- Médaille Interalliée 1914-1918
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Médaille interalliée 1914-1918 « Médaille de la Victoire » Décerné par France et tous les pays Alliés. Type Médaille commémorative Éligibilité Militaires alliés Décerné pour Participation à la Grande Guerre Statut Plus décernée Ruban de la Médaille Interalliée 1914-1918 Cette médaille interalliée commémorative de la Première Guerre mondiale, dite « Médaille de la Victoire » a été créée par la loi du 20 juillet 1922.
Sont concernés par cette décoration tous les militaires ayant servi trois mois – consécutifs ou non – entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 dans la zone des armées, les infirmières et infirmiers civils, les étrangers (civils ou militaires) ayant servi directement sous les ordres du commandement français, les maréchaux et généraux ayant eu un commandement pendant trois mois au moins, les prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens Lorrains engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent justifier avoir déserté les rangs allemands. L'article 10 de la loi de 1920 précise que : " Le droit de la médaille est également acquis aux militaires qui ont été tués à l'ennemi ou qui sont morts des suites de blessure de guerre (....) et à ceux qui sont morts de maladies ou blessures contractées en service.
Sommaire
Une médaille internationale
Cette décoration est due au Maréchal Foch, commandant en chef des troupes alliées à la fin de la guerre, qui avait proposé la création d’une médaille commémorative commune à toutes les Nations belligérantes alliées. Gravée librement par chaque nation, cette décoration devait toutefois représenter à l’avers une victoire ailée[1] et sur le revers l’inscription traduite dans la langue du pays « La Grande Guerre pour la Civilisation » sur un module en bronze d'un diamètre de 36 mm. Le ruban, identique pour toutes les puissances, figurait deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec, sur chaque bord, un filet blanc.
Pays Sculpteurs et/ou graveurs Ateliers Nombre de médailles frappées Afrique du Sud[2] William McMillan (1887–1977) - Woolwich Arsenal
environ 75 000 Belgique [3] Paul Du Bois (1859-1938) ----- de 300 000 à 350 000 Brésil Jorge Soubre (1890-1934) - Casa Da Moeda RIO
environ 2 500 Cuba Charles Charles - Etablissements Chobillon
de 6 000 à 7 000 États-Unis James Earle Fraser (1876-1953) - Arts Metal Works Inc.
- S.G.Adams Stamp & Stationary Co.
- Jos. Mayer Inc.
environ 2 500 000 France Pierre-Alexandre Morlon (1878 - 1951) environ 2 000 000 France [4] Charles Charles - Etablissements Chobillon
----- France [5] - M. Pautot
- Louis Octave Mattei
----- ----- Royaume-Uni[6] William McMillan (1887–1977) - Woolwich Arsenal
- Wright & Son
6 334 522 au moins Grèce Henry-Eugène Nocq (1868-1944) - V. Canale
environ 200 000 Italie Gaetano Orsolini (1884-1954) - Sacchini-Milano
- S.Johnson-Milano
- F.M.Lorioli & Castelli-Milano
environ 2 000 000 Japon Masakishi Hata - Osaka Mint
environ 700 000 Pologne[7] .... Vlaitov - Mincovňa Kremnica
----- Portugal João Da Silva (1880-1960) - Da Costa
environ 100 000 Roumanie .... Kristesko ----- environ 300 000 Siam ( Thaïlande) Itthithepsan Kritakara (1890-1935) ----- environ 1 500 Tchécoslovaquie Otakar Španiel (1881-1955) - Mincovňa Kremnica
environ 89 500 (Source principale : ‘’The interallied victory medals of world war I’’ par Alexander J. Laslo, Dorado Publishing, Albuquerque. Edition 1986)
Bien que nations belligérantes du côté allié, n'ont pas créé de médaille interalliée de la victoire les pays suivants:Les modèles
Notes
- Le Japon et le Siam s'affranchiront de cette recommandation, une victoire ailée ne correspondant pas à leurs références culturelles.
- Texte bilingue sur le revers : « « THE GREAT WAR FOR CIVILISATION / DE GROOTE OORLOG TOT DE BESCHAVING ».
- Texte bilingue sur le revers : « LA GRANDE GUERRE POUR LA CIVILISATION / DE GROOTE OORLOG TOT DE BESCHAVING ».
- Modèle non officiel.
- Modèle non officiel.
- Outre les combattants britanniques, le modèle sera indistinctement attribué aux combattants des dominiums australiens, canadiens et néo-zélandais ainsi qu'à ceux de l'Empire des Indes.
- Pour des raisons qui demeurent inconnues la Pologne n'a pas procédé à la frappe de cette médaille par ses propres moyens. Le poinçon “MK” ( Mincovňa Kremnica) est clairement visible. La médaille a peut-être été frappée à l'initiative d'un groupe de vétérans.
Voir aussi
Article connexe
- Décorations militaires (France)
- Rubans des décorations militaires et civiles françaises
- Médaille de la Victoire version belge
Source
- Les Décorations françaises, Paris, Trésor du Patrimoine, 2003, 95 p. (ISBN 2-911468-99-6) (OCLC 56111972)
- Site très complet traitant des décorations militaires et civiles françaises.
- Site australien très interessant sur les interalliées.
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