- National Association for Stock Car Auto Racing
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La NASCAR, acronyme de National Association for Stock Car Auto Racing, est le principal organisme qui régit les courses automobiles de stock-car aux États-Unis d'Amérique. C'est la discipline de course automobile la plus populaire aux États-Unis.
Sommaire
Historique
Les origines de la Nascar sont liées à la contrebande d'alcool aux États-Unis du temps de la prohibition dans les années 1930. Afin d'échapper plus facilement aux forces de police, les trafiquants modifiaient leurs automobiles pour les rendre plus performantes. Rapidement, des courses sauvages entre contrebandiers furent ainsi organisées. Les courses de stock-car (littéralement « voiture de série » ou « voiture de production ») venaient de naître.
Les épreuves de stock-car se popularisant, notamment dans les États ruraux du sud des États-Unis, de nombreuses associations ont pris en charge l'organisation de courses, désormais parfaitement licites. En 1948, Bill France parvint à fédérer ces multiples associations sous une bannière unique : la NASCAR. D'autres fédérations continuèrent à organiser des courses de stock-car, comme l'USAC ou de nos jours l'ARCA, mais sans parvenir à faire de l'ombre à la surpuissante Nascar.
Le premier championnat sous l'égide de la Nascar fut organisé en 1949. Il s'agissait de la Strictly Stock Division. Comme son nom l'indique, l'idée de ce championnat était de faire s'affronter des modèles directement issus de la production de série. Mais progressivement, les règlements furent amendés, permettant aux voitures de s'éloigner de la série. Aujourd'hui, si l'on parle encore de « stock-car », les voitures n'ont plus grand chose à voir avec les modèles de série. Il serait plus juste de parler de « silhouette », puisque les voitures sont conçues à partir d'un châssis tubulaire exclusivement réalisé pour la course, et recouvertes d'une carrosserie au profil se rapprochant d'un modèle de série.
Dès 1950, la Strictly Stock Division fut renommée Grand National. Puis, en 1972, la Nascar opéra un changement majeur dans son organisation en créant la Winston Cup (du nom d'une firme de tabac) pour en faire son championnat principal (le championnat Grand National).
Organisée de manière plus rationnelle que le Grand National, offrant de juteuses primes, la Winston Cup (devenue Nextel Cup en 2004 à la suite d'un changement de sponsor) permit à la Nascar de gagner en popularité.Parallèlement, en 1982, c'est l'année de la création de la Busch Series (aujourd'hui Nationwide Series), devenant en quelque sorte la seconde division de la Nascar.
Puis en 1993, un groupe de pilotes créaient des prototypes de pickup style NASCAR, la première démonstration eut lieu au Daytona 500 en 1994. Ces pickups retouchés s'avérèrent très populaires, qui amena la NASCAR à leur offrir une série officielle. Le premier championnat (1995) pris le nom de SuperTruck Series, puis Craftsman Truck Series. En 2009, suite à un changement de sponsor, la série prend le nom de Camping World Truck Series.En 2008, c'est la Sprint Cup (succédant à la Nextel Cup encore après un changement de sponsor) qui a l'honneur de succéder aux toutes premières épreuves de Bill France.
Déjà plus populaire que les courses de monoplaces dans le sud des États-Unis (ses terres historiques), la Nascar est devenue le sport mécanique roi sur l'ensemble des États-Unis au milieu des années 1990, profitant notamment de la scission dévastatrice entre l'Indy Racing League (IRL) et le CART (Champ Car).
Généralités
Les divisions
La Nascar est constituée de plusieurs divisions régionales et trois divisions nationales :
- la Sprint Cup (division 1), considérée comme la catégorie reine de la Nascar, également appelée Nextel Cup jusqu'en 2007.
- la Nationwide Series (division 2), également appelée Grand national Series et la Busch Series.
- la Camping World Truck Series (division 3)
Il existe également des séries locales, beaucoup moins médiatisées :
- les Nascar Whelen All-American modified tour (Est et Ouest), la Busch north et Busch south, la Nascar Canadian Tire (anciennement connue sous le nom de de Cascar), la Mexico Corona Series sont des catégories nationales et exportées de la Nascar.
- les Nascar weekly series sont des séries locales, où les pilotes font leur première marque.
La Sprint Cup Series comporte trente-six manches comptant pour le championnat, dont trente-quatre se disputent sur une piste ovale. La longueur des ovales varie de 0,526 mile (846,51 mètres) pour Martinsville en Virginie, à 2,660 miles (4 281 mètres) pour Talladega en Alabama. Les deux manches restantes se déroulent sur circuits routiers : Sonoma en Californie et Watkins Glen, dans l'État de New York (qui fut jadis utilisé en Formule 1).
La Nationwide Series comporte trente-quatre manches dont, à compter de 2007, trois sur circuits routiers : à Road America aux États-Unis, à Watkins Glen et à Montréal au Québec.
La Camping World Truck Series utilise des Pick-ups, véhicules extrêmement populaires aux États-Unis, et comporte vingt-cinq manches, exclusivement disputées sur ovales.
Il existe aussi maintenant des séries européennes. La Speedcar Series a duré deux ans.
En France depuis 2009, il existe les Racecar Series, une Nascar adaptée pour le circuit européen.
Il existe aussi une Copa Nextel au Brésil, qui se court cette fois-ci avec des voitures type Silhouette.
Les courses
Le championnat Sprint Cup comporte quasiment une course chaque dimanche, entre la course inaugurale des Daytona 500 de février et la dernière course de la saison ayant lieu habituellement fin novembre. À ce calendrier s'ajoutent également deux courses, une qualificative pour les Daytona 500 et la course de prestige Sprint All-Stars Challenge. Un pilote effectue donc au maximum 38 des 39 courses.
Le départ est toujours effectué lancé derrière une voiture de sécurité (pace car). Cette procédure permet d'éviter les carambolages assez fréquents des courses à départ arrêté.
Chaque course sur circuit ovale est un véritable marathon (la plupart font 500 miles, soit 804 km). Les courses peuvent durer plus de quatre heures, à des vitesses moyennes d'environ 150 mph (soit 241 km/h) et des vitesses de pointe de plus de 320 km/h (200 mph). La plus longue épreuve, le Coca Cola 600 est disputée sur 600 miles (965 km) et se déroule à Charlotte en Caroline du Nord. La majorité des courses se déroulent sur 500 ou 400 miles pour descendre jusqu'à 263 miles (423 km) à Martinsville (du fait de la limite imposée de 500 tours de circuit).
Les ovales, généralement très inclinés, (jusqu'à 30 degrés pour le Bristol Motor Speedway dans le Tennessee ou 33 degrés pour le circuit de Talladega) permettent d'atteindre des vitesses élevées et les dépassements sont beaucoup plus fréquents que sur circuit routier. Sur Superspeedway, les voitures sont généralement pare-choc contre pare-choc (bumper to bumper) et portière contre portière (side by side), les pilotes peuvent se battre à trois (3 wide), voire quatre de front (4 wide) et ce sur plusieurs tours, à des vitesses atteignant 320 km/h sans toucher à la pédale de frein du fait de l'inclinaison.
Sur ovale, le moindre faux-pas peut provoquer un accident. L'absence d'échappatoire fait que tout incident se termine généralement dans le mur extérieur, entraînant immédiatement un drapeau jaune. Lors d'un drapeau jaune, un pace car sort des stands, se positionne devant le leader et ralentit le peloton. Ceci permet aux commissaires d'intervenir et de nettoyer la piste en toute sécurité.
On voit parfois des carambolages monstres (nommés « big one ») impliquant une vingtaine de voitures. En cas de carambolage obstruant complètement la piste, la course peut être interrompue par un drapeau rouge. Tous les pilotes s'immobilisent sur la piste, restent dans leur habitacle et aucune intervention ne peut être réalisée sur les voitures. Les épaves évacuées, la course est relancée, tout d'abord par un drapeau jaune qui autorise les réparations, puis, lorsque la piste est totalement nettoyée, la pace car rentre au stand et le drapeau vert est sorti ; la course est relancée.
Ceci est réitéré autant de fois que nécessaire pour accomplir la distance prévue au départ, et le premier pilote bouclant le dernier tour en tête sort logiquement vainqueur de l'épreuve. Il salue alors généralement le public d'un généreux « burn out » ou « donut » (du nom du fameux beignet rond - virage sur place freins bloqués, ce qui provoque un nuage de fumée) et d'un tour supplémentaire à faible vitesse, avant de rejoindre le « winner circle », parfois appelé « victory lane ». En effet, contrairement aux courses de nombreux pays où les trois premiers sont récompensés sur un podium, les courses américaines récompensent uniquement le vainqueur de l'épreuve, généralement d'un trophée aux couleurs du sponsor de la course ; à Martinsville par exemple, le vainqueur gagne une horloge ; pour le Subway Fresh Fit 600, le vainqueur repart avec un sandwich de près d'un mètre de long.
Lorsqu'il pleut, les courses sur piste ovale ne se déroulent pas, mais sont reportées ou annulées. Si la pluie survient pendant une course, celle-ci est arrêtée momentanément. Si les conditions ne s'améliorent pas, le résultat est officialisé si plus de la moitié de la distance a été parcourue ; sinon, la course est reportée. En Nascar, cela s'applique également aux circuits routiers même si, depuis 2007, des pneus pluie sont disponibles en cas de mauvais temps. Le Napa Auto Parts 200 à Montréal 2008 fut la première course de NASCAR à être disputée sous la pluie.
Les circuits
La majorité des courses se déroulent sur ovale : il existe seulement deux courses routières. Il faut noter qu'on vient parfois deux fois par an sur un même ovale, par exemple à Daytona. Les ovales sont classés en trois catégories :
- Les Short tracks : les plus petits circuits, de moins de 1,6 km de long, soit 1 mile ;
- Les Speedways : les circuits intermédiaires, de 1,6 km à 3,2 km de long, soit 2 miles ;
- Les Superspeedways : les plus grands circuits, d'au moins 3,2 km de long.
On distingue également les circuits selon leur forme.
Les ovales classiques sont en forme de O. Sur ce type d'ovale, les virages vont par paires ; ainsi les virages 1 et 2 sont presque identiques, ainsi que les virages 3 et 4.
Les ovales en forme de D sont les plus courants. On retrouve les mêmes caractéristiques que sur les ovales en forme de O, si ce n'est qu'une ligne droite est plus longue que les autres.
Enfin les triovales, comme leur nom l'indique, comportent 3 virages. Les 3 virages sont différents les uns des autres.Le dernier élément de distinction est le degré d'inclinaison dans les virages et lignes droites, qui peut varier de zéro jusqu'à plus de 30° d'inclinaison.
Le système de points
La Nascar a changé plusieurs fois de système de points. Les anciens systèmes étaient souvent mis en place pour avantager les vainqueurs lors des épreuves importantes.
- 1949 à 1951 : le système de points donnait 10 points au vainqueur, 9 au second, 8 au troisième, le tout multiplié par 0,05 fois la bourse totale de la course. Ainsi, une course dotée de 4 000 $ délivrait-elle 200 points au premier (10 * 0,05 * 4 000), 180 points au deuxième, etc...
- 1952 à 1967 : le système de points était linéaire et donnait des points au vingt-cinq premiers : 25 au gagnant, 24 au second, 23 au troisième...
- 1968 à 1971 : le système prenait en compte la distance totale de l'épreuve. Il donnait alors 50 points au gagnant, 49 au second, 48 au troisième... Ce résultat était multiplié par deux pour les courses de 250-399 miles et par trois pour les courses de 400 miles ou plus. Si la piste était de 249 miles ou moins, le résultat restait inchangé.
- 1972 et 1973 : le calendrier fut raccourci pour conserver les courses plus longues et plus importantes aux dépens des épreuves d'une importance moindre... Et le système de points fut à nouveau remanié, avec plus de complexité cette fois. Chaque concurrent commençait avec un nombre de 100 points donnés d'office. À cette valeur était ajouté un certain nombre de points, qui variait en fonction de la longueur de la piste, pour chaque tour de piste accompli : moins d'1 mile : 0,25 points ; 1 mile : 0,50 points ; Darlington (la seule piste d'1,3 mile) : 0,70 points ; 1,5 mile : 0,75 points ; 2 miles (Michigan) : 1 point ; 2,5 miles ou plus : 1,25 point.
- 1974 : un autre système fut adopté, visant à simplifier le comptage des points. Le total d'argent accumulé au cours de la saison était multiplié par le nombre de courses auxquelles le pilote avait participé, le tout divisé par 1 000. Le résultat : Richard Petty gagna le championnat avec 5 038 points, contre 4 470 pour son plus proche concurrent (Cale Yarborough).
- En 1975 est adopté le système de points actuel, recommandé par Bob Latford, homme des relations publiques pour le Lowe's Motor Speedway. La victoire valait alors 175 points puis la Nascar a voulu donner plus d'importance à la victoire. Le nombre de points attribués pour une victoire est donc passé à 180 en 2004, puis à 185 en 2007. 5 points sont donnés pour tout pilote ayant mené au moins un tour, et 10 points pour celui qui en a mené le plus.
- Après 36 ans, en 2011, le système de points change : Avec 43 concurrents, le vainqueur reçoit 43 points (et 3 points bonus pour la victoire), le 2e 42 points, le 3e 41 points, et ainsi de suite, le 43e recevant un point. Enfin, 1 point est donné pour tout pilote ayant mené au moins un tour, et 1 point supplémentaire pour celui qui en a mené le plus[1].
The chase
The chase peut être traduit littéralement par « la poursuite » ou « la chasse » ; il s'agit là du nom officiel donné par la Nascar pour le départage des douze meilleurs pilotes au classement (anciennement des dix meilleurs), à l'issue des trois quarts de la saison.
La Nascar a instauré ce nouveau système pour le championnat en 2004 afin d'augmenter l'audience de ses courses. Certains pensent que c'est plutôt à la suite du titre de Matt Kenseth, remporté avec une seule victoire.
La « chasse » consiste à modifier le classement à quelques courses de la fin de la saison pour les pilotes en tête à ce moment, modification qui nivelle les écarts ; l'attribution du titre se fait alors sur les dernières courses de la saison entre les pilotes sélectionnés.
Ainsi, de 2004 à 2006, les dix premiers au championnat prenaient part à la course au titre lors des dix dernières courses. À dix courses de la fin, le 1er se voyait ainsi octroyer un total de 5 050 points, les autres avaient 5 points de moins par position (le second avait 5 045, le 3e 5 040, et ainsi de suite). Les dix courses restantes servent à départager ces dix pilotes (tous les pilotes y participent, les points sont alors donnés sur le même principe que pendant la saison régulière).
En 2007, le système de points a été révisé : la « chasse » a été ouverte aux douze premiers de la saison régulière. Ils ont alors 5 000 + 10 points par victoire. L'idée est de donner une plus grande importance à la victoire qu'auparavant.
L'efficacité de la formule ne fait pas l'unanimité. Certains disent que cela peut empêcher des retours à la fin de la saison, comme celui d'Alan Kulwicki en 1992. D'autres disent que cela permet à certains pilotes de gagner des titres qu'ils n'auraient pas gagnées avec l'ancien système de points (Kurt Busch en 2004).
En 2011, le Chase connait une évolution, maintenant, les dix premiers au championnat participent à la course au titre et deux autres pilotes seront repêchés au plus grand nombre de victoire à condition de finir dans les 20 premiers du classement général. Le système de points du Chase a été également révisé. Chaque pilote qualifié partira avec 2 000 points, et 3 points supplémentaire par victoire acquise durant la saison régulière.
Les pilotes
Parmi les pilotes les plus connus, on retrouve :
- Jimmie Johnson, premier pilote de l'histoire à obtenir cinq titres consécutifs (série en cours : 2006-2007-2008-2009-2010).
- Richard Petty, surnommé « the King », 7 fois champion de 1964 à 1979
- Dale Earnhardt, 7 fois champion de 1980 à 1994, mort dans le dernier virage des Daytona 500 en 2001. Son fils Dale Earnhardt Jr est aujourd'hui l'un des pilotes les plus populaires, en grande partie du fait de l'aura de son père.
- Jeff Gordon, 4 fois champion de 1995 à 2001.
- L'ancien pilote de Formule 1 colombien Juan Pablo Montoya, débutant en 2007 dans la discipline, et qui a remporté le 24 juin 2007 sa première victoire en Nextel Cup, devenant ainsi le premier non nord-américain à gagner une course en NASCAR. Il a été également « rookie » de l'année, c'est-à-dire meilleur débutant.
Les voitures
Une voiture de Nascar de type Sprint Cup Series pèse, au minimum, 1 542 kg pour 850 chevaux. Son moteur est un V8 avec soupapes en tête de 358 ci (cubic inches ou pouce cube), soit 5 866 cm³. Son châssis est de type tubulaire. Elle est équipée d'une boîte de vitesses Borg-Warner à quatre rapports ou, pour les circuits routiers, d'une boîte semi-automatique Jericho à embrayage piloté. Les voitures de type Nationwide Series développent, quant à elles, 600 chevaux.
En 2007, la CoT (pour Car of Tomorrow, la « voiture de demain ») fait son apparition. Elle est beaucoup plus sûre et moins chère pour permettre aux écuries une accession plus aisée au championnat. Utilisée lors de quelques courses d'abord, cette voiture a remplacé complètement l'ancien modèle en 2008. Elle fut surtout introduite a cause de la mort de Dale Earnhardt Sr., lors du dernier virage du dernier tour du Daytona 500 de 2001.
On trouve quatre constructeurs en lice : Chevrolet, Ford, Dodge et Toyota. Toyota était déjà engagé en Truck Series et est arrivé en 2007 en Sprint Cup. La firme japonaise a remporté sa première course en 2008 en SprintCup avec à son volant Kyle Busch de chez Joe Gibbs Racing.
L'esprit Nascar
La Nascar fut à ses débuts une discipline très virile et conservatrice, mentalité typique du Sud-Est des États-Unis d'après-guerre. Néanmoins, quelques femmes, des Afro-Américains et même des étrangers y ont participé depuis sa création. Cette mentalité est aujourd'hui reniée par la Nascar, qui estompe son passé et tente d'élargir son public au maximum. Ainsi, une course se déroulant au Mexique et une au Canada ont récemment été ajoutées au calendrier de la Nationwide Series. Cependant, il est peu probable de voir dans un avenir proche une course de la catégorie reine en dehors des États-Unis.
Une raison de cette localisation principalement aux Etats-Unis est une question de logistique : peu de circuits répondent aux critères Nascar et le transport des équipes vers un autre pays coûterait bien trop cher. Mais surtout, le public est aux États-Unis.
Il y eut également deux courses à Suzuka en 1997 et 1998 et deux courses en Angleterre, à Silverstone et Brands Hatch en 1978.Tous les week-ends, des courses de type Nascar ont lieu partout aux Etats-Unis. Il s'agit la plupart du temps de courses régionales qui remplissent les tribunes, preuve de leur grande popularité. C'est une étape presque obligatoire, et la quasi totalité des pilotes de la Nascar sont passés par le niveau régional.
Ce type de compétition automobile est assez peu familier aux européens, plus habitués aux circuits dits « routiers ». On peut faire jusqu'à 500 tours sur un circuit ovale d'à peine 800 mètres, avec des voitures dépassant largement la tonne. Au-delà de cet aspect, l'utilisation fréquente des drapeaux jaunes et de la voiture de sécurité est tout aussi peu habituelle. Comme autre exemple du décalage entre la culture de la Nascar et celle des courses européennes, on peut citer le fait que le champion en titre ne porte pas le numéro 1 ; les numéros appartiennent aux écuries, ainsi le numéro devient une sorte d'identifiant d'un pilote en particulier.
Palmarès
En 2008, le championnat principal organisé par la Nascar est la Sprint Cup. Avant 1972, ce championnat avait pour nom Grand National, avant de s'appeler Winston Cup de 1972 à 2003 puis Nextel Cup de 2004 à 2007.
Grand National
- 1949 - Red Byron - 5 800 $
- 1950 - Bill Rexford - 6 175 $
- 1951 - Herb Thomas - 18 200 $
- 1952 - Tim Flock - 20 210 $
- 1953 - Herb Thomas - 27 300 $
- 1954 - Lee Petty - 26 706 $
- 1955 - Tim Flock - 33 750 $
- 1956 - Buck Baker - 29 790 $
- 1957 - Buck Baker - 24 712 $
- 1958 - Lee Petty - 20 600 $
- 1959 - Lee Petty - 45 570 $
- 1960 - Rex White - 45 262 $
- 1961 - Ned Jarrett - 27 285 $
- 1962 - Joe Weatherly - 56 110 $
- 1963 - Joe Weatherly - 58 110 $
- 1964 - Richard Petty - 98 810 $
- 1965 - Ned Jarrett - 77 966 $
- 1966 - David Pearson - 59 205 $
- 1967 - Richard Petty - 130 275 $
- 1968 - David Pearson - 118 842 $
- 1969 - David Pearson - 183 700 $
- 1970 - Bobby Isaac - 121 470 $
- 1971 - Richard Petty - 309 225 $
Coupe Winston
- 1972 - Richard Petty - 227 015 $
- 1973 - Benny Parsons - 114 345 $
- 1974 - Richard Petty - 299 175 $
- 1975 - Richard Petty - 378 865 $
- 1976 - Cale Yarborough - 387 173 $
- 1977 - Cale Yarborough - 387 173 $
- 1978 - Cale Yarborough - 530 751 $
- 1979 - Richard Petty - 588 926 $
- 1980 - Dale Earnhardt - 588 926 $
- 1981 - Darrell Waltrip - 588 926 $
- 1982 - Darrell Waltrip - 873 118 $
- 1983 - Bobby Allison - 828 355 $
- 1984 - Terry Labonte - 713 010 $
- 1985 - Darrell Waltrip - 1 318 735 $
- 1986 - Dale Earnhardt - 1 783 880 $
- 1987 - Dale Earnhardt - 2 099 243 $
- 1988 - Bill Elliott - 1 574 639 $
- 1989 - Rusty Wallace - 2 247 950 $
- 1990 - Dale Earnhardt - 3 083 056 $
- 1991 - Dale Earnhardt - 2 396 685 $
- 1992 - Alan Kulwicki - 2 322 561 $
- 1993 - Dale Earnhardt - 3 353 789 $
- 1994 - Dale Earnhardt - 3 400 733 $
- 1995 - Jeff Gordon - 2 430 480 $
- 1996 - Terry Labonte - 4 030 648 $
- 1997 - Jeff Gordon - 4 201 227 $
- 1998 - Jeff Gordon - 6 175 867 $
- 1999 - Dale Jarrett - 3 608 829 $
- 2000 - Bobby Labonte - 4 041 750 $
- 2001 - Jeff Gordon - 6 649 080 $
- 2002 - Tony Stewart - 4 695 150 $
- 2003 - Matt Kenseth - 4 038 120 $
Coupe Nextel
- 2004 - Kurt Busch - 4 200 330 $
- 2005 - Tony Stewart - 6 987 535 $
- 2006 - Jimmie Johnson - 8 909 143 $
- 2007 - Jimmie Johnson - 7 646 420 $
Coupe Sprint
- 2008 - Jimmie Johnson - 7 225 850 $
- 2009 - Jimmie Johnson - 7 339 630 $
- 2010 - Jimmie Johnson - 7 264 780 $
Le montant total approximatif des primes versées en 2009 est de 14 000 000 $.
Au cinéma
- Ce sport est mis à l'honneur dans le film de Tony Scott, Jours de tonnerre (Days of Thunder), avec Tom Cruise et Nicole Kidman, sorti en 1990, mais aussi dans le dessin animé de Disney-Pixar, Cars, sorti en 2006.
- Il fait aussi son apparition dans le quatrième volet de la saga Destination finale, Destination finale 4, au début du film. Les accidents spectaculaires de ce sport sont là mis en avant.
- Les Chevrolet Impala NASCAR n°42, n°48 et n°88 vont être vues dans le film Transformers 3 du côté Autobot.
- La série animée South Park, dans l'épisode Poor and Stupid, caricature la NASCAR en prétendant qu'il n'y a que les gens « pauvres et stupides » pour en apprécier les courses.
- La Chevrolet n°24 est vue dans le film Les Looney Tunes passent à l'action.
- Red line 7000 film de 1963
La NASCAR dans les jeux vidéo
Article détaillé : Liste des jeux vidéo de NASCAR.- Dans le jeu Gran Turismo 5 sur PS3, il est possible de jouer à la licence NASCAR.
- Le jeu de course exclusivement en ligne sur abonnement iRacing[2] permet également, dans un cadre très règlementé, de jouer à « piloter » dans des courses de NASCAR.
Notes et références
- Source : magazine Automag volume 2 numéro 5 et volume 4 numéro 3
Annexes
Liens externes
Catégories :- NASCAR
- Organisme dirigeant de sport
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