- Rouez-en-Champagne
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Rouez-en-Champagne Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Sarthe Arrondissement Mamers Canton Sillé-le-Guillaume Code commune 72256 Code postal 72140 Maire
Mandat en coursPaul Melot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sillé Démographie Population 791 hab. (2008) Densité 24 hab./km² Gentilé Rouéziens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 92 m — maxi. 171 m Superficie 33,65 km2 Rouez-en-Champagne (ou Rouez[1]) est une commune française, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire, peuplée de 791 habitants[2] (les Rouéziens).
Sommaire
Géographie
Rouez-en-Champagne est située sur la Vègre.
- Lieux-dits et écarts
- La Raterie
- La Lande
- La Goupillère
- Courville
- Le Bray
- Les Rosiers
- Le Coq Hardy
- Coulettre
- Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : Rouessé-Vassé, Sillé-le-Guillaume, Saint-Rémy-de-Sillé, Crissé, Neuvillalais, Tennie et Parennes.
Histoire
- Seigneurie annexée à la terre de Goupillère.
- Il existait en outre douze fiefs.
- Participation à la chouannerie.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité juin 1995 en cours Paul Melot SE Animateur sécurité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 965 923 819 767 689 715 791 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
- Les mines d'or et d'argent
En 1975, des géologues découvraient à quelques kilomètres du Mans dans la Sarthe le plus gros amas sulfuré polymétallique d'Europe.
Parmi les métaux contenus dans le minerai, outre le fer, le cuivre, le plomb et le zinc se trouvent également l'argent et l'or. Ces métaux précieux se sont concentrés dans la partie supérieure du gisement appelée « chapeau de fer ».
L'ouvrage de Pierre-Christian Guiollard nous raconte l'histoire de la découverte de ce gisement, ses origines géologiques et l'exploitation dès 1989 de son « chapeau de fer ».
Plus de 2 tonnes d'or et 7 tonnes d'argent seront extraites en quatre ans du sous-sol de Rouez-en-Champagne.
Monuments et lieux touristiques
L'abbaye de Champagne
- Vestiges de l'abbaye cistercienne de Champagne fondée en 1188 par Foulques Riboul, démolie partiellement à l'exception des cuisines et de l'aile occidentale remaniée en 1740 et qui comprend un cellier (seul vestige de l'abbaye primitive du XIIe siècle) avec une voûte et des piliers médiévaux et des peintures murales représentant un paysage ainsi qu'un escalier principal en chêne construit en 1740 avec sa rampe massive et ses 33 marches taillées dans la masse du bois.
Le château de Courmenant
Article détaillé : Donjon de Courmenant.Église Saint-Martin
Église des XIe et XVe siècles, avec remaniements au XIXe siècle
Histoire de l'église
- Les bras du transept furent élevés à la charnière des XVe et XVIe siècles.
- Retable de la Nativité de 1641, dont le tableau central représente l'Adoration des trois rois mages et est entouré des statues du pape Urbain avec sa croix papale à trois branches et de saint Martin, avec sur la corniche deux anges de style baroque entourant Joseph avec l'Enfant Jésus. Au pied du Christ crucifié, statue de la Vierge en terre cuite du XVIIe siècle.
- Vers 1642, l’église s’est enrichie d’un décor remarquable comptant les deux retables, du chœur et de la chapelle méridionale, donnés par Urbin de Gennetay, curé de la paroisse. Présentant un style maniériste, ils sont caractéristiques des réalisations de l’architecte lavallois Pierre Corbineau. Contemporaines des retables, les statues en terre cuite qui les décorent ainsi que celle de sainte Pétronille de la nef sont attribuées à un des fils du sculpteur manceau Gervais I Delabarre.
- Saint Sébastien et saint Jean-Baptiste, deux statues en terre cuite du mur occidental sont les œuvres du sculpteur manceau Noël Mérillon.
- Statue équestre en pierre de saint Martin (XVIe siècle) et deux retables.
- Le retable nord et la statue en terre cuite de saint Jacques le Majeur furent réalisés en 1727 par Pierre Lorcet. Dans la même chapelle est conservé un groupe du Calvaire, comptant un Christ en croix en bois du XVIIe siècle et des statues de la Vierge et de saint Jean l’Évangéliste en terre cuite de la fin du XVIe siècle.
- Les restaurations des XIXe et XXe siècles ajoutèrent les deux bas-côtés et amputèrent l’église d’une travée.
- Destruction de la nef romane et ajout de bas-côtés néogothiques et en 1902, amputation d'une travée, pour élargissement de la route.
Vitraux
- Historique de construction des quinze vitraux.
- Quatorze ont été réalisés en 1921 par un maître verrier parisien, Charles Champigneulle, le vitrail de la baie 6 a été exécuté par un maître verrier manceau, Albert Echivard en 1920.
- L'année suivante, en 1922, ce même maître verrier a réalisé les vitraux d'un édifice voisin, ceux de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Crissé. À cette date, la Première Guerre mondiale est toujours dans les mémoires, et, sur les vitraux figurés, dans la partie inférieure, des hommages aux soldats morts sont inscrits.
- Description des quinze vitraux.
- Sur la baie 1 est figuré l'ange gardien avec la mention « En souvenir de Bernard ».
- Sur la baie 2 le Christ au Sacré-Cœur avec l'inscription « Don des familles Lecagneur, Lecesne, Guignard ».
- Sur la baie 3, Charles Champigneulle a représenté Saint François-d'Assise (1182-1226) qui entend les voix d'animaux avec la mention « En souvenir de François Poisson mort au champ d'honneur ».
- Sur la baie 4, il a représenté saint Guillaume (Guillaume X, comte de Toulouse et de Poitiers, mort en 1138) demandant au pape l'absolution de ses pêchés avec l'inscription « En souvenir de Guillaume Robin mort au champ d'honneur ».
- Saint Julien faisant jaillir la source est figuré sur la baie 5 avec la mention « La famille Charlot. En souvenir d'un heureux anniversaire 29 mars 1921 ».
- La baie 6 a été réalisée en 1920 par Albert Echivard. Une scène autobiographique de la Guerre 1914-1918 est figurée : le fils d'Albert, Maxime Echivard mort durant cette guerre, est représenté sous les traits du soldat et, sous les traits de Jeanne d'Arc, sa future belle-fille qui deviendra son épouse.
- Sur la baie 7, est représentée en pied, sainte Thérèse, avec la mention « Don de la famille Heuzard-Legouas »
- Sur la baie 8, Saint Henri de Bamberg (972-1024) avec la mention « Don de la famille Coulon »
- Sur la baie 9, Saint Serge, un martyr Syrien avec l'inscription « Don de la famille Legron »
- Sur la baie 10, Saint Séraphin (ou saint Étienne), avec la mention « En souvenir de Séraphin Brisard mort au champ d'honneur ».
- Saint Augustin d'Hippone (354-430) est figuré sur la baie 11 avec la mention « En souvenir d'Auguste Macais mort au champ d'honneur »
- Saint Louis est représenté sur la baie 12. La Charité de saint Martin est représentée sur la baie occidentale.
Presbytère de 1860
Autres édifices anciens
- Ferme du XIIe siècle, prolongée au XVe siècle, une aile étant ajoutée au XVIIe siècle, avec ses fenêtres à meneaux.
- Moulins de Cohardy dits aux deux roues du XIIIe siècle, dont les deux roues sont fixées en parallèle tout en étant indépendantes l'une de l'autre, chaque moulin étant mis en mouvement par une roue alimentée par le dessus. Ces deux moulins à blé, connus dès 1253, sont établis sur un bief de la Vègre.
- Grange de la Frétinière, de 1890, avec ses piliers d'angle et ses encadrements en brique et pierre de taille
Personnages célèbres
Un habitant du cru, propriétaire de plusieurs immeubles à Paris, de terres et de fermes en Sarthe, a fait de Rouez-en-Champagne, où il élevait des chevaux, son légataire universel.
Décédé fin 2007, Serge Le Grou s’est montré plus que généreux avec son village en lui cédant l’équivalent de 37 millions d’euros, principalement sous forme de biens immobiliers.
En contrepartie de tout cela, la municipalité a dû prendre des engagements que Serge Le Grou aurait négociés lui-même, de son vivant. Il aurait discuté directement avec le maire, à de multiples reprises, au cours des dernières années. Ses exigences comporteraient, entre autres choses, la construction d’une cinquantaine de petits pavillons neufs, que la commune réservera à des personnes âgées n’ayant pas les moyens de se payer une place en maison de retraite.
Notes et références
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[4].
Bibliographie
- " L'abbaye de Champagne - Le temporel d'une abbaye cistercienne du Maine au Moyen Âge", par Laurent Maillet, in Revue Historique et Archéologique du Maine, 1998, p. 97 - 144 (+ ill.).
Liens externes
- Rouez-en-Champagne sur le site de la communauté de communes
- Rouez sur le site de l'Insee
- L'église
- Pierre Corbineau
- Gervais I Delabarre
- Noël Mérillon
- L'abbaye de Champagne
Catégories :- Commune de la Sarthe
- Nom d'usage de commune française
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