- Robert Jardillier
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Robert Jardillier Passation de pouvoirs entre Robert Jardillier (à gauche) et son successeur au Ministère des PTT, Jean-Baptiste Lebas (1937)Parlementaire français Date de naissance 31 mars 1890 Date de décès 19 mai 1945 Mandat Député Début du mandat 1932 Fin du mandat 1940 Circonscription Côte-d'Or Groupe parlementaire SFIO IIIe République modifier Robert Jardillier, né le 31 mars 1890 à Caen et mort le 19 mai 1945 à Marseille, est un homme politique français.
Sommaire
Biographie
Robert Jardillier nait le 31 mars 1890 à Caen. Professeur agrégé d'histoire, il enseigne au lycée Carnot ainsi qu'à la faculté de lettres et à l'école des Beaux-Arts de Dijon, en Côte-d'Or. Défenseur du patrimoine, musicologue de renom, il crée et dirige la chorale mixte universitaire. Membre de la SFIO depuis 1921, il est député de 1932 à 1940. En 1934, il devient également conseiller général.
Lors des élections municipales de Dijon, en mai 1935, l'Union de la gauche se réalise à nouveau autour de la SFIO dont Jardillier est le secrétaire général. Ce front commun l'emporte face à la virulente Entente républicaine qui n'hésite pas à présenter le socialiste comme le candidat de "l'épate et du bluff". Sur 18 538 électeurs, 9 853 accordent leur suffrage à Jardillier. Ses adversaires, par la voix de Noël Sauzey, porte-parole de l'Entente républicaine, prétendent alors que les Dijonnais ont simplement voulu rendre hommage au "musicien de talent et au conférencier", ajoutant : "que vient faire la musique dans cette galère ?" Mais lui veut avant tout être le "maire socialiste" de Dijon.
Face à la hausse du chômage (qui a doublé à Dijon en 1935), il développe des chantiers municipaux, crée des restaurants populaires à bon marché et sollicite les commerçants pour "aider les chômeurs involontaires ayant perdu leur emploi." En 1936, il soutient les 6 000 grévistes dijonnais (PLM, Terrot, magasin Pauvre Diable...), leur fournit pendant un mois repas et café et fait distribuer aux écoliers lait et biscuit. Il s'élève contre "les fauteurs de vie chère."
Homme de conviction, "sensible et courtois", disciple de Blum et Jaurès, Robert Jardillier entre dans le gouvernement de Léon Blum en occupant le poste de ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones du 4 juin 1936 au 22 juin 1937. C'est que l'une de ses premières mesures comme édile dijonnais a été de supprimer l'ouverture des bureaux de poste le dimanche pour cause d'"excès de travail pour les employés, d'une part, et excès de dépenses, d'autre part."
Fonctions
- Membre de la SFIO (1921-1945)
- Député de la Côte-d'Or (1932-1940)
- Maire de Dijon (1935-1940)
- Ministre des PTT du Front populaire (4 juin 1936-22 juin 1937)
Lien interne
Liens externes
Notes et références
- "Une place Robert-Jardillier", article du journal Le Bien public du 5 octobre 2003.
- "Une œuvre inspirée mais inachevée...", article du journal Le Bien public n°638 du 23 octobre 2011.
- Marquès (Charles), Le XXe siècle à l'hôtel de ville de Dijon, Précy-sous-Thil, Éditions de l'Armençon, 2006.
Précédé par Robert Jardillier Suivi par Gaston Gérard
Maire de Dijon
1935 - 1940Paul Bur (délégation municipale provisoire (1940-1942) Catégories :- Ministre de la Troisième République
- Naissance à Caen
- Naissance en 1890
- Décès en 1945
- Personnalité de la Troisième République
- Ancien député de la Côte-d'Or (troisième République)
- Personnalité de la SFIO
- Ancien maire de la Côte-d'Or
- Maire de Dijon
- Ministre français des Postes et Télécommunications
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