- Paysandu Sport Club
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Pour les articles homonymes, voir Paysandú (homonymie).
Infobox club sportif Paysandu Généralités Nom complet Paysandu Sport Club Surnom(s) Papão
Bicolor
Papão da Curuzu
Alviceleste
Clube de SuissoFondation 2 février 1914 Couleurs bleu ciel et blanc Stade(s) Estádio da Curuzú
(16 500 places)Siège Avenida Nazaré 404
CEP 66035-170 BelémChampionnat actuel Série C Président Luiz Omar Pinheiro Entraîneur Andrade Joueur le plus capé Quarentinha (411) Meilleur buteur Bené (249) Site web Site officiel Palmarès principal National[1] Série B (2)
Copa dos Campeões (1)
Copa Norte (1)
Campeonato Paraense (44)Maillots DomicileExtérieurmodifier Le Paysandu Sport Club est un club omnisports brésilien basé à Belém au nord du Brésil, principalement connu pour sa section football de premier plan. Son surnom, le Papão da Curuzu résulte du mélange de deux symboles de l’équipe : le Bicho-Papão qui est le surnom qui a été donné à la mascotte du club créée en 1948 et la Curuzú est le surnom du stade où évolue le club, dont le vrai nom est Estádio Leônidas Sodré de Castro (en).
Le Paysandu a été 44 fois champion du Parà[Note 1]. Le Papão a également remporté deux fois le championnat brésilien de Série B, la Copa Norte, et sa plus grande fierté depuis 2002, vainqueur de la Copa dos Campeões (coupe de France). Cette dernière victoire lui a permis de se hisser au rang de seul club de football nord-brésilien qui a participé à la Copa Libertadores da America en 2003.
Historique
Initialement avec le nom de Norte Club, le Paysandu fut créé suite au désaccord lors de la demi-finale du Campeonato Paraense (appelé aussi Parazão) entre cette première équipe et Guarany. Le match a connu certains problèmes qui ont menés l'équipe du Guarany en finale, contre le rival du Norte Club, le Remo Club, le 15 novembre 1913.
Cette année-là, le Norte Club avait de très grandes chances de gagner la compétition. La direction de l'équipe, trouvant que la partie s'est déroulée avec des injustices, a fait appel à la Federação do Para de Futebol (FPF) pour demander l'annulation du match. L'appel fut rejeté par la fédération. Le Norte Club ne voulu pas en rester là, et voulu former un groupe plus fort pour luter contre les injustices du sport. Hugo Manoel de Abreu Leão, joueur à l'époque de l'équipe du Norte Club devint très rapidement le leader du mouvement.
Le 7 décembre 1913, l'un des journaux du Para (O Estado do Para) fait pour la première fois mention d'une nouvelle équipe de la capitale de l'état, Belém, qui va se baser sur l'aviron et le football. Cette équipe s'appelait Paysandu Club.
Le 1er février de l'année suivante, le même journal parle d'une réunion le lendemain à 20h, qui aura pour but de fonder une direction à la nouvelle équipe, encore inconnue du grand public.
Le 2 février 1914, à 20h15, l'assemblée se réunit, et décide d'élire à l'unanimité Hugo Manoel de Abreu Leão comme chef officiel du mouvement. Ce dernier décida de donner le nom de Paysandu Foot-Ball Club à la nouvelle équipe. Le nom de Paysandu fut choisit en mémoire à la marine brésilienne, qui a traversé le Passo do Paysandù en Uruguay, pour aller à la guerre contre le Paraguay.
Cette décision sépara l'assemblée en deux. Ceux qui étaient contre ce nom, formèrent par la suite une autre équipe, le Time Negra (aujourd'hui souvent considérée comme équipe B du Paysandu, avec qui ils s'échangent des joueurs lors des petits matchs). Le président fut élu, Deodoro de Mendonça, pour l'année 1914.
Le club avait pour but de rivaliser avec grandeur contre le Remo Club, et pouvoir très rapidement se hisser parmi les meilleurs du pays[2].
Tout le long de son histoire, le Paysandu a fait vivre de très grands moments à ses supporters, comme en 1945, où il vainc son grand rival le Remo 7x0, en 1965 3x0 contre le Peñarol, ou les victoires de série B (1991 et 2001), le titre de champion du Brésil en 2002, son parcours incroyable en Copa dos Libertadores en 2003.
Equipe peu connue dans le monde, le Paysandu a malgré tout accueilli 3 joueurs ayant joués en Seleção: Castilho, Dario "Dadà" Maravilha (1979) et formé Paulo Henrique Ganso (2006). L'équipe compte parmi ses grandes idoles, des joueurs comme Iarley, Robson "Robgol". Malgré le fait que les joueurs ne restent généralement pas plus de deux ans dans les rangs du Paysandu, certains d'entre eux sortent du lot. À commencer par Quarentinha, joueur numéro 10 du Paysandu entre 1956 et 1973. Il disputa pas moins de 132 classico Remo x Paysandu et reçu le titre de meilleur joueur du vingtième siècle de l'état du Parà. Un autre grand joueur, qui endosse le maillot des Bicolores depuis 1998, Zé Augusto, grande idole des supporters par sa fidélité, et clame souvent "je suis un supporter du Paysandu avant tout. Je répondrai toujours présent pour mon club si l'on me fait signe".
Le premier match du Paysandu
Remo au niveau des titres, malgré les neuf ans qui séparent la création des deux équipes.Le champion invaincu (1942-1947)
Entraîné initialement par Alfredo Gama et dans les jeux finaux par Nagib Coelho Matni, le Paysandu conquis le titre de « pentacampeão Paraense de futebol » (5 fois vainqueur du championnat du Parà de football) dans la saison de 1947. L’ Esquadrão de Aço a réalisé un splendide championnat, se sacrant champion invaincu, le tout avant même de vaincre le Remo 2x0 à son avant dernier match dans la compétition, le 21 décembre 1947. Le Papão a joué 8 parties, avec sept victoires, et un nul. Son attaque a marqué 27 buts, et sa défense n’a souffert que de 7 buts, soit une différence positive de 20 buts. L’avant centre Hélio a été le plus grand buteur du Paysandu et du championnat, avec 11 buts. Sóia en a marqué 4, Rivas 4, Dengoso 2, Hosana 2, Brias, Guimarães, Adimar et Conde (défenseur de la Tuna (autre équipe de Belém)), 1 but chacun.
Au dernier match, contre Transviário, le Paysandu fut victorieux avec 9 buts à 1. Par la conquête du titre, le Paysandu reçu le trophée « Belas Victorias » (belles victoires), offert par une entreprise de Belém.
- Matchs du Paysandu pour le Campeonato Paraense de 1947
18/05 Paysandu 4 – 2 Tuna 15/06 Paysandu 6 – 1 Júlio César 20/07 Paysandu 2 – 1 Sport Belém 14/09 Paysandu 1 – 1 Remo 19/10 Paysandu 3 – 1 Tuna 09/11 Paysandu 2 – 0 Júlio César 21/12 Paysandu 2 – 0 Remo 27/12 Paysandu 9 – 1 Transviário Victoire sur le géant Peñarol[3]
Une victoire inoubliable pour les supporters du Paysandu! Le match s'est déroulé le 18 juillet 1965, avec une victoire de 3 buts à 0, digne pour beaucoup d'être inscrite dans les annales. Le Peñarol de l'époque était une machine à victoires, considéré comme le Barcelone d'aujourd'hui. L'équipe principale était issue quasiment dans son intégralité de la sélection nationale d'Uruguay. Mazurkiewsk, Forlan, Abbadie, Pedro Rocha et Caetano, pour ne citer qu'eux, arboraient le maillot jaune et noir de l'équipe du pays voisin du Brésil. Le Peñarol n'était "que" double vainqueur de la Copa libertadores, double champion Uruguayen et champion mondial des clubs. L'année suivant ce fait, il devenait nouvellement champion de la Copa libertadores...
La victoire du Paysandu a tout simplement retourné la ville de Belém. Le Liberal, le plus grand journal de l'État marqua en titre "Le Triomphe du Papão est une victoire pour le Brésil". C'était la vengeance du "maracanasso" (défaite du Brésil face à l'Uruguay lors de la Coupe du Monde en 1950, 2x1).
Le grand journaliste de Rio Nelson Rodrigues marqua "Le Paysandu a un maillot. Même étant simple, il se transforme en un étendard flamboyant [...]. Qu'il en soit ainsi, ou autrement, nous sommes en face d'un fait indubitable, que nous ne pouvons ignorer: le Peñarol, qui est réputé pour être formé de l'équipe nationale d'Uruguay, est tombé sur un os Paráense. A présent, écrivant cette chronique, je peux imaginer le brio, la fureur, la soif, la flamme avec laquelle ont joué les joueurs du Pará. Le Peñarol est sorti de ce match avec les oreilles qui ont tintées. Trois à zéro! une vraie douche froide!. ."
Un immense fait historique pour la Fiel s'est produit ce jour là dans les tribunes. L'un des supporters présent, le marin et musicien Francisco Pires Cavalcante a eu une inspiration lors de la partie. Pires était un compositeur qui, malheureusement, n'était plus parvenu à composer quoi que ce soit depuis une vingtaine d'année.
Très enthousiasmé par la prestation de son Paysandu, Pires a eu une inspiration soudaine. Pris d'une forme de transe il s'est mis, dans les gradins à composer la Marchinha, en hommage au Papão qui était en train de donner une correction magistrale à l'équipe Uruguayenne.
À la fin du match, Pires fredonnait cette Marchinha "uma listra branca, outra listra azul, estas são as cores do Papão da Curuzu..." (une bande bleue, l'auter blanche, ce sont les couleurs du Papão da Curuzu). Le marin venait de composer la chanson la plus populaire du Paysandu... Beaucoup la considèrent d'ailleurs comme l'hymne officiel du Paysandu, ce qui est faux. Cela reste pour énormément de supporters un des "hymnes" Brésiliens les plus entraînant.
À cette époque, le stade de la Curuzu possédait, comme beaucoup de petits stades, des gradins en bois. Les retransmissions télévisées n'étaient pas si courantes pour un match de foot. À cette époque, c'était la TV Marajoara qui couvrait les évènements sportifs, à une très faible fréquence. Pour ce match, il n'existe aucune trace vidéo. Seulement quelques photos, apparues dans les journaux, et certains témoins, gardant précieusement le billet du match...
L'une des explications de cette incroyable victoire est le soleil de plomb qui s'abattait sur la ville ce jour là. Face à une telle chaleur, seul des joueurs habitués à cela pouvaient tenir le coup.
les buteurs du Paysandu étaient Ércio, Milton Dias et Pau Preto.
Le champion de série B
1991[4],[5]
Après une lourde saison en série B, le Paysandu se retrouve en finale contre Guarani Futebol Clube, pour disputer la place de champion de série B. Le match allé a lieu le 19 mai 1991, à Campinas. Le match se termine par le score de 1x0 pour l'équipe du Guarani Futebol Clube, avec un but marqué en seconde mi-temps par Claudinho. Le match retour, quant à lui se déroula à Belém au Mangueirão, le stade principal de la ville, le 26 ai 1991. Le Paysandu s'imposa avec deux buts en seconde mi-temps, de Cacaio et Dadinha. Un fait peu courant eu lieu lors de ce second but: les joueurs du Guarani Futebol Clube ont protestés contre le second buts, qui eu lieu à la 81° minute. Cela eu pour conséquence l'expulsion de 6 des joueurs protestants, et entraîna donc la victoire du Paysandu par abandon, car l'équipe du Guarani Futebol Clube était en sous effectif.
Ainsi, le Paysandu obtient pour la première fois de son histoire le titre de Champion de la série B. Les supporters étaient devenus fous de joie. Tous étaient serrés dans les tribunes, pour accueillir le nouveau titre que leur équipe venait de conquérir.
2001
Le 21 décembre 2001, le rêve qui avait été fait vibrer la Fiel dix ans au par avant s'est renouvelé, mais cette fois ci avec un score doublé. Le match cette fois ci se déroulait dans la Curuzu. Le match Paysandu x Avai s'est achevé avec un score de quatre buts à zéro. Le premier marqué par Gino, sur un coup franc à la vingtième minute. Les deux suivants furent marqués par le géant Alviazul Vandick. Sur la toute fin du match, lorsque les supporters criaient de joie quant à la victoire écrasante du Paysandu avec 3 buts à rien, c'est Zé Augusto qui envoya la Fiel au septième ciel avec le dernier but. La joie était telle que les supporters n'ont pas attendus le coup de sifflet qui ne devait plus tarder, pour envahir le terrain, qui très vite devint noir de monde. Les pétards, les fumigènes les chants et la joie étaient au rendez-vous. Les commentateurs de la radio locale retransmettant le match (Radio Clube do Para) étaient en fête. Cette victoire fait du Paysandu le Bicampeõe de la série B, et ajoute ainsi une étoile à son maillot.
2002 - début d'un grand voyage
La Copa Norte de 2002 [Note 2]
2002 marque le début d'une très grande série de victoires et de fierté pour le Paysandu.
Entre 1999 et 2002, est organisé la Copa Norte. Cette compétition regroupe les plus grandes équipes des États du nord du Brésil (sauf les équipes de l'état du Tocantins qui ne participèrent à aucune des éditions), aux quels on ajoute les équipes du Maranhão et du Piauí (malgré leur position au Nord-est du pays). Les représentants de ces éditions étaient choisis par les fédérations de chaque état, parmi les meilleures équipes. La première édition de la Copa Norte permettait d'accéder à la Copa Conmebol. Suite à sa disparition, les vainqueurs participaient à la Copa dos Campeões.
En 2001, le Paysandu arrivait second de la Copa Norte, laissant la victoire à São Raimundo, le triple champion de la compétition. Mais en 2002, le Paysandu se vengea face à la même équipe, lui infligeant le score de 4x0 (1x0 match allé, 3x0 match retour). Cette discrète victoire lui permis de garantir sa participation à la Copa dos Campeões de la même année. Il est très difficile de trouver des informations sur cette compétition, et donc des précisions sur le parcours du Paysandu cette année. Il termina premier des phases de pools, puis de la seconde phase, l'emmenant à la finale.
Copa dos Campeões - 2002 [6]
Le Paysandu pu participer à cette compétition grâce à sa victoire de la Copa Norte l'année précédente, où il conquit également son second titre de champion de Série B.
Outre le Paysandu, cette compétition accueillit cette année-là Atlético Mineiro (MG), Atlético Paranaense (PR), Bahia (BA), Corinthians (SP), Cruzeiro (MG), Flamengo (RJ), Fluminense (RJ), Goiás (GO), Grêmio (RS), Náutico (PE), Palmeiras, São Caetano (SP), São Paulo (SP), Vasco (RJ) et Vitória (BA). Ces équipes furent divisées en 4 groupes.
Après la première phase, deux équipes de chaque groupe, soit un total de huit, disputèrent les quarts de finales:
Groupe A: Paysandu et Fluminense; Groupe B: Flamengo et Goiás; Groupe C: Cruzeiro et Vitória; Groupe D: Palmeiras et Bahia.
Lors de la première phase, le Paysandu vainquit un match et fit deux nuls, aucune défaite, marqua 4 buts, et n'en encaissa que 3, soit un solde positif de un but.
Lors des quarts, le Paysandu affronta Bahia, et l'emporta 2x1, au Mangueirão, plein à craquer, le 21 juillet 2002. Les autres qualifiés furent Flamengo (2x1 sur Vitória), Cruzeiro (2x1 sur Goiás ) et Palmeiras (1x0 sur Fluminense). Les quatre restants allaient disputer des matchs conséquents pour atteindre la finale.
Au Mangueirão, le 28 juillet, le Paysandu affronta Palmeiras, qu'il vainquit 3x1, avec un véritable show de ballon. L'autre demi-finale fut vaincue par Cruzeiro, gagnant 2x1 contre le Flamengo.
La finale se déroula en match allé et retour. Le premier eu lieu au Mangueirão de Belém, le second au Castelão de Fortaleza (CE). Lors du premier match, le Paysandu perdit 2x1, le 31 juillet. Le match retour, le 4 aout, à Fortaleza fut de toute beauté. Cruzeiro n'avait besoins que d'un match nul pour l'emporter (puisque vainqueur du match allé 2x1). Mais le Paysandu donna tout, même s'il fut mené dès le début par un but du joueur Fabio Junior, et revint à égalité avec deux buts de Vandick, aujourd'hui une des plus grosses idoles du Paysandu. Cris, ancien joueur de Lyon, marqua le second but de son équipe, ce qui leur redonna l'avantage au score, mais là encore, avant la fin de la première mi-temps, Vandick, encore une fois, sauva son équipe Alviceleste. Lors de la seconde période, Fabio Junior fit revenir son équipe au nul, mais Jobson, marqua le 4e but pour le Paysandu.
L'arbitra siffla la fin du match, Paysandu 4x3 Cruzeiro. Mais n'oublions pas que le match allé était en faveur des Raposas celestes. Le total fut de 5x5. Les tirs aux buts étaient donc inévitables. Et là, le Paysandu se sacra champion de la Copa dos Campeões par 3 buts à 0.
Ce fut la fête pour les supporters du Paysandu, le plus grand titre de l'équipe, une victoire magnifique! À leur retour à Belém, les joueurs du Paysandu furent réceptionnés dans un aéroport plein à craquer. Les rues étaient en fête, le jour suivant l'arrivée des joueurs à Belém, une fête fut organisée au stade de l'équipe, la Cruruzu.
Notons que c'était la dernière fois qu'une Copa dos Campeões était disputée. En quelque sorte, le Paysandu reste à vie le champion de cette compétition.
- Matchs du Paysandu pour la Copa dos Campeões 2002
03/07 Corinthians| 1 – 1 Paysandu 07/07 Paysandu 0 – 0 Fluminense 14/07 Náutico 2 – 3 Paysandu 21/07 Paysandu 2 - 1 Bahia 28/07 Paysandu 3 - 1 Palmeiras 31/07 Paysandu 1 – 2 Cruzeiro 04/08 Cruzeiro 3-4 (0-3) Paysandu modifier] Copa Libertadores da América - 2003Grâce à son titre inédit de Copa dos Campões en 2002, le bicolor paraense disputa le tournoi de football le plus important de l’Amérique du Sud, représenté par les meilleures équipes de la saison précédente, Argentine, Uruguay, Chili, Bolivie et le Paraguay.
Lors de cette édition, outre le Paysandu, le Brésil était représenté par Santos (champion brésilien de 2002), Corinthians (champion de la Copa do Brasil de 2002) et le Grêmio (troisième position dans le campeonato brasileiro de 2002). Le bicolor do Pará était entraîné par Darío Pereyra, et avait dans son équipe des joueurs comme l’attaquant Róbson "Robgol", et les joueurs Iarley, Sandro Goiano, Vandick, Vanderson et Vélber, entre autres.
Le Paysandu a participé à la première phase étant dans le groupe 2, aux côtés de Cerro Porteño, Sporting Cristal et Universidad Católica. Après 4 victoires, et deux nuls, le "Papão" était en tête de son groupe avec 14 points, et a eu le troisième meilleur parcours, derrière Corinthians (15 points) e Santos (aussi avec 14 points, mais avec plus de buts marqués).
- Matchs du Paysandu pour la Copa Libertadores da america 2003
13/02 Lima, Pérou Sporting Cristal 0- 2 Paysandu 6/03 Belém, Brésil Paysandu 0 - 0 Cerro Porteño 11/03 Belém, Brésil Paysandu 3 - 1 Universidad Católica 18/03 Belém, Brésil Paysandu 2 - 1 Sporting Cristal 27/03 Asunción, Paraguay Cerro Porteño 2 - 6 Paysandu 15/04 Santiago, Chili Universidad Católica 1 - 1 Paysandu
Lors de la seconde phase, nommée également huitième de finale (16 meilleurs clubs), le Paysandu affronta Boca Juniors, la grande équipe argentine, qui jusque là possédait 4 titres dans la Libertadores, et qui a terminé en seconde place de la phase de pools du groupe 7, avec 11 points.Le match allé a été joué en Argentine (Estádio La Bombonera, Buenos Aires). Le Papão a encore une fois surpris par sa victoire 1x0 (voir les buts) (but de Iarley). Mais lors du match de retour, la grande équipe argentine s’est vengée en infligeant le score de 2x4 (voir les buts) au Paysandu, à Belém, alors qu'il n'aurait suffit que d'un match nul pour qualifier le Paysandu à la suite de la compétition.
Avec seulement une défaite, le Paysandu s’en alla avec ce qui est jusqu’à aujourd’hui sa seule participation à ce tournoi. Dans le classement final, il est arrivé 9e (devant le géant de São Paulo Corinthians, éliminé au même stade de la compétition). Le joueur Róbson "Robgol" a été le 3e plus grand buteur de la compétition de 2003 avec 7 buts.
Quant à Boca Juniors, l’équipe qui a éliminé le Paysandu de cette compétition, il fini par remporter la finale, en battant Santos, et Cobreloa (quarts de finale), América de Cali (demi-finale).
Copa libertadores 2003matchs joués 8 victoires 5 Nuls 2 Défaite 1 Buts marqués 17 Buts encaissés 9 Cette participation à la Copa libertadores 2003 est la dernière grande compétition que le Paysandu va disputer avant un long moment. Beaucoup semblent l'oublier, mais si le Paysandu est arrivé si loin en 2003, cela vient d'un travail mis en en place depuis sa victoire en 2001 dans la série B, qui lui permis avec sa victoire au Campeonato Paraense de la même année, une participation garantie à la Copa Norte 2002. Puis la victoire de la Copa Norte lui garanti sa participation à la Copa dos Campeões (où il aurait malgré tout participé car il fut vainqueur une fois encore du Campeonato Paraense 2002, garantissant une participation à la compétition), puis la victoire de la Copa dos Campeões l'emmena directement à cette compétition principale sud américaine. Un fait marquant, le Paysandu est une des équipes ayant participé à cette compétition avec le meilleur pourcentage de réussite, soit 70%.
Chute libre du Paysandu - Série A à Série C - (2005-2007)
Après avoir terminé 21e de la série A du Brasileirão (sur 22 équipes) en 2005, le Papão a terminé dans la série B pour la saison de 2006, malgré l’excellente prestation de Robgol, qui a perdu sa place de plus grand buteur de la série au profit de Romário (Vasco) avec un seul but de différence. Le Paysandu a terminé 21e devant Brasiliense, avec 41 points acquis (12 victoires, 5 nuls et 25 défaites) (40 points de moins que le vainqueur du tournoi, Corinthians, et 10 points de moins que le dernier à s’être maintenu dans la Série A, Ponte Preta).
En 2006, le Paysandu était l’une des grandes équipes attendues de la série B et l’un des 4 favoris pour le chemin de la série A. En réalité, l’équipe qui fut formée était très instable (l’un des problèmes est l’impossibilité de compter sur la prestation à 100% de Robgol, grand candidat de la dispute de la compétition du Pará) et la fin du championnat s’est conclue avec la chute vers la série C du championnat brésilien en étant à la 17e place sur 20. Au total: 38 matchs, 12 victoires, 8 nuls e 18 défaites; 51 buts marqués et 70 encaissés; 44 points 27 points de moins par rapport au vainqueur de la série B, Atlético Mineiro (qui avait également chuté en série B en 2005).
En série C (de 2007 à aujourd’hui)
2007
En 2007, la participation du Paysandu a été courte et désastreuse : 6 matchs, 1 point seulement, arraché au nul contre Ananindeua (équipe du Pará) avec un score de 3x3, et à domicile. Lors des 5 autres matchs, le "Papão" s’est fait écraser par: Imperatriz (MA) (1e place du groupe), Ananindeua (PA) (2ª position) et Araguaína (TO). Le Paysandu arrivant dans cette série comme leader potentiel, s’est vu disqualifié honteusement suite à l’irrégularité d’un joueur qui laissa l’équipe en lanterne rouge. Lors du dernier match, les supporters étaient tellement indignés, qu'en signe de protestation pour cette équipe méconnaissable, ils lancèrent des objets, comme des bouteilles d'eau, chaussures etc...
2008
En 2008, le Paysandu a fait une saison plutôt moyenne en série C. Il a fini la première phase en seconde positon, avec 9 points (2 victoires, 3 nuls et 1 défaite) derrière Águia de Marabá . La 2ª phase a été meilleure, avec 10 points (3 victoires, 1 nul e 2 défaites), et seconde position, est passé à la 3e phase. Mais cette dernière s’est avérée plus compliquée, et seul Rio Branco et Águia de Marabá s’en sont sortis avec 13 et 9 point. Au final, le Paysandu a terminé 12e de la série C de 2008 avec 27 points.
2009
Le Paysandu a très bien commencé l’année 2009, en devenant champion de la Taça Cidade de Belém (1er tour), vainqueur de São Raimundo, avec 5x3 (3x0 et 2x3). Lors de la finale du Campeonato Parense, une nouvelle rencontre avec São Raimundo, et une nouvelle victoire de 9x3 (6x1 et 3x2), lui a permis d’obtenir son 43e titre de l’état. Cela fit du Papão le 2e plus gros vainqueur de la compétition des États du Brésil, avec devant lui ABC, de Natal (RN), qui possède 50 titres à son actif à cette date). Grâce à ce petit parcours, le Paysandu arrivait en série C de 2009 en étant une fois de plus l’un des sérieux favoris. Lors de la 1re phase, dans le groupe le plus équilibré, il s’en sortit avec beaucoup de difficulté, lors de la 2nd avec 12 points. Lors des quarts de finales, le Bicolor da Curuzu a rencontré Icasa, et a été battu par 7x3 (1x1 et 6x2). Il finit cette année-là 8e de la série C, et son retour parmi les grands toujours reporté à l’année suivante…
2010
- En 2010, le Paysandu a réussi pour la seconde fois d’affilée à gagner la Taça Cidade de Belém. Lors du premier tour du Campeonato Paraense, vainqueur de son grand rival le Clube do Remo en finale par le score de 7x5 (4x2 et 3x3). Lors du 2nd tour du Parazão, le Bicolor fut à son tour éliminé par son rival, par 2x2 en demi-finale. Lors de la finale, il s’imposa avec le score de 3x2 (0x1 e 3x1) Águia de Marabá et lui permit d’obtenir son 44e titre du Campeonato Paraense.
- Lors de la Série C le Paysandu s’est hissé à la première place de son groupe avec 4 victoires, 2 défaites et 2 nuls et 14 points, soit deux de plus que le second de son groupe, Águia de Marabá. Direction les 8e de finales, où le Papão affronta Salgueiro, et malgré sa place de leader, s’inclina au score de 3x4 (1x1 et 2x3). À noter que le Paysandu, avec son parcours plus qu’encourageant lors de cette année 2010, avec ses victoires (comme 6x2 face au Rio Branco), son invincibilité depuis 2 ans à la Curuzu (détruite lors du match retour face à Salgueiro avec un but d’écart), et ses nombreux titres gagnés au cours de l’année avait une très grosse chance de revenir en série B.
La dernière défaite a remis en question les supporters et la direction. Tous croyaient au retour du Paysandu parmi les grands. Tout était prévu, sponsors, plans pour que la série B ne soit qu’une transition pour regagner l’élite de la série A au plus vite. Mais malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu, avec le départ du génie Moisés pour Santos lors du championnat, les blessures de piliers tels Zeziel… Pire encore, entre la mi-octobre et fin novembre, la direction s’est déchirée, Lùis Omar Pinheiro( président du club) a décidé de remercier plus de la moitié de l’équipe, afin de retrouver des joueurs qui ont « l’amour du club, et pas de l’argent » (d’une pour éviter de perdre des joueurs talentueux comme Moisés, lors d’une proposition de club de grande renommée, et de deux à cause des problèmes financiers qui touchent le club). Une nouvelle équipe de direction a été élue après une campagne désastreuse. Heureusement, cela n’entame pas le moral des supporters, voulant voir le Time Alviceleste remonter en Serie B au plus vite.
Cette fin d'année laisse les supporters assez partagés. Le nouvel entraîneur, Sergio Cosme n'était pas celui tant espéré pour le retour du Paysandu parmi les grands (retour annulé de Givanildo Oliveira, entraîneur du Papão de 2002, et vainqueur de la Copa dos Campeões). L'annonce de l'arrivée du nouvel entraîneur empira les choses: Robsòn, ancienne idole du Papão, fraichement arrivé dans la direction du club (une des seules bonne nouvelles pour les supporters encore en deuil) le fit repartir aussi tôt, clament un manque de sérieux, d'organisation et de discussion de la part du reste de ses collègues. L'arrivée de nouveaux joueurs peu expérimentés, ou assez âgés n'arrangeaient rien aux yeux de la "Fiel"...2011
L'année 2010 se terminant avec un gout amer pour les supporters, le début d'année 2011 leur fera vite oublier certains des problèmes qu'a pu connaître le club l'an passé.
- Le Paysandu participa à la Copa Internacional de Paramaribo (Suriname), faite pour les 90 ans de la fédération de football du Suriname. Le 5 janvier, le Paysandu vainc l'Internacional Moengotapoe après un match largement en faveur de l'équipe alviceleste. Le premier but fut marqué dès le début du match par l'une des nouvelles recrues du Paysandu, Cristiano Laranjeira. À la fin du match, l'Internacional égalise après une partie qui aurait pu se terminer avec beaucoup plus de buts en faveur du Paysandu, avec un Thiago Potiguar excellent dans son jeu. Aux tirs aux buts, c'est Zé Augusto, le grand fidèle du Bicola qui permet à son équipe de se qualifier pour la finale, avec une victoire 5x4.
Cette finale fut disputée le 9 janvier, entre le Paysandu et le Clube do Remo (qui a battu l'Excelsior Rotterdam 2x0). Le match dû se conclure aux pénaltys après un match sans grand suspens ni de buts, l'expulsion de Sergio Cosme, le nouvel entraîneur du Paysandu, en première mi-temps, et un carton rouge pour le Paysandu en seconde mi-temps. Le suspense fut complet, et c'est Vaninho qui permis au Paysandu de lever son premier trophée de l'année avec le score de 5x4.
- Le premier tour du Parazão 2011 est une victoire pour le Paysandu. Sur les 11 matchs disputés lors de ce tour, seuls deux se soldèrent en défaite pour l'équipe Alviceleste, dont la défaite face au rival le Remo qui fit polémique pendant plusieurs semaines, et un match nul. Le second tour quant à lui est catastrophique. Très peu de victoires, des matchs nuls et de terribles défaites, même à domicile, ce qui est rare, et qui conduit à l'élimination du Paysandu avant même les phases finales.
Toute fois, grâce à sa victoire du premier tour, le Paysandu disputa la grande finale, la Final Taça Açai, contre l'Independente de Tucurui. Mais lors de la finale, le Paysandu s'inclina aux tirs aux buts 3x0, après un match nul 3x3. Victoire de l'Independante.
- Lors de la Copa do Brasil, Le Paysandu affronta comme premier adversaire le Péñarol d'Amazonas. Le match allé fut gagné par le time Alviceleste 3x2, et le retour 2x2. Le Paysandu lors du match retour avait la victoire en main. Mais cédât 2 buts lors des dernières minutes. Les supporters sont hors d'eux à cause de la faiblesse encore flagrante de la défense et du gardien. L'entraîneur, Sergio Cosme dit être satisfait par le match nul, qui permet à l'équipe d'affronter Bahia, de Série A. Le match allé contre l'équipe de Salvador se solde par un nul sans but, et le retour par la victoire de l'équipe de Bahia, 2x1, éliminant le Paysandu de la compétition, mais qui se surpassa tout de même, et aurait pu gagner la partie.
- La direction pour cette cinquième édition de suite de la Terceirona pour le club alviceleste décida de faire venir des joueurs de bon niveau, sous les conseils de l'entraîneur, Roberto Fernandes. 14 joueurs ont été remerciés, 16 sont arrivés en retour. Le Paysandu possède alors l'une des fiches salariales les plus élevées de la Série C, juste derrière Fortaleza. Mais les débuts sont logiquement difficiles, avec de nouveaux joueurs, un nouvel entraîneur, de nouvelles techniques, et des habitudes à prendre. Le Paysandu termine premier de la pool A au bout de la seconde journée, avec 4 points. L'entraîneur R.Fernandes promet alors que son équipe sera prête et donnera de vrais bons résultats à partir du 6e tour, le temps normal de l'adaptation. L'ambiance dans le club est excellente, personne n'est laissé de côté. Malheureusement les promesses ne sont pas au rendez vous, et à l'avant dernier match pour la classification pour les phases finales de qualification pour la Série B de 2011, le Paysandu doit espérer une défaite de Aguia de Marabá et une victoire propre pour continuer le championnat. En effet, R.Fernandes s'entête à sélectionner les mêmes joueurs qu'il avait proposé, sans aucun résultat positif, et laissant sur le banc d'autres qui montraient des résultats bien meilleurs. La direction ne supportant pas alors un nouvel échec, décide de relever de ses fonctions l'entraîneur, ainsi que certains joueurs qu'il avait conseillé, et emmené sur le terrain de manière régulière. La direction annonce en même temps le retour de l'entraîneur Edson Gaúcho, qui avait déjà mené l'équipe du Paysandu lors de la Série C de 2009. D'autre part, pour compenser le départ de trois joueurs, avec l'entraîneur Fernandes, on voit le retour de l'idole Vanderson (qui avait joué la Libertadores de 2003). Mais énorme surprise lors du premier match avec l'entraîneur E.Gaúcho, qui forme une équipe faite pour marquer des buts, le Paysandu gagne 5x0, soit un but de plus que ce dont il avait besoins pour continuer la compétition. En parallèle, l'équipe en première position, Rio Branco, s'est faite disqualifier par le tribunal sportif de la CBF pour non-respect de certaines règles de sécurité. L'équipe faisant appel, même si elle revenait à disputer la compétition, le Paysandu demeurait qualifié.
Les matchs sous l'ère Edson Gaúcho sont une réussite, une équipe ouverte, qui respire la volonté de jouer. Elle permet ainsi deux victoires et une défaite, lui laissant la première place au tableau du groupe E, seconde phase de la Série C. Le Paysandu en profite pour battre le Rio Branco (AC) chez eux, pour la première fois depuis 20 ans. Mais cette dernière équipe avait toujours de gros problèmes en justice. après s'être faite disqualifié, elle fit appel, et revint dans le groupe. Puis début octobre, se refit disqualifier provisoirement jusqu'à réintégrer deux jours suivant le groupe. beaucoup appellent la Série C de 2011 la "Novela" (feuilleton à rebondissement). Du côté du Paysandu, la seconde semaine d'octobre est catastrophique. En effet, la semaine passée, le Paysandu enregistrait sa première défaite sous l'ère Edson Gaúcho, 3x0 face au CRB. La semaine suivante, encore une défaite, 1x0 face à la même équipe, mais dans le Mangueirão, second terrain du Paysandu. Il était question de certaines perturbations, et la direction, fidèle à la trajectoire qu'elle suit depuis des années, décide de remplacer l'entraîneur par l'ancien entraîneur du Flamengo, en 2009, Andrade. La raison principale était de l'irrespect envers les joueurs, qu'il jugeait indisciplinés, suite à des retards et d'autres confusions. Cependant, la Série C est suspendue, à cause de l'équipe Rio Branco, insistant pour rester dans la compétition, et faisant barrage à l'équipe réclamant ses droits, Luverdense. Parallèlement, la novela continue, car le premier du tableau du groupe E, où le Paysandu se trouve, le CRB, est également jugé pour avoir été acheté par Fortaleza lors du match de sa pool, lors de la phase précédente. En effet, Fortaleza avait besoins de 4 buts d'écart avec le CRB pour ne pas chuter en Série D. Des preuves vidéos et audio sont données quant à l'achat du match. Au final, le Rio Branco est éliminé de la Série C, et remplacé par le Luverdense. le Cas CRB x Fortaleza n'aboutit à rien.
Il reste trois matchs au Paysandu à ce moment. Le premier se déroule à Lucas do Rio Verde, face au Luverdense. Malgré un match qui aurait pu être remporté par le Paysandu, car le gardien avait été expulsé et remplacé avec le départ d'un attaquant, le match se fini sur un nul, 1x1. Le match retour, au Mangueirão se termina 2x1 pour le Paysandu, avec une première mi-temps exemplaire, et une seconde qui était très douloureuse pour l'équipe alviceleste qui subissait sans réagir. Il reste alors un seul match. Le Paysandu n'a besoins que d'un match nul pour être qualifié pour la série B de 2012, face au America de Natal. Mais encore une fois sur le terrain, l'équipe ne montre aucune confiance, ou une quelconque volonté de gagner. La première mi-temps se termine avec une défaite 2x0. Au retour des vestiaires, l'équipe semblait bien plus agressive. Mais malgré un but de Rafael Oliveira et des attaques nombreuses, rien y fait, le Paysandu échoue pour la troisième année consécutive au bord de la plage avec un score qui ne bougera plus, malgré un pénalty pour America, que le gardien Favaro sauve de justesse.
Bilan du Paysandu depuis ces dix dernières années
En tout, le Paysandu a participé à 20 éditions de la Série A, 10 de Série B, et 6 de Série C. Mais aussi, avant que le championnat Brésilien n'existe sous une forme plus rapprochée de celle qui existe aujourd'hui, à 10 éditions de la Taça Brasil, de 1959 à 1968. Il y eu d'autres compétition, ayant une visée nationale, remplaçant pour certaines raisons le Championnat du Brésil de football, comme le Tournoi Roberto Gomes Pedrosa (69-70), ou encore la Copa União en 1987 (qui joua le rôle de Série B), et la Copa João Havelange (surnom du championnat pour l'année 2000, en mémoire à un ancien président emblématique de la CBF).
Paysandu Sport Club Année Championnat du Brésil Coupe du Brésil Copa Libertadores Autres compétitions Parazão — Div. Pos. J G N P Bp Bc Meilleure performance Meilleure performance Meilleure performance Meilleure performance Pos. 2001 B 1º 34 14 16 4 60 36 1e tour — CN - Finaliste 1º 2002 A 20º 25 9 2 14 35 46 2e tour — CC - Vainqueur CN - Vainqueur 1º 2003 A 22º 46 15 12 19 74 77 — huitièmes de finale 3º 2004 A 14º 46 14 14 18 56 76 — — 2º 2005 A 21º 42 12 5 25 63 92 2e tour — 1º 2006 B 17º 38 12 8 18 51 70 2e tour — 1º 2007 C 62º 6 0 1 5 3 9 2e tour — 4º 2008 C 12º 18 7 6 5 24 21 — — 3º 2009 C 8º 10 3 4 3 14 19 — — 1º 2010 C 6º 10 4 3 3 18 13 2e tour — 1º 2011 C 2e tour — Coupe de Paramaribo - Vainqueur 2º - Légende:
- Champion
- Vice-champion
- Qualifié pour la Copa Libertadores
- Qualifié pour la Copa Sul-Americana
- Relégué
- Montée de division
- CC - Copa dos Campeões
- CN - Copa Norte
Actualité
Classements
Classement de la CBF
- position: 31°
- Nombre de points: 672 points
Au classement de la CBF [Note 3] en 2011, le Paysandu est 31e parmi les équipes brésiliennes, et malgré sa place en série C, avec 672 points.
Classement "Placar"
- Position: 16°
- Nombre de points: 100 points
Le classement "placar" est un classement établit par la revue brésilienne "Placar", qui repose sur les conquètes des clubs du Brésil
Classement des clubs par la IFFHS
- Position: 168°
- Nombre de points: 11 points
Le classement des équipes par la IFFHS est un classement mis à jour tous les mois. Créé en 1991, ce classement n'a jamais pu être rattaché à celui de la FIFA, et prend en compte les performances de tous les clubs depuis les 365 derniers jours
Classement des clubs de la Conmebol [7]
- Position:19°
- Nombre de points: 16 points
Ce classement est mis à disposition par la Conmebol, et regroupe toutes les équipes appartenant à la confédération.
Compétitions actuelles et faits divers
La conclusion de cette année 2011 est simple. Quatre entraîneurs se sont alternés. Plus de quarante joueurs ont étés appelés, entre Parazão, et championnat de Série C. Des situations de crises énormes, entre entraîneurs, joueurs avides d'argent et direction trop amatrice. La seule question qui se pose pour l'année à venir est comment les supporters vont vivre cette nouvelle édition de la Série C, 6e consécutive? N'oublions pas que le Paysandu avait la 2e plus grande feuille de paiement de la Série C, derrière Fortaleza qui a manqué de passer en Série D...
Situation de crise
Depuis la chute du Paysandu en Série C en 2007, les supporters du clubs sont découragés. Le club vit un moment de crise constant. Les problèmes économiques du club, les problèmes judiciaires passés (amendes, salaires non versés à certains joueurs à certaines époques) sont des poids constants. Le club ne parvient pas à se redresser. Les supporters n'ont pas été habitués à voir leur club descendre plus bas que la Série B. L'effet de mécontentement est renforcé par l'époque glorieuse du club (2001-2003) qui n'est pas si loin dans le cœur de la Fiel. Au final, les supporters se lassent d'aller au stade, ou des conflits ont parfois lieu.
En chiffre, en trois ans, le Paysandu a engagé pas moins de 180 joueurs, possède une moyenne de 12 000 supporters au stade (au lieu de 25-30 000 auparavant). Depuis 2007, ce sont 9 entraîneurs qui ont été sollicités (qui ont souvent fait crier les supporters, comme Sergio Cosme (janvier-juin 2011) par leur incapacité récurrente). La direction du club est elle aussi extrêmement critiquée, à travers une dépense considérable en joueurs considérés comme insuffisamment bons, ou une négligence dans son propre travail. La candidature de Vandick, joueur idole du club ayant joué en 2002-2003, soit la période d'or du Paysandu, au poste de président laisse encore de l'espoir aux supporters.
La Série C de 2011 est considérée par les supporters comme la dernière chance du Club Alviceleste. Les interview traduisent la fatigue de ceux ci, pour leur club stagnant là où il ne devrait être, à travers un passé glorieux et une ancienneté tout à fait respectable. Les récents joueurs engagés au Paysandu laissent de l'espoir aux supporters, comme Thiago Potiguar, idole absolue du club, parti en Chine et revenu au début de juillet 2011, Josiel, buteur principal du championnat brésilien en 2007 et de possibles retours d'anciens joueurs ayant laissé de bons souvenirs au club.
Malheureusement, au bout du cinquième tour de la première phase de la série C, plusieurs supporters, et le président du club lui-même sont insatisfaits par l'évolution de l'équipe. Sur les quatre matchs disputés, ce sont deux victoires à l'arrachée, alors que les occasions de buts pour le Paysandu étaient très présentes, et deux nuls. Aucune défaite donc. L'impatience de la direction se fait ressentir, et lors du dernier match, le président parti disputer les joueurs et l'entraîneur, suite à un match nul. L'entraîneur menaça alors de s'en aller, ne voulant pas payer pour l'incompétence de ses prédécesseurs, qui rendent l'ambiance actuelle dans le club si mauvaise, avec la stagnation en série C. Cela montre à quel point un rien peut faire ressurgir cette crise constante.
Le 12 septembre, la direction, après des résultats jugés trop insatisfaisants, et la classification pour les phases finales de Série C fortement compromise, décide de se passer des services de Roberto Fernandes, ainsi que trois des joueurs qu'il avait proposé, donnant des résultats trop faibles. Edson Gaúcho, entraîneur de l'équipe en 2009 est alors invité à reprendre les rennes de l'équipes, sous l'aide et les conseils de l'actuel idole du Paysandu, Zé Augusto, proche de la retraite.
Les premiers jours suivants l'arrivée de E.Gaúcho sont assez difficiles, notables par l'intrusion de supporters sur le terrain lors du premier entraînement, pour montrer leur insatisfaction quant à un changement d'entraîneur à un moment aussi compliqué. Mais contre toute attente, la situation de crise semble s'atténuer lors du premier match sous la nouvelle ère Gaúcho, car le Paysandu vainc 5x0 son adversaire, soit un but de plus que ce dont il avait besoins pour continuer dans la compétition. Les supporters voient ainsi un espoir immense d'atteindre la Série B tant rêvée depuis 5 ans.
Dans le courant du mois d'octobre, la situation dans la Curuzu se tend, et les joueurs se plaignent de l'entraîneur, qui serait trop dur avec eux. L'un par ce qu'il était arrivé en retard, un autre se plaignant de manque de respect de la part de l'entraîneur. Le président décide alors de se passer des fonctions de E. Gaúcho. Sur les réseaux sociaux, tous les supporters remercient l'entraîneur, qui avait été à leurs yeux le plus convainquant depuis très longtemps, et le regrettent amèrement, en attendant de voir ce que vaut le prochain, Andrade. A ce stade, il ne reste plus que trois match pour savoir si le Paysandu revient en Série B pour 2012, et depuis le début de l'année, ce sont pas moins de quatre entraîneur qui seront venus...
Joueurs
Grands joueurs
- Alexandre Favaro
- Alonso
- André Dias
- Bené
- Cabinho
- Cacaio
- Carlinhos Maracanã
- Castilho
- Charles guerreiro
- Chico Spina
- Dadá Maravilha
- Dadinho
- Felipe
- Paulo Henrique Ganso
- Carlos Germano
- Gino
- Giovani
- Guga
- Hulio dos Santos -20 et - 23 ans
- Iarley
- Itaparica
- Jóbson
- Lecheva
- Luís Fernando
- Lupercínio
- Suiço
- Marcelo Ramos
- Mirandinha
- Rafael Moura
- Mert Nobre
- Oberdan
- Patrulheiro
- Quarentinha
- Roberto Bacuri
- Robgol
- Rogerinho
- Ronaldo
- Sandro Goiano
- Thiago Potiguar
- Vanderson
- Vandick
- Vélber
- Zé Augusto
- : signifie que le joueur a joué au moins une fois dans sa carrière professionnelle dans l'équipe du Brésil
- : signifie que le joueur a remporté une Coupe du monde dans sa carrière professionnelle.
Entraîneurs symboliques
- Jair Pereira 1982
- Givanildo Oliveira 2000-2002 (champion de Série B de 2001 et champion de la Copa Norte 2002)
- Darío Pereyra 2002-2003 (champion de la Copa dos Campeões 2002)
- Ivo Wortmann 2003 (entraîneur du Paysandu de 2003, et donc lors de la Copa Libertadores)
- Edson Gaúcho Série C de 2009 et 2011
- Charles Guereiro Série C de 2010
Suiço
Le Paysandu a longtemps été surnommé “O Clube de Suiço” ("le club du Suisse"). Aujourd'hui encore il lui arrive d'être nommé ainsi. Mais qui était ce Suiço? son vrai nom était Antonio Barros Filho. C'est l'un des meilleurs joueurs de fottball que le Pará n'ai déjà eu. Il est dit qu'il a commencé à jouer en Suisse, d'où ce surnom. Natif de l'état du Pará, il est né en 1899, et est décédé encore jeune, à 23 ans, le 2 juillet 1922. Il jouait aisément à n'importe quel poste, mais excellait en tant que latéral gauche, ou milieu de terrain. Il a toujours été le capitaine de l'équipe du Paysandu, poste qui à l'époque, incluait le poste d'entraîneur.
Le Guarany Football Club était l'équipe où Suiço jouait en 1914. Cette année, son équipe perdit contre le Paysandu 4x1. Vers la fin de la même année, Suiço intégra alors l'équipe Alviceleste, et son premier match fut le 31 janvier 1915, en tant que milieu droit, avec une victoire 2x0 contre le Clube do Remo. Le Suiço aimait le Paysandu, et était totalement dévoué à son équipe. Dans l'ancien siège social, aujourd'hui démoli pour laisser place au nouveau, était gardé dans une vitrine le dernier maillot (en plus du short, des chaussures et des chaussettes) que le joueur porta au Paysandu, avec au dessus un cadre avec son portrait.
Il est dit que le 15 juillet 1923 (après le décès du joueur donc) lors de la fin d'un match Remo x Paysandu, pour le Parazão, avec le score de 0x0, survint un tir aux buts contre le Paysandu. Le gardien de l'équipe dit alors avoir entendu la voix du Suiço lui dire "jette toi sur le côté droit". Sans aucun doute sur ce qu'il avait "entendu", il ferma les yeux, entendit le coup de sifflet et se jeta à l'endroit indiqué... les cages du Paysandu étaient défendues, et le gardien s'empressa de dégager le ballon. Vadico rattrapa la balle et marqua, 1x0 pour le Paysandu. Quelques instants plus tard, l'arbitre donna le coup de sifflet final...
Oberdan et Bené [8]
Le 25 mars 1966, les joueurs Oberdan et Bené entament leur carrière dans le Paysandu, à travers un match contre le clube do Remo. Le premier joueur vient du Fluminense (RJ), le second du Vasco (RJ). À cette époque, le Remo avait 27 matchs invaincu à son actif. L'équipe Alvi-Azul gagna le match 3-0, avec les buts de Garcia, Oberdan et Robilota.
Ce match était disputé à la Curuzu, pour le dernier tour du tournoi Quadrangular Internacional. L'arbitre était Fernando de Jesus Andrade. Lors de cette compétition, on peut retrouver les équipes suivantes: le Paysandu, le Remo, la Tuna et Transval, de Paramaribo.
Paysandu: Arlindo; Oliveira (Paulinho); Abel, Jota Alves et Carlinhos; Oberdan et Quarentinha; Vila, Bené (Luiz Zago), Robilota et Ércio (Garcia).
Remo: François; Ribeiro, Soco, China, Edilson; Zé Luis (Rangel), Beto (Assis); Neves (Zequinha), Afonso, Jurandir (Zezé), Chaminha.
Bené quant à lui, est le plus grand butter de l'histoire du Paysandu, avec 249 buts.
Quarentinha
Paulo Benedito Santos Braga, appelé aussi Quarentinha, est un joueur de football Brésilien, né à Belém. Il commença sa carrière avec le Remo, au début des années 1950. Mais très vite, le club préféra s'en débarrasser. Comme beaucoup de joueur, Paulo Braga termina par changer de trottoir dans l'Avenida Almirante Baroso[Note 4] pour rejoindre le Paysandu. Sa carrière commença alors dans le club, avec l'équipe des moins de vingt ans. Mais très vite, il attira l'attention de l'entraîneur de l'équipe professionnelle, Arnaldo Moraes, et pu ainsi vêtir le maillot numéro 10 comme sa seconde peau entre 1956 et 1973. Jusqu'à aujourd'hui, il demeure le joueur ayant le plus joué au Paysandu, avec presque 18 ans de carrière. L'une des meilleures équipes dans laquelle il a pu jouer au Paysandu était entre autres formée de Abel, Beto, Vila, Milton Dias, Bené et Castilho (gardien de la Seleção). Aux yeux de tous ses compagnons, il honorait le maillot Alviceleste, et était l'orgueil des supporters.
"Il avait une vision du jeu exceptionnelle, prenait soin de lui physiquement, et avait une technique de jeu qui lui était particulière. Pour moi, il a été - et est toujours - le plus grand milieu gauche que le Paysandu n'ait eu, et même de toutes les équipes du Pará", dit Ércio Ramos dos Santos, en 2009, ancien attaquant qui a pu jouer avec Quarentinha entre 1959 et 1969, et conquérir huit titres de championnat local. "En plus de cela, il marquait énormément de buts, même s'il n'était pas un attaquant né, comme j'ai pu l'être. Il lui arrivait de marquer jusque dix buts lors d'un championnat, soit la moyenne d'un buteur de Parazão aujourd'hui", rajoute l'ancien joueur.
Paulo Benedito Santos Braga, dit Quarentinha, est considéré comme le joueur le plus complet du football Paráense, un des meilleurs joueurs du Brésil. Il a joué presque 20 ans au Paysandu, mais est arrivé à un niveau suppérieur à celui de simple idole du Paysandu, aux yeux de ses supporters. Il est admiré par les supporters du Remo et de la Tuna Luso aussi, et même par ceux qui n'aimaient pas particulièrement le football. Il a été le capitaine de l'équipe pendant l'historique victoire sur le Peñarol, et est souvent, aujourd'hui encore, acclamé pour son intégrité et son professionnalisme, malgré le fait d'avoir joué à l'époque où le football n'était pas encore reconnu comme sport professionnel.
Dadá Maravilha
En 1979, le Paysandu a engagé dans son équipe professionnelle le géant Dario Maravilha, Peito de aço (poitrine d'acier), champion mondial de 1970 avec la Seleção, au Mexique.
Dario est déjà passé par de grands clubs, comme l'Atlético Mineiro, le Flamengo, ou encore l'Internacional, et jouait à cette époque là à Ponte Preta.
Le 17 avril 1979, Hernan Souza Filho, coordinateur en football du Paysandu, et Gervásio Brito, le président de la direction, sont partis à Campinas avec le but d'acquérir Dario, désiré aussi par Coritiba. Dario fini par choisir le Paysandu. Le centre avant est arrivé à Belém le 18 avril, accueilli par les supporters du Paysandu, qui ont remplis l'aéroport. Dario signa pour 2 ans dans le club. Cette acquisition remua le football Paráense, et ému les supporters du Paysandu. Le premier match de l'ancien joueur du Brésil était le 29 avril 1979, au Mangueirão, stade principal de Belém, contre le grand rival du Paysandu, le Remo. Il y eu à cette occasion 59 613 spectateurs, ce qui est à l'époque le match notant le plus d'entrées. Le match se termina avec le score de 1x1. Le but du Paysandu étant marqué par sa nouvelle star, à la 74° minute.
Malheureusement, Dario n'est resté que 6 mois dans le club. Il aura marqué un total de 26 buts, 16 en Campeonato Paraense de 1979, et 10 en matchs amicaux.
Récemment, le joueur aussi surnommé Dadá Maravilha, enregistra une vidéo pour les supporters du Paysandu. Il y fait mention de l'incroyable passion dont fait preuve la Fiel pour son club, et que malgré ses participations dans de très grandes équipes, avec des supporters sensationnels, il n'avait jamais vu une telle chose. Il avait été, lors de ses participations sous les couleurs Alviazul, extrêmement ému de voir tant d'amour pour un club de football.
"Robsón, o Robgol !"
José Róbson do Nascimento, appelé sur le terrain Robsón, surnommé aussi depuis 1993 Robgol (mélange de Robsón, et Gol, but en brésilien). Il arriva pour la première fois au Paysandu en 2003. Il fit un remarquable parcours en Copa Libertadores, marquant 7 buts. Il termina d'ailleurs comme 3° meilleur buteur de la compétition de 2003, malgré le départ de son équipe en huitième de finale. Il s'en alla ensuite pour le Japon, dans l'équipe de Oita Trinita. Il revint pour le plus grand plaisir de ses supporters en 2005, jusqu'en 2007. Il marqua un nombre incroyable de buts, et devint une véritable idole. Les supporters criaient "O matador Robgol voltou!" dans les tribunes (le tueur Robgol est revenu). C'est d'ailleurs au Paysandu que le joueur a marqué le plus de buts dans chaque saisons. En 2003 il marqua 15 buts, et en 2005 21. Lors du championnat de 2005, il est le joueur ayant le plus marqué dans la compétition. Mais malheureusement, cela n'empêche pas l'équipe Alviceleste de descendre en Serie B [Note 5]. Après sa carrière de footballer, le joueur devint député de l'état du Pará, et œuvra énormément pour le Paysandu. Par exemple en fournissant au stade de la Curuzu une partie complète de bancs pour les supporters, et d'autres améliorations.
En décembre 2010, le Paysandu voulu le faire revenir, cette fois ci comme directeur adjoint. Les supporters étaient heureux de retrouver leur idole, certes plus sur le terrain, mais au moins près d'eux.
Son retour devait aussi marquer le retour de son vieil ami Givanildo Oliveira, entraîneur du Paysandu en 2002, qui permis au club de remporter la Copa dos Campeões entre autres. Mais au dernier moment, lorsque tout le monde croyait au retour de l'entraîneur, véritable bouffée d'air pour les supporters, qui pourraient peut être enfin voir la sortie de la Serie C, le directeur du club Luiz Omar Pinheiro annonça le recrutement de Sergio Cosme comme nouvel entraîneur.
Robsón décida alors de s'en aller, après moins d'une semaine de service dans son ancien club de football, disant être outré par le fait d'avoir été mis à l'écart des informations sur le recrutement du nouvel entraîneur. Robsón de son côté était à deux doigts de faire revenir Oliveira sous les couleurs Alviazuls. Cela laissa un goût extrêmement amer aux supporters qui se lassent de ce qu'ils jugent être des erreurs, qui entravent le club pour son retour parmi les grands.
Il est revenu à la Curuzu lors du match de Campeonato Paraense Paysandu 5x2 Aguia le 16 février 2011, et accorda une interview à la Radio Clube do Pará[Note 6], faisant part de sa volonté que le Paysandu revienne parmi les grands. Il y eu aussi un long rappel des grands moments de Robgol dans le Paysandu...
Paulo Henrique Ganso
Encore très peu connu en Europe et possible future recrue du Milan AC, au Brésil, Ganso est une attraction, presque au même niveau que Neymar. Ils sont d'ailleurs souvent comparés car ils ont joué ensemble à Santos. Lors de la coupe du monde 2010, tous voulaient le voir jouer dans la Seleção.
Paulo Henrique Ganso est né à Ananindeua, non loin de Belém, et commença à jouer au football très jeune, étant formé par le Paysandu. Il y joua en étant junior, avant d'intégrer la Tuna Luso, puis partir dans de plus grands clubs. Malgré ses débuts au Paysandu, Ganso n'a jamais caché que son cœur battait pour le Remo, grand rival du Paysandu.
Effectif actuel (2011)
Joueurs de l'équipe actuelle du Paysandu
Sélectionneur Andrade N° Nom Date de naissance matchs (buts) Club précédent Gardiens 1 Alexandre Fávaro 21 mai 1974 76 (0) Fortaleza (CE) 12 Fernando Vizzotto 3 mars 1978 2 (0) Gama (DF) 12 Paulo Victor 8 août 1992 0 (0) Paysandu -20 Défenseurs 2 Sidny 21 juillet 1981 23 (4) Brasiliense (DF) 3 Vagner 9 juin 1983 10 (1) Nautico (PE) 3 Marcio Santos 13 septembre 1978 14 (1) São José (SP) 4 Rodrigo Cardoso 3 août 1989 1 (0) Jataiense (GO) 4 Fabio Gaǘcho 27 août 1981 11 (3) Independente (PA) 6 Leandro Camilo 2 septembre 1986 19 (0) São Bernardo (SP) 13 Tobias 9 février 1991 7 (1) Paysandu -20 14 Rodrigo Salomón 27 juillet 1980 2 (0) Pérez Zeledón 17 Claudio Allax 7 janvier 1991 13 (0) Paysandu -20 - Neto 2 mai 1992 1 (0) Paysandu -20 - Brayan 4 juillet 1989 9 (1) Paysandu -20 - Billy 4 juillet 1989 7 (0) Paysandu -20 Milieux 5 Alexandre Carioca 6 février 1982 29 (1) São José (SP) 7 Thiago Potyguar 27 mai 1985 35 (6) Henan Jianye 10 Vanderson 22 octobre 1979 217 (13) Vitória (BA) 10 Robinho 9 août 1988 15 (2) Cameta (PA) 13 Luciano Henrique 10 octobre 1978 14 (0) São Caetano (SP) 18 Andrey 12 janvier 1990 5 (1) Paysandu -20 20 Djalma 7 juillet 1988 7 (1) Paysandu -20 22 Thiago Silva 1er août 1988 1 (0) Tuna Luso 27 Juliano 21 novembre 1980 9 (1) São José (SP) - Daniel 20 janvier 1987 9 (0) Grêmio Barueri (SP) - Rubbo 28 mai 1988 1 (0) Criciúma (SC) - Netinho - 1 (0) Paysandu -20 Attaquants 9 Héliton 15 février 1989 19 (6) Remo (PA) 11 Rafael Oliveira 6 juillet 1987 30 (28) Ananindeua (PA) 18 Zé Augusto 19 mars 1974 153 (109) Paysandu - Nenê Apeú 25 mars 1990 2 (0) São Raimundo (PA) - Luan - 1 (0) Paysandu -20 Départs en cours de championnat (Série C):
← Diguinho
← Jean Batista
← Jorge Fellipe
← Dida
← Charles Vagner
← Ari
← Edson Gaúcho (entraîneur)
← Josiel
← Sandro Goiano
← Diogo Galvão
← Rodrigo Pontes
Arrivée en cours de championnat (Série C):
→ Vanderson→ Nenê Apeú
→ Rubbo
→ Rodrigo Cardoso
→ Andrade (entraîneur)
→ Billy
→ Bryan
Palmarès
régional
- Parazão (Championnat du Pará) (44) :
- Champion : 1920, 1921, 1922, 1923, 1927, 1928, 1929, 1931, 1932, 1934, 1939, 1942, 1943, 1944, 1945, 1947, 1956, 1957, 1959, 1961, 1962, 1963, 1965, 1966, 1967, 1969, 1971, 1972, 1976, 1980, 1981, 1982, 1984, 1985, 1987, 1992, 1998, 2000, 2001, 2002, 2005, 2006, 2009, 2010.
national
- Copa dos Campeões (1):
- Vainqueur : 4 août 2002
international
- Tournoi international de Paramaribo (Surinam) (1):
- vainqueur : 9 janvier 2011
Symboles
Maillots
Très rapidement après la création du club, en février 1914, Hugo Léão voulu mettre les hauts dirigent d'accords sur la couleur du maillot. Les couleurs suivantes sont proposées: maillot bleu, avec des bandes blanches, verticales. Un écusson avec les initiales PEC (Paysandu Esporte Club) au niveau de la poitrine, et un short blanc. Mais un autre des dirigeants préféré un maillot entièrement blanc. Le thème "quelle couleur pour notre maillot" nécessita trois réunions au sein de la direction du Paysandu. C'est seulement au bout de la dernière, le 19 février 1914, que Bayma Moraes, l'homme qui souhaitait un maillot blanc, se retira, et préféra voter pour la version du H.Léão, maillotà rayures bleues et blanches, verticales. Ces couleurs peuvent rappeler le drapeau Uruguayen, dont vient le nom du Paysandu.
Les équipementiers depuis 20 ans:Penalty (1991-2001)
Finta (2002-2005)
Willson (2005-2006)
Lotto (2009-...)
Les sponsors actuels sont Big Ben (pharmacie), Y.Yamada (super-marché), Banpará (banque de l'état du Pará), Cerpa (bières), Governo do Pará, et Claro (opérateur téléphonique brésilien)Saison Maillot domicile Maillot extérieur Maillot entraînement Maillot entraîneur 2011/2012 Maillot principalMaillot secondaireMaillot entraînementMaillot entraîneurEcusson
Lors de la troisième réunion, qui eu lieu le 19 février 1914, outre le fait de décider de la couleur du maillot de la jeune équipe, il fut décidé de changer de nom. En effet, son nom était le Paysandu Foot-Ball Club (PFC). Le but n'était pas de créer uniquement une équipe de football, mais un club omnisports. La spécificité football fut abandonnée, et le nouveau nom fut choisit: Paysandu Sport Club, qui encore aujourd'hui est utilisé. À savoir que le PFC fut utilisé seulement 17 jours.
L’écusson est bleu ciel, avec les 3 initiales P-S-C, référence au Paysandu Sport Club. Sur la partie inférieure, on retrouve un pied ailé, car il était dit que « la vitesse de l’équipe ne sera jamais égalée ou dépassée par ses adversaires, car ils iront aussi vite que s’ils volaient ». Ce pied évolue, passant d'un pied avec une botte (photo de gauche) jusqu'en 2001 à un pied nu jusqu'à présent (photo de droite). L'écusson en lui même a également évolué, devenu en 2001 plus arrondi au niveau du bas.
Sur la partie supérieure, de chaque côté de l’écusson, on retrouve les deux étoiles dorées. Celle de gauche symbolise la victoire dans le Campeonato Brasileiro Série B de 1991, et celle de droite, la victoire du même championnat, dix ans plus tard, Campeonato Brasileiro Série B de 2001.
Entre ces étoiles, on retrouve une coupe, symbolisant la victoire de la Copa dos Campeões en août 2002. Au dessus de cette coupe, un drapeau rouge, traversé d’une ligne blanche, ornée d’une étoile qui représente le drapeau de l’État du Pará, symbole de la victoire de la Copa Norte de 2002. Aucun symbole ne représente les victoires du Paysandu lors des championnats de l'état du Pará, au nombre de 44 à ce jour.
Mascotte
La mascotte du Paysandu a été crée en 1948 par le journaliste Everardo Guilhon, avec le surnom de « bichou Papão ». Le journaliste s’est inspiré de la réputation de l’Escadron d’acier, surnom sous lequel l’équipe était connue à l’époque, qui inspirait la terreur à ses adversaires sur le terrain. Très vite, le Paysandu a été connu sous le surnom de « Papão da Curuzu ». La mascotte est un loup avec le maillot de l’équipe et une tenue de football, avec le ballon à sa gauche.
Hymne
Comme beaucoup de clubs brésiliens, le Paysandu possède son hymne. Il fut créé en 1920 par José Simões, et la musique composée par Manuel Luis de Paiva. Cet hymne n'a pas de nom particulier, juste Hino do Paysandu [9]. Il parle de la force de l'équipe, de son courage lors des matchs et de sa puissance, souvent comparé à un lutteur.
« De vitórias e louros coroado,
Altivo, o Paysandu jamais temeu...,
Tem um belo, honradíssimo passado,
São nobres as batalhas que venceu.
Cada um de nós guarda no peito,
Valor e orgulho extraordinários
Das nossas cores têm respeito
Os mais pujantes adversários
"Lutar"! eis a divisa que trazemos!
"Vencer"! eis a esperança que nos guia!
Leais e destemidos seguiremos
A glória que o futuro nos confia!
Cada um de nós guarda no peito,
Valor e orgulho extraordinários
Das nossas cores têm respeito
Os mais pujantes adversários
Somos jovens e ousados paladinos,
E sempre achar-nos-hão de gladio nu,
Elevando nos prélios mais ferinos
Com honra o pavilhão do Paysandu
Cada um de nós guarda no peito,
Valor e orgulho extraordinários
Das nossas cores têm respeito
Os mais pujantes adversários
Amamos os combates! e na luta,
Como antigos heróis nos comportamos,
Por isso a voz do público se escuta,
Saudar o Paysandu com meus aclamos
Cada um de nós guarda no peito,
Valor e orgulho extraordinários
Das nossas cores têm respeito
Os mais pujantes adversáriosHymne officiel du Paysandu (en brésilien) «Couronné de victoires et de lauriers
Vaillant guerrier, jamais le Paysandu n'a faillit...,
Il a un beau et glorieux passé
Nobles sont les batailles qu'il a vaincues.
Chacun d'entre nous porte sur la poitrine,
Valeurs et fiertés incroyables
De nos couleurs ont du respect
Les plus puissants de nos adversaires
"Luter"! est la devise que nous apportons
"Vaincre"! est l'espérance qui nous guide
Loyaux et intrépides nous suivrons
La gloire que le future nous confie!
Chacun d'entre nous porte sur la poitrine,
Valeurs et fiertés incroyables
De nos couleurs ont du respect
Les plus puissants de nos adversaires
Nous sommes de jeunes et d'intrépides champions
Et vous nous verrez toujours donner le meilleur de nous,
Nous élevons à travers les plus grands périls
Avec honneur le pavillon du Paysandu
Chacun d'entre nous porte sur la poitrine,
Valeurs et fiertés incroyables
De nos couleurs ont du respect
Les plus puissants de nos adversaires
Nous aimons les combats! et dans la lute,
Comme d'anciens héros, nous nous comportons
C'est pourquoi la voix du publique s'écoute
Saluant le Paysandu de mes acclamations
Chacun d'entre nous porte sur la poitrine,
Valeurs et fiertés incroyables
De nos couleurs ont du respect
Les plus puissants de nos adversairesTraduction en français
de l'hymne du PaysanduLe 18 juillet 1965, le Paysandu affronta l'équipe du Peñarol et remporta la partie 3x0. Ce club était formé principalement par des joueurs qui jouaient dans l'équipe nationale d'Uruguay, et qui avait vaincu tous ses adversaires lors d'une tournée au Brésil. À la sortie du match, Pires Cavalcante, un supporter, fredonnait un air joyeux, qu'il peaufina avec un ami, pour le transformer en musique. Très vite, et jusqu'à aujourd'hui, cette musique est considérée comme étant le second hymne du Paysandu, appelé Marchinha do Papão [10], et est bien plus connu que l'original. Outre le fait de rappeler la victoire 3x0 sur Peñarol en 1945, cet "hymne" rappel aussi la victoire du Paysandu sur son rival le Clube do Remo 7x0 le 22 juillet 1945.
« Uma listra branca, outra listra azul
Estas são as cores do Papão da Curuzu
Uma listra branca, outra listra azul
Estas são as cores do Papão da Curuzu
O nosso time joga pra valer
Até o Peñarol,
Veio aqui pra padecer
O Paysandu topa qualquer parada
Quando perde e por discuido
Mais depois vem a virada
Pintou um sete
N'uma tela azul
Foi um feito sem defeito
Do Papão da Curuzu »Hymne non officiel du Paysandu - Marchinha do Papão da Cuuzu- «Une Bande blanche, l'autre bande bleue
Ce sont les couleurs du Papão de la Curuzu
Une Bande blanche, l'autre bande bleue
Ce sont les couleurs du Papão de la Curuzu
Notre équipe joue pour de bon
Même le Peñarol
Est venu ici pour souffrir.
Le Paysandu affronte n'importe quel défi
Quand il perd, c'est par inadvertance
Mais après arrive le retournement.
Il a peint un sept
sur un écran bleu
Ca a été un fait sans défaut
Du Papão de la Curuzu»Traduction de la marchinha D'autres musiques sont faites par des supporters, que l'on ne peut considérer bien sur comme des hymnes, mais qui restent malgré tout extrêmement connus, comme Apaixonada Torcida (supporters amoureux) qui rappelle l'amour des supporters pour leur club alviceleste, ou encore leCarimbo do Paysandu.
infrastructures
Siège social
Lors de la réunion de l’assemblée générale du 19 avril 1927, la direction du Paysandu a été autorisée à investir le bâtiment 66 Avenida de Nazaré. Mais avant, la direction du Paysandu siégeât dans cinq autres bâtiments, aujourd'hui tous détruits.
Dans ce bâtiment, les visiteurs peuvent y apercevoir la salle des trophées, où plusieurs dizaines de pièces ornent de grandes vitrines. On peut aussi apercevoir des photos de grands joueurs, ou de grands moments du club.
S'y trouve aussi le terrain de basket du club, récemment rénové, et les billetteries d'avant match. À savoir que le siège social du Remo se trouve dans la même avenue, trottoir d'en face à quelques centaines de mètres de là.
Stade
Le stade Leônidas Castro a été acquis par le Paysandu le 14 juin 1914. Il se trouve dans l’Avenida Almirante Barroso. À l'époque, il appartenait encore à la firme Firma Ferreira & Comandita qui le construisit. Ce stade était surnommé Estadio vovó da Cidade ou plus communément Curuzu'. Son nom officiel est Léônidas Sodré de Castro, en l'honneur de l'un des meilleurs joueurs du Paysandu de l'époque.
En 2008, une réforme fut faite pour accueillir le championnat de l'état du Pará (Parazão). Il n'était pas possible lors du chantier de fermer le stade. La police demanda alors un total isolement des chantiers. Il fut également demandé par le gouvernement d'ouvrir plusieurs sorties, car la circulation des supporters était très lente. En cas d'accident, il fallait qu'elle soit optimale. LA Curuzu peut aujourd'hui accueillir 16.500 personnes, possède 40 pièces avec de l’air conditionné, 1800 chaises, tribunes d’honneur, et gradins numérotés pour les abonnés. Une nouvelle réforme est envisagée pour qu'elle puisse accueillir 20 000 personnes, et un meilleur aménagement des gradins, qui vieillissent vite à cause du climat local.
On y trouve une salle de musculation, de physiothérapie, une infirmerie et toute une organisation médicale, direction du football, vestiaires avec baignoires pour se reposer, de relâchement musculaire, et des hydro-massages, trois vestiaires (2 pour les joueurs, et un pour les arbitres), des bureaux pour la presse et des salles.
À l'extérieur, la petite rue menant à l'entrée principale, la rue "Travessa Curuzu", est un lieu très convivial, où les supporters peuvent se retrouver avant le match, pour discuter, plaisanter, manger un bon hot dog, ou retrouver des amis. Le mur du stade le long de la Travessa se trouve les têtes caricaturées des grandes joueurs qui ont marqués le Paysandu depuis le début de son histoire. Les joueurs décédés sont reconnaissables par une auréole.
La façade avant du Stade, le long de l'"Avenida Almirante Baroso" est est très connue, car toute la circulation de Belém passe par là. Cette façade est relativement dégradée, ce qui vaut beaucoup de moqueries de la part du club adverse, dont le stade se trouve à quelques mètres de là, dans la même avenue, trottoir d'en face.
Autres sports
Rappelons le, le Paysandu Sport Club regroupe différents sports, outre que le football, bien que ce dernier soit la plusg rosse partie de ce club.
Aviron
Le 1er août 1920, le Paysandu inaugurait son siège nautique, qui se trouve au large du Carmo nº1, Bairro da Cidade Velha, et qui est toujours en activité. Ce jour là, la première embarcation a été inaugurée, et baptisée « Paysandu ». Actuellement, on retrouve dans le complexe un bureau de direction, des bassins d’entraînements, un garage, où sont entretenus les bateaux, une académie de gymnastique. Seul le Paysandu possède à Bélem un bassin privé pour ses entraînements. L'équipe d'aviron dispute fréquemment des championnats plus ou moins importants, en général concurrencé, comme au football, par le Remo (Remo voulant dire rame en français). Cependant, le siège nautique du Paysandu est quasiment rendu à l'état d'abandon aujourd'hui. Un projet vers la fin du moi d'octobre 2011 vise à le restaurer très prochainement.
basketball
Au basket, le Paysandu participe à la ligue de basketball du Brésil, avec le sponsor Horizonte (horizon), adoptant ainsi le surnom de Paysandu-Horizonte. Le Paysandu a été 31 fois champion de basket du Pará, et a gagné une fois la Copa Norte de basket Brésilien, en 2011.
Le terrain de Basket du Paysandu se trouve dans le siège social de l'équipe, avec des infrastructures récemment renouvelées.
Matchs internationaux
- Legende: Victoire — Nul — Défaite
A noter que le Paysandu a principalement joué contre des équipes d'Amérique du Sud, surtout du Suriname et de Guyane Française. Les victoires les plus notables sont celles en 1965 contre le Peñarol d'Uruguay considéré comme le FC Barcelone d'aujourd'hui, ainsi que son parcours en 2003 en Copa Libertadores. Le Paysandu a également joué contre les équipes nationales du Suriname (5 nuls, 4 défaites, 1 victoire), de la Guyane Française (3 victoires), trinité et Tobago (4 victoires), de la Roumanie (1 victoire) et de Haïti (1 victoire). A noter également que le Paysandu n'a plus perdu contre une équipe étrangère depuis 30 ans, hormis contre Boca Junior en 2003 lors du match retour à Belém.
Les grandes dates
- 22 juillet 1945 Pasyandu 7x0 Remo - Estadio Evandro Almeida - Baenão (Remo) - (Belém, PA) - Plus grosse victoire du Paysandu sur son grand rival.
- 28 juillet 1965 Paysandu 3x0 Peñarol – Estádio Leônidas Castro – Curuzu (Belém, PA) – Victoire historique sur la grosse équipe de Peñarol.
- 28 août 1973 Paysandu 2x1 Internacional - Mangueirão, (Belém, PA) - Premier match du Paysandu en Serie B du Brasileirão.
- 26 mai 1991 Paysandu 2x0 Guarany - Mangueirão, (Belém, PA) - Premier titre du Paysandu en Serie B en 1991 ~ Voir les buts.
- 21 décembre 2001 Paysandu 4x0 Avai - Estádio Leônidas Castro, (Belém, PA) - Second titre du Paysandu en Serie B du Brasileirão. ~ Voir les buts.
- 4 août 2002 - Paysandu 4x3 Cruzeiro - Castelão, (Fortaleza, CE) - Le Paysandu devient Campeões dos campeões ~ Voir les buts.
- 22 avril 2003 - CA Boca Juniors 0x1 Paysandu – La Bombonera, (Buenos Aires, Argentine) - Victoire du Paysandu sur le CA Boca Juniors ~Voir les buts.
- 15 mai 2003 - Paysandu 2x4 CA Boca Juniors - Mangueirão, (Belém, PA) - Défaite du Paysandu contre CA Boca Juniors, qui l'élimine de la Copa libertadores ~ Voir les buts.
- 2006 - Retour du Paysandu en série B, début de la descente en enfer...
- 2007 - Le Paysandu tombe en série C jusqu'à aujourd'hui.
La Rivalité [11]
Le Paysandu a plusieurs rivaux dans le nord du Brésil, comme Rio Branco, ou encore la Tuna Luso, qui est également du Parà, dont le stade se trouve à quelques kilomètres de la Curuzu. Mais comme il l’a été souvent cité dans cet article, le Paysandu a un grand rival, le Clube do Remo, créé en 1905. Les affrontements de ces deux équipes sont de véritables classico, réunissant plusieurs dizaines de milliers de supporters.
histoire
Pour rappel, le Paysandu a été créé dans le but de vaincre le Remo, vainqueur de la compétition du Pará en 1913, alors que le Norte Club (dont le Paysandu est une future branche) avait injustement été vaincu en demi-finale.
Depuis la création du Paysandu futebol Clube, ce dernier et le Grupo do Remo entretenaient des relations amicales, malgré la rivalité existante. Le 23 février 1915, soit un peu plus d'un an après la création du Paysandu, le Remo proposa à son rival de faire un match amical, avec le but de reverser la recette à des petites équipes, comme União Esportiva, Panther, Guarani, Aliança et Brasil Esporte. La réponse de la direction du Paysandu fut faite en deux parties. Un premier courrier fut rédigé, exagéré, voir insultant. Un second suivit, où la direction du Paysandu acceptait finalement ce défi, mais maintenait ses propos injurieux.
Cela va de soi, après tant d'incivilité, le respect que le Remo avait pour son rival n'avait plus lieu d'être. Un courrier du Remo au Paysandu mis fin à l'amitié des deux clubs, le 24 février. Ce jour là naquit la plus grande rivalité entre deux clubs brésiliens, qui sera éternelle dans les cœurs des supporters concernés.
Le premier match opposant les deux équipes fut réalisé le 10 juin 1914, avec une victoire du Remo, au stade de la firme Ferreira & Comandita (actuelle Curuzu), avec 2000 spectateurs.
- Equipe du Remo: Corintho; Lulu, Mustard; Galdinho, Aimée, Carlito; Macedo, Dudu, Antonico, Infante et Rubilar
- Equipe du Paysandu: Romariz; Bayma, Silvio; Jaime, Moura Palha, Mitchel; Hugo Leão, Garciaa, Guimarães, Mateus e Arthur Morais
Les buts furent de Rubilar, Bayma (contre son camp) pour le Remo et de Mateus pour le Paysandu.
Il y a un autre classico au Pará, avec la Tuna Luso Brasileira. Que ce soit contre le Remo ou le Paysandu, la rivalité est certes moins importante, mais malgré tout très présente. La Tuna est aussi une vieille équipe de l'état, et a la troisième meilleure performance au nombre de victoires pour le Parazão, avec 10 victoires.
Statistiques
- Voici quelques statistiques
Matchs disputés 709 Victoires du Remo 249 Cictoires du Paysandu 221 Matchs nuls 239 Buts marqués par le Remo 929 Buts marqués par le Paysandu 915 Plus grand nombre de buts d’écart lors d’un match 7x0 pour le Paysandu le 22 juillet 1945 dernier match (1/05/2011) match retour du Campeonato Paraense 2011; Paysandu 1x1 Remo Anecdotes [12]
• Le Paysandu a le plus grand nombre de supporters depuis l'annonce de la CBF en début 2011, en se positionnant à la 16e place au nombre de supporters d'équipes brésiliennes. Le Remo avait le plus grand nombre de supporters depuis 1947.
• Le plus grand nombre de supporters durant un classico est de 65000 en 1999.
• 5/3/1939, Le Remo vainc le Paysandu 7x2.
• 22/7/1945, Le Paysandu réalise le plus grand écart de buts lors d’un classico en battant le Remo 7x0.
• Le Remo peut se venter d’avoir mené le Paysandu en échec entre décembre 1992 et juin 1997. De plus, le Remo a fait souffrir le Paysandu durant les années 1990, avec 77 matchs joués, 34 victoires du Remo, 28 nuls, et 15 victoires pour les Bicolores.
Entre supporters du Remo et du Paysandu, des surnoms sont donnés. Par exemple, les Remista (supporters du Remo) appellent le Stade de la Curuzu "Chiqueirão", ce que signifie "la grande porcherie". À leur tour, la Fiel appelle le stade des Remista "Brahamão" (Brahama étant une grande marque de bière).
Voici deux liens portugais faits par les supporters sur leur équipe adverse. Les informations sont à prendre à la légère, pour retrouver l'ambiance d'un avant match RExPA.
Le lion aux couleurs bleues et banches
Le 15 novembre 2001, un match de série B se disputait, entre Paysandu et Tuna. Lors d'un après-midi ensoleillé, au Baenão, le stade du Clube do Remo, la fiel du Paysandu a été fêter une nouvelle victoire de l'équipe Alviceleste. Ce jour là, le Paysandu était leader de la Série B de 2001. Ce match, pour n'importe quel supporter de Belém reste inoubliable et presque euphorique pour ceux du Papão. Ce jour là,après avoir marqué le second but de son équipe, Alerbertinho couru vers la statue du Lion bleu, symbole de Remo, située à l'autre bout du terrain de jeu, près du drapeau de corner. A la moitié du chemin, acclamé par les supporters de son équipe, il retira son maillot. Très vite il le déposa sur le Lion, sous les regards déshonorés de milliers de supporters du Remo. Ce fait reste gravé dans la mémoire tous les supporters du Paysandu comme un fait audacieux, et très savoureux, face à son rival. Dans les vestiaires, après le match, un journaliste demanda au joueur Albertinho, homme du match, et responsable de cet acte, s'il regrettait son geste. Il répondu sans hésiter, que non.
Le fameux 7x0 [13]
Pour beaucoup, c'est la plus grande victoire de toute l'histoire du Paysandu. Vaincre un classico comme Remo x Paysandu avec un tel score, en match de championnat qui plus est, n'est pas un fait insignifiant, surtout si nous prenons en compte la grande rivalité qui existe entre ces deux clubs du Para.
Ce match a eu lieu le 22 juillet 1945, dans le stade du Remo, Antonio Baena (Baenão). Les joueurs Arleto et Vicente (Paysandu) ont été expulsés à la 43e minute de jeu. Les buts sont de Hélio, à la 37 minute, Farias, dès la première minute de la deuxième mi-temps, Soiá à la 49e, 54e et 65e, Hélio, à la 69e, et Nascimento à la 89e minute. C'était un match du premier tour du Campeonato Paraense.
Les équipes étaient formées ainsi:
PAYSANDU: Palmério, Izan et Athenagoras; Mariano, Manoel Pedro et Nascimento; Arleto, Hélio, Guimarães, Farias et Soiá.
REMO: Tico-Tico, Jesus et Expedito; Mariosinho, Rubens et Vicente; Monard, Jiju, Jango, Capi et Boró.La première mi-temps fut équilibrée. La défense du Paysandu a eu beaucoup à faire pour résister aux attaques incessantes du Remo qui jouait à domicile. Les supporters étaient enthousiastes à voir leur équipe vaincre leurs grand adversaires à la maison. Même si le Remo faisait pression, le Paysandu était plus à l'aise dans le match. Mais les joueurs du Remo ont tout donnés, dès le début du match. Le Paysandu ne faisait qu'encaisser. Sauf que la fatigue des joueurs Azulinos (Remo) s'est très vite installée. Les tirs en direction des cages Alviazuls se répétaient, mais la défense de Izan, soutenue par les milieux Nacimento et Athê tenait le coup.
Au bout de trente minutes, le Remo continuait à faire pression sur la défense. Hélio, après la dispute dans les airs de la balle avec son adversaire Jesus, tira la balle en direction des cages du Remo. Nous sommes à la 37e minute du match, le premier but du Paysandu est marqué. Malgré le score de 1x0 à la fin de cette première mi-temps, rien ne laissait présager un telle chute en deuxième mi-temps pour le Remo.
La chute du Remo en deuxième mi-temps est due pour beaucoup au trou laissé par l'expulsion du joueur Vincente en première mi-temps. Sa position n'a pas été comblée par ses partenaires. Pour le Paysandu, le restedu travail fut simple. Il n'y avait plus qu'à profiter de l'erreur tactique, et dès la première minute de la deuxième période, Farias doubla le score du Paysandu. Très vite, une avalanche de but tomba sur le Remo, et le Paysandu dominait sans peine la partie. Dans l'équipe du Remo, il n'y avait plus d'entente.
Cette grande victoire a été citée dans l'hymne non officiel du Paysandu, la Marchinha do Papão, lors de la dernière strophe:
Pintou um sete numa tela azul
Foi um feito sem defeito
Do Papão da Curuzu
Il a peint un sept sur un écran bleu
Ce fut un fait sans défaut
Du Papão da Curuzu
Rapports avec d'autres équipes
Tuna Luso Brasileira
Outre l'énorme rivalité que connait le Paysandu avec le Remo, il existe aussi une autre rivalité avec une autre équipe de Belém, moins importante, certes, mais qui mérite bien que l'on s'y intéresse. C'est l'équipe de la Tuna Luso Brasileira, appelée aussi Tuna Luso. Cette équipe fut créée en 1903, donc 11 ans avant le Paysandu. Le premier match opposant les deux grosses équipes fut réalisé le 11 décembre 1932, avec une victoire du Paysandu par deux buts à zéro, lors de la Taça Concódia. Comme toutes les équipes du Pará aujourd'hui, la Tuna n'échappa pas à une chute, qui ne la fait même pas disputer la Série D du championnat brésilien. Elle gagna 10 fois le Parazão. Après un long moment passé dans l'ombre, dans le second groupe du championnat du Pará, elle parvient à revenir en groupe A pour l'année 2011. Ce qui encourageât ses supporters, restés fidèles malgré tout. Mais sa campagne fut décevante, et retourna en groupe B pour 2012.
Le Paysandu et la Tuna Luso se rencontrèrent pour la première fois après 40 ans sans avoir disputé un match de championnat sur le terrain de cette denrière, le 17 avril 2011, où le Paysandu s'imposa à l'occasion 3x1.
statistiques entre les deux équipes
* matchs: 308 * Victoires du Paysandu: 131 * Victoire de la Tuna Luso: 109 * Nuls: 68 * Dernier match: Tuna Luso 1 x 3 Paysandu, 17/04/2011.
Time Negra
Il est difficile de parler de l'histoire du Paysandu sans évoquer l'équipe de Time Negra (équipe noire). En effet, ces deux équipes ont un passé lié, une histoire commune. C'est en 1913, lorsque le Norte Club se divisa, que les deux équipes virent le jour, l'année suivante. Time Negra a toujours été dans l'ombre du Paysandu en quelque sorte. On ne peut pas parler de rivalité entre Paysandu et Time Negra, ni de bons rapports. Cette dernière est souvent vue comme l'équipe B du Paysandu, un réservoir à joueurs.
Time Negra n'est pas une équipe qui brille dans les championnats. Elle dispute depuis 2010 le groupe B du Parazão, et ne parvient pas à retrouver le groupe A, où se dispute la phase principale. Il arrive à cette occasion quel le Paysandu prête ses joueurs à l'équipe, de manière à la renforcer, mais aussi pour entraîner les joueurs, qui doivent être prêt à jouer le groupe A, qui a lieu quelques mois plus tard une fois que les deux meilleurs placés dans le groupe B sont connus.
Il y a souvent d'ailleurs des conflits entre les deux équipes, la Time Negra reprochant souvent, à juste titre dirons certains, d'être délaissée, ce qui n'arrange pas sa situation. Mais les dirigeants de cette équipe évoquent souvent un travail mené pour que leurs joueurs puissent un jour, s'ils sont assez entraînés, retrouver l'équipe du Paysandu. C'est ainsi qu'en 2011, on peut retrouver d'anciens joueurs, au Paysandu, en professionnels donc, qui ont étés formés à la Time Negra, ou alternants entre ces deux équipes, comme Rafael Oliveira (3e meilleur buteur des championnats d'états brésiliens 2011), Billy, Brian.
Aguia de Marabá
Certains journalistes, et même supporters, évoquent souvent depuis 2011 les matchs du Paysandu et de Aguia de Marabá comme un nouveau classico. La raison est simple. Cette équipe est aussi dans l'état du Pará, et dispute donc elle aussi le Parazão en groupe A, comme le Paysandu, et le Remo. D'ailleurs, elle disputa la grande finale de ce championnat avec le Paysandu en 2010 (victoire du Papão). Mais outre ces disputes dans ce championnat, ce sont les deux seules équipes du Pará qui disputent la Série C. Ce sont donc les deux meilleures équipes de l'état pour le moment. Cela fait cinq ans que ces deux équipes s'affrontent dans les deux championnats.
* Matchs: 23 * Victoires du Paysandu: 14 * Victoire de Aguia: 4 * Nuls: 5 * Dernier match: Paysandu 2 x 1 Aguia, 7/08/2011.
Ces disputes sont considérées comme une nouvelle forme de classico, car le Remo ne dispute plus de championnat brésilien avec le Paysandu, étant, lui, en Série D.
Supporters
le Paysandu est depuis 2010 connu dans le Pará comme étant l'équipe regroupant le plus de supporters, avec une estimation allant à environ cinq millions. Les supporters du Paysandu, surnommés généralement la Fiel (fidèle), pousse son équipe lors de chaque gros matchs. Il n'a pas été rare qu'elle remplisse le stade du Mangueirão en sa totalité lors de grands matchs comme les Re x PA, Paysandu et Boca Junior (2003), ou encore lors de l'arrivée de Dadá Maravilha en 1979. Ces supporters sont capables de faire trembler un stade complet, et même si depuis que le Paysandu est en série C, beaucoup répondent encore présent. Il ne faut pas oublier malgré tout que le salaire moyen des habitants reste en général bas, et qu'il n'est pas forcément évident, pour beaucoup, de pouvoir se payer un ticket d'entrée, en général assez cher pour le pouvoir d'achat.
Les groupes de supporters les plus connus sont les suivants:
- Força Jovem (Force Jeune), formé le 03/03/1983
- Raça Bicolor (Race Bicolore), formé le 07/10/1983
- Terror Bicolor (Terreur Bicolore), formé le 16/07/1989
- Ira Jovem (Colère Jeune), formé le 14/09/2005
- Papão Chopp, formé le 06/07/2008
Curiosités
Informations diverses:
- Le Paysandu est connu pour avoir le record de buts lors d’un match de classico, sur son grand rival, le Clube do Remo, avec un score de 7x0, le 22 juillet 1945.
- Le but le plus rapide de son époque, fut marqué par Vital Filho le 4 juillet 1997 à 21h, lors du match entre le Paysandu et Santa Rosa, lors du championnat du Pará dans la Curuzu de Belém. Le but le plus rapide
- Il y a deux équipes portant le nom de Paysandu au monde: Celle dont cet article fait référence, le Paysandu Sport Club, et l'équipe originaire de la ville de Paysandu, en Uruguay, le Paysandú Fútbol Club. Même si la deuxième équipe en question porte le nom de sa ville, c'est celle-ci qui est la plus récente. En effet elle fut fondée en 2003. Les deux équipes Paysandu ont donc 89 ans d'écart.
- La seule équipe nord-brésilienne à être parmi les meilleures équipes mondiales en 2003, avec la 39e position.
- C'est l'équipe nord brésilienne à avoir le plus grand drapeau. En effet, un groupe de supporters a confectionné un drapeau de 8 000 m², qui remplit une tribune entière du stade Mangueirão. Il fut inaugurée le 26 juin 2011. Outre le fait qu'il soit le plus grand du nord du Brésil, c'est aussi le 5e plus grand du pays.
- L’équipe nord-brésilienne à avoir le plus participé au championnat de série A, avec 20 participations.
- Malgré avoir été fondé 9 ans après le Clube do Remo, son grand rival, le Paysandu a 2 titres d’état de plus.
- Le Paysandu possède la 16e plus grosse communauté de supporters brésilienne en 2010. À savoir qu'elle passe ainsi devant son grand rival le Remo. Elle serait d'environs cinq millions.
- Début février 2011, la IFFHS (Fédération Internationale de l'Histoire et Statistiques du Football) dévoile les 200 meilleures équipes sud américaines. Le Paysandu y figure, à la 128 place. Il est la 24 meilleure équipe brésilienne. Cela est dû à ses titres et parcours au début de la décennie. Le classement sud américain 2000-2010 selon l'IFSH
- Lors du championnat Brésilien de Série C de 2011, le Paysandu possède lors de la fin de la seconde phase un moyenne de public proche des 11 000 supporters à domicile, officiellement. Cette moyenne est la plus forte de tout le championnat, et seul Sport et Goiás, en Série B possèdent une moyenne de public supérieur, environnant les 12 000 en général. Bien entendu cette moyenne est dépassée en Série A. Officieusement, la moyenne est bien supérieure.
- Depuis la fin du mois d'août 2011, le président du Paysandu, Luis Omar Pinheiro a mis en place un système via Twitter de webcam, de manière à répondre, durant environ une heure, en direct, aux questions des internautes supporters. Il permet ainsi de faire aussi un bref résumé des informations quotidiennes, de ses projets venir pour le club durant son mandat, et invite de temps en temps l'entraîneur, la commission technique ou des joueurs, qui répondent eux aussi aux questions des internautes.
- Le Paysandu a disputé jusqu'à aujourd'hui 709 matchs en Brasilirão (Série A, B, ou C) depuis donc 1973.
- Le Paysandu, selon un recensement fait en septembre 2011, serait la 17e [14] équipe de football à avoir la plus grande moyenne de spectateurs par match, soit 10 513. Ce recensement est fait à partir des billets vendus, avec les équipes de Série A, B, C et D. A savoir que le premier est Santa Cruz avec 33 450 spectateurs en moyenne, et évoluant en Série D. Dans ce classement, le Paysandu est devant des géants comme Vasco, Cruzeiro ou encore Santos.
Palmarès et grands matchs:
- Victoire 3x0 face à l’équipe de Peñarol en 1965, où l’on pouvait retrouver Ladislao Mazurkiewicz et Pedro Rocha. Cette équipe, principalement constituée par l’équipe Uruguayenne, faisait un sans faute dans le Brésil, lors d’une tournée.
- En 1979, le Paysandu a engagé dans son équipe le joueur Dario, champion du monde en 1970 (Brésil) au Mexique.
Le joueur a été accueilli dans l’équipe par une masse de supporters heureux. Le 29 avril de la même année, lors de son premier match aux couleurs blanches et bleues, au stade du Mangueirão à Belém, le record de supporters a été vaincu, avec 59 613 personnes. Son contrat était de 2 ans, mais ne resta que 6 mois, marquant 26 buts au total.
- Le Paysandu est la seule équipe du nord du Brésil à avoir disputé la Copa America, en 2003.
- Une victoire historique lors de la Copa Libertadores de 2003, 6x2 face à Cerro Porteño, au Paraguay, et contre plusieurs joueurs de la sélection paraguayenne.
- L’une des rares équipes brésiliennes à avoir vaincu Boca Junior, dans La Bombonera (2003, 1x0). Seul Santos, sous Pelé, Cruzeiro avec Ronaldo, Grêmio avec Gessy Lima et l’Internacional avec Nilmar y étaient parvenus au par avant. De plus, cette victoire s'est faite avec une équipe Alviceleste réduite à 9 joueurs après l'expulsion de Robsòn et Vanderson, contre 10 joueurs pour l'équipe argentine.
- Le Paysandu est l'une des équipes ayant le meilleur pourcentage de réussite lors d'une Copa Libertadores, d'ailleurs son unique en 2003, qui est de 70%, avec 8 matchs joués, 4 victoires, 2 nuls et 1 défaite.
- Selon le journaliste Vitor Sergio, si on attribuait un nombre de points défini à chaque victoire des grandes compétitions des équipes du Brésil lors de la dernière décennie (2001-2010), le Paysandu arriverait à la 12e place avec 20 points, selon ces critères :
- points attribués par victoires
mondial 50 points Copa Libertadores 35 points Campeonato Brasileiro 25 points Copa do Brasil 15 points Copa Sul-Americana 12 points Rio-São Paulo 10 points Campeonato Paulista, Carioca, Copa dos Campeões e Sul-Minas 6 points Recopa Sul-Americana, Mineiro, Gaúcho 5 points Campeonato do Nordeste 4 points Copa Suruga, Centro-Oeste, Campeonatos Baiano, Paranaense e Pernambucano 3 points Copa Norte, Goiano e Paraense 2 points Amazonense 1 points - points attribués au Paysandu
1 Copa dos Campeões (2002) 6 points 1 Copa Norte (2002) 2 points 6 Copa Paraense (2001, 2002, 2005, 2006, 2009, 2010) 12 points À noter que seuls les titres de Série A sont comptabilisés pour le championnat brésilien.
Autres sports:- Six fois champion de basket masculin adulte, de 1985-1990.
- Quatre fois champion de l’état, en Handball masculin adulte de 2003 à 2007.
- Cinq fois champion de l’état en Handball féminin adulte, de 2003 à 2006, 2008 et 2009.
Notes et références
Notes
- Championnat du Pará de football
- Copa Norte de Futebol de 2002 Voir à ce sujet l'article
- Confederação Brasileira de Futebol; tous les ans, elle met à jour le classement des équipes nationales. -
- Belém, le siège social du Remo et du Paysandu sont dans la même avenue, Avenida de Nazaré, tout comme les stades de chaque équipe, qui se situent dans l'avenue Almirante Baroso. Siège social ou stade, ils se situent toujours sur le trottoir opposé à quelques centaines de mètre l'un de l'autre. Pour cette raison, il est courant que les habitants disent qu'un joueur a changé de trottoir, ou traversé l'avenue Almirante Baroso ou Nazaré À
- buts de Robgol
- Belém. Elle retransmet en totalité tous les matchs des grands clubs du Pará, et tiens informé ses auditeurs tout au long de la journée des informations de la région, et des équipes de football qui s'y trouvent. Site: http://radioclube.diarioonline.com.br/index.php Radio sportive principale du nord du pays, basée à
Références
(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en portugais intitulé « Paysandu Sport Club » (voir la liste des auteurs)
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- (pt)A História do Paysandu Sport Club 1914-1995 -
- (pt)Article sur le match Paysandu x Peñarol
- Guarani 1x0 Paysandu
- Paysandu 2x0 Guarani
- (pt)Article sur la Copa dos Campeões 2002
- Confédération sud-américaine de football
- (pt)Oberdan et Bené - site officiel -
- (pt) L'hymne officiel
- (pt) Marchinha do Papão
- (pt) RE-PA wikipedia
- (pt) Classico é classico.... é vice versa
- (pt) Campeões do futebol-
- (pt)recensement moyen de supporters par match, en Série A, B, C et D
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel du Paysandu Sport Club
- Nação Bicolor Site de supporters du Paysandu Sport Club
- Site consacré au Classico
Catégories :- Club de football du Pará
- Club de football fondé en 1914
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