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Mohammed VI
Mohammed VI
محمد السادس3e roi du Maroc Règne Depuis le 23 juillet 1999 Intronisation 30 juillet 1999 Dynastie alaouite Hymne royal Hymne chérifien Prédécesseur Hassan II Héritier Moulay el-Hassan Premier(s) ministre(s) Abderrahman El Youssoufi
Driss Jettou
Abbas El FassiAutres fonctions {{{fonction1}}} Période
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Princesse Lalla KhadijaMonarques du Maroc Mohammed VI (en arabe : صاحب الجلالة الملك محمد السادس « Sa majesté le roi Mohammed VI »), né Mohammed ben [el-]Hassan ben Mohammed ben Youssef [el-]Alaoui (en arabe : محمد بن الحسن بن محمد بن يوسف العلوي) le 21 août 1963 à Rabat, est l'actuel roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999, à la suite du décès de son père, le roi Hassan II.
Sommaire
Dynastie alaouite
D'après la tradition, Mohammed VI est issu de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Fatima Zahra, la famille serait venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du XIIIe siècle.[réf. nécessaire]
Mohammed VI est le vingt-troisième monarque de la dynastie alaouite, qui règne sur le Maroc depuis le milieu du XVIIe siècle, et le troisième à porter le titre de roi.
Les années de formation du prince héritier
Fils de Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mère des enfants royaux » (les informations à son sujet demeurent confidentielles), Sidi Mohammed est né le 21 août 1963 à Rabat. À l'âge de quatre ans, son père le fait entrer au Collège royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège royal où il obtient son baccalauréat en 1981.
En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».
En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en sciences politiques avec mention. En juillet 1988, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du DEA en droit Public.
Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.
Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d'État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.
Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.
Le 18 mars 1982, il est nommé Président du Comité d’Organisation des IXe jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l'unité africaine sur le Sahara à Addis-Abeba.
Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’État-Major Général des Forces armées royales.
Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’Empereur du Japon Hirohito.
Le 29 octobre 1993, il obtient, à l'université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté Économique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».
Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.
Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, à l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.
Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission Nationale pour la Commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre +5 ».
Après le décès d'Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.
Le 22 juin 2000, il a été nommé Docteur honoris causa à l’Université George Washington.
Un roi qui s'engage sur la voie de la démocratisation ?
Famille royale marocaine - S.M. le roi Mohammed VI
- S.A.R. la princesse Lalla Salma
- S.A.R. le prince Moulay Hassan
- S.A.R. la princesse Lalla Khadija
- S.A.R. la princesse Lalla Meryem
- S.A.R. la princesse Lalla Asma
- S.A.R. la princesse Lalla Hasna
- S.A.R. le prince Moulay Rachid
Fils d'un roi habitué à gouverner seul et qui a laissé à son successeur le soin de moderniser la monarchie, Mohammed VI hérite d'un pays placé au 108e rang dans le monde pour le développement économique et social. Si l'idée d'une « transition à l’espagnole », à l’exemple de l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier d'Espagne, peut décrire l’espoir de tout un peuple, les grands problèmes à résoudre (la question des islamistes et du Sahara occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dénonciation de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration toute puissante) et le limogeage du ministre de l'Intérieur Driss Basri, trois mois après sa montée sur le trône, marquent une volonté de démocratisation, renforcée par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty.Les différentes forces politiques démocratiques de droite comme de gauche restent unies par un nationalisme intransigeant, qui s'exerce en faveur de la « marocanité du Sahara occidental » et face à l’Algérie voisine avec qui les relations ont toujours été aigres-douces. Il reste que Mohammed VI, nommé chef d’état-major par son père peu de temps avant sa mort, bénéficie de la confiance d'une certaine partie de l’armée et de ses officiers.[réf. nécessaire]
Sur le plan des libertés, les espoirs nés de l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI, en 1999, se sont progressivement évanouis. Les journalistes marocains sont aujourd’hui confrontés à des poursuites judiciaires qui ont des conséquences très graves sur l’exercice de leur profession, même si les tabous ont progressivement reculé ces dernières années. Rapport Reporters sans frontières 2007
Sur le plan intérieur, le roi a réussi à diminuer les difficultés dans lesquelles vivait une grande partie de son peuple. La pauvreté et le taux d'analphabétisme sont finalement orientés à la baisse[réf. nécessaire].
Le problème du Sahara occidental semble aussi en voie de résolution grâce en partie à des propositions audacieuses de la part du gouvernement marocain[réf. nécessaire]. En 2006, le Maroc a accordé une autonomie interne, et a confié au Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) l'étude des possibles statuts d'autonomie dans la région.
En juillet 2009, pour ses dix ans de règne, il décide de gracier 25 000 détenus[1].
Un puissant homme d'affaire
Le roi Mohammed VI et sa famille possèdent le groupe ONA, une holding, qui investit dans plusieurs domaines d'activité (mines, agroalimentaire, grande distribution et services financiers...) faisant de la famille royale une de plus grosses fortunes mondiales[2]. En 2009, le magazine américain Forbes le classait à la 7ème place des monarques les plus riches de la planète[3]. La fortune de ses investissements équivaut à 6 % du produit intérieur brut du Maroc. Le roi peut être d'ailleurs considéré comme le premier opérateur économique privé du Royaume[4].
Mariage et naissances
Le 21 mars 2002 a eu lieu le mariage du roi et de Salma Bennani. Ils ont donné naissance le 8 mai 2003 au prince héritier Moulay Hassan et le 28 février 2007 à Lalla Khadija.
Notes et références
- ↑ Le Figaro.fr
- ↑ Abdelmoumen Diouri, À qui appartient le Maroc?, L'Harmattan, 1992 (ISBN 2738412572)
- ↑ Forbes
- ↑ Le Monde, « Maroc, le sondage interdit »
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site du Ministère de la Communication
- Portail officiel du gouvernement marocain
- Site de la Galerie de la Famille royale du Maroc
- Portail du Maroc
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