Soljénitsyne

Soljénitsyne

Alexandre Soljenitsyne

Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne
Alexandre Soljenitsyne en 1994
Alexandre Soljenitsyne en 1994

Activité(s) Romancier
Naissance 11 décembre 1918
Kislovodsk, Flag RSFSR 1918.svg  RSFSR
Décès 3 août 2008 (89 ans)
Moscou, Russie Russie
Langue d'écriture russe
Distinctions Prix Nobel de littérature (1970)

Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne[1], en russe : Александр Исаевич Солженицын, (11 décembre 1918, Kislovodsk3 août 2008, Moscou) est un romancier et dissident russe, auteur notamment de Une journée d'Ivan Denissovitch et de L'Archipel du Goulag.

Sommaire

Biographie

La mère d'Alexandre, Taïssia Chtcherbak (Щербак), d'origine ukrainienne, partit étudier à Moscou où elle épousa un jeune officier de l'armée, Isaakiy Soljénitsyne. En 1918, Taïssia est enceinte d'Alexandre. Peu après l'annonce de la grossesse de sa compagne, Isaakiy meurt dans un accident de chasse. Alexandre naît à Kislovodsk, une station thermale russe du kraï de Stavropol dans le nord du Caucase. Le 7 avril 1940, il épouse Natalia Alexeïevna Rechetovskaïa, une étudiante en chimie[2] dont il divorce en 1952, puis se remarie en 1957, divorce à nouveau en 1972, et, l'année suivante, il épouse Natalia Dmitrievna Svetlova, une mathématicienne.

Sa mère avait encouragé son penchant pour la littérature et les études scientifiques, mais mourut le 17 janvier 1944. Élève à l'école et à l'université des sciences de Rostov-sur-le-Don, il étudie les mathématiques et la doctrine communiste et reçoit par correspondance des cours de philosophie et de littérature. Il adhère à l’idéologie officielle de l'époque[3]. Lors de l'invasion allemande en 1941, il se bat comme artilleur dans l'Armée rouge[3]. Il est condamné en 1945 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour « activité contre-révolutionnaire », après avoir entretenu une correspondance critique à l'égard de la politique de Staline et de ses compétences guerrières, lui reprochant, dans une lettre interceptée par la censure militaire, de n'avoir pas cherché à négocier avec Hitler pour atténuer les souffrances de la Russie [4].

Il fut condamné à l'époque comme traître. À sa sortie du camp en 1953, quelques semaines avant la mort de Staline[3], il est envoyé en exil perpétuel au Kazakhstan. Il est réhabilité en 1956 et s'installe à Riazan, à 200 km au sud de Moscou, où il enseigne les sciences physiques.

Auteur en URSS

C'est son ouvrage Une journée d'Ivan Denissovitch, publié en 1962 dans la revue soviétique Novy Mir, grâce à l'autorisation de Nikita Khrouchtchev en personne, qui lui acquiert une renommée tant dans son pays qu’internationalement. Le roman décrit les conditions de vie dans un camp de travail forcé soviétique du début des années 1950 à travers les yeux d'Ivan Denissovitch Choukhov, archétype du paysan russe moyen que l'on suit au cours d'une journée.

Il est reçu au Kremlin par Khrouchtchev. Cependant, deux ans après, sous Brejnev, il lui est de plus en plus difficile de publier ses textes en Union des républiques socialistes soviétiques. En 1967 dans une lettre au Congrès des écrivains soviétiques, il exige la « suppression de toute censure – ouverte ou cachée – sur la production artistique ».

Ses romans Le Premier Cercle et Le Pavillon des Cancéreux, ainsi que le premier tome de son épopée historique La Roue rouge, paraissent en Occident où il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1970, récompense qu'il ne pourra percevoir que quatre ans plus tard après avoir été expulsé d'URSS. Il n'a en effet pas pu se rendre à Stockholm de peur d'être déchu de sa nationalité soviétique et de ne pouvoir rentrer en URSS, le gouvernement suédois ayant refusé de lui transmettre le prix à son ambassade de Moscou. Sa vie devient une conspiration permanente pour voler le droit d’écrire en dépit de la surveillance de plus en plus assidue du KGB. Une partie de ses archives est saisie chez un de ses amis en septembre 1965, et il manque d'être assassiné en août 1971 (par un « parapluie bulgare »). Une de ses plus proches collaboratrices a échappé de justesse à un étranglement et un accident de voiture.

En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag où il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime. Écrit entre 1958 et 1967 sur de minuscules feuilles de papier enterrées une à une dans des jardins amis, une copie avait été envoyée en Occident pour échapper à la censure. Il décida sa publication après qu'une de ses aides, Élisabeth Voronianskaïa, fut retrouvée pendue : elle avait avoué au KGB la cachette où se trouvait un exemplaire de l’œuvre. Cette publication lui vaut d'être déchu de sa citoyenneté et d'être arrêté puis expulsé d’Union Soviétique en février 1974. Ses textes continuent d’être diffusés clandestinement, sous forme de samizdats.

Auteur en exil

Grâce à l'aide de l'écrivain Heinrich Böll, il s'installe d'abord à Zurich en Suisse, puis émigre aux États-Unis. L'émission télévisée Apostrophes de Bernard Pivot, où il est invité, marque les esprits en France.

Après une période agitée d'interviews et de discours (comme le fameux discours de Harvard prononcé en 1978) aux États-Unis, Soljénitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Le 15 juillet 1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain. L'occident découvre alors un homme orthodoxe conservateur et profondément slavophile très critique sur la société occidentale de consommation[3]. L'écrivain doit affronter une campagne supplémentaire de diffamation à son égard.

Il se retire avec sa famille à Cavendish dans le Vermont pour écrire l'œuvre dont il rêvait depuis sa jeunesse : La Roue rouge. Épopée historique qui retrace l'embourbement de la Russie dans la folie révolutionnaire, elle compte plusieurs milliers de pages.

En 1983, il reçoit le Prix Templeton.

Retour en Russie

Soljenitsyne prenant le train à Vladivostok.
Photo de Mikhail Evstafiev.

Dans le cadre de la Glasnost menée par Mikhaïl Gorbatchev, sa citoyenneté soviétique lui est restituée et l'Archipel du Goulag est publié en URSS à partir de 1989. Après la fin de l’URSS, via la France (inauguration du mémorial des Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, le 25 septembre 1993), il rentre en Russie le 27 mai 1994, en arrivant par l'est, à Magadan. Il met un mois à traverser son pays en train. Il résidera en Russie jusqu'à sa mort. Jusqu'en 1998, il conserve une activité sociale intense, a sa propre émission de télévision, voyage à travers la Russie, rencontre une multitude de personnes et d'anciens déportés. La maladie interrompt cette activité.

Soljenitsyne vit ensuite retiré près de Moscou, au milieu de sa famille. Le Fond Soljenitsyne aide les anciens zeks et leurs familles démunies en leur versant des pensions, en payant des médicaments. Après avoir cru qu'il jouerait un rôle décisif dans la Russie post-communiste, puis, déçus, après l'avoir déjà plus ou moins « enterré », les Russes semblent ces derniers temps s'intéresser de nouveau à sa figure et redécouvrir la valeur de ses écrits politico-sociaux. Un colloque international sur son œuvre lui a été consacré en décembre 2003 à Moscou.

Le 12 juin 2007, le président Vladimir Poutine rend hommage à Soljénitsyne en lui décernant le prestigieux Prix d'État[5]. L’ancien dissident Viktor Erofeev a estimé que « c’était vraiment un paradoxe douloureux de voir comment l’ancien prisonnier pouvait sympathiser avec l’ancien officier du KGB »[6]. Malgré plusieurs rencontres privées avec Poutine et des marques de sympathie, Soljenitsyne a accusé la politique impérialiste d'épuiser à l'extérieur les forces vives de la Nation. Ces positions sur la politique extérieure de la Russie sont expliquées dès 1990 dans son essai Comment réaménager notre Russie[7].

Il meurt à son domicile moscovite à 89 ans dans la nuit du 3 au 4 août 2008 d'une insuffisance cardiaque aiguë[3]. Il est enterré au cimetière du monastère de Donskoï. Ses funérailles sont retransmises en direct à la télévision russe.

Un engagement controversé

Longtemps un des symboles de la résistance intellectuelle à l'oppression soviétique, Alexandre Soljénitsyne a été régulièrement attaqué. Les opérations de déstabilisation à son encontre n'ont pratiquement jamais cessé des années 1960 jusqu’aux années 1980. Un zek (détenu), manipulé par le KGB, l'a accusé d'être un informateur des autorités communistes, et a pour cela écrit une fausse dénonciation. Le KGB a fait écrire quelques livres contre lui par d'anciens amis, comme son ancien éditeur, Alec Flagon[8], et même par sa première femme.

Durant sa carrière littéraire, il aurait été successivement ou simultanément accusé d'être nationaliste, tsariste, ultra-orthodoxe, antisémite ou favorable à Israël, traître, complice objectif de la Gestapo, de la CIA, des francs-maçons, des services secrets français et même du KGB. Soljénitsyne a répondu à ces accusations en les juxtaposant pour qu'elles s'annulent entre elles, dans son autobiographie littéraire, Le grain tombé entre les meules, et encore récemment dans un article de la Litératournaïa Gazeta, « Les barbouilleurs ne cherchent pas la lumière ».

Selon Soljénitsyne, la guerre avec l'Allemagne nazie aurait pu être évitée si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljénitsyne accusa le gouvernement soviétique et Joseph Staline d'avoir été plus responsable qu'Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Ses ouvrages et interprétations historiques ont été souvent dénoncés, « plus d’un historien relèvera des erreurs, des déformations »[9]. L’historien Boris Souvarine, précurseur de la dénonciation du stalinisme, lui reproche ses multiples erreurs historiques dans Lénine à Zurich[10].

Ses prises de position pour « une période autoritaire de transition » lui valurent de sévères critiques de la part de dissidents comme Andreï Siniavski et Andreï Sakharov[9]. Il s'exprima également en faveur des dictatures militaires menées par Franco (Espagne) et Pinochet (Chili) : il déclara en 1976 que "si le Chili n'existait pas, il faudrait l'inventer"[11][précision nécessaire], ajoutant après la mort de Franco que les espagnols vivaient "dans la liberté la plus absolue" de son vivant, soulignant la victoire du "concept de vie chrétienne" durant la guerre d'Espagne.[12]

Alexandre Soljenitstyne a renouvelé plusieurs fois son soutien aux États-Unis, les qualifiant de "pays le plus magnanime et le plus généreux de la Terre".[13] En revanche, il a parfois critiqué la politique menée par le gouvernement américain, par exemple sur la paix négociée au Vietnam, qu'il qualifie d'"armistice stupide, incompréhensible, sans garantie aucune".[14]

Il ne croit pas que le pays puisse passer, du jour au lendemain, d'un régime totalitaire à une régime de type démocratie occidentale. S'il est favorable à un pouvoir présidentiel fort, il est surtout partisan de la démocratie locale : pour Soljenitsyne, la vraie démocratie n'est pas constituée par le système électoral mais par un tissu d'associations locales gérant les affaires indépendamment du pouvoir central qui, lui, ne devrait s'occuper que des affaires nationales (armée, politique étrangère, etc.). S’affirmant comme un fervent patriote, voire comme un nationaliste, il s'est opposé à la Première guerre de Tchétchénie, mais a approuvé la seconde. Il a eu un commentaire favorable au président Poutine lors de son arrivée au pouvoir, espérant de lui des changements significatifs. Alexandre Soljenitsyne n'a jamais démenti les accusations de royalisme portées contre lui par le pouvoir soviétique. Ses convictions religieuses orthodoxes suscitent également de la méfiance dans les milieux progressistes.

Selon Moshe Lewin, qui relaie ces critiques, « aussi longtemps qu'[Alexandre Soljenitsyne] a mené sa bataille de l'intérieur, les observateurs étrangers ont supposé qu'il luttait pour une démocratisation du système [...]. Mais, une fois Soljénitsyne exilé en Occident, ils ont vite compris que l'anticommunisme n'était pas automatiquement porteur de démocratie. Le combat de Soljénitsyne était en fait au service d'une idéologie profondément antidémocratique, qui mêlait des éléments de « national-étatisme » à des traits archaïques de la religion orthodoxe, opposés au concept même de démocratie. Bref, il y avait chez Soljenitsyne un attachement profond à un autoritarisme de son cru, qui, s'il n'était pas formulé lors de ses premières apparitions sur la scène publique, s'est développé au cours de son combat[15] ».

L'historien américain Richard Pipes, dont les travaux sur l'histoire de la Russie soviétique avaient été qualifiés par Soljenitsyne de « version polonaise de l'histoire russe » (Pipes est d'origine polonaise), a répondu à celui-ci en le taxant d'antisémitisme et d'ultra-nationalisme. En 1985, Pipes a ainsi développé son propos dans sa critique d'une nouvelle de Soljenitsyne, Août 1914 : « Chaque culture a une forme propre d'antisémitisme. Dans le cas de Soljenitsyne, celui-ci n'est pas racial. Cela n'a rien à voir avec le sang. Il [Soljenitsyne] n'est pas raciste, la question est fondamentalement religieuse et culturelle. Il présente de nombreuses ressemblances avec Dostoïevski, qui était un chrétien fervent, un patriote et un antisémite farouche. Soljenitsyne se place incontestablement dans la vision de la Révolution défendue par l'extrême droite russe, comme une création des Juifs[16]. »

Il a ainsi fait régulièrement l'objet d'accusations d'antisémitisme, entre autres en raison de la publication du nom des responsables administratifs du Goulag, de l’orientation de ses travaux historiques sur la révolution bolchevique et, plus récemment, en raison de son opposition aux oligarques russes et de la publication de son ouvrage historique Deux siècles ensemble sur les relations entre Juifs et Russes de 1795 à 1995 : l'écrivain et ancien dissident soviétique Vladimir Voinovich a ainsi voulu démontrer le caractère antisémite de ce livre dans une étude polémique[17]. En France, l'historien trotskiste Jean-Jacques Marie a consacré un article à chaque tome de Deux siècles ensemble, qu'il qualifie de « Bible antisémite ». Selon Jean-Jacques Marie, « Soljenitsyne expose, dans Deux siècles ensemble, une conception de l'histoire des Juifs en Russie digne de figurer dans un manuel de falsification historique » en rétablissant une histoire des pogroms « telle qu'elle a été vue par la police tsariste[18] ». L'historien britannique Robert Service a cependant défendu le livre de Soljenitsyne, arguant qu'une étude de la place des juifs dans le parti bolchevique était pleinement justifiée[19].

Œuvres

La datation des œuvres d'Alexandre Soljénitsyne est difficile à établir avec précision, car la plupart d'entre elles ont connu une gestation très longue et plusieurs versions (y compris parfois une réécriture quasi complète). En ce sens, l'exergue placé au début du Premier Cercle est significatif : Écrit de 1955 à 1958. Défiguré en 1964. Réécrit en 1968.

  • Une journée d'Ivan Denissovitch (1962)
  • Le Pavillon des cancéreux (1968)
  • Les Droits de l'écrivain (1969)
  • Le Premier cercle (commencé en 1955, version finale en 1968) (ISBN 2-213-01157-5)
  • Août 14, premier nœud (série de livres (nœuds) en plusieurs volumes (tomes) réédités en 1983 sous le titre commun La Roue rouge) (1972) (ISBN 221301339X)
  • L'Archipel du Goulag (tomes I et II) (1974)
  • Le chêne et le veau (1975)
  • Discours américains (1975)
  • Des voix sous les décombres (1975)
  • Lénine à Zurich (1975)
  • L'Archipel du Goulag (tome III) (1976)
  • Flamme au vent (1977)
  • Le Déclin du courage (1978)
  • Message d'exil (1979)
  • L'erreur de l'Occident (1980)
  • Les tanks connaissent la vérité (1982)
  • Nos Pluralistes (1983)
  • La Roue rouge, tome 2 : Deuxième nœud - Novembre 16 (1985)
  • Comment réaménager notre Russie ? (1990)
  • Les Invisibles (1992)
  • La Roue rouge, tome 3 : Troisième nœud - Mars 17 (4 tomes) (1993-1998)
  • Le « Problème russe » à la fin du XXe siècle (1994)
  • Ego (1995)
  • Nos jeunes (1997)
  • Le Grain tombé entre les meules (1998), éd. Fayard, 500 pages.
  • La Russie sous l'avalanche (1998)
  • Deux récits de guerre (2000)
  • Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome 1 : Juifs et Russes avant la révolution (2002)
  • Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome 2 : Juifs et Russes pendant la période soviétique (2003)
  • Esquisses d'exil – Le grain tombé entre les meules, tome 2, 1979-1994, traduit du russe par Françoise Lesourd, (2005)
  • Aime la révolution ; Les yeux dessillés, (2007)
  • Réflexions sur la révolution de février, (2007)
  • Une minute par jour, (2007)
  • La Roue rouge : Quatrième nœud : Avril 17 (2009)

Alexandre Soljenitsyne a également écrit au cours des années 60 des nouvelles publiées dans la revue Novy Mir. Certaines ont été publiées en France dans les recueils :

  • La Maison de Matriona (1963) qui contient aussi L'Inconnu de Krétchétovka et Pour le bien et la cause
  • Zacharie l'escarcelle (1971)

Notes et références

  1. Le spécialiste de Soljénitsyne Georges Nivat et son éditeur Claude Durand écrivent son nom avec l'accent aigu.
  2. Terras, Victor. Handbook of Russian Literature, p. 436. Yale University Press, 1985, ISBN 0-300-04868-8.
  3. a , b , c , d  et e « La mort d'Alexandre Soljenitsyne », Libération.fr, 3 août 2008.
  4. « Nous étions deux qui échangions nos pensées en secret : c'est-à-dire un embryon d'organisation, c'est-à-dire une organisation ! » (Alexandre Soljénitsyne, L'Archipel du Goulag, Paris, Éd. du Seuil, 1974, p. 56.)
  5. Le Figaro, 13 juin 2007
  6. Alexandre Soljénitsyne, sur Bibliomonde
  7. « Décès d'Alexandre Soljenitsyne, conscience d’un siècle », La Croix, 4 août 2008.
  8. Vladimir Volkoff, Petite histoire de la désinformation, Rocher, 1999, p. 122-123.
  9. a  et b Soljenitsyne, l’archipel d’une vie, Libération, 5 août 2008.
  10. Boris Souvarine, « Controverse avec Soljénitsyne », Paris, 1990.
  11. Les dossiers de l'écran, Antenne 2, émission du 9 mars 1976. Cité dans Rideau de fer sur le Boul'Mich, Jean Salem, Editions Delga, 2009
  12. Le Monde, 23 mars 1976. Cité dans Rideau de fer sur le Boul'mich, loc.cit.
  13. "Discours de Washington (30 juin 1975), prononcé à l'invitation de l'AFL-CIO", Discours américains, Paris, Seuil, 1975, p.28
  14. "Discours de Washington", loc.cit., p.31
  15. Moshe Lewin, Le siècle soviétique, p. 249-250, ed. Fayard
  16. Richard Pipes, New York Times, 13 novembre 1985.
  17. Vladimir Voinovich, A Portrait Against the Background of a Myth, 2002
  18. Jean-Jacques Marie, « L'antisémitisme complaisant de Soljenitsyne », dans les Cahier du mouvement ouvrier (publication du CERMTRI) n°17, p.146-147. Voir aussi l'article consacré au tome II de Deux siècles ensemble, dans le Cahier n°22, p.81-85
  19. Cf. « Solzhenitsyn breaks last taboo of the revolution », The Guardian, 25 juin 2003.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Georges Nivat, Soljénitsyne, collection "Écrivains de toujours" aux éditions du Seuil, 1983.
  • Georges Nivat, Le phénomène Soljénitsyne, Fayard, 2009.

Filmographie

Liens externes

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