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Pointe-à-Pitre
Vue du port maritime à Pointe-à-PitreAdministration Pays France Région Guadeloupe Département Guadeloupe (sous-préfecture) Arrondissement Pointe-à-Pitre
(chef-lieu)Canton Chef-lieu de 3 cantons
Code commune 97120 Code postal 97110 Maire
Mandat en coursJacques Bangou
2008-2014Intercommunalité Cap Excellence Site web Ville-pointeapitre.fr Démographie Population 17 216 hab. (2008[1]) Densité 6 472 hab./km² Aire urbaine 311 857 hab. (2008[2]) Gentilé Pointois / Pointoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 26 m Superficie 2,66 km2 Pointe-à-Pitre (en créole : Lapwent) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Peuplée de 17 216 habitants en 2008, elle est, avec la commune voisine des Abymes, au centre d'une vaste aire urbaine de 311 857 habitants, la 30e de France. Ses habitants sont appelés les Pointois et les Pointoises.
Sommaire
Géographie
Pointe-à-Pitre est située à l'ouest de la Grande-Terre, face à la rade ouverte sur la mer des Caraïbes et idéalement placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre. La ville, construite sur des marécages, à gagné du terrain sur la mer. C'est une ville de basse altitude située au bord d'une mangrove. Elle détient son propre port de croisière. Tous les 4 ans, la ville reçoit l'arrivée de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire qui part de Saint-Malo. Pointe-à-Pitre a pour code PP selon la liste des quartiers maritimes.
Les communes limitrophes avec Pointe-à-Pitre sont Les Abymes, Baie Mahault et Le Gosier.
Toponymie
Le nom de la commune provient d'un anthroponyme. Un pêcheur, Peter, hollandais exilé du Brésil, se serait installé au XVIIe siècle sur un bout de terre perdue en pleine végétation sur la pointe de la Grande-Terre. Démarrant par la vente de poissons, il aurait selon certaines interprétations développé son commerce. Alors que nombre de bateaux marchands et autres corsaires voguaient dans les eaux guadeloupéennes, Pitre aurait créé un négoce pour tous les navires de passage dans la rade. L'endroit serait vite devenu incontournable pour tous les navires qui y trouvaient de quoi acheter ou échanger des biens, vivres ou munitions. Tous les marins allaient chez Pitre à la pointe. Devenant ainsi la pointe à Pitre, la ville reçoit officiellement son nom en 1772.
Histoire
Période amérindienne
Les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-Sac Marin ont sans doute très tôt attiré les Amérindiens en raison de la richesse exceptionnelle en poissons, oiseaux et crustacés divers que l'on pouvait y trouver. Des prospections archéologiques ont ainsi confirmé la présence des Amérindiens sur l'îlet à Cochons, petit îlot au large du port de Pointe-à-Pitre. Le site, qui se présente sous la forme d'un épandage diffus de tessons de céramique et de nombreux coquillages, vestiges alimentaires, témoigne de l'exploitation du milieu marin et de la culture de petits jardins (présence de platines à manioc en terre cuite). L'occupation de ce site s'intègre, d'après les styles céramiques, dans la période post-saladoïde qui s'étend de 800 à 1500 après J.-C.
XVIIe siècle
Après l'arrivée des premiers colons en 1635, la Grande-Terre n'est que tardivement occupée. La paroisse des Abymes distante de quelques kilomètres apparaît ainsi vers 1691. Ce sont d'ailleurs les habitants des Abymes qui mirent les premiers en valeur la baie. Il en est de même pour la paroisse limitrophe du Gosier qui n'est peuplée qu'à l'extrême fin du XVIIe siècle, avant de prendre une importance après 1695 avec la construction du fort Louis. L'essentiel du territoire était donc occupé par des habitations, les domaines des premiers colons qui cultivaient le tabac, l'indigo puis le café et la canne à sucre.
XVIIIe siècle
Après différentes tentatives d'implantations infructueuses vers 1713-1730, la ville naît officiellement en 1763. Les travaux de comblement des marais permettent le démarrage urbain de Pointe-à-Pitre dans les dernières décennies de l'Ancien Régime. La création de deux administrations, le tribunal d'Amirauté et la Sénéchaussée, confirme cet envol. La ville se pare alors de ses principaux monuments religieux et militaires : une église sur la place de la Victoire, un hôpital militaire, une caserne… Avec la Révolution de 1789, la ville entre définitivement dans l'histoire. Après la chute de la royauté en 1792, la Guadeloupe refuse de reconnaître le régime instauré en France mais Pointe-à-Pitre est la première ville à se rallier à la Convention et à son représentant, Lacrosse. A Pointe-à-Pitre flottait désormais le drapeau tricolore.
XIXe siècle
Sous la Restauration, la ville poursuit son essor et achève son plan d'urbanisme avec en particulier l'aménagement des places. La ville se dote de nouveaux équipements publics et religieux : une nouvelle église, un théâtre, un palais de justice. Les édifices militaires sont agrandis ou reconstruits comme l'hôpital, la caserne d'infanterie et la caserne d'artillerie. Le 8 février 1843 un tremblement de terre ravagea la ville. En 1871, la ville fut la proie des flammes. Ces catastrophes permirent néanmoins de terminer les travaux d'urbanisme. Surtout elles permirent l'introduction de matériaux et de techniques nouvelles de constructions. La tôle remplace l'ardoise et la tuile. Les structures métalliques font leur apparition : halle, église Saint-Pierre et Saint-Paul, musée Saint-John Perse, musée L'Herminier. Cependant, le bois, utilisé dès le XVIIIe siècle, reste le matériau dominant dans l'architecture civile. Il fait de Pointe-à-Pitre le conservatoire exceptionnel de la maison urbaine traditionnelle. A la fin du XIXe siècle Pointe-à-Pitre se dote enfin d'un hôtel de ville. Quelques années plus tard ouvre le musée Schoelcher. Le siècle s'achève avec la résorption des problèmes d'insalubrité qui caractérisaient la ville : l'eau arrive à Pointe-à-Pitre puis à partir de 1890, commence le comblement du canal Vatable.
XXe siècle
La création contemporaine est surtout marquée par l'introduction du béton armé après les ravages du cyclone de 1928. L'architecte Ali Tur envoyé par le ministère des Colonies pour reconstruire la Guadeloupe, construira ainsi à Pointe-à-Pitre le Palais de justice, l'hôpital, la capitainerie et d'autres petits bâtiments qui ont aujourd'hui disparus. Il sera à l'origine d'un véritable concept moderniste qui sera suivi par d'autres architectes jusque dans les années 1960. Aujourd'hui tous ces grands immeubles en béton s'inscrivent parfaitement dans le tissu urbain à côté de l'habitat traditionnel.
La ville de Pointe-à-Pitre est née au milieu du XVIIIe siècle sur les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-Sac Marin. Une position géographique exceptionnelle, un excellent mouillage et des intérêts économiques importants ont conditionné l'implantation urbaine. L'origine de la ville remonte pourtant à l'occupation anglaise de la Guadeloupe (1759 à 1763). Le bourg n'occupe alors qu'une petite partie du site dit du « morne Renfermé ». Après le retour de la Guadeloupe à la France (traité de Paris, 1763) la ville prend son essor avec les premiers aménagements. En 1780, l'incendie qui la ravage, permet de définir un premier plan d'alignement qui donne définitivement à la ville son plan en damier et toutes les caractéristiques des villes coloniales du XVIIIe siècle. Deux nouveaux plans directeurs (1806 et 1817) permettent l'extension de la ville qui atteint ses limites définitives en 1830 avec le creusement du canal Vatable, creusé pour évacuer les eaux de pluies vers la mer.
Le centre ancien de Pointe-à-Pitre est une ville coloniale type du XVIIIe siècle, bâtie selon un plan en damier, avec des rues se coupant à angle droit, ses espaces publics et ses équipements administratifs et militaires. C'est également une ville qui a été marquée par les catastrophes : incendies, tremblement de terre, ouragans. Ces dernières, au lieu d'affecter la morphologie de la ville, ont, au contraire, permis de faire évoluer le tissu urbain et de favoriser le passage à la modernité de la ville. Le tissu urbain de Pointe-à-Pitre s'est ainsi maintenu jusqu'à nos jours sans modifier la trame orthogonale du damier du XVIIIe siècle.
Faits historiques
Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe, le site de Pointe-à-Pitre retient l'attention des agents royaux. Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d'emblée un concurrent direct de la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l'insalubrité du lieu les autorités hésitent longtemps à établir un centre de peuplement.
Le 8 février 1843, la ville de Pointe-à-Pitre fut en grande partie détruite par un très violent tremblement de terre (d'une magnitude d'environ 7,5), le plus important qui ait jusque là frappé les Amériques. D'autres villes furent endommagées, spécialement Le Moule, mais à Pointe-à-Pitre, un incendie acheva de détruire les bâtiments encore debout, entrainant de nouvelles victimes, brûlées vives sous les yeux des survivants. Le traumatisme fut énorme. Sous le coup de l'émotion, le bilan fut estimé à plusieurs milliers de morts et blessés, on l'estime aujourd'hui à un millier de morts et autant de blessés. Cet évènement eut un énorme retentissement et provoqua un vaste élan de solidarité, d'abord en Martinique et dans les autres îles et pays riverains du golfe du Mexique, puis en France métropolitaine et ailleurs encore dans le monde. En raison des délais de communication, l'aide de la métropole arriva près de trois mois après la catastrophe. L'évènement est d'une grande importance historique en ce qu'il a facilité le remplacement des anciens moulins de type "Père Labat" par des usines centrales (avec toutes les conséquences sociales que ce changement a entraîné), il a aussi facilité l'évolution vers l'abolition de l'esclavage, eu égard à la conduite admirable des esclaves après la catastrophe et les liens qui s'étaient instaurés entre eux et leurs maîtres (lois Mackau en 1845, abolition en Guadeloupe sans les drames qu'a connus la Martinique). Politiquement, la solidarité nationale a été en partie instrumentalisée à son profit par le pouvoir. Le gouverneur, le contre-amiral Augustin Gourbeyre, a alors acquis le statut d'homme providentiel.
Les 25, 26 et 27 mai 1967 sont des jours sanglants pour l'histoire de la ville et de la Guadeloupe en général. Des CRS répriment lourdement un mouvement de grève ouvrier visant une augmentation salariale de 2,5% et mené par le GONG, un mouvement indépendantiste guadeloupéen dont son leader, Jacques Nestor sera l'un des premiers à tomber sous les balles. 87 morts et une centaine de blessés[réf. nécessaire] est le bilan de cette repression.
Urbanisme
Plusieurs fois ravagée par des cyclones et des incendies, le centre historique présente une architecture hétéroclite. Les façades de style colonial côtoient des immeubles modernes. Au coeur de la vieille ville, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, date des années 1850. Sa structure métallique fut réalisée par la maison Joly d'Argenteuil, qui conçut celle des Halles de Paris. Grâce à sa charpente, l'édifice résista au séisme de 1897.
Transport
Les transports urbains pointois (TUPP)
6 lignes quadrillent la ville de Pointe-à-Pitre du lundi au dimanche de 6h00 à 20h00 (jours fériés inclus). Les lignes sont: Ligne 1 : LAURICISQUE → Place de la VICTOIRE. Ligne 2 : LAURICISQUE → Place de la VICTOIRE. Ligne 3: LAURICISQUE→ CHU. Ligne 4: Place de la ViCTOIRE→ UNIVERSITE. Ligne 5: LAURICISQUE→ UNIVERSITE. Ligne 6 : LAURICISQUE → Place de la VICTOIRE. Même si les terminus sont souvent les mêmes, les parcours changent selon les lignes[3].
Les gares routières
Des bus privés font la liaison entre Pointe-à-Pitre et les autres communes de la Guadeloupe depuis les gares routières pointoises:
- la Gare Routière de Bergevin, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Basse-Terre.
- la Gare Routière devant l'École Normale, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Grande Terre[3].
Aéroport
L'aéroport Pôle Caraïbes, situé en banlieue pointoise, est le principal aéroport de l'archipel guadeloupéen. Lui seul est capable d'accueillir des avions long courrier. Il était auparavant nommé « Aéroport de Pointe-à-Pitre Le Raizet », du nom du lieu-dit de la commune des Abymes où se situait l'aéroport (aujourd'hui Terminal Sud), avant le déménagement de l'aérogare au nord de la piste. Certaines compagnies aériennes y assurent des liaisons directes vers les autres îles de la Guadeloupe. L'aéroport est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre. La capacité de traitement de ses deux aérogares est de 4 millions de passagers par an. En 2005, le trafic passager s'élevait à 1 836 000 passagers. C'est le premier aéroport ultra-marin et le onzième aéroport français pour le trafic passager ; de plus, il se situe au deuxième rang des Outre-mer et huitième rang français concernant le trafic fret. L'aéroport Pôle Caraïbes a atteint la barre des 2 millions de passagers en 2008, avec 2 020 042 de passagers (+3%). Suite à la crise économique, le trafic est repassé en dessous des 2 millions de passagers avec 1 839 786 passagers (-8.9%) en 2009. Il sert de « hub », plate-forme de correspondance régionale, aux compagnies Air Caraïbes, Air Antilles, et Air France. Dans les Petites Antilles, Pôle Caraïbes se classe au second rang des aéroports les plus fréquentés (en nombre de passagers), derrière l'aéroport international Grantley-Adams à la Barbade et devant l'aéroport international Princess Juliana à Saint-Martin[4].
Administration
Liste des maires successifs depuis 1945 Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 ... Jacques Bangou PPDG Gynécologue 1965 mars 2008 Henri Bangou PCG puis PPDG Cardiologue 1959 1965 Hector Dessout PCG Professeur de lycée 1951 1959 Paul Valentino SFIO Agent commercial 1951 1951 Amédée Fengarol PCG Instituteur 1947 1951 Adrien Bourgarel UNR Médecin 1945 1947 Paul Valentino SFIO Agent commercial Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
Démographie
L'agglomération de Pointe-à-Pitre - Les Abymes est le pôle urbain de la Guadeloupe qui réunit les îles de Basse-Terre et de Grande-Terre grâce à sa position centrale dans l'archipel. Cette concentration urbaine regroupe 11 communes, dans la nouvelle délimitation de 2010[5], dont les plus peuplées sont Les Abymes, Baie-Mahault et Le Gosier. Elle rassemble ainsi 63,5 % des Guadeloupéens, soit 255 059 habitants en 2008, se situant au 25e rang des agglomérations françaises. Au cours de ces dernières années, le poids démographique de la commune de Pointe-à-Pitre au sein de l'agglomération n'a pas cessé de décroître au profit de la banlieue pavillonnaire, d'autant plus que l'unité urbaine s'est agrandie en absorbant des communes périphériques. Ainsi, de 4 communes en 1982, l'unité urbaine est passée à 7 communes en 1999 puis à 11 communes dans la dernière délimitation.
Evolution 1961 - 2008 Année Total
CommuneTotal
AgglomérationPourcentage
(%)1961 27 966 76 200 36,70 1967 29 522 89 856 32,85 1974 23 889 99 748 23,95 1982 25 310 107 331 23,58 1990 26 029 124 358 20,93 1999 20 948 171 773 12,20 2008 17 216 255 059 6,75 Par ailleurs, l'Insee a désormais délimité une aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes, qui comporte 16 communes en 2010[6]. Avec 311 857 habitants au 1er janvier 2008[7], elle se situe 30e rang des aires urbaines françaises par sa population.
Personnalités liées à la commune
- Personnalités natives de Pointe-à-Pitre :
Voir : Catégorie:Naissance à Pointe-à-Pitre.- Autres personnalités :
Elles ne sont pas forcément nées à Pointe-à-Pitre mais leur histoire est attachée à celle de la ville.
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- Charles Anatole Léger
Notaire (de 1826 à 1857), né à Paris (ce n'est donc pas un créole) le 28 Pluviôse an XII (11 octobre 1803), premier fils du premier Léger arrivé en Guadeloupe en 1815 (Prosper, notaire), conseiller municipal de Pointe-à-Pitre depuis 1839, deuxième adjoint depuis décembre 1840, il venait d'être nommé premier adjoint au maire de la ville (Ernest Champy), le 26 janvier, quand survint le tremblement de terre et l'incendie du 8 février 1843. Il a acquis en ces circonstances tragiques, comme le gouverneur Gourbeyre, le statut d'homme providentiel. Il a constaté et enregistré les nombreux décès dus à la catastrophe puis dirigé l'équipe qui a reconstitué les archives de l'état civil qui avaient été détruites. La croix de Chevalier de la Légion d'honneur récompensa son action dès le 4 avril. Il n'exerce plus de mandat municipal sous la IIe République mais est alors conseiller colonial. Sous le Second Empire, il redevient conseiller municipal de Pointe-à-Pitre (en 1854) et est élu maire de la ville en 1860 et 1861. Président du conseil général en 1859, il le reste après la chute de l'Empire (jusqu'en octobre 1875). Fait officier dans l'ordre de la Légion d'honneur en janvier 1877, il meurt dans sa ville le 9 septembre 1883. Il a créé à Pointe-à-Pitre une crèche pour faciliter le travail des mères (la crèche Sainte-Anathilde), du nom de sa fille décédée, et une rue porte son nom encore aujourd'hui. C'est lui qui a fondé la bonne réputation des Léger en Guadeloupe, tous des notables, dont plusieurs notaires et avoués (ainsi son neveu, Amédée Léger, le père de Saint-John Perse) mais aussi un médecin, un pharmacien, un directeur de journal, etc. En 1871, alors que Charles Anatole est au sommet de sa carrière politique, c'est un autre Léger, Fernand, qui est maire de la ville. Ce dernier eut à gérer les conséquences de l'incendie qui détruisit partiellement la ville. C'est sous sa mandature que l'eau fut amenée à Pointe-à-Pitre (inauguration de la fontaine de la place du marché).
(principale source : Ascendance antillaise de Saint-John Perse (1887-1975), de Bernadette et Philippe Rossignol, Paris, Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique, octobre 1982).
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- Jean-Baptiste Augustin Gourbeyre
Une place de la ville porte son nom, entre palais de justice et église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, il y a sa statue depuis 1848, érigée suite à une souscription populaire. Sur le socle, ces simples mots La Pointe-à-Pitre reconnaissante et une date, VIII février MCCMXLIII, en clair 8 février 1843. C'est à l'occasion du tremblement de terre survenu ce jour-là, suivi d'un gigantesque incendie, que cet Auvergnat (né à Riom en 1786, Gouverneur de la Guadeloupe depuis 1841, mort à son poste en 1845), a acquis pour les Pointois le statut d'homme providentiel[8].
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- Christy Campbell dit Admiral T
Artiste de reggae-dancehall créole ayant grandi à Boissard, quartier de Pointe-à-Pitre.
Économie
Pointe-à-Pitre est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre. Elle gère l’aéroport de Pôle Caraïbes, situé aux Abymes.
Sports
Clubs sportifs :
- La Red Star de Pointe-à-Pitre, football
- La Solidarité Scolaire de Pointe-à-Pitre, football
- Le New Star de Pointe-à-Pitre, basket ball
Monuments et lieux touristiques
- Place de la Victoire
- Rue Frébault
- Musée Saint-John Perse
- Musée Victor Schoelcher
- Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul
- Statue de la mulatresse Solitude
- Statue du colonel Louis Delgrès
- Statue du colonel Ignace
- Statue de Marcel Lollia dit "Vélo"
Municipalités limitrophes
Notes et références
- Principale source Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre (voir ci-dessous la bibliographie)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Bibliographie
- La Pointe-à-Pitre n'existe plus...! Relations du tremblement de terre de 1843 en Guadeloupe, collectif, Jacqueline Picard (dir.), Gosier : éditions CARET, 2003.
- Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Pointe-à-Pitre sur le site de l'Insee
- Population de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes en 2008
- http://www.ville-pointeapitre.fr/vivre-a-pointe-a-pitre/?ARB_N_ID=46&MOD_N_ID=1
- http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_de_Guadeloupe_-_P%C3%B4le_Cara%C3%AFbes
- Insee - Composition communale de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre de 2010, consulté le 20 octobre 2011
- Insee - Composition communale de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes de 2010, consulté le 20 octobre 2011
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes, consulté le 20 octobre 2011
- Principale source : Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.
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