Ligne Blainville-Damelevières - Lure

Ligne no 16 Blainville-Damelevières - Lure
Pays	France
Villes desservies	Blainville-Damelevières, Charmes, Épinal, Lure
Historique
Mise en service	1857 - 1878
Électrification	2005 (électrification partielle)
Concessionnaires	Ch. de fer de Paris à Strasbourg (1853 - 1854) Ch. de fer de l'Est (1854 - 1938) SNCF (à partir de 1938)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel	042 000[réf. nécessaire]
Longueur	126,7 km
Écartement	Voie normale (1,435 m)
Électrification	25 kV - 50 Hz
Pente ou rampe maximale	12 ‰
Nombre de voies	Nombre de voies variable selon les sections (Anciennement à double voie)
Signalisation	BAL, BAPR-DV, BM-DV et BM-VU suivant les sections
Trafic
Propriétaire	RFF
Exploitant(s)	SNCF, Veolia Cargo France, ECR
Trafic	TGV, TER, fret
Schéma de ligne
Schéma de la ligne Légende vers Nancy 375,464 Blainville-Damelevières 375,994 0,530 vers Strasbourg pont sur la Meurthe 7,482 Einvaux 13,266 Pont sur l'Euron (15 m) vers Neuves-Maisons 14,994 Bayon 25,346 Charmes 28,000 vers Rambervillers 28,638 Pont de Langley (Moselle) (129 m) 30,162 Vincey 30,526 Canal de l'Est (28 m) 34,942 Pont sur l'Avière (24 m) 35,853 Châtel-Nomexy 40,070 Igney 43,280 Thaon Passage sous la RN 57 46,700 Chavelot 47,825 Canal de l'Est (14 m) 47,996 49,255 vers Mirecourt 50,961 Épinal 53,756 Viaduc du Char-d'Argent (ru) (83 m) 53,083 Viaduc de Bertraménil (143 m) Boucle de Bertraménil (2104 m) 54,679 Dinozé Viaduc de Dinozé (61 m) 57,199 Racc. de Dinozé (4110 m) Viaduc de la Taverne (83 m) vers Remiremont 61,579 Dounoux 66,864 Viaduc du Côné (ruisseau) (45 m) Viaduc de Grange (108m) 69,503 Xertigny 73,700 La Chapelle-aux-Bois 80,173 Bains-les-Bains - Le Clerjus 93,648 Pont sur la Semouse (32 m) vers Plombières-les-Bains 94,214 Aillevillers 94,930 vers Port-d'Atelier 94,995 96,848 Corbenay vers Faymont 98,398 Pont sur la Combeauté (17 m) 102,500 Fontaine-lès-Luxeuil 104,634 Tunnel de Fontaine (276 m) 108,370 Luxeuil-les-Bains 109,647 Pont sur le Breuchin (40 m) 116,600 Citers-Quers 117,231 Pont sur la Lanterne (7 m) 125,504 409,772 vers Culmont-Chalindrey 410,000 vers Villersexel 410,969 Lure vers Belfort
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La ligne Blainville-Damelevières - Lure dessert la moyenne vallée de la Moselle.

Elle relie Nancy à Épinal et à Belfort. Elle constitue la ligne n°16 dans la numérotation SNCF des lignes de la région Est) et la ligne n^o 042000 du réseau ferré national^{[réf. nécessaire]}.

Deux raccordements stratégiques existaient aux environs d'Épinal :

• La boucle de Bertraménil (2104 m) permettant d'aller de Belfort (Ligne 16) à Remiremont (Ligne 18⁷)
• Le raccordement direct de Dinozé (4110 m, dont le viaduc de la Taverne, 83 m) permettant d'aller de Remiremont (Ligne 18⁷) à Belfort (Ligne 16)

Sommaire 1 Historique 2 Description de la Ligne 2.1 Tracé - Parcours 2.2 Infrastructure 2.3 Superstructure 3 Exploitation 4 Avenir 5 Notes et Références 5.1 Bibliographie 5.2 Liens internes 5.3 Liens externes

Historique

La ligne a été ouverte en trois étapes :

• Blainville - Épinal le 24 juin 1857
• Épinal - Aillevillers le 24 septembre 1863
• Aillevillers - Lure le 25 avril 1878

En 1863 elle faisait partie de la ligne de St Etienne à la Sarre. Le tronçon Blainville-Aillevillers était alors prolongée jusqu'à Port-d'Atelier-Amance pour rejoindre la ligne Chalindrey-Vesoul. Elles était initialement destinée à alimenter en houille les aciéries de Haute-Saône^[1].

Après l'annexion de 1870 la ligne Strasbourg - Bâle passe sous contrôle allemand. La construction du tronçon Aillevillers Lure est concédée à la Compagnie de l'Est pour rétablir la continuité du réseau vers Belfort et la Suisse^[2].

L'électrification entre Blainville et la bifurcation de Dinozé a été mise en service le 23 mai 2005 pour permettre la desserte des gares d'Épinal et de Remiremont par le TGV Est. Son coût, associé à celui de la ligne Lunéville - Saint-Dié, a été de 100 millions d'euros^[3].

Description de la Ligne

Tracé - Parcours

Infrastructure

Superstructure

Exploitation

Avenir

L'électrification de Dinozé à Lure est envisagée dans le cadre de la mise en service de la LGV Rhin-Rhône^[4]. Elle améliorerait la desserte le l’axe nord-sud pour les villes du sillon Lorrain (Luxembourg, Thionville, Metz, Nancy, Épinal), désenclaverait le département de la Haute-Saône et désengorgerait l’axe Luxembourg - Dijon par Neufchâteau, qui pourrait ainsi être réservé au trafic fret dans le cadre de l’Eurocorridor C (Anvers – Bâle - Lyon). Par rapport à cette dernière ligne, elle éviterait également le rebroussement des trains en gare de Nancy. Ce projet nécessiterait également, soit l'électrification de la ligne Paris - Mulhouse entre Lure et Belfort, soit l'adaptation au trafic voyageur des 16km de la ligne Ligne Lure - Montbozon qui ont été rouverts jusqu'à Villersexel pour les travaux sur la LGV^[5].

Ce projet est soutenu par des élus de Lorraine et de Franche-Comté^[6] qui ont créé en juin 2008 l‘association pour la Liaison de la Lorraine et du Nord Franc-Comtois au TGV Rhin-Rhône Méditerranée dont l'objectif est de «relier la Lorraine et le Nord de la Franche-Comté au TGV Rhin Rhône/Méditerranée, obtenir la modernisation et l’électrification de la ligne ferroviaire Epinal-Belfort avec arrêt à la gare nouvelle de Méroux^[7].»

Le 27 janvier 2009, le conseil économique et social régional de Lorraine a présenté un rapport qui étudie trois axes possibles entre la Lorraine et Lyon : par Epinal, par Toul-Dijon et par Strasbourg - Bâle. Le passage par Lure avec un raccordement à Rougemont(près de Villersexel) pourrait mettre Metz à 3h10 de Lyon. C'est le tracé qui permet les meilleurs temps de parcours^[8]. Une option lourde, correspondant à la création d'une voie nouvelle apte à des vitesse de 200 km/h de Dinozé jusqu'à la LGV, est estimée de 500 à 800 millions d'euros ^[9].

L'étude de l'électrification a été actée dans un contrat de projets État-région^[10], elle doit être menée en mars 2009^[6]. Le 3 avril 2009, la préfecture de Lorraine a annoncé qu'une étude exploratoire, destinée à comparer les différentes possibilités d'amélioration de l'axe de la Lorraine vers Lyon et la LGV Rhin-Rhône, était en cours. Ses conclusions sont attendues à l'automne 2009. L'étude de l'amélioration de la ligne Epinal-Belfort proprement dite est reportée à l'été 2009^[11]. Le 5 avril 2009, lors d'une rencontre entre élus Lorrains et Franc-Comtois consacrée au projet d'électrification, Christian Poncelet a déploré ce retard^[12].

Les résultats de l'étude exploratoire ont été présentés le vendredi 2 octobre à la préfecture de Metz. Elle a évalué à 1,5 millard d'euros la mise à niveau de la ligne Toul-Dijon ou la réactivation de la ligne Aillevillers-Vesoul-Besançon. L'électrification l'Epinal-Belfort couterait elle 430 millions d'euros, montant porté à 680 millions avec la création d'un raccordement à Villersexel^[13]. Le choix du passage par Épinal a été acté par le préfet de Région Lorraine et un coût global de 800 millions d'euros est évoqué. L'objectif est de pouvoir réaliser les travaux pendant le contrat de projets État-région 2013-2020, avec l'ambition de parvenir en 2020-2022 à un temps de trajet de moins de 2h40 entre Nancy et Lyon^[14].

Notes et Références

Bibliographie

• Nouvelle: "Détresse sur la ligne 16 et autres nouvelles" de Paul René Machin, Prix Louis Pergaud 1969; éditeur: Lettres Du Monde, 1991

Liens internes

• Liste des lignes de chemin de fer de France
• Numérotation des lignes de chemin de fer de la région Est (France)

Liens externes

• Etudes des performances de la ligne ferroviaire Nancy-Epinal-Belfort rapport étudiant Artem-CES de Lorraine
• Association pour la Liaison de la Lorraine et du Nord-Franc-Comtois au TGV Rhin-Rhone-Méditerranée
• Le nœud d'Epinal-Bertramenil
• De Port d'Atelier à Aillevillers

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