- Aqueduc de Ségovie
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Vieille ville de Ségovie et son aqueduc * Patrimoine mondial de l'UNESCO Coordonnées Pays Espagne Subdivision Castille-et-León Type Culturel Critères (i) (iii) (iv) Numéro
d’identification311rev Zone géographique Europe et Amérique du Nord ** Année d’inscription 1985 (9e session) modifier L’aqueduc de Ségovie a été édifié dans la deuxième moitié du Ier siècle ou au début du IIe siècle, du règne de Claude à celui de Trajan, selon les avis.
Sommaire
Histoire et description
Long de 1 200 mètres, l’aqueduc de Ségovie a une hauteur maximale de 35,10 mètres et 28 mètres au minimum. L'eau qu'il transportait, sur une pente de 1 %, prenait sa source dans la rivière Fuenfría à 17 km de Ségovie pour l'acheminer dans la région de Acebeda, 15 km plus loin. Il compte en tout 300 arcs. Les 20 400 blocs de granite ne sont liés que par leur propre poids, sans aucun mortier, grâce au parfait équilibre des forces. Les pierres présentent les petites cavités latérales nécessaires au levage à la pince auto-serrante. La légende dit qu'une femme faisait tous les jours les 18 km à pieds pour aller chercher l'eau à la source et un soir à l'aube elle dit : « Je donnerai mon âme à celui qui fabriquera un système pour ramener l'eau dans la nuit à la ville. » Le diable se porta d'accord mais au lever du soleil il manqua une pierre et la fille garda son âme et le diable dû le finir, et tous les trous dans les pierres sont les traces de pas du diable.
En 1974, les 2000 ans du monument ont été célébrés : à cette occasion, une plaque commémorative offerte par la ville de Rome a été posée sur le monument.
L’aqueduc de Ségovie a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985.
Cet aqueduc est sans aucun doute le plus important vestige romain de toute l'Espagne, perpétuant l'image de la ville de Ségovie.
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Le granite est assemblé à sec
Épigraphie
Une inscription latine monumentale, bien en vue au-dessus du premier étage des arcades, est aujourd'hui réduite aux perforations qui maintenaient les tenons des lettres de bronze. A. Ramirez Gallardo (1975) propose la lecture suivante[1] :
TI CLAVDIVS PONT MAX VIII COS III TRIBVNICIA POTESTATE VIIII IMP PP OMNIVM FECIT
La construction de l'ouvrage, si l'on accepte cette lecture, pourrait remonter au règne de Claude c'est-à-dire aux environ de l'an 50.
Notes et références
- A. Ramirez Gallardo, cité par Traianus, p. 4 [PDF]
Voir aussi
Liens externes
- (fr) A. Ramirez Gallardo, Libratio aquarum : l'art romain de distribuer l'eau, Traianus.
- (es) Francisco Jurado, L'aqueduc romain de Ségovie, Traianus
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