Nachmanides

Nachmanides

Moshe ben Nahman

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Rambam.
Le Ramban, peinture murale à Acre (Israël)

Moshe ben Nahman Gerondi (hébreu : משה בן נחמן גירונדי, catalan : Bonastruc ça Porta), dit le Ramban (hébreu : רמב"ן) ou Nahmanide, est un rabbin du XIIIe siècle (Gérone, 1194 - terre d'Israël, 1270).

Médecin, exégète de la Bible et du Talmud, poète liturgique, philosophe et kabbaliste, il est considéré comme le décisionnaire majeur de sa génération, et l'une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge.

Sommaire

Biographie

Issu d'une illustre famille de rabbins, petit-fils d’Isaac ben Reuben de Barcelone, cousin de Rabbenou Yona, il étudie le Talmud sous la férule de Juda ben Yakar et Meïr ben Nathan de Trinquetaille, et est initié à la Kabbale par Azriel de Gérone. Dans le même temps, il étudie la philosophie et la médecine qu'il pratiquera comme moyen de subsistance, à l'image de Maïmonide ou Juda Halevi.

Il s'illustre, et publie ses premiers ouvrages à 16 ans. Profondément influencé par l’école française des Tossafistes, il manifeste une déférence sans réserve aux sages de la Mishna et du Talmud, ainsi qu'aux Gueonim qui leur ont succédé, et aux Sages de France.

« Les Rabbanim de Tzarfat ont rallié la plupart des Juifs à leurs vues. Ils sont nos maîtres en Talmud, et c'est vers eux que nous devons aller pour nous instruire »

Ce qui ne l'empêcha pas de dire de certains maîtres, grands spécialistes de la casuistique, qu'« ils tentent de faire passer un éléphant au travers du chas d'une aiguille. »(célèbre proverbe talmudique)

En 1263, il fut nommé par le roi Jacques Ier d'Aragon pour disputer avec Pablo Christiani, juif passé au christianisme et devenu frère dominicain. Les résultats de cette confrontation furent consignés dans un livre, "La dispute de Barcelone". A la fin de la confrontation le roi lui offrit une somme d'argent et salua son érudition. Bien qu’il remportât l’épreuve, il dut subir les foudres dominicaines qui obtinrent son bannissement quelque temps plus tard. Il s’embarqua pour la Terre Sainte, où il releva l’intérêt pour le Judaïsme, et s’établit à Acre jusqu’à sa mort.

Nahmanide et Maïmonide

Grand admirateur de Maïmonide, il se met néanmoins en porte-à-faux des philosophes juifs de son temps, plutôt adeptes, sinon de la philosophie du Maître dans son grand-œuvre, le Guide des Egarés, d'Averroès ou Avicenne.
Le Guide tend en effet à réduire les récits bibliques et prophétiques au rang d’allégories et les miracles à des phénomènes naturels, alors que Nahmanide ne voit strictement aucune objection à les lire dans leur sens simple.
Il faut juste chercher non pas au-delà des mots mais de nos expériences du monde visible : la Torah est emplie de secrets cachés (appartenant au domaine du nistar), qu'il est interdit de révéler, car ils sont justement cachés.

Dans les controverses autour de Maïmonide, Nahmanide représenta la voie modérée :

"Si vous étiez d'avis qu'il y allait de votre devoir de dénoncer le Guide comme hérétique, pourquoi certains d'entre vous montrent-ils si peu de diligence à appliquer cette décision, comme s'ils la regrettaient ? Est-il séant en des matières aussi sérieuses d'agir capricieusement, d'applaudir l'un aujourd'hui et l'autre demain ?" (Igueret ha'Hemda) Il proposa une voie de compromis : casser le bannissement portant sur Maïmonide, mais maintenir, voire renforcer celui sur ses œuvres. Cette opinion fut rejetée, tant par les tenants que par les opposants à Maïmonide. Néanmoins, lui-même dans ses commentaires critiqua souvent les opinions du Maître, n'hésitant pas à déclarer qu'il est même péché d'en lire certaines, voire de ne pas se boucher les oreilles en les entendant.

Si la quasi-homophonie de leurs acrostiches (Rambam et Ramban) est coïncidentale, le fait que Maïmonide et Nahmanide portent tous deux un acrostiche ne doit en revanche rien au hasard : chacun fut un maître, que leurs nombreux élèves appelaient "Rabbenou Moshe". Il fallait donc les différencier en précisant que le premier était fils de Maïmon, le second de Nahman.
Nahmanide présente bien d'autres points communs avec son aîné Maïmonide, lui aussi espagnol. Comme lui, il fut médecin de profession et rabbin dans son "temps libre"; tous deux furent les principaux halakhistes de leur temps; Nahmanide laisse une empreinte à peine moins prononcée sur ses disciples (dont le plus notable fut le Rashba) et ceux des générations futures.
Néanmoins, si le premier dénota par son rationalisme, et propagea la philosophie au sein du judaïsme, le second, Ramban, présenta une propension marquée au mysticisme, et fut le premier à introduire le midrash kabbalistique dans son exégèse. Connu surtout pour son commentaire sur la Torah et sur le Talmud, il écrivit plus de 50 œuvres lucides et logiques sur des sujets plus spécifiques.

Nahmanide, bien que maître en théologie et philosophie, n'en est pas pour autant un "vrai" philosophe (sauf lorsqu'il commente Maïmonide) : Dieu n'est approchable pour lui que par l'intuition, sûrement pas par la raison.

Iggeret ha-Kodesh : La Lettre du « Sacré »

Bien qu’elle lui ait longtemps été attribuée, cette œuvre n’est pas de lui. On suppose cependant qu'elle est indirectement liée à lui, car il semble qu'un de ses élèves l'ait écrite.

Elle parle du mariage, de la sainteté, et des relations sexuelles. Elle le fait cependant à un degré kabbalistique, et le but est de se parfaire afin de s'unir au niveau spirituel et d’engendrer des "enfants parfaits" qui œuvreront à rapprocher la venue du Messie. Elle égratigne au passage les vues quelque peu sévères et ascétiques de Maïmonide sur la sexualité. Celle-ci est en effet une des fonctions de l'homme, toutes les fonctions du corps de l'homme étant l'œuvre de Dieu. Elle n'a rien de « mauvais » et il n'y a que son utilisation qui peut être bonne ou mauvaise.

Commentaire de la Torah

Rédigé à Acre, au terme de sa vie, il s'agit sans conteste de son œuvre la plus célèbre[1]. Ce commentaire a trois buts : (1) satisfaire les étudiants de la Loi, et les enjoindre à l'analyse critique du texte. (2) justifier les voies de Dieu et découvrir la signification cachée des mots dans les Écritures, « car tous les miracles, tous les mystères sont cachés dans la Torah, et dans ses trésors est contenue toute la beauté de la sagesse ». (3) distraire les étudiants avec des explications simples et des bons mots lorsqu’ils lisent la Parasha de la semaine le Shabbat.

Le commentaire du Ramban est un joyau à plus d'un titre. Si l'on dit de Rachi qu'il est le plus grand commentateur, d'Ibn Ezra qu'il est le plus sagace, etc., le commentaire de Nahmanide est l'un des plus étudiés actuellement, tant par les tenants de l'"intégrationnisme", qui voient dans sa description de l'œuvre de la création d'étonnants parallèles avec les théories de l'astronomie et de la physique moderne, que par les "téléologistes", qui l'étudient pour ce qu'il est, un jalon majeur dans l'exégèse biblique.
Il intègre les trois grands courants du Judaïsme médiéval : par Juda ben Yakar et Meïr ben Nathan de Trinquetaille, il a été formé à l'esprit et au qualités des Tossafistes; par son maître Azriel, il reçoit l'enseignement mystique des Juifs de Provence ; par son contexte, il est rompu à la philosophie judéo-arabe. Par ailleurs, ce commentaire est l'œuvre d'un érudit, rédigeant cette œuvre dans son crépuscule.

Principes exégétiques

Il s’agit d’une méthode analysant le ou les versets dans leur texte, mais aussi dans leur contexte ; rationnelle et pondérée, puisant aux quatre niveaux d’interprétation de la Torah, qui sont le Pshat (sens simple), le Remez (sens allusif), le Drash (sens allégorique), le Sod (sens secret), en se gardant bien d’en privilégier l’un d’eux.Si quelqu'un analyse la totalité de la Bible avec ces 4 niveaux d'interprétation on dit qu'il est arrivé au Pardes, au paradis.

Son commentaire est à première vue construit comme un supercommentaire de Rachi, se voulant comme ce dernier exploration philologique du Texte. Cependant, il s'en détache en analysant les versets dans le texte, mais aussi le contexte, et tolère des “incongruités” textuelles sans nécessité de recourir systématiquement au midrash.

Ainsi:

  • Le passage du singulier au pluriel, et vice versa, au cours d’un contexte concernant une collectivité, fait partie de la méthode de l’Ecriture (דרך הכתוב) et ne requiert pas la recherche de raisons particulières (commentaire sur Genèse 46 :79)
  • C’est également la méthode de l’Ecriture que de répéter certaines phrases ou paroles, afin d’en souligner l’importance du sujet, ou de reprendre un thème précédent (commentaire sur Exode 4 :9)
  • Les répétitions sont caractéristiques du style prophétique (commentaire sur Job 20)
  • Il est habituel de retrouver dans l’Ecriture des variations quant au nom de localités et de personnes aux différents endroits où ils sont cités (commentaire sur Deutéronome 10 :6)

Par ailleurs, il critique fortement les littéralistes (רודפי הפשת, ceux qui poursuivent le sens simple), comme le Rachbam ou, surtout, Abraham ibn Ezra (commentaire sur Genèse 11 :2), et n’hésite pas à rechercher derrière le sens simple, le sens secret de la Parole de Dieu quand bien même le sens simple serait évident et entièrement satisfaisant par lui-même, et le sens secret serait-il “irrationnel”, c'est-à-dire non appréhendable par l’entendement humain. Il s'agit en réalité de la première diffusion d'enseignements kabbalistiques, traditions ésotériques inconnues à l'époque, car jalousement conservées dans le secret. Toutefois, ces enseignements sont pratiquement inaccessibles aux non-initiés.
Il laisse souvent la porte ouverte : “c’est un grand secret qu’il ne convient pas de révéler”, “l’intelligent comprendra”, “à celui qui mérite de comprendre”.
Qu’on ne s’y trompe pas, l’interdiction de révéler un secret n’empêche pas de le rechercher. Cette recherche est d’ailleurs initiée par l’annonce qu’il y a là un secret, le propre du secret étant précisément de n’être pas révélé ni révélable.

Tenant de traditions dites mystiques, il ne peut que vertement critiquer les philosophes, et bat en brèche certaines interprétations maïmonidiennes de la Bible. Ainsi sur Genèse 18:8, il affirme que son opinion est contraire au sens obvie du texte, et qu'il est péché de ne fût-ce que l'entendre. Ainsi, il remet à l'honneur les miracles, déclarant qu'on ne peut faire partie de la Torah de Moshe Rabbenou si on ne croit pas que tous les aléas, qu'ils soient du ressort de l'individu ou de masses, sont miraculeusement contrôlés, et que rien ne peut être attribué à la nature ou à l'ordre du monde.

À cette croyance sine qua non s’ajoutent trois autres : la croyance en la création ex nihilo, l’omniscience divine, et la providence divine.

Par ailleurs, ainsi qu'il a été dit plus haut, et bien qu'il soit plutôt porté sur la modération et la températion, Nahmanide, comme plus tard Abravanel, fustige le plus souvent les opinions d'Abraham Ibn Ezra, trop porté sur le rationalisme (ou le littéralisme) et dédaigneux de la Kabbale, que le Ramban tient pour une tradition reçue par Moïse de la "Bouche" de la Puissance.

La dispute de Barcelone, 1263

Rabbin de Gérone, ensuite chef spirituel de la communauté juive de Catalogne, ami du roi Jacques Ier d'Aragon, il fait office de médiateur à maintes reprises entre la couronne et les almajas. La quiétude dont il jouit est brisée lorsque, en 1263, il est choisi pour une disputatio en présence du roi avec Pablo Christiani, sur l'ordre de Raymond de Penafort.

Pablo Christiani, Juif apostat devenu frère dominicain (et responsable d'inventions telles que la rouelle), est déjà connu pour avoir tenté de convertir la communauté juive de Provence.

La démarche de Christiani est originale : présumant que son adversaire devra rester mesuré, de crainte de heurter la sensibilité des dignitaires chrétiens, il escompte non pas interdire le Talmud, mais au contraire l'utiliser afin de prouver la vérité de la foi et du message chrétien. En effet, il pense pouvoir attester à partir de plusieurs passages attenant à l'Aggada, que les Sages Pharisiens ont pensé que le Messie vivait à l'époque du Talmud, et donc qu'il s'agissait de Jésus.

Nahmanide demande, et obtient, la complète liberté d'expression au cours des 4 jours qui vont suivre, du 20 au 24 juillet 1263.

Les objets de la dispute de Barcelone furent de savoir :

  1. si le Messie était apparu ;
  2. si le Messie annoncé par les Prophètes devait être considéré comme divin, ou humain né de parents humains ;
  3. qui des Juifs ou des Chrétiens détenait la vraie foi.

La tentative de Christiani tourna court. Le Ramban remit les choses dans leur contexte, prouvant que si les rabbins avaient véritablement cru en la messianité de Jésus, ils se seraient convertis. Ses interprétations étaient donc tendancieuses.

Par ailleurs, la Aggada ne lie pas davantage les Juifs, que les chrétiens ne sont tenus de croire aux sermons des évêques. Le Ramban précisa que les Juifs étaient tenus de croire en la vérité de la Bible, et ne tenaient compte des arguments théologiques du Talmud que s'ils influençaient la pratique religieuse. De ce point de vue, les Juifs ne sont pas tenus de croire tout point théologique du Talmud, surtout lorsqu'il s'agit d'Aggada.

  • Pour l'argument de Shilo (Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, jusqu'à ce que vienne Shilo), le Ramban fit valoir que, du fait de l'étymologie même du nom, le Messie devrait être humain, de chair et de sang, et non divin.
  • Le Messie aux portes de Rome fut également rapidement réfuté, car cet enseignement aggadique de Rabbi Josué ben Lévi portait sur la fin des guerres et l'avènement d'un règne de paix et de justice. Où était-il aujourd'hui ?
  • Le Ramban fit aussi remarquer que les questions attenant au Messie avaient moins d'importance pour les Juifs que ce que ne croyaient les Chrétiens.

Un Juif a en effet plus de mérite à observer les prescriptions divines en terre d'exil, sous le joug chrétien, qu'en Terre d'Israël sous le règne du Messie, où chacun pratiquerait la Loi de façon naturelle.

La disputation fut abrégée, à la demande pressante des Juifs de Barcelone craignant d'exciter le ressentiment des Dominicains, se termina sur la victoire éclatante de Nahmanide, le roi allant jusqu'à lui faire don de 300 maravedis en signe de respect. Cependant, le clergé dominicain prétendit avoir remporté la rencontre. Nahmanide fut obligé de relater la Dispute par écrit. Pablo Christiani s'en servit et sélectionna des passages jugés blasphématoires envers la Chrétienté pour forger le Telae Ignis Satanis, où "Bonastruc da Porta, le maître de Gérone" se trouve souvent pris de court face aux arguments pleins de vérité et ne s'échappe qu'à coup desdits blasphèmes. Ce faux permettra de poursuivre tout un qui s'adonnerait à l'étude du Talmud, reconnu ouvrage hérétique et anti-chrétien, mais il entraînera surtout la mise en accusation de Nahmanide.

Le roi fit réunir une commission extraordinaire afin d'assurer l'impartialité du procès, qui se tenait en sa présence. Nahmanide admit avoir porté plusieurs atteintes à la Chrétienté, mais n'avoir rien dit d'autre que les arguments prononcés devant le roi, avec jouissance d'une liberté de parole totale.

Bien que le roi et la commission reconnurent la justesse de sa défense, les Dominicains obtinrent que les livres de Nahmanide soient brûlés et qu'il soit exilé pour deux ans, ce qui se commua rapidement en bannissement à perpétuité.

Nahmanide en Terre d'Israël

Nahmanide quitte l'Aragon et séjourne pendant trois ans en Castille ou dans le sud de la France. Il s'embarque pour la Terre Sainte en 1267 et, après un court séjour à Jérusalem (où une synagogue porte son nom), s'établit à Acre, où il ravive l'intérêt pour les études juives, fort négligées en ce temps. Il rassemble bientôt un cercle de disciples, et on vient depuis l'Euphrate pour l'écouter. Même les Karaïtes, dont Aaron ben Joseph l'Ancien, future figure d'autorité de ce mouvement, suivent ses cours.

C'est pour stimuler leur intérêt à eux, les Juifs résidant en terre d'Israël, que le Ramban rédige le commentaire sur la Torah (cf. plus haut).

Durant les trois ans que dureront son séjour en terre d'Israël, il maintient une correspondance soutenue avec l'Espagne. Peu après son arrivée à Jérusalem, il raconte à son fils aîné, Nahman, l'état de désolation dans lequel il a trouvé la Ville Sainte, où ne vivent que deux Juifs, teinturiers de leur état. C'est depuis Acre qu'il écrit, toujours à Nahman, la lettre qui nous est restée comme l'Epitre du Ramban[2] dans laquelle il enjoint son fils à cultiver la première des vertus, l'humilité. À son second fils, dignitaire de la cour de Castille, il enjoint de réciter ses prières quotidiennes, et le met surtout en garde contre l'immoralité.

Rabbenou Moshe ben Nahman meurt en 1270, et est enterré à Haïfa, près de la tombe de Yehiel de Paris qui a lui aussi tenté de sauver le Talmud d’un Juif converti du nom de Nicolas Donin.

Ses œuvres

  • Milhamot Hachem ("Les guerres de Dieu", à ne pas confondre avec l'ouvrage homonyme de Gersonide) : commentaire sur le Talmud, d'après le modèle du Rav Isaac Alfasi (le Rif), qu'il défend contre les critiques du Baal HaMaor .
  • Sefer ha-Zekhut ou Machaseh ouMagen, où il défend le Rif contre le Rabad ;
  • Hassagot (""Objections"), où il défend Simon Kayyara contre les critiques de Maïmonide
  • Mishpetei ha-Herem ("Des lois de l'excommuniation""), reproduit dans le Kol Bo
  • Hilkhot Bedikkah ("Règles de vérification"), à propos de la vérification des poumons des animaux abattus, cité par le Rachbats dans son Yavin Shemu'ah
  • Torat ha-Adam ("Loi de l'homme"), sur les lois du deuil et de l'inhumation. Le dernier chapitre, "Sha'ar haGuemoul" fait part de considérations eschatologiques, et est souvent réimprimé
  • Derashah, sermon prononcé en présence du roi de Castille
  • Sefer ha-Ge'ulah ou Sefer Ketz ha-Ge'ulah ("Livre de la Délivrance" ou "de la flèche de la Délivrance"), ouvrage messianique
  • Iggeret ha-Musar ("Épître de morale"), adressé à son second fils[3]
  • Iggeret ha-Hemdah, lettre adressée aux rabbins français pour prendre la défense des écrits maïmonidiens
  • Vikuah haRamban, récit de la Dispute de Barcelone
  • Perush Iyov, commentaire sur Job
  • Perush al haTorah, commentaire sur la Torah

Notes et références

  1. Selon Claude Heymann, rabbin à Strasbourg, le commentaire sur la Torah ne fut pas rédigé exclusivement en Israël mais bien en Espagne. Un petit nombre seulement de remarques et autres ajouts furent intégrés en Terre Sainte dans le texte déjà achevé. Mais l' essentiel de l' œuvre n' y fut pas écrit.
  2. Igueret haRamban, voir aussi le texte original avec vocalisation sur Wikisource
  3. Igeret HaRamban

Cet article comprend du texte provenant de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906, article « MOSES BEN NAḤMAN GERONDI » par Joseph Jacobs, Wilhelm Bacher & Isaac Broydé, une publication tombée dans le domaine public.

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Nahmanide, La dispute de Barcelone, Editions Verdier, 1996 (ISBN 2-86432-037-1)



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