- Roman de Renart
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Pour les articles homonymes, voir Renard (homonymie).
Le Roman de Renart est un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ayant pour héros des animaux agissant comme des humains ; le monde animal représentant la société du Moyen Âge. Le personnage principal se nomme Renart, c'est un animal alors connu sous le nom de « goupil » mais sous l'influence du Roman de Renart, le mammifère prendra le nom de renard en français[1].
Ce n'est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble disparate de récits en octosyllabes de longueur variable et composés par différents auteurs, appelés dès le Moyen Âge « branches ». Les branches les plus anciennes (v. 1170) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud. Dès le XIIIe siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité, les auteurs du Roman de Renart sont principalement anonymes sauf quelques auteurs nommés : Richard de Lison, Pierre de Saint Cloud et le Prêtre de la Croix en Brie.
Sommaire
Contexte
Dès le XIIe siècle, la bourgeoisie a sa propre littérature, véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. Il nous en reste essentiellement des fabliaux (Estula - Le lévrier et le serpent - Moniage Guillaume), des farces (La Farce de Maître Pathelin) et des romans comme le Roman de Renart.
C'est une œuvre composée de courts récits indépendants en vers octosyllabiques. Écrit en français, langue romane d'où le nom roman, il en existe 27 branches rédigées, au cours des temps, par des auteurs différents. Il met en scène des animaux dont les deux principaux sont le loup Ysengrin et surtout le goupil Renart, le héros si célèbre. Le récit contient 80 000 vers, à rimes plates pour favoriser la citation de ces récits (ils étaient racontés, sous diverses formes, par les jongleurs à la population, très peu de gens sachant lire et écrire au Moyen Âge).
Interprétations
Ces textes ont des fonctions diverses :
- de critique sociale des classes dominantes, incapables de nourrir les petites gens ; de parodie des chansons de geste et romans courtois, mêlée d'anticléricalisme ;
- psychologiques (voire cathartiques) : transgression de tabous religieux (Dieu est absent et les formes sociales de la religion - pèlerinage, croisade ou simplement le clergé - sont méprisées et ridiculisées) alors que l'antagonisme central entre Renart et Primaut fait appel à la scène primitive (le viol de la louve).
Ces textes ont inspiré certains auteurs contemporains comme Carl Gustav Jung, dans la création de son concept d'Enfant intérieur et Paul Radin, dans son étude du Trickster. Ces auteurs furent intéressés par la figure de Till l'espiègle ou celle du renard dans Le Roman de Renart, entre autres, comme modèles de ce qu'ils nommaient le « fripon divin » : un être espiègle, malicieux et facétieux.
Seulement, Renart dénonce la faim, la violence, la bêtise... mais ne propose rien.
Les œuvres les plus tardives (Renart le Bestourné (à l'envers) de Rutebeuf, ou l'anonyme Renart le Contrefait (1319-1342), accentuent encore la satire.
Selon certaines interprétations, Renart représenterait le petit peuple, toujours prêt à mille « jongleries » pour survivre ; Ysengrin : la bourgeoisie, lourde et patentée ; Grimbert, le blaireau : le clergé et Brun, l'ours : la noblesse. Mais dans le texte, tous les personnages sont explicitement présentés comme appartenant à la noblesse. Renart est un chevalier qui vit dans son château de Maupertuis et est le premier à se moquer des vilains et à vivre à leurs dépens en les ridiculisant voire en n'hésitant pas à les tuer.
Les frères Grimm y voient une « épopée animalière (Thiersage) venue de Germanie via Tacite », ce qui lui confèrerait des racines indo-européennes.
Mais le monde des animaux, miroir du monde humain, sert avant tout à critiquer celui-ci. Les auteurs se moquent de tout, des chevaliers aux pèlerins, de la justice aux courtisans, montrant partout l'hypocrisie. Successeurs d'Ésope, ils préfigurent les fables de Jean de La Fontaine.
Origines
Origine des noms
- Renart est un anthroponyme d'origine germanique : Reginhard (ragin ou regin « conseil » + hard « dur, fort, hardi » cf. suffixe français -ard. Le substantif renard est au départ un prénom ; c'est la popularité du goupil prénommé Renart qui en fait un substantif ayant peu à peu évincé le terme d'origine goupil, qui subsiste cependant dans certains dialectes d'oïl.
- Variantes régionales : Raynard, porté notamment en Vendée, Puy-de-Dôme et en région lyonnaise. Raynart, Rainart (06), Rainard (79, 86). Regnard, porté notamment dans l'Yonne et la Somme, Regnart (51, 80) ; Réginard, Reynard, porté dans la région lyonnaise et le Vaucluse.
- Dans le poème de Nivard de 1148, plusieurs animaux retrouvent un nom fixé, de longue date, par la tradition. Ce sont : Reinardus le goupil, Balduinus l’âne, Bruno l’ours. Le nom des autres animaux ne reparaissent plus... inventés pour la circonstance, ils disparaîtront avec leur auteur.
- En Allemagne, de nos jours, Reinhard / Reinhardt / Reinhart sont des patronymes assez courants. D'ailleurs, nous retrouvons dans le « Glichezâre » : Reinhart pour Renart, Dieprecht pour Tibert, Diezelin pour Ticelin.
- Quant à Ysengrin, Ysen-grin, il signifie en ancien néerlandais « féroce comme le fer » ou « casque de fer ».
Origine des textes
Ces textes sont issus d'une longue tradition de récits animaliers en latin, notamment « l’Ysengrimus », ainsi que des fables ésopiques regroupées au Moyen Âge dans des recueils nommés « Isopets ».
Elle peut se retrouver dans :
- le Pañchatantra, livre de contes indiens très anciens, parvenu en Europe sous diverses traductions grâce aux Arabes ;
- des contes populaires, sans doute très anciens pour quelques-uns ;
- des auteurs grecs (Ésope) et latins (Phèdre) ;
- des poèmes en bas-latin, surtout :
- La Disciplina clericalis, recueil « d'exempla » (petits contes moraux) d'origine orientale composé en latin vers 1110 par Pierre Alphonse, médecin sépharade converti au christianisme - Ces récits ont eu un succès durable dans la littérature européenne comme la première élaboration connue du « Conte du loup et du renard dans le puits » (branche IV du Roman) ou des récits fournissant l'intrigue d'autres fabliaux célèbres ;
- L' « Ysengrimus » : 6 500 vers en distiques latins, où l'on trouve pour la première fois, le personnage de Reinardus du clerc flamand Nivard de Gand qu'il écrivit vers 1148 sous le titre premier de « Reinardus Vulpes » [2] ;
- les Fables de Marie de France, qui datent de 1152.
Les textes
Les auteurs identifiés
Peu d'auteurs sont connus. Le plus ancien est probablement Pierre de St-Cloud. On a également identifié Richard de Lison, et un troisième auteur désigné comme étant « le prêtre de la Croix-en-Brie ». Mais il y a 29 autres auteurs non identifiés.
Le prêtre de la Croix-en Brie commençait toujours ses histoires par : «Un prêtre de La-croix-en-Brie [...] a mis tout son soin et toute son application à faire une nouvelle branche sur Renart, qui s'y connaît en ruses et en tromperies.»
Les branches
Elles ont varié au gré des rééditions, d'autant que les manuscrits ne les présentaient ni en fonction de la chronologie interne du roman, ni en fonction de leur date de composition (certaines étant de plus altérées ou mélangées). Les branches identifiées par E. Martin font toutefois office de référence :
- Branche I : Le jugement de Renart. Le siège de Maupertuis (Ia). Renart teinturier (Ib). Renart jongleur.
- Branche II : Chantecler le coq. La mésange. Tibert le chat. Tiécelin le corbeau. Renart et Hersent.
- Branche III : Le poisson des charretiers. Ysengrin fait moine. La pêche aux anguilles.
- Branche IV : Ysengrin dans le puits.
- Branche V : Les jambons d'Ysengrin. Le grillon. Le serment de Renart (Va).
- Branche VI : Le combat de Renart et Ysengrin.
- Branche VII : La confession de Renart.
- Branche VIII : Le pèlerinage de Renart.
- Branche IX : Roënel le chien et Brichemer le cerf. Liétart le vilain.
- Branche X : Renart médecin.
- Branche XI : Renart empereur.
- Branche XII : Les vêpres de Tibert
- Branche XIII : Renart teint en noir.
- Branche XIV : Le cellier du villain. Primaut le loup.
- Branche XV : L'andouille. Les deux prêtres.
- Branche XVI : Bertaut le vilain. Le partage du lion.
- Branche XVII : La mort de Renart.
- Branche XVIII : Le prêtre Martin.
- Branche XIX : Raisant la jument.
- Branche XX : Ysengrin et les deux béliers.
- Branche XXI : L'ours Patous.
- Branche XXII : Les semailles.
- Branche XXIII : Renart magicien. Le mariage du roi Noble.
- Branche XXIV : La naissance d'Ysengrin et Renart.
- Branche XXV : Pinçart le héron. Le batelier.
- Branche XXVI : L'andouille jouée à la marelle.
- Branche XXVII : Renart et Ysengrin.
Les personnages
- Renart : le goupil espiègle, rusé, personnage principal de ces récits. Complexe et polymorphe, allant du bon diable redresseur de torts tel Zorro (renard en espagnol) au démon lubrique, fripon et débauché, il incarne la ruse intelligente liée à l'art de la belle parole. Aussi appelé « le maître des ruses »
- Ysengrin : le loup , éternel ennemi de Renart, toujours dupé. Son épouse, Dame Hersent la louve, fut jadis « violée » par Renart ; d'où une éternelle rancœur. Il est l'oncle de Renart.
- Bruyant, le taureau.
- Primaut, le damp (seigneur) loup (parent ou alter-ego d'Ysengrin).
- Noble, le lion : roi des animaux.
- Dame Fière, la lionne : reine des animaux.
- Beaucent, le sanglier.
- Espineux, le hérisson.
- Belin, le mouton.
- Petitfouineur, le putois.
- Baudoin (ou Bokart), l'âne : secrétaire du roi.
- Brun (ou Bruno ou Bruin), l'ours (d'après la couleur de sa robe, ou d'après un nom germanique traditionnel).
- Chantecler, le coq : il fut emporté par Renart, mais s'en tira sain et sauf.
- Chanteclin, le coq : il est le père de Chantecler.
- Couart, le lièvre.
- Eme, le singe : époux de Dame Rukenawe, la guenon.
- Grimbert, le blaireau : défenseur et cousin de Renart.
- Grymbart, la renarde : sœur de Renart.
- Hermeline, la renarde : épouse de Renart, qui eut quelques démêlés avec Hersent.
- Hersent, la louve : épouse d'Ysengrin, qui fut jadis « violée » par Renart.
- Tibert, le chat : il se fit malgré lui piéger par Renart, mais se montra régulièrement un rival également rusé.
- Tiécelin, le corbeau : il déroba un fromage à la fenêtre d'une maison de campagne et se le fit voler par Renart.
- Cado,le canard,
- Blanche, l'hermine.
- Brichemer, le cerf : sénéchal.
- Bernard, l'âne.
- Corbant, le freux.
- Sharpebek : épouse de Corbant.
- Coupée, la geline.
- Courtois, petit chien.
- Drouin, le moineau.
- Hubert, l'escoufle (milan, rapace propre aux régions chaudes et tempérées).
- Firapel, le léopard.
- Jacquet, l'écureuil.
- Dame Mésange, la mésange dont le fils a Renart pour parrain.
- Musart, le chameau : légat du pape.
- Ordegale, castor.
- Pantecroet, la loutre.
- Percehaie, Malbranche, et Renardel ou Rovel : Fils de Renart et d'Hermeline.
- Roonel (ou Roënel), le mâtin (gros chien).
- Dame Rukenawe, la guenon : épouse d'Eme, le singe.
- Tardif, le limaçon.
- Rohart le corbeau.
- Rousse la mère.
- Pinte et Copette: les deux poules.
- Pelé : le rat.
Recentrer le Roman dans l'histoire
Selon l'érudit Lucien Foulet, sa composition s’échelonne de 1174 à 1250. Vingt-huit auteurs indépendants y ont collaboré, dont seulement trois ont tenu à nous transmettre leur nom. Ces écrivains ont réalisé une œuvre maîtresse, et à succès.
Rutebeuf écrivit un Renart le bestourné et un dit De Brichemer, et Jacquemart Giélée de Lille un Renart le Nouvel. Le Couronnement de Renart date de la seconde moitié du XIIIe siècle. Maurice Delbouille, dans Lettres françaises de Belgique (dirigé par Charlier et Hanse), identifie son auteur par sa langue, « marquée fortement de particularités dialectales picardes et wallonnes », à un clerc vivant à la Cour du Comte de Namur. Le Couronnement de Renart par l'âpreté de son ton, la violence de ses mises en cause, paraît comme détaché du Roman de Renart proprement dit bien qu'il lui doive beaucoup.
Au XIVe siècle, on réécrit deux fois Renart le Contrefait ; la première est l’œuvre d’un commerçant en épices ; la seconde, véritable somme ne compte pas moins de 40 000 vers (produits entre 1319 et 1342).
Adaptations
Littérature
Le Roman de Renart a été maintes fois adapté en français moderne, le texte original en ancien français étant d'un abord difficile pour les non-initiés. Nombre de ces adaptations, notamment celles destinées à la jeunesse, ont par ailleurs gommé les traits les plus subversifs de l'œuvre. On peut citer :
- Léopold Chauveau Le roman de renard (version moderne, 1929 pour la première édition), Ed. Payot Paris.
- Léopold Chauveau Le roman de renard (version pour la jeunesse, illustré par l'auteur), Ed. Attinger.
- Maurice Genevoix Le roman de renard (1968) Ed. Plon.
Bande dessinée
- Le Roman de Renart est une série de bande dessinée pour la jeunesse parue aux éditions Delcourt.
- Benjamin Rabier a illustré le Roman aux éditions Taillandier[3].
- Le Roman de Renart , série de bande dessinée jeunesse parue aux éditions Gallimard, dans la collection Fétiche[4].
- En outre, René Goscinny et Albert Uderzo avaient dans un premier temps projeté d'adapter le Roman de Renart pour le compte du journal Pilote lors de son lancement en 1959. Cependant, le projet fut rapidement abandonné (car déjà initié par quelqu'un d'autre) au profit d'Astérix.
- Dans la série De cape et de crocs d'Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou, les noms des deux personnages principaux sont des références au Roman de Renart. Don Lope, le loup, se nomme "Villalobos y Sangrin". On reconnaît là le nom d'Ysengrin, le loup antagoniste de Renard dans le roman. Quant à Armand, le renard, son nom de famille ("Maupertuis") est aussi celui de la forteresse du goupil, et Raynal (son deuxième prénom) peut être un dérivé de "Renart".
- Renard est un personnage important du comics Fables, qui raconte l'exil des personnages de contes dans le monde réel.
Cinéma
- Le Roman de Renart servit de base au Robin des Bois de Walt Disney Pictures.
- Le Roman de Renard est un long métrage d'animation avec marionnettes sorti en France en 1937.
- Le Roman de Renart est un long métrage d'animation sorti en 2005.
Télévision
En 1974, Le "Roman de Renart"[5] est adapté dans une série d'animation jeunesse en 18 épisodes jouée par des marionnettes, réalisé par Richard Rein et produit par l'ORTF. Les dialogues sont de Jean Ache. Henri Virlojeux et Alain Cuny prêtent respectivement leur voix à Renart et Ysengrin. Jean-Michel Caradec interprète les chansons. Animation : Monique Petit, Liliane Pelizza, Michel Lemaréchal. Musique et effets sonores : Bernard Parmegiani. Marionnettes et maquettes des décors : Jacques Schmidt et Patrick Obligine. Décor : Maurice Izard. Générique : Maxime Le Forestier.
En 1985, Le Roman de Renart a été adapté assez librement et « modernisé » dans une série d'animation française intitulée Moi Renart.
Théâtre
Le Roman de Renart a fait l'objet d'une adaptation conte et théâtre par le Totem Théâtre de Colmar (création en 2002, exploitation jusqu'en 2009)[6].
Le Roman de Renart est également une pièce de théâtre tout public en cours d'exploitation par la Compagnie Olinda basée à Aix-en-Provence[7].
Web
- Le roman de Renart, texte original en ancien français et traduction en français moderne.
- Le Roman de Goupil le renard, qui date de 2006, est une suite librement adaptée du Roman de Renart.
Notes et références
- Henriette Walter, « Les noms des mammifères : motivation et arbitraire », dans La linguistique, vol. 39, no 2, 2003, p. 47-60 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 11 avril 2011)]
- (en) University of Toronto - Robarts Library Reinardus Vulpes. Carmen epicum seculis IX et XII conscriptum (1932)
- Site de Benjamin Rabier
- Ricochet-Jeunes
- La série d'animation "Le Roman de Renart" (ORTF 1974)
- Renart... le renard
- Compagnie Olinda
Voir aussi
Bibliographie
Bibliographie française ou de langue française
- Maurice Delbouille Les fabliaux et le roman de Renart in Lettres belges de langue française" (directeurs Charlier et Hanse), La Renaissance du livre, Bruxelles, 1958.
- Elisabeth Schulze-Busacker, Renart, le jongleur étranger : analyse thématique et linguistique à partir de la Branche Ib, in Actes du IIIe Colloque International « Beast Epic, Fable and Fabliau », Münster 1980, Köln / Wien (Böhlau), 1982, p. 380-391.
- Édition Michel Lévy Frères éditeurs, Collection Hetzel & Lévy.Paris, 1858.
- Version nouvelle de Paul Tuffrau. L'Artisan du Livre, 1942 (avec des gravures sur bois de Lucien Boucher).
- Réédition du Manuscrit de Cangé par Mario Roques, 1955.
- Réédition d'Honoré Champion, 1960 - 1983.
- Ed. L'Art - H Piazza 1966, couverture et ornements decoratifs par Jan-Loic Delbord, 204 p.
- Le Roman de Renart, traduction de H. Rey-Flaud et A. Eskénazi, Paris, Champion, 1971.
- Le Roman de Renart, Édition Flammarion, 1985, établi et traduit par Jean Dufournet et Andrée Méline.
- Édition complète, Bibliothèque de la Pléiade, avril 1998.
- Édition de Félix Lecoy d'après le manuscrit Cangé. 1999 [160 pages].
Bibliographie non française
- Anthony Lodge, The Earliest Branches of the « Roman de Renart », Éditions Peeters, Louvain, Paris, 2001.
- The Romance of Reynard the Fox. Ed. and trans. Roy Owen. Oxford : Oxford UP.
- Antonio Domínguez, El Roman de Renard y la cuentística española : In Estudios en Homenaje al Dr. Antonio Beltrán Martínez, Zaragoza: Facultad de Filosofía y Letras de la Universidad de Zaragoza, 1986. 953-68.
- Carlos García Gual, El Roman de Renard : carrera de un héroe anticaballeresco, In García Gual, Primeras novelas europeas. 2ª ed. Madrid: Istmo, 1988. 277-89.
Liens externes
- Archives de littérature du Moyen Âge - Bibliographie en ligne
- Reinardus: Annuaire de la Société Internationale Renardienne : Tables
- Présentation pédagogique et images des manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France
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