospatiale, et des équipements de la charge utile, par un spécialiste de cette discipline, avant intégration finale et essais au Centre spatial de Cannes.
- Un tube central en matériaux composites à base de sandwich nid d'abeille et fibres de carbone, vraie colonne vertébrale du satellite, interface avec le lanceur, abritant les deux réservoirs d'ergols. Y sont accrochés divers panneaux comportant tous les équipements de servitude. Viennent s'y accrocher, en finale, trois panneaux supportant les équipements de la charge utile de communication, dont deux (en sandwich nid d'abeille à faces aluminium, pour laisser transiter les calories) vont jouer le rôle de radiateurs thermiques permettant de dissiper vers le froid spatial, par rayonnement, les calories dissipées par cette charge utile. Au début, les éléments structuraux étaient produits dans l'établissement des Mureaux d'Aerospatiale. Après séparation de son activité Satellites, le Centre spatial de Cannes Mandelieu se met à fabriquer des éléments en matériaux composites et, en particulier, la production de toutes les structures planes. Le tube central, nécessitant des outillages très spécialisés restant aux Mureaux, devenue EADS. Une deuxième source d'approvisionnement démarre chez SAAB en Suède.
- Un contrôle thermique faisant appel aux programmes de calculs et technologies les plus sophistiquées développées à Cannes depuis le programme Symphonie: radiateurs dissipatifs, super-isolations, réchauffeurs électriques, caloducs.
- Des générateurs solaires rigides, avec diverses combinaisons de panneaux, selon les puissances électriques requises.
- Une architecture électrique développée par ETCA en Belgique, avec des batteries de technologies évoluant depuis le Nickel-Hydrogène au Lithium-Ion.
- Une propulsion chimique à base de biergols développée par MBB en Allemagne. La propulsion électrique est étudiée également, développée et introduite sur deux satellites : Stentor et Astra-1K, tous deux perdus lors d'échecs de lancement.
- Un Système de contrôle d'attitude et d'orbite trois-axes développé initialement par MBB.
- Divers mécanismes pour les ouvertures des panneaux solaires et des antennes, développés et produits à Cannes.
Les versions
L'évolution des Spacebus vers le haut suit celle des capacités des lanceurs depuis Ariane 1 jusqu'à Ariane 5. Mais il faut noter également que les Spacebus ont toujours été conçus pour s'adapter à tous les lanceurs disponibles sur le marché commercial : non seulement les diverses versions d'Ariane, mais également les Thor Delta, Atlas, Soyouz, Proton, Longue Marche et même, exceptionnellement, pour un lancement par la navette spatiale Discovery pour l'un des modèles d'Arabsat lancé sur la mission STS-51-G.
Ces versions sont déclinées dans les rubriques suivantes. Les tableaux citent la "fin de mission", c'est-à-dire la fin d'utilisation opérationnelle ; après quoi, le satellite est souvent hors contrôle, peut-être légèrement désorbité (manœuvre fortement recommandée à l’"Opérateur" du satellite), va dériver pour l'éternité, sa "fin de vie" ne voulant pas dire grand chose.
Certains satellites ont changé d'opérateur, avant leur lancement, ou lors de leur vie orbitale. Ils peuvent même, dans ce cas, changer de position orbitale.
Spacebus 100
C'est la première apparition de l'architecture définitive, en 1981, avec la réalisation des trois premiers satellites Arabsat pour les 22 pays de la Ligue arabe, avec une puissance électrique de 2 KW. Un peu plus tard au cours du programme, le nom Spacebus 1000 fut utilisé, pour comparaison avec les Spacebus 2000.
- Lanceurs
- deux des satellites furent lancés par des Ariane, en version Ariane 3 et Ariane 4
- Arabsat-1B a été lancé par la Navette spatiale, mission STS-51G à laquelle participait Patrick Baudry. Nécessite un moteur fusée supplémentaire pour transférer le satellite depuis l'orbite terrestre basse de la Navette vers l'orbite de transfert géostationnaire: le PAM-D.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 100.Spacebus 300
Comme mentionné dans l'historique, ce nom fut attribué aux 5 satellites de télévision directe, avec une puissance électrique de 4,3 KW, du programme franco-allemand:
- TDF 1 & 2, pour les satellites français, le client étant Télédiffusion de France.
- TV-SAT 1 & 2, pour les satellites allemands
- et du suédois Tele-X pour le client Swedish Space Coporation (SSC).
- Lanceurs
Ils ont tous été lancés par des Ariane
28 octobre 1988 : lancement de TDF 1, Premier satellite européen de télévision directe.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 300.Spacebus 2000
L'architecture évolue vers le haut avec la disponibilité de nouvelles versions d’Ariane 4. La puissance électrique est 3,5 KW.
Les clients se diversifient. Apparaissent :
- Eutelsat. Il devient le premier client de la famille Spacebus, commandant 6 satellites.
- Nahuelsat[6], compagnie argentine, dont la société SES GLOBAL devient actionnaire. Aerospatiale livre également le centre de contrôle du satellite implantée à Benavidez (Argentine).
- Türk Telekom, et sa série des Türksat, premiers Spacebus délivrés « clés en main » pour la Turquie.
- GE Americom, qui reprend le satellite Nahuel-1B, devenant GE-5[1], premier satellite de télécommunications européen vendu aux États-Unis, qui deviendra AMC 5, lors de la reprise par SES GLOBAL.
- Lanceurs
- dix des onze satellites ont fait appel à Ariane avec la perte de deux d'entre eux du fait de l’échec du lancement V63 du 24/1/1994. Les Spacebus deviennent les premiers clients de la société Arianespace.
- le dernier fait appel à un nouveau lanceur : Atlas.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 2000.Spacebus 3000
Avec la perspective des lancements par Ariane 5, apparaît la famille Spacebus 3000 avec des masses allant de 2 à 6 tonnes et des puissances électriques de 5 à 16 kW. Elle va se décliner en plusieurs versions, profitant de coiffes de plus en plus grandes.
En 1991 la coopération avec DASA s'étend à Alcatel Espace, Alenia et Space Systems/Loral, prenant le nom d'Alliance Satellites.
Spacebus 3000A
Première version développée pour la seconde génération pour Arabsat. Elle sera adoptée par deux nouveaux clients :
- Shin Satellite Shinawatra, société privée en Thaïlande fondée par Thaksin Shinawatra, et ses satellites Thaicom, premier Spacebus à couvrir l'Asie, qui deviendra Shin Satellite Ltd lors de la commande de Thaicom 5. Le contrat pour Thaicom 3 est signé[7] le 16 janvier 1995 par le Dr Dumong Kasemset, prèsident de SSA et Louis Gallois, président d'Aerospatiale.
- Sinosat pour la Chine, et le satellite Sinosat-1[8]. Le client est EuraSpace, filiale commune à 50/50 entre DASA et China Aerospace Corporation (CASC).
- Lanceurs
- Encore des Ariane 4
- Un premier lancement de Spacebus avec une Ariane 5: Thaïcom 5.
- Un nouveau lanceur utilisé, bien évidemment, pour lancer le satellite chinois Sinosat: Longue Marche (LM).
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 3000A.Spacebus 3000B2
Pour les versions B, la dimension de base du satellite est 2,3 x 1,8 m. Pour la version B2, la hauteur du corps de la plate-forme est 2,8 m, permettant d’accommoder une surface radiative et une puissance électrique allant jusque 6,5 kW.
Eutelsat, déjà client commande 6 satellites.
Son satellite W5 rencontre un problème technique majeur en 2008, six ans après sa mise en service : un moteur d'entrainement en rotation d'une aile de panneaux solaires se bloque, privant le satellite de la moitié de sa puissance, obligeant l'opérateur à délester sa charge utile, arrêtant certains canaux[9].
De nouveaux clients :
- Nordic Satellite AB (NSAB), opérateur scandinave, devenu SES Sirius le 1er décembre 2005
- Hispasat, opérateur espagnol pour des télécommunications civiles et gouvernementales
- Bundeswehr, l'armée allemande avec deux satellites jumeaux:
- SATCOMBw-2a, lancé par Ariane 5, depuis Kourou, le 1er octobre 2009 à 22h UTC[10]
- SATCOMBw-2b.
- Lanceurs
- Encore une majorité d'Ariane 4
- Une Ariane 5
- Trois autres Atlas
- Apparition d'un nouveau lanceur : Delta 4
- Inauguration du premier lancement de Soyouz depuis Kourou, avec le satellite allemand SATCOMBw-2b[11].
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 3000B2.Spacebus 3000B3
Pour cette catégorie, la hauteur du corps est portée à 3,7 m, autorisant une puissance électrique de 8,5 kW. Six nouveaux clients :
- SES Americom, opérateur privé américain
- Eurasiasat (Monaco) résultant d'un accord entre Alcatel Space (25%) et Türk Telekom (75%), devenue Turksat Satellite Communication and Cable TV Operation AS
- Le Centre national d'études spatiales (CNES) pour le satellite expérimental STENTOR.
- PanAmSat
- Brasilsat, opérateur brésilen
- La société Stellat[12] , créée en 2001 par France Télécom à 70% et par Europe*Star[13] à 30% (filiale d'Alcatel Space et de Space Systems/Loral). Le siège social est en France. En septembre 2002, participation FT passe à 100%. En août 2002 FT cède la société à Eutelsat. Stellat 5 prend le nom orbital de Atlantic Bird 3.
- Lanceurs
- Une dernière Ariane 4
- Une Atlas 5
- Ariane 5 devient majoritaire
- Apparaît le lanceur russe Proton proposé par la firme International Launch Services.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 3000B3.Spacebus 3000B3S
Un nouveau client : SES Astra, Luxembourg. Un seul satellite dans cette classe : Astra-1K. À cette époque, ce fut le plus gros satellite de communication commercial jamais réalisé, avec une puissance de 13 KW. Il fut perdu lors de son lancement du fait d’un échec du lanceur russe Proton.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 3000B3S.Spacebus 4000
La famille 4000 apparaît avec, principalement, une modification de l'avionique (Avionics 4000)[14]:
- architecture électrique de la plate-forme passant de 50 à 100 volts.
- ordinateur de bord, très intégré, souple et modulaire
- AOCS avec Star-tracker pour utilisation en orbite géostationnaire (une première mondiale).
Elle se décline, comme pour la série B, selon la hauteur du satellite, en 4000B2, 4000B3. Et apparaît une nouvelle version C, dont les dimensions de base sont 2,2 x 2,0 m.
- Spacebus Itar-Free
Quelques satellites de cette famille ont été conçus pour être Itar-Free, leur permettant l'exportation vers la Chine pour un lancement par le lanceur Longue Marche[15].
Spacebus 4000B2
Deux nouveaux clients :
- Telenor, Norvège, et son satellite Thor 6 pour sa filiale Telenor Satellite Broadcasting AS, destiné à remplacer le satellite Thor 3, qui arrivera en fin de vie en 2010. Il quitte le Centre spatial de Cannes Mandelieu, le 24 septembre 2009, pour Kourou[16].
- Nilesat, Egypte[17]
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000B2.Spacebus 4000B3
Pour cette version B3, la hauteur du satellite est 3,7 m, avec une puissance de 8,5 kW. Trois nouveaux clients :
- la Délégation générale pour l'Armement (DGA), française et une série de Syracuse-3
- Regional African Satellite Communication Organization, Abidjan, Côte d'Ivoire, et son Rascom-QAF1, le Premier satellite de télécommunications panafricain[18]. Lançé le 21 décembre 2007, il rencontre des problèmes[19] sur l'orbite de transfert géostationnaire, du fait d'une fuite d'hélium de pressurisation des ergols. Finalement, le 4 février 2008, le satellite est injecté en orbite géostationnaire à la position attendue par 2,85 °E. La durée de vie du satellite, qui sera affinée ultérieurement, est estimée à un peu plus de 2 ans au lieu des quinze prévus[20]. Le 9 septembre 2008, une second modèle est commandé pour servir de relais[21].
- PT Indosat Tbk et un satellite Palapa-D pour l'Indonésie, l'Australie, les pays asiatiques et du Moyen-Orient. Palapa-D est lancé le 31 août 2009 par une Longue Marche qui, hélàs, présente un défaut de fonctionnement du troisième étage, laissant le satellite sur une orbite inappropriée[22]. Le constructeur du satellite, Thales Alenia Space, tente des manoeuvres de récupération[23] [24]. Celles-ci sont réussies le 4 septembre, remettant le satellite sur la bonne orbite de transfert géostationnaire[25]. L'opération de circularisation d'orbite et de mise en orbite géostationnaire est effectuée avec succès le 9 septembre[26].
- Lanceurs
- quatre des cinq satellites sont ou seront lancés par Ariane 5
- Longue Marche 3B est utilisée pour Palapa-D, mais le lancement n'est pas parfait[22].
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000B3.Spacebus 4000C1
Pour le C1, la hauteur est 4 m et la puissance électrique 8,5 kW.
Un nouveau client : Korea Telecom, pour la Corée.
Un nouveau type de lanceur est utilisé : Zenit sur la base de lancement mobile sur l’Équateur, Sea Launch.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000C1.Spacebus 4000C2
Avec une hauteur de 4,5 m, la puissance installée est 10,5 kW. Trois clients chinois commandent cette version :
- APT Satellite Company Ltd, Hongkong, Chine pour un :
- ChinaSatcom (China Satellite Communication Corporation), Beijing, China
- China Telecommunications Broadcast Satellite Corporation (Chinasat, Zhongxing).
- Lanceurs
Pour tous ces satellites destinés à couvrir la Chine, c'est naturellement que Longue Marche a été retenue.
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000C2.Spacebus 4000C3
Avec une hauteur de 5,1 m, cette famille peut recevoir 13 kW de panneaux solaires.
Quatre clients, dont deux déjà connus, et un nouveau en 2008 et un autre en 2009 :
- SES Americom, avec deux satellites AMC qui sont lancés avec des Proton.
- Eutelsat, pour W3B, commandé[28] le 26 février 2008, puis W3C commandé le 12 mars 2009[29] [30].
- Un nouveau client : Inmarsat, et son satellite EuropaSat, équipé d'une antenne de transmission de 12 mètres de diamètre, destiné à des services de diffusion et de télécommunications bidirectionnelles en bande-S en Europe vers des mobiles[31].
- Un nouveau client: Gazprom, et ses deux satellites Yamal-400, commandés au début 2009[32].
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000C3.Spacebus 4000C4
Avec une hauteur de 5,5 m, cette famille peut recevoir 16 kW de panneaux solaires.
Un nouveau client: Ciel Satellite, Canada et son satellite Ciel-2, lancé le 11 décembre 2008 au cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan[33] [34].
W-2A est le premier satellite équipé d'une antenne de 12 m de diamètre pour diffuser vers les mobiles en bande S sur l'Europe (Inmarsat utilise la bande L), une charge utile appartenant à Solaris Mobile[35].
- Lanceurs
- Zenith depuis Sea Launch devait lancer W7. Suite à sa faillite, le contrat est repris par ILS (International Launch Service)[36].
- Proton depuis Baïkonour, lance Ciel-2, W2A[37] et W7[36].
Article détaillé : Liste des satellites Spacebus#Spacebus 4000C4.Express-4000
Le 6 décembre 2007, Thales Alenia Space signe[38] un accord de coopération industrielle avec la société russe NPO PM (ru:НПО ПМ), de Jeleznogorsk, pour le développement d'une plate-forme multimission de grande puissance, baptisée Express-4000, basée sur l'architecture du Spacebus 4000.
Express-4000 est une plate-forme à injection directe (GSO) compatible avec le lanceur Proton construite, intégrée à Krasnoïarsk et commercialisée par NPO PM. Elle embarquera une charge utile de télécommunications construite par Thales Alenia Space.
Synthèse au 1 octobre 2009
- Commandés: 69
- Livrés: 58
- En construction: 11
- Lancés avec succès: 53
- Perdus au lancement: 4
- Lanceurs utilisés
- Ariane 4: 21
- Ariane 5: 12
- Atlas: 6
- Proton: 4
- Ariane 1 à 3: 4
- Longue Marche: 5
- Zenith: 1
- Delta: 1
- Navette: 1
Palmares
- 8 février 1985 : lancement d'Arabsat-1A, Premier satellite de communication pour les pays de la Ligue arabe, un Spacebus 100
- 28 octobre 1988 : lancement de TDF-1, Premier satellite de télévision directe européen, un Spacebus 300
- 28 octobre 1998 : lancement de GE-5, Premier[1] satellite de télécommunications européen vendu aux États-Unis, un Spacebus 2000.
- 14 novembre 2007 : lancement du 50e Spacebus[39] (le satellite Star One C1, un Spacebus 3000B3) par une Ariane 5 à Kourou.
- 21 décembre 2007 : lancement du Premier satellie de télécommunications panafricain, Rascom-QAF1, un Spacebus 4000B3[18]
Notes et références de l'article
- ↑ a , b et c Œuvre historique collective, dont Roger Béteille, Jean-Jacques Dechezelles, Philippe Jung, Guy Lebègue, etc., 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999, Editions Version Latine, 1999
- ↑ Jean-Jacques Dechezelles, De Symphonie à Spacebus, Conférence AAAF, mars 2006, publiée sur archive-host.com,
- ↑ Guy Lebègue, Nom générique pour la famille de plate-formes MBB-AS : Spacebus, 23/08/1983, archives Cannes-Aero-Spatial-Patrimoine
- ↑ Pierre Madon, « Satellites de télécommunications : demain les Spacebus - signature accord franco-allemand », dans Revue aerospatiale, N° 6, février 1984
- ↑ INPI:fiche Spacebus
- ↑ (fr)(en) Shirley Compard, (trad. Robert J. Amral), « L'Argentine entre dans le club », dans Revue aerospatiale, n°136, mars 1997
- ↑ Marie-Dominique Lancelot, « Thaicom 3 : la Thaïlande choisit français », dans Revue aerospatiale, n° 119, juin 1995
- ↑ (fr)(en) Samuel Szdat, (trad. Robert J. Amral), « Sinosat-1 : le satellte de la révolution monétique », dans Revue aerospatiale, n°137, avril 1997
- ↑ « Communication de Thales Alenia Space concernant le satellite Eutelsat W5 », 3 septembre 2008, Communiqué de presse Thales Alenia Space
- ↑ Lancement en direct de SATCOMBw-2a : compte à rebours, sur le site VideoCorner d'Arianespace, Site web videocorner d'Arianespace : lancements en direct SATCOMBw-2a
- ↑ Christian Lardier, « EADS relève les défis spatiaux », dans Air & Cosmos, N° 2178, 26 juin 2009
- ↑ [1] Info presse Space Corner
- ↑ [2] Info Satellite Industry Links, Europe*Star Ltd
- ↑ « Changement d’appellation pour les satellites de la gamme Spacebus », dans Télé Satellites, juin 2004, en ligne sur www.telesatellite.com
- ↑ Christian Lardier, « L'offensive commerciale chinoise », dans Air & Cosmos, N° 2168, 17 avril 2009
- ↑ « Le satellite Thor-6 quitte l'établissement de Cannes de Thales Alenia Space, le 24 septembre, pour Kourou, d'où il doit être lancé le 29 octobre, dans Air & Cosmos, N° 2188, 2 octobre 2009 »
- ↑ « Thales Alenia Space signe un contrat pour la construction du satellite Nilesat-201 », 3 juin 2008, online www.thalesgroup.com
- ↑ a et b Christian Lardier, Théo Pirard, « L'Afrique à l'heure du spatial », dans Air & Cosmos, n° 2105, 21 décembre 2007
- ↑ « Rascom-QAF1 : problème en orbite », dans Air & Cosmos, N° 2106, 4 janvier 2008
- ↑ Le satellite RASCOM-QAF1 a été mis à poste sur son orbite géostationnaire, Cannes, le 4 février 2008, Communiqué Thales Alenia Space
- ↑ « Thales Alenia Space va fournir un nouveau satellite de télécommunication à RASCOMSTAR-QAF », Communiqué Thales Alenia Space
- ↑ a , b et c « Le satellite indonésien de communications Palapa D, lancé lundi à 17H28 depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang, dans le sud-ouest de la Chine, n'a pas été placé en orbite », dans Télé Satellite, 1er septembre 2009, en ligne sur www.telesatellite.com
- ↑ « Communication de Thales Alenia Space concernant le satellite Palapa-D », communiqué de presse TAS, 2 septembre 2009, en ligne sur www.thalesgroup.com
- ↑ « Palapa D fonctionne normalement », dans Koi de neuf à Peymeinade ?, 1er septembre 2009, en ligne koideneuf-mimivero.blogspot.com
- ↑ « Palapa-D a été repris en main avec succès », dans Flash Espace, 4 septembre 2009, en ligne sur www.flashespace.com
- ↑ « Le satellite de télécommunication Palapa-D a été placé sur son orbite géostationnaire », communiqué de presse Thales Alenia Space, 9 septembre 2009, en ligne www.thalesgroup.com
- ↑ a et b Jean-Pierre Largillet, « Cannes : un cinquième contrat chinois pour Thales Alenia Space », dans WebTimesMedia, 1 octobre 2009, en ligne www.webtimemedias.com
- ↑ « Eutelsat sélectionne Thales Alenia Space pour fournir le satellite de grande puissance W3B », Cannes, 26 février 2008, dans www.thalesonline.com
- ↑ « Eutelsat : sélectionne Thales Alenia Space pour la construction du satellite W3C », dans Finance Plus, 12/03/09, en ligne sur bourse.lerevenu.com
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Cannes : Thales Alenia Space signe un nouveau contrat avec Eutelsat », dans WebTimeMedia, 24 mars 2009, en ligne sur www.webtimemedias.com
- ↑ « Thales Alenia Space et Inmarsat ont signé un ATP portant sur le développement du satellite "EuropaSat" destiné à des services de diffusion et de télécom. bidirectionnelles en Europe vers des mobiles », Cannes, 22 août 2008, communiqué de presse Thales Alenia Space, en ligne www.thalesgroup.com
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Un contrat de plus pour Thales Alenia Space : deux satellites pour Gazprom », 6 février 2009, dans Webtime media, en ligne sur www.sophianet.com
- ↑ Lancement réussi pour Ciel II fabriqué par Thales Alenia Space, communiqué de presse Thales Alenia Space, 11 décembre 2008, ligne sur www.thalesgroup.com
- ↑ Christian Lardier, « Une plate-forme Spacebus dans le Ciel », dans Air&Cosmos, N° 2152, 19 décembre 2008
- ↑ Christian Lardier, « Spacebus 4000C4 W-2A », dans Air & Cosmos, N° 2167, 10 avril 2009
- ↑ a et b « Eutelsat: mise en orbite de W7 sur fusée ILS Proton, sur BFM radio », 8 septembre 2009, en ligne www.radiobfm.com
- ↑ « EUTELSAT COMMUNICATIONS (EPA:ETL) : LE SATELLITE W2A D’EUTELSAT S’EST ENVOLÉ DU COSMODROME DE BAÏKONOUR », Communiqué de presse Eutelsat, 4 avril 2009, en ligne sur www.webdisclosure.com
- ↑ Christian Lardier, « Accord Thales Alenia Space-NPO PM », dans Air & Cosmos, n° 2104, 14 décembre 2007
- ↑ Christian Lardier, « Ariane-5 : un tir de l'industrie européenne - le 50e Spacebus », dans Air & Cosmos, N° 2100, du 16 novembre 2007
Voir aussi
Bibliographie
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Türksat: un satellite clé en main », dans Revue aerospatiale, n°72, octobre 1990.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Spacebus 3000: la plate-forme de "l'Alliance Satellites" », dans Revue aerospatiale, n°99, juin 1993.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Arabsat-2 : une nouvelle génération de satellites plus performants pour la Ligue arabe », dans Revue aerospatiale, n°100, janvier 1993.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Les Spacebus 3000 se fabriquent en série à Cannes », dans Revue aerospatiale, n°124, janvier 1996.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Arabsat-2A: la nouvelle génération des Spacebus 3000 entre en lice », dans Revue aerospatiale, n°130, juillet 1996.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Spacebus : 1000 ans de répéteurs en orbite », dans Revue aerospatiale, n°133, novembre 1996.
- Œuvre historique collective, dont Roger Béteille, Jean-Jacques Dechezelles, Philippe Jung, Guy Lebègue, etc., 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999, Editions Version Latine, 1999
- (fr) Jean-Jacques Dechezelles (Apsat Conseil & AAAF), « De Symphonie à Spacebus 4000 - 30 ans de succès des satellites de télécommunications », dans La Lettre AAAF, N° 5, mai 2006, (ISSN 1767-0675), [lire en ligne]
Articles connexes
- Marque commerciale
- Guy Lebègue
- Marque utilisée comme nom
- Aerospatiale
- Centre spatial de Cannes Mandelieu
- Thales Alenia Space
- Satellite de communication
- Orbite géostationnaire
- Industrie spatiale européenne
- Liste des satellites Spacebus
Liens et documents externes
- [pdf](en)D.E. Koelle (MBB, Ottobrunn, FRG), Jean-Jacques Dechezelles (Aerospatiale, Cannes, France), « The SPACEBUS Family for Communication Satellites », 1985, XXXVth International Astronautical Congress, Stockholm, Sweden, 7-12 octobre 1985
- (en)Gunter's Space Page, et ses listes exhaustives des plateformes, des satellites, des chronologies de tous les lanceurs
- (en)The Spacecraft Encyclopedy et sa liste chronologique de tous les satellites lancés, avec des informations détaillés
- (fr)Site web officiel de Thales Alenia Space Documentation constructeur & Communiqués de presse
- (en)Spacemart, Communiqués de presse
- (en)Encyclopedia Astronautica, avec, en particulier, le suivi permanent des positions orbitales des satellites
- (en)Space Newsfeed, Communiqués de presse
- (fr)Site Arianespace - Chronologie lancements
- (fr)Association Amicale des Anciens d'Alcatel Space (4AS)
- (fr) Site web videocorner d'Arianespace : lancements en direct
- Portail de l’astronautique
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