- Ligne La Plaine - Hirson
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Ligne La Plaine - Hirson
Ligne
(Paris) La Plaine - HirsonPays France Villes desservies Aulnay-sous-Bois, Crépy-en-Valois, Villers-Cotterêts, Soissons, Laon, Hirson Historique Mise en service 1860 - 1870 Caractéristiques techniques Longueur 207 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 000 V - 50 Hz de La Plaine à Crépy Nombre de voies Double voie de La Plaine à Laon
Voie unique au-delàSignalisation BAL jusqu'à Crépy
BAPR-DV de Crépy à Laon
BM-VU SNCF au-delàTrafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic jusqu'à Mitry-Claye
jusqu'à Crépy-en-Valois
TER et fretSchéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers Paris-Nord 2,688 La Plaine-Tramways vers Les Docks vers Lille 4,100 La Plaine-Voyageurs 4,265 La Plaine-Stade de France 5,014 Canal Saint-Denis (28 m) 5,250 Passage sous l'A86 6,312 La Courneuve - Aubervilliers 9,150 Grande Ceinture 9,300 Racc. du Bourget 9,365 Le Bourget 10,500 Triage du Bourget 11,622 Drancy 13,172 Le Blanc-Mesnil 13,430 Passage sous l'A3 14,150 14,420 Aulnay-sous-Bois vers Bondy (T4) / CDG (RER B) 17,464 Sevran - Livry 19,976 Le Vert-Galant 22,795 Villeparisis-Mitry-le-Neuf 24,300 Passage sous la Francilienne 24,800 LGV Interconnexion Est 26,694 Mitry-Claye 29,107 Compans 29,687 Viaduc de la Biberonne (46 m) 31,327 Thieux-Nantouillet 34,261 Dammartin-Juilly-Saint-Mard 42,110 Le Plessis-Belleville 44,508 La Baraque 48,403 Nanteuil-le-Haudouin 55,386 55,510 vers Mareuil-sur-Ourcq 55,618 Ormoy-Villers vers Chantilly vers Compiègne 60,719 Crépy-en-Valois 68,191 Vaumoise 76,500 vers La Ferté-Milon 77,356 Villers-Cotterêts vers Rethondes 87,270 Corcy 87,361 Pont sur la Savière (6 m) 88,996 Tunnel de Longpont (108 m) 89,587 Longpont 93,206 Tunnel de Vierzy (140 m) 93,654 Vierzy 100,005 Berzy-le-Sec 104,001 vers Compiègne 104,329 Soissons 104,872 vers Reims 105,904 V. de Villeneuve (Aisne) (65 m) 108,844 Crouy 114,331 Margival 116,346 Tunnel de Vauxaillon (645 m) 118,504 Vauxaillon 122,045 vers Chauny 122,502 Anizy-Pinon 123,333 Canal de l'Oise à l'Aisne (47 m) 123,529 Pont sur l'Ailette (7 m) 129,655 Chailvet-Urcel 134,590 Clacy-Mons 137,980 La Neuville-sous-Laon 138,880 vers Amiens 139,216 vers Sains-Richaumont 140,007 Laon 140,474 vers Vincy 140,753 vers Reims 145,570 Passage sous l'A26 147,716 Barenton-Bugny 149,718 Verneuil-sur-Serre 152,468 Barenton-sur-Serre-Cohartille 152,860 Pont sur la Souche (12 m) 154,157 Pont sur la Serre (23 m) vers Pouilly 154,843 Dercy-Mortiers 156,207 Pont sur le Vilpion (14 m) 156,461 Dercy-Froidmont 159,801 Voyenne 162,111 Pont sur le Vilpion (13 m) 164,043 Marle-sur-Serre 164,249 vers Montcornet 166,108 Pont sur le Vilpion (13 m) 168,282 Lugny 169,243 Pont sur le Vilpion (17 m) 171,961 Saint-Gobert-Rougeries 178,891 Vervins 186,430 La Bouteille 191,137 Origny-en-Thiérache 191,863 Viaduc d'Origny (Thon) (207 m) 193,949 Buire 164,249 vers Thionville / Busigny 196,490 Hirson 196,490 vers St-Michel-Sougland 197,538 Viaduc du Gland (91 m) 198,371 Hirson-Écoles 199,866 Viaduc de Blangy (Oise) (109 m) 204,701 Anor 204,701 vers Lille 210,600 Frontière franco-belge vers Chimay modifier La ligne La Plaine - Hirson est une ligne ferroviaire française, d'une longueur de 210 kilomètres, qui relie la Plaine Saint-Denis, au nord de Paris sur la ligne Paris - Lille, au nord-est de la France. Elle est ouverte à partir de 1860 par la Compagnie des chemins de fer du Nord.
Sommaire
Description
Jusqu'à Crépy-en-Valois, la ligne est électrifiée comme tout le réseau Nord en 25 kV-50 Hz monophasé[1], équipée du block automatique lumineux[2], du contrôle de vitesse par balises (KVB)[3] et d'une liaison radio sol-train sans transmission de données[4]. Au-delà, la ligne est à traction autonome et équipée du block automatique à permissivité restreinte sur l'essentiel de son parcours jusqu'à Laon. La section Laon - Hirson est équipée du block manuel.
Histoire
Au début du XXe siècle, avec 230 trains par jour, la ligne de la Plaine est encore plus saturée que la ligne Paris - Lille. La coexistence de rapides et express avec une desserte de type banlieue omnibus connaît des difficultés croissantes. Le quadruplement de la ligne est mis en œuvre de Paris à Aulnay afin d'assurer une meilleure régularité. La déclaration d'utilité publique est publiée par décret le 26 juillet 1907 et les travaux sont achevés en 1913. Les nouvelles voies sont insérées de part et d'autre des anciennes de Paris à la Plaine, puis se rejoignent grâce à un saut-de-mouton pour suivre du côté sud les anciennes voies d'Aubervilliers à Aulnay-sous-Bois. Ce quadruplement entraîne la suppression de la totalité des passages à niveau, la construction de nouveaux quais et de passages souterrains ou d'une passerelle (Aulnay) pour les voyageurs[5].
Durant les années 1920, le réseau de la banlieue nord souffre de plusieurs défauts qui rendent la desserte insuffisante. Alors que leréseau Ouest connaît une importante modernisation avec l'électrification partielle, la mise en place d'automotrices modernes et d'un service à horaires cadencés, le réseau Nord reste peu adapté à une desserte de type banlieue. La traction vapeur est maintenue, les gares sont trop espacées, les terminus intermédiaires sont trop peu capacitaires et le nombre de voies de réception à la gare du Nord est insuffisant. Une première amélioration est néanmoins mise en place avec la mise en service de rames réversibles et de locomotives à vapeur plus puissantes possédant de meilleures accélérations[6].
Sur le réseau Nord, l'électrification arrive sur la ligne Paris - Lille via Creil le 9 décembre 1958 puis sur la lignes Paris - Bruxelles via Compiègne et Paris - Mitry - Crépy-en-Valois en 1963[7].
Le 16 juin 1972, l'effondrement du tunnel de Vierzy, dans l'Aisne, provoque la collision de deux autorails et fait 108 morts et 111 blessés. C'est l'accident ferroviaire le plus meurtrier en France depuis la catastrophe ferroviaire de Lagny-Pomponne en 1933.
- Jusque dans les années 1990, deux express Corail, un le matin, l'autre le soir, relient Paris à Hirson via Laon, le reste de la desserte étant essentiellement constitué d'autorails omnibus ou semi-directs, de type X4500, de Paris vers Soissons ou Laon.
Le service direct Paris-Hirson est alors supprimé, les express étant limités à Laon avec correspondance vers Hirson. La section Paris-Laon est modernisée avec généralisation des Corail TER et d'autorails récents.
- Le service Paris-Laon devrait être prochainement redirigé vers la gare de l'Est, afin de dégager de l'espace dans une gare du Nord saturée.
Exploitation
La vitesse limite des circulations est de 90 km/h au maximum jusqu'à la gare de La Plaine - Stade de France et de 120 km/h jusqu'à la gare d'Aulnay-sous-Bois[8]. Au-delà, la vitesse limite est de 140 km/h jusqu'à la gare de Villers-Cotterêts (avec une petite portion à 150 km/h entre Sevran-Livry et Mitry), puis 130 km/h jusqu'à Laon. La vitesse ne dépasse pas 100 km/h entre Laon et Hirson[9].
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- (fr) Jean Tricoire et Jean-Paul Geai, Les lignes de Paris à Lille, Bruxelles et Liège - Histoire et description de trois lignes emblématiques du Nord, Numéro spécial N°50 (2/2007) de la revue Le Train ((ISSN 1267-5008))
- (fr) Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, Éd. La vie du rail.
- (fr) Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La vie du rail, 1999, 335 p.
Notes, sources et références
- ↑ RFF - Carte des lignes électrifiées [pdf]
- ↑ RFF - Carte des modes d’espacement des trains [pdf]
- ↑ RFF - Carte des lignes équipées de contrôle de vitesses [pdf]
- ↑ RFF - Cartes des lignes équipées de liaisons avec les trains [pdf]
- ↑ Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, p. 85 à 88
- ↑ Bruno Carrière, op. cit., p. 244 à 247
- ↑ Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, p. 57 et 66
- ↑ De Paris-Nord à la gare du Stade de France - Saint-Denis, la vitesse limite est de 60 km/h du Pk 0 au Pk 0,9 (pancarte R) ; 90 km/h au-delà.
- ↑ RFF - Carte des vitesses maximales sur ligne [pdf]
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