- Saint-étienne-lès-remiremont
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Saint-Étienne-lès-Remiremont
Saint-Étienne-lès-Remiremont
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Vosges Arrondissement Épinal Canton Remiremont Code Insee abr. 88415 Code postal 88200 Maire
Mandat en coursMichel Demange
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de la Porte des Hautes-Vosges Site internet www.ville-st-etienne-remiremont.fr Démographie Population 3 919 hab. (2006) Densité 116 hab./km² Gentilé Stéphanois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 370 m — maxi. 819 m Superficie 33,81 km² Saint-Étienne-lès-Remiremont est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Stéphanois.
Sommaire
Géographie
La ville se situe à la confluence de la Moselle et de la Moselotte. La forêt occupe 70 % du terrain communal, couvrant deux massifs opposés dont l'un, le Fossard, situé au nord, culmine à 819 m.
Histoire
Connue dès le VIIe siècle sous le nom de Sancti Stépha, la commune fut l'enjeu des rivalités opposant les ducs de Lorraine aux Chanoinesses de Remiremont.
Remiremont vient du nom de « Romaric » qui fonda, sur le Saint Mont ou mont Habend, deux monastères, un d'hommes et un de femmes. Ce dernier, transféré en 870 dans la vallée, fut à l'origine de la ville. Exempté en 1070 de la juridiction épiscopale et relevant directement de l'empereur, le chapitre devint un "chapitre noble" très fermé : l'abbesse avait rang de princesse du Saint-Empire. Au XVe siècle, les ducs de Lorraine établirent leur suzeraineté sur le chapitre en prenant le titre de comtes de Remiremont[1]., et dont l'érection de la Grande Borne marqua la fin en 1492.
La peste, dont nous conservons l'histoire à travers la léproserie de "La Madeleine"[2]: A la sortie de la ville de Remiremont, à droite de la route qui conduit vers Bussang et Mulhouse se trouve la Chapelle de la Madeleine, la lèpre, et les guerres successives, réduisirent sa population à 60 habitants en 1710, avant qu'en 1766, Saint Etienne - comme toute la Lorraine - devienne française. Nommée Val Moselle sous la Révolution, elle comptait 1322 habitants en 1804.
En 1860, la commune fut amputée par annexion au profit de la ville de Remiremont, de 382 ha situés à Révillon-la Croisette. Le 11 octobre 1936, la commune a pris son nom actuel.
Patrimoine
- Le patrimoine architectural et mobilier, étudié par le service régional de l'inventaire, est particulièrement important[3] :
Outre Le site naturel inscrit du St Mont situé à cheval sur les communes de Saint-Etienne-lès-Remiremont et Saint-Amé[4] :
L’église de l’invention de Saint-Etienne (XVIIIe s), au village et son orgue de 1872 des frères Géhin[5],
La Chapelle de Ste-Claire qui aurait été bâtie vers 1730 par les chanoines qui habitaient le St-Mont. Cette chapelle, comme en témoigne l’inscription au dessus de la porte, a été dédiée à Ste-Claire (la troisième abbesse du St-Mont) et à St-Romaric (l’un des fondateurs du monastère). Elle se niche au pied de la montagne et fut nommée « Chapelle Ste-Claire ». Ce lieu de prière fut reconstruit après la Révolution, près de la ferme St-Romary, il fait l’objet d’une vénération populaire, car chaque année, malgré sa double dédicace, à Ste Claire et à St Romaric, la chapelle est dénommée « Chapelle Sainte-Claire ». La sainte née vers 600, fille de Saint-Romary, s’appelait Ségoberge, troisième abbesse du Saint-Mont. Pour ses qualités de pureté et de tendresse exceptionnelle, ses compagnes la surnommaient « Claire ». Elle avait des dons pour soigner les maux des yeux, avec l’eau de la source du même nom qui coule au pied du Saint-Mont. C’est en effet vers la fin du XIe siècle que le monastère d’hommes disparut,
L'étang creusé en 1731, à proximité de la chapelle Ste claire, par les bénédictins du St-Mont,
Les colonnes du XIe s, et peut-être même antérieures, réemployées dans l'ancienne ferme St-Romary au lieudit St Romary,
À 500 mètres environ de l’auberge de St-Romaric, à proximité de la ferme de « La Piotte », ancienne métairie des chanoines, une petite chapelle,
La chapelle de Sainte-Sabine au lieu dit « Sainte-Sabine » sur la montagne du Fossard,
La Haute Borne, datant de 1492, 4e quart XVe siècle, dite « La Haute Borne » classée au titre des monuments historiques le 1er mars 1966[6].
Le Pont des fées, Inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 25 janvier 1944. Vestiges gallo-romains et d’époques postérieures.
La pierre "Kerlinkin", datée de l'ère préhistorique, Menhir ou pierre dressée, portant des inscriptions druidiques, dans le massif du Fossard, vient de cairn (tas de pierres),
- L'ancienne caserne Victor a été utilisée pour des bâtiments administratifs (hôtel de ville, poste) et pour le logement collectif.
- Cadre de vie
- Ville fleurie : Trois fleurs attribuées par le Conseil national au Concours des villes et villages fleuris[7].
Administration
Liste des maires successifs[8] Période Identité Parti Qualité décembre 1863 janvier 1870 Toussaint Leduc février 1870 août 1879 Jean-Baptiste Guyon août 1879 janvier 1881 Charles Creusot janvier 1881 mai 1884 Jacques Mathieu ? mai 1884 mai 1888 Jacques Mathieu ? mai 1888 septembre 1892 Emile Desjardin septembre 1892 mai 1896 Jean-Baptiste Baunin mai 1908 janvier 1914 Emile Desjardin janvier 1914 janvier 1919 Emile Galland janvier 1919 mai 1940 Joseph Claude octobre 1940 avril 1945 Auguste Broqué avril 1945 juin 1970 Antoine Dinkel Sans étiquette Président directeur général entreprise Grégoire & Dinkel juin 1970 mars 1971 Maurice Couval mars 1971 mars 1977 Maurice Briqué mars 1977 mars 2001 Jean Valroff PS Professeur de l'enseignement technique, député (1981-1986) mars 2001 mars 2008 Claude Bonnard mars 2008 2014 Michel Demange[9] Toutes les données ne sont pas encore connues. - Jumelage
- Vila das Aves (Portugal) depuis 1986 (décembre)
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 3 369 3 741 3 936 4 497 4 085 4 057 3 919 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnages célèbres
Annexes
Notes et références
- ↑ J.J. Bammert, * Les Nobles Dames de [Remiremont] 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont (Prix Erckmann-Chatrian, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, (Vosges), 4e trimestre 1971.
- ↑ Inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 16 juillet 1991, et en qualité de site inscrit le 24 janvier 1944, est, avec ses abords, située à cheval sur les communes de Remiremont et St-Etienne-lès-Remiremont. C’est le seul édifice qui reste des bâtiments de cette ancienne léproserie créée lors de la seconde épidémie de lèpre en Lorraine. Le sol de la nef comporte plusieurs pierres tombales.
- ↑ bases de données documentaires mises en oeuvre par la direction de l'Architecture et du Patrimoine
- ↑ René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine, 1514 p, Paris (éditions Les Encyclopédies du patrimoine), septembre 1997 (ISBN 2-911200-00-4), Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l’ouvrage). Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Baden-Württemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean de Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la légende du dessin (en latin du XVIIe en haut et à gauche de l’illustration) : Le mont Saint-Romaric, communément désigné « Saint-Mont », situé à 683 mètres d’altitude, au dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l’ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines dans un site très élevé et remarquable.
- ↑ Source : Orgues Lorraine Vosges, Association d’Etude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Metz (Editions Serpenoise), 1991 (ISBN 2-87692-093-X)
- ↑ Notice no PA00107285, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- ↑ Villes et Villages Fleuris de France
- ↑ De la IIIe République à nos jours, d'après la plaque présentant les maires élus depuis la IIIe République, visible dans les locaux de l'Hôtel de Ville.
- ↑ (fr) Résultats officiels des élections municipales 2008 à Saint-Étienne-lès-Remiremont sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
Bibliographie
- Helga D. Hofmann, Lothringische Skulptur der Spätgotik, Librairie Karl Funk, Sarrebrück, 1962
- Bernard Puton, Promenades aux mégalithes des environs de Remiremont
- Francis Puton, Fiches documentaires et notices de repérage établies sur l’ensemble du patrimoine architectural et mobilier de Saint Etienne lès Remiremont, Service régional de l'inventaire de Nancy, 1969
- Charles Kraemer et Michel Rouillon, Guide historique et archéologique du Saint Mont et ses environs, Groupe de recherches archéologiques des Hautes Vosges (GRAHV), Epinal, août 1990
Liens externes
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