- Mouvement des jeunes socialistes (france)
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Mouvement des jeunes socialistes (France)
Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Président Antoine Détourné Fondation 1993 Disparition {{{disparition}}} Siège 10, rue de Solférino
75007 Paris{{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Représentation du parti Députés {{{Députés}}} Sénateurs {{{Sénateurs}}} Députés européens {{{Députéseuropéens}}} Idéologie Socialisme,
ProgressismeAffiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs rouge, rose Site Web www.jeunes-socialistes.fr voir aussi Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en FranceLe Mouvement des jeunes socialistes (MJS) est l'organisation politique des jeunes socialistes de France.
Le MJS est autonome du Parti socialiste (PS) depuis 1993, c'est-à-dire qu'il élit ses propres dirigeants et définit sa propre orientation sans intervention du PS. Le MJS est partie prenante de la réflexion collective des socialistes en prenant position sur les grandes questions politiques, et participe activement aux campagnes électorales du PS, dont il se distingue par exemple par ses prises de position anti-nucléaires.
Le MJS organise ses propres campagnes militantes. Les dernières campagnes nationales furent menées sur les thèmes de « la guerre à la jeunesse », contre le contrat première embauche (« le droit à la dignité »), ou pour l'inscription sur les listes électorales (« Je vote, tu votes... Ils dégagent »). Toutefois, lors de la campagne du référendum sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe, bien que leur congrès se soit prononcé très majoritairement contre, le MJS décide de ne pas s'engager dans la campagne, donnant aux adhérents favorables au oui la possibilité de faire campagne librement avec le PS. Cette position a grandement relativisé son autonomie politique par rapport à son « grand frère » du PS (dépêche AFP, 16 janvier 2005). Pour autant, un certain nombre de militants du MJS se démarquent de cette position officielle en s'investissant dans la campagne du non au sein des « collectifs pour un Non de gauche » (constitués autour de l'appel des 200, encore appelé « appel de la Fondation Copernic ») et devenu depuis les collectifs du 29 mai.
Selon le MJS, le mouvement comptait environ 6000 adhérents fin 2005, de 15 à 28 ans révolus, sur tout le territoire français (80 % ne sont pas Parisiens). Depuis le mouvement anti-CPE, le MJS revendique 4000 adhérents supplémentaires[1]. La proportion de femmes y est de 47 %. Antoine Détourné a été élu président en 2007 au congrès de Bordeaux, par 95,2 % des voix.
Le MJS édite un bimestriel nommé Le temps des conquêtes, ainsi que des journaux aux niveaux régional et fédéral (départemental).
Les adhérents du MJS sont de droit membres d'ECOSY et de la IUSY, qui sont les organisations des jeunes socialistes européens et mondiaux.
Sommaire
Liste des présidents
- Benoît Hamon (1993-1995)
- Régis Juanico (1995-1997)
- Hugues Nancy (1997-1999)
- Gwenegan Bui (1999-2001)
- Charlotte Brun (2001-2003)
- David Lebon (2003-2005)
- Razzy Hammadi (2005-2007)
- Antoine Détourné (2007-)
Liste des courants (Congrès de Paris)
Motion A Porter l'alternative à gauche, le combat d'une génération ; représentant 72% des votes au congrès de Paris :
- Nouvelle Gauche groupe majoritaire du MJS, (proche de Benoît Hamon, et du NPS) devenu Transformer à Gauche sous l'impulsion de Razzy Hammadi
- Alternative socialiste jeunes (proches de Henri Emmanuelli)
Motion B Combattre en jeune socialiste ; représentant 15% des votes au congrès de Paris :
Motion C Pour un avenir à gauche, redonnons l'espoir ; représentant 12% des votes au congrès de Paris :
- JUSTICE (proche de Ségolène Royal et de François Rebsamen)
- Gauche socialiste (proches de Julien Dray)
- ERASME (proche de Olivier Faure)
- Utopia (proche de Franck Pupunat)
Ne participent pas au processus de congrès :
- Égalité Jeunes Socialistes (proche de Laurent Fabius)
- Démocratie et Égalité (poperenistes, proches d'Alain Vidalies)
- Trait d'union (proche de l'association politique PRS de Jean-Luc Mélenchon)
Ils forment un nouveau courant : les Jeunes Socialistes pour le Rassemblement A Gauche (JSRAG).
Apparu au Conseil National du 10 Juin 2006, composé d'anciens soutiens de la motions A
- Jeunes Socialistes pour la Rénovation (proches de Rénover maintenant)
Liste des congrès
- 1993 : Congrès d'Avignon
- 1995 : Congrès d'Orléans
- 1998 : Congrès de Toulon
- 1999 : Congrès de Tours
- 2001 : Congrès de Lille
- 2003 : Congrès de Lamoura
- 2005 : Congrès de Paris
- 2007 : Congrès de Bordeaux
- 2009 : Congrès de Grenoble
Congrès d'Avignon
Congrès constituant du mouvement politique français du MJS en 1993, à l'époque où Michel Rocard dirige le PS.
Le mouvement se dote d'une orientation politique propre, d'un bureau national et d'un président, Benoît Hamon. Pour la première fois, la totalité des instances du MJS (locales et nationales) n'est plus désignée par le PS, mais élue directement par les adhérents du MJS. Cette autonomie, qui n'a pas été remise en cause par le PS ni par le MJS, a contribué à son développement. De moins de 1000 membres, les adhérents sont passés à environ 6000 selon les années.
Congrès d'Orléans
Pour son 2e congrès, le MJS autonome se retrouve à l'Université d'Orléans. Régis Juanico est élu président du MJS.
Congrès de Toulon
Il se tient dans un lieu symbolique. Depuis les municipales de 1995, Toulon est la plus importante des 4 villes dirigées par un maire Front national. Les débats portent en particulier sur le rôle et l'action du MJS lorsque la gauche est au pouvoir.
Le congrès accueille la campagne des socialistes pour les élections régionales de 1998.
Pour la première fois dans l'histoire du MJS autonome, il y eut deux candidats à la présidence, tous les deux issus de la majorité, Hugues Nancy et Emmanuel Maurel. C'est Hugues Nancy qui est élu avec près de 70% des voix.
Congrès de Tours
Trois textes avaient été présentés au vote des adhérents
- Celui de la majorité (autour de Nouvelle gauche)
- Un texte de la Gauche socialiste (proche de Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon)
- Un texte du courant Pluriel proche de Jean-Christophe Cambadélis)
Gwenegan Bui est élu président de l'organisation. Le Congrés de Tours voit un affrontement idéologique entre la Gauche Socialiste, aile gauche voire marxiste, et le reste du mouvement. La préoccupation des membres de la majorité sera plutôt la dénonciation de fraude présumée pendant l'organisation de ce Congrés par les proches de Jean-Christophe Cambadélis.
Congrès de Lille
Ce congrès s'inscrit dans le cadre de la préparation des échéances électorales de 2002. Pour cette raison, il est marqué par une certaine volonté d'unité au sein du MJS.
Charlotte Brun est élue présidente du MJS. Elle est la première femme à accéder à ce poste et s'entoure d'un bureau national paritaire.
Congrès de Lamoura
Ce congrès s'est tenu les 12, 13 et 14 décembre 2003. Le texte d'orientation proposé par la majorité a été adopté par 83,4%. Ce congrès fut l'un des plus mouvementé de l'histoire du MJS à cause notamment des dénonciations de fraudes présumées qui entachaient l'organisation du congrès.
David Lebon, seul candidat à la présidence a été élu par 94,7% des voix au milieu d'une bousculade générale[2].
Congrès de Paris
Le congrès de Paris en 2005 est le septième congrès du MJS. La motion A "Porter l'alternative à gauche, le combat d'une génération" a recueilli 72% des voix. La motion B "Combattre en jeune socialiste" 15%, la motion C "Pour un avenir à gauche, redonnons l'espoir" 12%.
Le nouveau président du MJS a également été élu : il s'agit de Razzy Hammadi avec 92% des voix.
Congrès de Bordeaux
Le congrès de Bordeaux a eu lieu le 2, 3 et 4 novembre 2007, au Carré des Jalles (à Saint-Médard-en-Jalles). Il avait pour slogan "Résister ensemble, construire à gauche". Lors de ce congrès, un seul texte fut proposé : "Debout la gauche". Il a alors été accepté à environ 92,42% des voix. Le nouveau Président est Antoine Détourné, élu par 95,2 % des délégués.
Fonctionnement du MJS
À tous les échelons, ce sont les adhérents qui choisissent leurs responsables.
Le MJS se réunit en congrès tous les deux ans. Le congrès national élit le président et le bureau national, se prononce sur les modifications statutaires, vote le quitus, le bilan de l'activité et les projets d'orientation s'il y en a plusieurs. Le congrès local entérine le bilan d'activité, débat sur le projet d'orientation fédéral, élit le collectif fédéral et vote le quitus.
Au niveau régional, le Comité de Coordination Régionale (CCR) permet de former les camarades qui sont élus en son sein, qui doivent former à leur tour l'ensemble des adhérents.
Au niveau départemental, une assemblée générale est convoquée régulièrement par le collectif fédéral (sorte de bureau local de l'association). Cette assemblée générale rassemble tous les adhérants du MJS d'un département.
Par décision du collectif fédéral, des groupes peuvent être créés. Ces groupes, rassemblant les militants en fonction de leurs secteurs géographiques, deviennent alors le lieu de l'engagement militant.
Le président national du MJS est membre de droit du Bureau national du parti socialiste, de même que l'animateur fédéral (responsable local) est membre de droit du secrétariat fédéral.
Orientation du MJS
Le MJS des Jeunes Socialistes se bat pour l'adoption de mesures dans le cadre de la législature qui va s'ouvrir. (2007-2012)
1- Une allocation d’autonomie pour tous les jeunes en formation ou en insertion.
2- Constitutionnaliser les libertés numériques.
3- Un traité social européen pour harmoniser par le haut les droits sociaux en Europe.
4- Dans le cadre d’un plan logement universel, règlementer le montant des loyers par la loi et par secteur.
5- Une 6e république parlementaire passant notamment par le mandat unique.
6- A l’image du SMIC, instituer un taux interprofessionnel de croissance des salaires.
7- Egalité des droits hétéros-LGBT : ouverture du mariage et légalisation de l’homoparentalité pour les couples homosexuels.
8- Une révolution pédagogique pour démocratiser une école dotée de moyens à la hauteur de ce défi.
9- Lutter contre la précarité : créer une contribution sur les entreprises modulée en fonction de leur responsabilité sociale et environnementale. Cette contribution alimente un fonds permettant aux salariés de racheter leur entreprise qui, alors qu’elle est rentable veut être fermée par la direction.
10- Pour faire respecter l’égalité des droits entre tous, créer une police des discriminations.
11- Un pôle public européen de l’énergie et de l’environnement fer de lance d’une vraie politique de l'environnement.
12- Premier pas vers le devoir de mémoire : mettre fin à la Françafrique République française.
Voir aussi
- Parti socialiste (France)
- Mouvement des jeunes socialistes (Belgique)
- ECOSY
- Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY)
- Faucons rouges
- Jeunes Socialistes
- Comité national contre la privatisation de La Poste.
Liens externes
- (fr) MJS - Mouvement des Jeunes Socialistes
- (en) ECOSY
- (fr) IUSY
Courants du MJS France
- (fr) Utopia Jeunes
- (fr)Transformer à Gauche
- (fr) Égalité Jeunes Socialistes
- (fr) Jeunes Socialistes pour le Rassemblement A Gauche
- (fr) JUSTICE
- (fr) Convergences réformistes
- (fr) Jeunes Socialistes pour la Rénovation
- (fr) l'Offensive Socialiste
Notes et références
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