- Maison d'Espinay Saint-Luc
-
Cette page explique l'histoire ou répertorie les différents membres de la famille d'Espinay de Saint-Luc.
Espinay de Saint-Luc Blasonnement : D'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or. Supports: deux licornes[1]. Familles d'origine ou apparentées : Maison capétienne de Dreux,
Maison de La Guiche,
Famille de Cossé-Brissac,
Maison d'Harcourt,
Maison de Rochechouart,
etc...Pays ou province d'origine : Duché de Bretagne Allégeance(s) : Royaume de France
Royaume de FranceFonction(s) militaire(s) : Grand maître de l'artillerie de France,
Maréchal de France,
Vice-amiralFonction(s) ecclésiastique(s) : Évêque de Saint-Malo,
Évêque de Rennes,
Évêque de Marseille,
Évêque de MirepoixPreuves de noblesse - Admis aux honneurs de la Cour : 21 mars 1768 - Autres : Extraction chevaleresque (1352) La maison d'Espinay Saint-Luc est une très ancienne famille de la chevalerie normande. Elle ne s'allia que dans les meilleures familles du royaume : maison capétienne de Dreux, de Bassompierre, de La Guiche, de Cossé-Brissac, d'Harcourt, de Rochechouart, etc...
Sommaire
Vassaux de la famille de Vitré
La terre d'origine des Espinay, en Champeaux, en faisait des vassaux du baron de Vitré, un titre détenu par les barons de Laval depuis le XIIIe siècle. À partir du XIVe siècle, le rang social des Espinay suit en proportion celui de la famille de Laval. En 1399, Simon d'Espinay est sénéchal de Vitré, une position allouée par Guy XII de Laval, qu'il conservera pendant 20 ans. Ses connaissances des lois ont sans doute été à l'origine de son affectation, dans une position centrale concernant les affaires judiciaires de la baronnie[2]. Sa position affirmée proche des Laval est aussi confirmée par le fait qu'il est un des signataires du contrat de mariage entre Jeanne de Laval et Louis Ier de Bourbon-Vendôme en 1422[3], et par le fait qu'il reçoit des cadeaux du comte de Laval[4]. Le domaine familial fut érigé en marquisat en 1577.
Membres
- Jacques d'Espinay, évêque de Saint-Malo, puis de Rennes au XVe siècle
- Jean d'Espinay, évêque de Mirepoix en 1486
- Jean d'Espinay, chambellan du roi Henri II
- François Ier d'Espinay de Saint-Luc (1554-1597), homme de guerre, grand-maître de l'artillerie en 1596
- Timoléon d'Epinay de Saint-Luc, homme de guerre, Maréchal de France en 1627, fils du précédent
- François II d'Espinay de Saint-Luc, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, fils du précédent ;
- Artus d'Espinay de Saint-Luc (1587-1620), évêque de Marseille, fils de François Ier d'Espinay.
Généalogie
Armoiries
Figure Nom et blasonnement
On trouve plusieurs variantes des armoiries de la famille d'Espinay de Saint-Luc - D'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or.
Supports: deux licornes[1].
- D'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or, posés 1 sur le sommet du chevron, ensuite 2 et 2, puis sur chaque branche deux besants l'un sur l'autre, et enfin un besant sur chaque branche en bas.
Supports: deux licornes au naturel[1].
- D'argent, au chevron d'azur, semé de besants d'or.[5]
François Ier d'Espinay (1554-1597), seigneur de Saint-Luc, Baron de Crèvecœur, d'Arvert et de Gaillefontaine, chevalier du Saint-Esprit (7 janvier 1595), grand maître de l'artillerie de France (1596), - Écartelé : au I et IV, d'argent, au chevron d'azur, semé de besants d'or (des Hayes-Espinay) ; au II, contr'écartelé, au 1, de gueules à la fasce d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur (Ailly de Sains), au 2, d'hermine à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Flavy), au 3, de gueules à "deux bars crusillés d'or" (alias "De gueules semés de trèfles d'or, deux bars adossés de même" : Clermont-Nesle), au 4, d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Hangest) ; au III, parti d'or à trois fasces de gueules (Grouches-Gribeauval) et de sable à trois feuilles de scies d'or (Cossé-Brissac).[5]
- Couronne
- de baron ;
- Supports
- insignes de grand maître de l'artillerie de France (écu soutenu par deux canons addossés sur leur affut au naturel) ;
- Autres ornements extérieurs de l'écu
- colliers de chevalier des Ordres du roi.
- On trouve aussi : D'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or, posés 1 sur le sommet du chevron, ensuite 2 et 2, puis sur chaque branche deux besants l'un sur l'autre, et enfin un besant sur chaque branche en bas. (voir portrait ci-dessous)
Timoléon d'Espinay de Saint-Luc (1580-1644), seigneur de Saint-Luc, comte d'Estelan, chevalier du Saint-Esprit (31 décembre 1619), maréchal de France (1627), - Écartelé : au I et IV, d'argent, au chevron d'azur, semé de besants d'or (des Hayes-Espinay) ; au II, contr'écartelé, au 1, de gueules à la fasce d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur (Ailly de Sains), au 2, d'hermine à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Flavy), au 3, de gueules à "deux bars crusillés d'or" (alias "De gueules semés de trèfles d'or, deux bars adossés de même" : Clermont-Nesle), au 4, d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Hangest) ; au III, parti d'or à trois fasces de gueules (Grouches-Gribeauval) et de sable à trois feuilles de scies d'or (Cossé-Brissac).[5]
- Couronne
- de comte ;
- Supports
- insignes de maréchal de France (deux bâtons de maréchal de France posés en sautoir derrière l'écu) ;
- Autres ornements extérieurs de l'écu
- colliers de chevalier des Ordres du roi.
François II d'Espinay de Saint-Luc (mort en 1670), marquis de Saint-Luc, comte d'Estelan, chevalier du Saint-Esprit (31 décembre 1661), - ''D'argent, au chevron d'azur, semé de besants d'or.[5]
- Couronne
- de marquis ;
- Autres ornements extérieurs de l'écu
- colliers de chevalier des Ordres du roi.
Artus d'Espinay de Saint-Luc (1587-1621), abbé de Redon, évêque de Marseille, commandeur du Saint-Esprit (31 décembre 1619) - Écartelé : au I et IV, d'argent, au chevron d'azur, semé de besants d'or (des Hayes-Espinay) ; au II, contr'écartelé, au 1, de gueules à la fasce d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur (Ailly de Sains), au 2, d'hermine à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Flavy), au 3, de gueules à "deux bars crusillés d'or" (alias "De gueules semés de trèfles d'or, deux bars adossés de même" : Clermont-Nesle), au 4, d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or (Hangest) ; au III, parti d'or à trois fasces de gueules (Grouches-Gribeauval) et de sable à trois feuilles de scies d'or (Cossé-Brissac).[5]
- Couronne
- de comte ;
- Autres ornements extérieurs de l'écu
- insignes d'évêque,
collier de commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit.
Galerie de portraits
Sources
- A. du Paz, Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne, Nicolas Buon, Paris, 1619 ;
- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse ;
- Jean Legay[6], Abrégé des antiquitez, noblesses et alliance de l'illustre maison d'Espinay[7] Ce manuscrit a été partiellement publié par Arthur de La Borderie dans la Revue de Bretagne, 1888, vol. 2, p. 128.;
- E. Frain, Epinay en Champeaux. Sa splendeur au XVIe siècle, son état de ruine au XVIIIe siècle, sa restauration de nos jours, Vitré, 1908.
Notes et références
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Dom Morice, Mémoires pour servir de preuves, t. II, p. 515. Lettres de Simon d'Espinay, 7 février 1417/8, 30 septembre 1422, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 F 1536, N°86 et 79.
- 24 août 1424, Bibliothèque municipale de Laval, Ms. 342 Contrat de mariage du
- 1434. Bibliothèque nationale de France, Fr. 22319 folio 135. Novembre
- Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, 1996, 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
- Sieur de la Bourgatière.
- Châteaubourg (IIle-et-Vilaine). Extrait de cet ouvrage : Cet excellent et très magnifique seigneur, comte de Laval, gouverneur et lieutenant général pour le roi François I en la royale duché de Bretaigne, tenoit une maison somptueuse, opulente, ouverte à tous gens de bien, d'honneur et de vertu. Son naturel estoit affable, honneste et gracieux, recevant un chacun de fort bon visaige, conviant les bons personnages à le venir voir, non point seulement en ses villes et chasteaux, mais aussi suivant la cour et aux pays étranges, où il ne vit jamais assez de courtisans, grands seigneurs et autres à sa table, tellement que sa maison sentoit plus son hostel de prince liberal que de riche seigneur, même pour les grands personnages qu'il avoit en son estât de pensionnaires, comme les seigneurs de Marcillé, de Lezay, de Bois Dauphin de Tehillac, etc., tous de son conseil, mangeant à sa table. Il avoit une trentaine d'autres gentilshommes, servant par quartier, quatre de chacun.... Ce manuscrit était détenu en 1900 par Hippolyle de la Grimaudière, au château de la Hamonaye, à
Catégories :- Grande famille du Moyen Âge
- Maison d'Espinay Saint-Luc
Wikimedia Foundation. 2010.