- Nicolas Marie Songis des Courbons
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Nicolas Marie Songis des Courbons Naissance 23 avril 1761
Troyes (Aube)Décès 27 décembre 1810
ParisOrigine France Arme Artillerie Grade général de division Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile modifier Nicolas Marie Songis des Courbons (né à Troyes (Aube) le 23 avril 1761 - mort le 27 décembre 1810 à Paris) fut un général de division français. Il est le frère du général de division modifier] Biographie
Il entra comme élève au corps royal d'artillerie le 1er août 1779.
Lieutenant en second au 4e Régiment d'Artillerie le 18 juillet 1780, il fut nommé capitaine le 3 juin 1787. Il fit les campagnes de la Révolution française à l'armée du Nord. Lorsque Dumouriez passa à l'armée, Songis, qui commandait en second l'artillerie de Saint-Amand, forte de 80 pièces de gros calibre, s'empressa de conduire lui-même toute cette artillerie à Valenciennes.
Nommé chef de bataillon provisoire en l'an II, il entra comme titulaire dans le 8e régiment d'artillerie à pied. Employé à l'armée d'Italie, Songis déploya des talents et des connaissances qui fixèrent sur lui l'attention particulière du général en chef Napoléon Bonaparte. Il rendit d'importants services aux batailles de Salo, de Lonato, de Castiglione, et Bonaparte, en rendant compte au Directoire de ces opérations militaires, demanda pour Songis le grade de chef de brigade. Cet avancement lui fut accordé.
Songis fit ensuite partie de l'armée d'Orient, et se trouva à la tête de l'artillerie dans les divers combats que les Français eurent à soutenir durant l'expédition de Syrie. Chef de brigade titulaire du siège de Saint-Jean-d'Acre (1799). La bravoure et l'intelligence qu'il montra dans cette occasion lui méritèrent le grade de général de brigade. Songis prit alors le commandement en chef de l'artillerie, et employa à de savantes recherches sur son arme tout le temps qu'il put dérober aux opérations militaires. Le général en chef Menou lui témoigna plusieurs fois sa satisfaction du zèle et des talents avec lesquels il dirigeait l'artillerie. Élevé au grade de général de division le 16 nivôse an VIII, il déploya une infatigable activité au siège d'Alexandrie.
Rentré en France avec l'armée, Songis prit le commandement de l'artillerie de la Garde des consuls. Premier inspecteur général de l'artillerie et grand officier de la Légion d'honneur en l'an XII, Songis fut nommé grand aigle de l'Ordre (Grand Croix) en l'an XIII.
En 1806 et 1807, il commanda en chef l'artillerie de la Grande Armée, et devint, en 1808, comte de l'Empire et inspecteur général de l'artillerie, fonctions qui le plaçaient parmi les grands dignitaires.
En 1809, il eut encore le commandement en chef de l'artillerie à la Grande Armée d'Allemagne. La santé de ce général s'étant fort altérée pendant ces dernières campagnes, Napoléon Ier lui permit de retourner en France. Il mourut à Paris, à la suite d'une longue maladie, le 27 décembre 1810.
Distinctions
- Il est inhumé au Panthéon de Paris.
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir leur nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 15e colonne (l’Arc indique SONGIS).
Sources
- « Nicolas Marie Songis des Courbons », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition].
Liens externes
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 344.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires
Catégories :- Général de la Révolution française promu en 1799
- Général du Premier Empire
- Naissance en 1761
- Naissance à Troyes
- Comte de l'Empire
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Personne inhumée au Panthéon de Paris
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Décès en 1810
- Commandeur de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer
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