- Léon Grégoire
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Léon Grégoire Naissance 15 janvier 1861
Suresnes, FranceDécès 17 décembre 1933 (à 72 ans) (à 72 ans)
Paris, FranceOrigine France
Grade Général de division Années de service 1882 - après 1918 Conflits Première Guerre mondiale Commandement 1re division d'infanterie Faits d'armes 1916 : Bataille de Verdun
1917 : Bataille du Chemin des Dames
1918 : Bataille de l'AisneDistinctions Grand Officier de la légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918modifier Léon Auguste Joseph Grégoire, né à Suresnes le 15 janvier 1861 et mort le 17 décembre 1933 à Paris, fut général de division pendant la Première Guerre mondiale[1].
Sommaire
Origines
Son père Étienne Grégoire était portier consigne de première classe à la forteresse du Mont-Valérien[2].
- 1882 : École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion 1880)[1]
- 1891 : École supérieure de guerre (il obtient le brevet d'État-major avec la mention bien).
États de service
- 1880, le 3 octobre (Notice no LH/1196/1) : à la mairie de Mézières (Ardennes), engagé volontaire pour cinq ans, sur la liste de recrutement de la classe 1881 de la subdivision de Mézières
- 1882, le 1er octobre[3] : sous-lieutenant au 132e régiment d'infanterie
- 1884 et 1885[3] : suit les cours de l'École régionale de tir du camp de Chalons
- 1887, le 20 janvier[3] : lieutenant au 94e régiment d'infanterie
- 1892, le 21 janvier[3] : lieutenant au 20e régiment d'infanterie
- 1893, le 9 juillet[3] : capitaine au 88e régiment d'infanterie
- 1894, le 26 janvier[3] par décision ministérielle, officier d'ordonnance du général commandant la 66e brigade d'infanterie
- 1898, le 24 octobre[3] par décision ministérielle, officier d'ordonnance du général commandant la 33e division d'infanterie
- 1900, le 10 août[3] par décision ministérielle, officier d'ordonnance du général commandant le 7e corps d'armée
- 1901, le 12 octobre[3] : capitaine au 60e régiment d'infanterie
- 1903, le 24 août[3] : capitaine adjudant major au 60e régiment d'infanterie
- 1903, le 4 décembre[3] : Officier d'ordonnance du général Dessirier, gouverneur militaire de Paris
- 1904, le 30 mars[3] : Chef de bataillon
- 1906, le 24 juin[3] : chef de bataillon au 102e régiment d'infanterie
- 1908, le 25 décembre[3] : Chef d’état-major de la 15e Division
- 1910, le 28 septembre[3] : Chef d’état-major du 17e Corps d’armée
- 1911, le 27 mars[4] : Lieutenant-colonel
- 1914, le 1er novembre[4] : Colonel
- 1914 : batailles de Belgique, de la Meuse, de la Marne
- 1914 : bataille de l'Artois
- 1916, le 7 octobre[4] : Général de brigade, commandant[5] la 1re division d'infanterie (1er corps d'armée)
- 1916 : bataille de Verdun
- 1917 : batailles de l'Aisne, des Flandres
- 1918, le 23 décembre[4] : Général de division
- bataille de Noyon en mars où le 1er régiment de la division Grégoire fait preuve d'une « excellente attitude »[6]
- bataille de l'Aisne
- le 15 décembre 1918, le général Grégoire participe avec ses troupes au défilé de Mayence[7]
- 1919, en Allemagne du 6 juillet au 23 octobre
En 1922, Léon Grégoire est nommé gouverneur de Lille[8].
Libération de la Lorraine
En novembre 1918, il met en marche sa Division vers la Lorraine. À Saint-Avold, le 20 novembre, une réception solennelle est organisée pour la reconquête de la Lorraine. Le général Grégoire entre à cheval à la tête de ses troupes.
Des rues dans les villages libérés portent son nom. Certaines existent encore, c’est le cas notamment à Stiring-Wendel[9].
Citations à l'ordre de l'armée
- 16 novembre 1917, cité à l'ordre de la 1re armée française : « a fait preuve des plus belles qualités de chef dans la préparation et l'exécution d'une attaque ; a su animer ses troupes de la volonté de vaincre et, par ses habiles dispositions a obtenu un brillant succès qui s'est traduit par l'enlèvement de trois lignes de défense puissamment fortifiées et par une avance de plus de trois kilomètres[10]. »
- 1er mars 1919, cité à l'ordre de la Xe Armée par le général d'armée Charles Mangin, à l'issue de la seconde bataille de la Marne : « Après les combats de mai-juin au sud de Soissons, a rapidement réorganisé sa division qui venait d'être très éprouvée, en a poursuivi l'amalgame et l'entraînement dans une série d'actions de détail très rudes aux lisières de la forêt de Retz. En a fait une magnifique troupe d'attaque digne des traditions de la 1e division. Le 18 juillet au soir, a exécuté une délicate manœuvre de débordement et a enlevé l'importante position de Saint-Rémy-Blangy, a vigoureusement poursuivi jusqu'à la voie ferrée de Grand Rozoy, s'emparant de trente canons et d'un important matériel dans une série de rudes combats du 19 au 23 juillet[4],[11]. »
Décorations
- Légion d'honneur (Notice no LH/1196/1) :
- 12 juillet 1905 :
Chevalier de la Légion d'honneur
- 30 octobre 1914 :
Officier de la Légion d'honneur
- 6 juillet 1919 :
Commandeur de la Légion d'honneur
- 12 juillet 1923 :
Grand Officier de la Légion d'honneur, décoration remise par le président de la République Alexandre Millerand, le 15 juillet 1923 à l'Hôtel des Invalides
- 12 juillet 1905 :
- 11 juillet 1905[12] : le ministre de l'intérieur lui attribue la médaille d'argent de la Mutualité
Croix de guerre 1914-1918 française, et belge
- Commandeur de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
- Commandeur de l'ordre du mérite militaire d'Espagne
- Décoré de l'Ordre de Saint Wladimir (Russie)
- Décoré de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (Grande-Bretagne)
Liens familiaux
Léon Grégoire était très lié à son cousin, le général François de Villeméjane. En 1915, ce dernier est relevé du commandement de la 33e division d'infanterie par le général Joffre « pour avoir fait preuve le 22 août 1914 d'une impéritie qui a coûté des pertes sensibles surtout en prisonniers, notamment la perte de toute une artillerie divisionnaire »[13]. Il est amusant de noter que le journal de marche mentionne alors que le 17e corps d'armée (dont dépendait la 33e division) avait à cette époque comme chef d'état major, le lieutenant-colonel Léon Grégoire.
François de Villeméjane et Léon Grégoire étaient cousins par alliance, et malgré ces revers, les deux cousins étaient très liés. Léon Grégoire séjournait régulièrement à Ville, où il possédait une maison proche du château, propriété appartenant à Marie de Beauquesne, l'épouse de François[14]. C'est dans sa maison de Ville que mourut le 15 juin 1948 Germaine Mimerel, l'épouse de Léon Grégoire.
Antoine Mimerel
1760 — 1828Florence Le Bas
1761 — 1830Auguste Mimerel
1786 — 1871Marie Flahaut
1792 — 1875Antoine Mimerel
1788 — 1867Stéphanie Durand
1795 — 1843Henri de Beauquesne
1807 — 1889Théonie
de Peytes de Montcabrier
1814 — 1891Auguste Mimerel
1812 — 1881Laure Scrive
1817 — 1863Antoine Mimerel
1823 — 1912Gabrielle de Beauquesne
1835 — 1900Henri de Beauquesne
1833 — 1909Marie Sézille de Biarre
1838 — 1905Auguste Mimerel
1839 — 1889Léon Grégoire
1861 — 1933Germaine Mimerel
1869 — 1948François de Villemejane
1852 — 1941Marie de Beauquesne
1867 — 1921Pour approfondir
Bibliographie
- Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, Paris, mai 1991
- Gérard Géhin, Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914 - 1918), p. 401, éditions Archives & Culture, 2007, (ISBN 978-2-35077-058-1)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Gérard Géhin, Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914 - 1918), p. 401
- Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, p. 37
- Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, p. 39
- Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, p. 40
- Site consacré à l'histoire de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale
- Général Palat, Une division de cuirassiers à pied du 21 au 26 mars 1918, Revue d'histoire de la guerre mondiale, Société de l'histoire de la guerre, Paris, janvier 1925, p. 45, [lire en ligne]
- Le Figaro du 16 décembre 1918 [lire en ligne]
- Le Figaro du 31 janvier 1922 [lire en ligne]
- Site de la ville de Stiring-Wendel
- Journal officiel du 16 novembre 1917, cité dans le Bulletin ardennais du 22 septembre 1917
- Copie manuscrite de la citation, archives familiales
- Journal officiel du 13 avril 1906
- Alexandre Beauquesne, p.63
- Le Château de Ville et son Histoire sur le site de la mairie de Ville. Consulté le 16 mars 2010
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