Saint-privat-la-montagne

Saint-Privat-la-Montagne
Pays	France
Région	Lorraine
Département	Moselle
Arrondissement	Metz-Campagne
Canton	Marange-Silvange
Code Insee	57622
Code postal	57855
Maire Mandat en cours	Jean-Claude Walter 2008-2014
Intercommunalité	Communauté d'agglomération de Metz Métropole
Latitude Longitude	49° 11′ 23″ Nord        6° 02′ 13″ Est / 49.1897222222, 6.03694444444
Altitude	280 m (mini) – 342 m (maxi)
Superficie	5,84 km²
Population sans doubles comptes	1 374 hab. (1999)
Densité	235 hab./km²

Saint-Privat-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Moselle.

Géographie

Saint-Privat-la-Montagne, se situe dans le département de la Moselle (57), qui a pour préfecture la ville de Metz. Située dans le nord est de la France à proximité de Metz.

Histoire

Commune du Pays-Haut lorrain, possession du duché de Bar, à la frontière de l'évêché de Metz et du duché de Luxembourg (marche d'estaut), faisant partie du bailliage de Briey, paroisse (1704) dotée d'une église depuis 1682, relevant de l'archiprêtré de Hatrize, Saint-Privat-la-Montagne devint français lors du rattachement du Barrois à la couronne de France (1766). Le village fut attribué au département de la Moselle, arrondissement de Briey (1790). En 1817, Saint-Privat-la-Montagne, village de l'ancienne province du Barrois comptait 331 habitants répartis dans 55 maisons. Il y eut une bataille à Saint-Privat-la-Montagne, le 18 août 1870, pendant la guerre qui opposa la France à la Prusse et à ses alliés. Cette bataille se solda par une victoire des armées prussiennes et saxonnes, malgré la défense héroïque du village par le maréchal Canrobert. Les derniers combats eurent lieu dans le cimetière du village et l'église fut détruite (voir le tableau d'Alphonse de Neuville daté de 1881 au musée d'Orsay). On prétend que, pendant que ses troupes se faisaient décimées,le maréchal Bazaine,commandant en chef, jouait au billard au quartier général. Cette bataille décisive eût pour conséquence l'encerclement de Metz par les troupes allemandes et la neutralisation de l'armée du Rhin.

L'abbé Jean-Nicolas Bauzin, curé de la paroisse, secourut les blessés des deux camps. Après le traité de Francfort, il sillonna la France, l'Allemagne et le Benelux, collectant des fonds pour rebâtir l'église détruite pendant les combats. Le nouvel édifice, surnommé « la cathédrale du haut plateau », de style néo-gothique, a été inauguré en 1876. L'abbé Bauzin y fut inhumé (après sa mort) en 1903 au pied de l'autel. Les vitraux furent offerts par différents donateurs,l'horloge par le dernier suisse de l'église, Monsieur Augustin Domange. Notons enfin la "grotte de Lourdes", située à l'intérieur de l'église, symbole à la fois religieux et patriotique français, elle a la forme de la France...

Portail classé du cimetière de Saint Privat-la-Montagne.

Entre-temps, à la demande expresse de Guillaume Ier, nouvel empereur allemand qui surnommait le champ de bataille « le tombeau de ma garde », Saint-Privat et les villages voisins furent cédés à l'empire allemand en échange de Belfort qui resta français. Le champ de bataille devint un lieu de pèlerinage commémoratif (plusieurs monuments à la mémoire des soldats tombés au champ d'honneur). Il fut honoré de plusieurs visites impériales et doté d'un musée aujourd'hui à Gravelotte.

La proximité des carrières de pierre de Jaumont, qui fait la beauté de la ville de Metz, l'ouverture de mines de fer dans les villages voisins et la construction de la gare frontière d'Amanvillers (1873) provoquèrent un changement d'activité pour la population jusqu'alors principalement rurale, et l'arrivée d'une importante immigration polonaise et italienne, durant la première moitié du vingtième siècle.

Église Saint Privat (1876)

La Tour d'où, dit-on, Guillaume II observait les combats de Verdun

En 1918 le village redevient français, puis est à nouveau annexé par l'Allemagne nazie en juillet 1940. Dans la nuit du 20 au 21 janvier 1943, dix huit familles furent déportées vers les Sudètes pour avoir refusé officiellement de faire partie des possessions hitlériennes. La commune fut libérée par les troupes du général Patton à l'automne 1944.

Le centenaire de la bataille de 1870 fut commémoré en 1970 en présence du prince Henri de Saxe. Comme toute la population du nord de la Lorraine, les Privatiens souffrirent de la crise de la sidérurgie dans les années suivantes.

Le village fait partie depuis 2004 de la CA2M (Communauté d'Agglomération de Metz Métropole) et du Secteur Paroissial Saint Pierre de Jaumont.

Administration

Démographie

Lieux et monuments historiques

Monument "du Lion" (une statue représentant un lion rugisssant dans la direction de la France la surplombait.)

• Des monuments commémorant la bataille de 1870 sont disséminés dans le village : le monument du lion, la tour, le monument de la reine Augusta (de Prusse).
• Ancien cimetière où se déroula la bataille (portail classé).

Édifices religieux

• Eglise, construite en 1682, détruite en 1870 ; nouvelle église néo-gothique de 1876, construite par l'abbé Bauzin.

Personnalités liées à la commune

• François Certain Canrobert, maréchal de France, défenseur de la commune en 1870.
• Jean-Nicolas Bauzin curé de la paroisse de 1868 à 1903
• Martial Ravenel né en 1963, humoriste, imitateur...

Liens externes

• Saint-Privat-la-Montagne sur le site de l'Institut géographique national
• Saint-Privat-la-Montagne sur le site de l'Insee
• Saint-Privat-la-Montagne sur le site du Quid
• Localisation de Saint-Privat-la-Montagne sur une carte de France et communes limitrophes
• Plan de Saint-Privat-la-Montagne sur Mapquest