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Mignovillard
Vue aérienne de MignovillardAdministration Pays France Région Franche-Comté Département Jura Arrondissement Lons-le-Saunier Canton Nozeroy Code commune 39331 Code postal 39250 Maire
Mandat en coursAnne Tarrius
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Nozeroy Site web http://www.mignovillard.fr Démographie Population 629 hab. (2007) Densité 13 hab./km² Gentilé Mignovillageois, Mignovillageoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 799 m — maxi. 1189 m Superficie 49,81 km2 Mignovillard est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Elle fait partie de la Communauté de communes du Plateau de Nozeroy. Ses habitants sont appelés les Mignovillageois(es). Ils étaient surnommés les "Glorieux", eu égard à la richesse de la commune en forêts.
Sommaire
Géographie
Mignovillard compte 640 habitants (2006) et est, de fait, la plus importante commune du canton de Nozeroy. Située à 900 mètres d’altitude, à mi-chemin entre Pontarlier et Champagnole et d’une superficie de 50 km2 de superficie dont une grande partie est boisée, Mignovillard est la quatrième plus vaste commune du département du Jura. La commune est également l’un des plus importants propriétaires forestiers de la région avec 1 000 ha, et a été, à ce titre, très touchée par la tempête de décembre 1999. L’exploitation du bois est, depuis plusieurs siècles, la principale richesse de la commune.
Cette caractéristique forestière est un identifiant fort pour la commune et ses habitants. Elle apporte une diversité des paysages, de la faune et de la flore (milieux naturels protégés, tourbières...). C’est, enfin, le support idéal pour la pratique du ski de fond l’hiver au Chalet de la Bourre, départ d’une dizaine de pistes (de 2 à 20 km) sur les hauteurs de la commune, mais aussi pour la pratique de la promenade et de la randonnée (pédestre, équestre, VTT) à travers les multiples chemins qui traversent la commune.
Communes limitrophes
Histoire
La première mention de Mignovillard date du XIIIe siècle. À l’époque, le village dépendait de la seigneurie de Nozeroy.
Mignovillard a été incendié par l’armée de Saxe-Weimar en 1639. En 1803, un incendie a également détruit les deux-tiers du village.
En 1837, Pierre Melet a découvert sur le bord du chemin conduisant à Mouthe, un trésor qui se composait de monnaies d’or, d’argent et de billon, aux types de Charles Quint, d’Emmanuel Philibert, comte de Savoie, de Philippe II, roi d’Espagne, d’Henri II, de Louis XIII et Louis XIV, rois de France et d’une petite pièce de Constantin le Grand, empereur romain.
À la faveur du mouvement de regroupement de communes lancé dans les années 1960-1970, Mignovillard a fusionné avec Petit-Villard en 1966 (la commune s'appelait alors Mignovillard-Petit-Villard) puis avec Froidefontaine et Essavilly en 1973[1].
Administration
Liste des maires de la Révolution française à la LibérationListe des maires de 1790 à 1944 Période Identité Étiquette Qualité 1875 21 janvier 1878 Jules Girod SE 21 janvier 1878 6 juin 1880 François Benoît SE 6 juin 1880 18 mars 1894 Auguste Lucien Bourgeois SE 18 mars 1894 17 mai 1896 Flavien Curlier SE 17 mai 1896 28 mai 1896 Constant Guillobez SE 28 mai 1896 15 décembre 1904 Ernest Moureaux SE 15 décembre 1904 7 mai 1905 Félicien Paget SE 7 mai 1905 17 mai 1908 Alfred Rousseau SE 17 mai 1908 9 septembre 1928 Joseph Marchand SE 9 septembre 1928 19 mai 1929 Séraphin Rousselet SE 19 mai 1929 19 mai 1935 Paul Grand SE 19 mai 1935 29 novembre 1944 Joseph Paulin Liste des maires depuis la Libération Période Identité Étiquette Qualité 29 novembre 1944 17 mai 1945 Marcel Bonnet nommé par le CDL 17 mai 1945 26 octobre 1947 Marcel Bonnet élu 26 octobre 1947 Thérèse Serrette SE 12 août 1948 mars 1965 Léon Serrette SE mars 1965 mai 1976 Henri Besançon SE mai 1976 février 1980 Pierre Landry SE février 1980 mars 1995 Pierre Paget SE mars 1995 mars 2008 Pierre Perret SE mars 2008 en cours Anne Tarrius[2] SE Démographie
Courbe d'évolution démographique de Mignovillard depuis 1793
Économie
La nouvelle scierie Chauvin, implantée sur un terrain de 20 ha après avoir été pendant plusieurs décennies au cœur du village, témoigne d'ailleurs de ce fort attachement à la forêt.
Autre caractéristique de Mignovillard : c’est une commune rurale où l’activité agricole reste encore bien présente, avec une vingtaine d’exploitations agricoles de vaches laitières essentiellement. On remarquera aussi les deux coopératives fromagères, qui produisent en particulier du Comté AOC ou encore du Morbier. Ces activités agricoles sont essentielles car elles concourent aussi à l’entretien et la préservation du patrimoine naturel de la commune.
À côté de la forêt et de l’agriculture, Mignovillard est également un bourg actif et structurant au niveau du bassin de vie. On y trouve, entre autres, un grand nombre de commerces et de services à la population : épicerie, boulangerie, coiffeur, fromageries, garage, agence postale communale, artisans, entreprises diverses, médecin, accueil périscolaire, école, associations, équipements sportifs et de loisirs, nombreuses animations...
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel[5]
Au début, Mignovillard et ses annexes dépendaient, du point de vue religieux, de l’église de Mièges. Les prieurs et moines étaient envoyés par l’abbé de Saint-Claude ou de Cluny. En 1300, Hugues, archevêque de Besançon, avait autorisé l’érection d’une chapelle à Mignovillard, mais sans dispenser les habitants de se rendre à Mièges pour leurs devoirs religieux.
En 1304, Honoré et Nicolas du Sapial (ou du Capital), au nom des communautés de Mignovillard, Froidefontaine, Boucherans, Communailles-en-Montagne, Bief-du-Fourg, Fontaine Demanges (aujourd’hui Fourg-Demanche), Mibois, etc. exposent à l’autorité qu’ils étaient si éloignés de Mièges qu’en hiver, ils ne peuvent sans grande difficulté et sans grave danger se réunir à Mièges pour les divins offices, ou s’y rendre en temps voulu. Les suppliants prièrent donc leurs supérieurs d’y apporter remède et les pouvoirs d’un chapelain qui leur administre les sacrements dans la chapelle déjà construite à Mignovillard.
La requête était trop bien fondée en raison pour n’être pas octroyée. L’autorité épiscopale se contente de réserver les droits du Recteur de Mièges, elle fixait d’autre part les honoraires du Chapelain qui ne pouvait être frustré de son salaire.
Chaque habitant cultivant avec un ou deux bœufs donnait douze deniers ou une mesure (appelée guba) du meilleur froment qu’il aura récolté.
M. Grillon parait avoir le premier joui de ce bénéfice, en qualité de vicaire de Mignovillard.
Les habitants demandèrent ensuite un cimetière à Mignovillard même, jusqu’alors, en effet, tous les défunts de la paroisse recevaient la sépulture dans l’église de Mièges ou dans le cimetière adjacent. Cette demande reçut également bon accueil et dès 1448, les défunts furent ensépulturés auprès de leur église de Saint-Michel. Les familiers assistaient aux obsèques et aux anniversaires qui se célébraient dans la chapelle vicariale.
Les habitants avaient à cœur l’entretien de leur église, qui devenait trop petite pour la population. Des réparations importantes en firent un édifice convenable, si bien que le 4 mai 1488, Monseigneur Henri Potin de Besançon, en fit la consécration solennelle, le lendemain de l’église de Nozeroy. Saint Michel en fût toujours titulaire.
Personnalités liées à la commune
Jean-François-Xavier Girod, médecin de Louis XVI, originaire de Mignovillard où la maison natale est située au centre du village. Grâce à son intervention, la comtesse de Lauraguais a fait une importante dotation de 700 hectares de forêt par un acte du 23 septembre 1773. Cette donation privait les habitants des communes du canton de Nozeroy de certains droits sur les forêts remises en toute propriété aux habitants de Mignovillard, et ils manifestèrent leur mécontentement et leur jalousie en engageant plusieurs procès qui se terminèrent tous à l'avantage exclusif des habitants de Mignovillard qui en tirèrent gloire et profit. Depuis lors, les habitants de Mignovillard ont été surnommés les Glorieux. Dans le registre paroissial de 1735, on trouve sa naissance avec comme mention en marge : « introducteur de la vaccine en Franche-Comté, médecin de Louis XVI »[6].
Jumelage
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Mignovillard sur le site de l'Institut géographique national
- Mignovillard sur Géoportail
Sources
Bibliographie
Notes
- notice communale de Mignovillard sur la base de données Cassini, consultée le 10 juin 2010 Ehess,
- Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010 Préfecture du Jura,
- Résultats du recensement de la population - 2007
- Mignovillard sur le site de l'Insee
- Extrait du Bulletin municipal de Mignovillard - Édition 1991
- Professeur Croulebois-Girod : "le docteur Girod de Mignovillard" 1880.
Catégorie :- Commune du département du Jura
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