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Péninsule de Banks
La péninsule de Banks vue de l'espace.Géographie Altitude 919 m, Mont Herbert Massif Île du Sud Administration Pays Nouvelle-Zélande Région Canterbury Conseil communal Christchurch Géologie Âge 8 Ma Roches Roches volcaniques modifier La péninsule de Banks est un ancien volcan érodé de Nouvelle-Zélande formant une péninsule rattachée à la côte Est de l'île du Sud et s'avançant dans l'océan Pacifique Sud. Située dans la région de Canterbury, sa principale localité est la ville de Lyttelton et la grande ville de Christchurch la borde au nord.
Sommaire
Géographie
Topographie
La péninsule de Banks se trouve dans le centre de la côte Est de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. La côte à cet endroit est basse et constitue le prolongement des plaines de Canterbury mais la péninsule de Banks s'avance dans la mer en un massif montagneux au littoral découpé qui délimite deux grandes baies : la baie de Canterbury au sud-ouest et la baie de Pegasus au nord. Plus précisément, la péninsule est encadrée au nord par l'estuaire des rivières Avon et Heathcote autour duquel s'étend la ville de Christchurch et à l'ouest par le lac Ellesmere.
La péninsule se présente sous l'aspect d'un massif de collines de forme ovale et dont le littoral est découpé en de nombreux caps, péninsules et ports naturels dont deux majeurs : l'Akaroa Harbour ouvert vers le sud et le Lyttelton Harbour ouvert vers le nord. Le plus haut sommet est le mont Herbert qui culmine à 919 mètres d'altitude. Le plus grand lac de la péninsule est le lac Forsyth qui est en réalité une vallée noyée dont la sortie vers l'océan est barrée par le cordon littoral du lac Ellesmere.
Climat
La péninsule de Banks est soumise à un climat océanique.
Faune et flore
Autrefois largement boisée, les collines de la péninsule sont désormais en grande partie couvertes de prairies pour le pâturage.
Géologie
Les collines de la péninsule de Banks correspondent aux restes érodés de deux stratovolcans coalescents formés au Miocène. À l'origine émergé en pleine mer et culminant à environ 1 500 mètres d'altitude, le massif volcanique a été rattaché à l'île du Sud lorsque les plaines de Canterbury se sont formées par le dépôt des matériels de l'érosion des Alpes du Sud. Lui-même érodé, les deux principaux cratères du volcan ont donné naissance aux deux principaux ports naturels de la péninsule : l'Akaroa Harbour et le Lyttelton Harbour. Par la suite, du lœss s'est déposé sur les flancs Nord et Ouest de la péninsule.
Histoire
Il y a environ un millénaire, les Polynésiens ont peuplé la Nouvelle-Zélande, la péninsule de Banks y compris, celle-ci fut donc habitée par plusieurs tribus māori.
Bien des années plus tard, James Cook découvrit, en 1770, la péninsule qu'il nomma ainsi en l'honneur de son botaniste, Joseph Banks. Il était persuadé à ce moment-là que la péninsule était en fait une île, erreur compréhensible lorsque l'on voit l’eau qui entoure la majeure partie de celle-ci.
En 1830, les Anglais passent beaucoup plus de temps en Nouvelle-Zélande et le troc fonctionne à merveille. Ces deux données ont tué beaucoup de Māori qui n'étaient d'une part pas adaptés aux maladies européennes et, d'autre part, le mousquet apporté par les colons donna de nouvelles proportions aux guerres inter-tribus.
Quelques années plus tard, quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Māori pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Le capitaine retourna donc en France et fit les démarches nécessaires pour qu'une expédition de colonisation soit envoyée sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre jusqu'en 1840 pour qu'un petit groupe de français venus de Paris et dirigé par Lavaud revienne en Nouvelle-Zélande pour une colonisation. Mais les Anglais avaient déjà la souveraineté de l'île du nord et, avec le traité de Waitangi, il était facile de prendre possession de la totalité de la Nouvelle-Zélande. Ce qui arriva quelques semaines avant le retour des Français. Par la suite, les Français ont dû se contenter de deux villages en la péninsule de Banks au lieu de l'île entière, un de ceux-ci étant Akaroa.
Mais ces colonies n'étaient pas destinées à survivre bien longtemps, elles ont eu un impact en Nouvelle-Zélande et bon nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) sont descendants de colons français.
Population et infrastructures
Selon le recensement de 2001, la population totale de la péninsule s'élève à 7 833 habitants soit une augmentation de 252 personnes par rapport au recensement de 1996[1]. La très grande majorité de cette population est d'origine européenne, les Māori étant représentés en moindre proportion par rapport au reste de la Nouvelle-Zélande, et plutôt âgée, diplômée, riche, sans enfants et mieux équipée en biens de consommation et services que la population du reste du pays[1].
Cette population vit principalement sur les côtes de la péninsule et notamment aux deux principales localités que sont Akaroa établie sur les bords du Akaroa Harbour et Lyttelton établie sur les bords du Lyttelton Harbour, cette dernière localité étant la plus grande des deux. Christchurch est reliée à Akaroa par la route 75 et à Lyttelton par la route 74 via un tunnel.
Annexes
Liens externes
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Banks Peninsula » (voir la liste des auteurs)
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