- Le Tournoi des Dames
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Article principal : Huon d'Oisy.
Le Tournoi des Dames est un poème.
Extrait de "Hugues III d’Oisy, Trouvère : «Les Trouvères Cambrésiens» d’Arthur Dinaux p. 126"
« Hugues III, Seigneur d’Oisy, issu d’une des plus Anciennes et des plus puissantes familles du Cambrésis et petit-fils du fondateur de l’Antique Abbaye de Vaucelles. Il était le fils de Simon, Seigneur d’Oisy et de Crèvecœur, Châtelain de Cambrai et d’Ade de Meaux.
Hugues d’Oisy vécut à la fin du règne de Louis VII de France, dit le jeune et au commencement de celui de Philippe Auguste. Après que son frère cadet eut été tué dans un combat en 1164 contre Thierry d'Alsace, Comte de Flandre, il épousa en première noce Gertrude de Flandre, fille du même Comte, et se trouve mentionné avec elle dans plusieurs Chartes, notamment dans celle de l’Abbaye de Marchiennes daté de l’an 1171. Il y eut séparation entre ces deux époux et le Châtelain de Cambrai épouse alors en seconde noce Marguerite de Blois, dont il n’eut pas plus d’héritier que de sa première femme. Il n’enfanta que des vers, qui, heureusement, sont venus jusqu’à nous. Doué d’un esprit vif et passablement narquois, Hugues d’Oisy s’occupa à rimer des chansons dans lesquelles on remarque la hardiesse et un mordant satirique qui dénote tout l’aplomb que pouvait donner à l’auteur la richesse et la puissance. Il mourut jeune encore en l’année 1190.
Il nous reste deux chansons de Hugues d’Oisy : la première[1] intitulée Li Tornois des Dames, monseigneur Huon d’Oisy c’est une pièce véritablement curieuse et digne de l’attention des érudits qui veulent étudier l’histoire des mœurs du Moyen Âge aux véritables sources. Ce petit poème, plein d’intérêts, en dit plus sur les usages de la haute noblesse du temps que les plus gros livres. La scène se passe rigoureusement entre les années 1172 et 1188, nous la supposons vers 1180, époque de l’avènement de Philippe Auguste au trône de France.
Il paraît que les Dames, Marguerite d’Oisy, femme de l’auteur, les Comtesses de Champagne, de Crespi, de Clermont, la Senéchale Yolent, la Dame de Coucy, Adélaïde de Nanteuil, Alix d’Aiguillon, Mariseu de Juilly, Alix de Montfort, Isabeau de Marly et une foule d’autre s’étaient réunies au Château de Lagny, devant le Château de Torcy, sur les bords fleuris de la Marne, pour un tournoi dameret, où elles désiraient juger par elle-même, en combattant entre elles, quels étaient les dangers véritables que couraient leurs amis de cœur toutes les fois qu’il rompaient ainsi des lances en leur honneur.
Cette idée est singulière et n’a pu germer que dans les têtes de ces femmes fortes du douzième siècle. Le Seigneur d’Oisy ne se gêne pas pour nommer les Dames combattantes, pour rappeler leurs cris de familles et énumérer leurs charmes.
Sa chanson est une Chronique « fashionable » du temps, qui nous donne l’état de la haute société à cette époque et ce qui a pu être une indiscrétion il y a 8 siècles sert aujourd’hui de renseignements généalogiques et peut fournir d’irrécusable titre de noblesse aux familles. Assurément, les femmes du Tournoi de Lagny n’avaient pas prévu qu’une fantaisie féminine pourrait un jour servir d’illustration à leur descendant.
Le texte
Me Sire Hues d’Oisi Texte original Traduction En l’an que chevaliers sont ébaubis
Ke d’armes noient ne font si hardi
Les Dames tornoier vont à Lagny[2]
Le tornoiement plévi
La Comtesse de Crespi[3]
Et ma Dame de Couci[4]
Dient que savoir voudront
Quel li coups sont
Que pour eles font
Lour ami.
Les dames par tout le montPour chassier font
Quel ez mènront
Chascune od li
Quant es prez venuez sont
Armer se font
Assambler vont
Devant Torchi[5]
Yolenz de Cailli vo[6]Vait premiers assambler
Marguerite d’Oisi[7]
Muet à li pour jouter.
Amisse au corz hardi[8]
Li vait son fraim haper
Quand Marguerite se voit rauserCambrai ! crie, son frein prend à tirer[9]
Re deffendre le veist et meller.
Quand Catherine au viz cler
Se commence à desrouterEl passe avant au crier
Ri donc la veist aler
Resnes tirer
Et coupz donner
Et départir
Et grosses lances quasser
Et ferz sonnerEt detentir
Des hiaumes le capeler
Faire effondrer
Par grant aïr
Devers la coue vintUne rescousse grant
Ysabel qui férir
Lez vait de maintenant.
La senescaussesse aussi
Nez vait mie épargnant.
Une route vint de là tout errant
Adeluye, ri Nantuel vait criant[10]
Avec la senescaussesse Yolent[11]
Aeliz en vait devant.
De Trie aiguillon criant[12]
Moult vait bien les rens cerchant
La roine sour ferrant[13]
Vint par devant
Ferue là.
D’une mache en l’aubere blanc
Sans contremant
Emmi le camp
Potée là.
Jehanne la Gaaigne vint atignantRe maint serjant
Y amena
Isabiauz tout errant
Leur aelez descent
De monciaux la vaillant
Ri la fiance en prent
Leur un ronci trotant
L’enmena erraument
La Comtesse de Campaigne[14]Vint sur un cheval d’Espaigne
Ne fit pas longue bergaigne
A lor gent
Tous les encontre et atentMout si combat fierement
Seur li furent plus de cent.
Aeliz lez mainz li tent
Au fraim la prent
Od sa compaigne
Aeliz, montfort criant[15]
Qui la descent
Comment qu’il praigne
Et li ostage Yolent
Mout boinement
Re de noient
Ne si desdaigne
Ele n’est pas d’Alemaigne
Ysabiaut que savons
Vint poignant en la plaigneEz lour fiert a bandon
Sovent crie l’ensaigne
Alom lour chastillon[16]
Une route vint de la alarron
Amisse à la flourclose vait environ
Et sa lance pécoïa son blazon
Lille crie « or lom alom »[17]
Tost à fraim eles s’en vont.
La Comtesse de Clermont[18]A ferrue d’un tronçon
Emmi le front
Qui en un roïon
Couchiée l’a
Clémence fiert d’un bastonEt sans raison
« Biairsart » cria
Toutes desconfites sont
Fuiant s’en vont
Nule d’el mont
Ni demora
Quand bouloigne rescria
Yde au cors houvré[19]
Premiere recouvra
Au trepas d’un fossé
Comtesse au fraim prise a
Dex Aïe ! a crié
Mout fut grant li feries qui fut là
Ysabiaus point de Marli qui cria[20]Dex Aïe ! maisnt coupz prie et donna ;
Une troupe vint delà,
Gertrus qui « Merlou » cria[21]
Parmi les gues les chaca
Agnes de tricese va[22]Qui maint coup parmi les bras
Le jour senti,
Maint lances pécoïa
Maint fraim tira
Maint coups donna
Maint en féri
Beatris cria « Poissy »[23]Il n’e a meilleur de li
Et joie point d’arsi (23)
Et muet contre mariseu de julli
Et fait là à terre verser
Puis commence seur liSaint Denise à crier
Tresout li panet i vint en couroi
Aelis de roileiz au corz fai (24)
Climence point devant li de Bruai (25)
Sezile vint tout à droit
De compaigne a desroi
Et fiert ysabel d’Ausnai (26)
Qu’emmi les lor l’abattoit (26)
Seur li venoit
A grant exploit
Bele Aelis
Qui « Garlandon » rescrioit (27)
Agnes venoit
Criant Paris (28)
Ade de parcain les voit (29)« Biaumont » crioit
Tost lor aloit
Emmi les vis
Agnes i vi
Venir tost de Cresson Essart
Ysabiaus point aussi
Quist de vile-gaignart (31)
Li tornois départi
Pour ce que trop fut tard.
Poi ai dit, si m’en repent, et contéAu demain tornoiement ont crié.
De la proesce Yolent vous direi :
Tost à l’elme fermé
Sor morel la briève
Prist l’escu eskequere
Puceles fait arouter
Parmi les tres lances, porter
Lor a fait cent
N’a pas trives demandé
Sans arester
Vait por jouster
Droit à la gent.
Entorli ont fichulé et viélé
Si r’esgardé
L’ontdurement
Vencu a et oultré
Tout de ca et de là
Dessous Torci el pré
Son pavillon dreca
Illuce fut d’a donné
La nuit quanques ele a
En l’an que les chevaliers sont déconcertés
Qu’il ne font rien de si hardi en armes
Les dames vont tournoyer à Lagny
Le tournoi promis
La Comtesse de Crespi
Et la dame de Coucy
Disent qu’elle voudraient savoir
Ce que sont les coups
Que se donne pour elles
Leur ami
Les dames vont par montPour solliciter
Qui elles mèneront
Chacune avec elles
Quand elles seront prêtes à venir
Elles se font armer
Se rassemblent
devant Torcy
Yolande de CaillyVa en première combattre
Marguerite d’Oisy
Se porte à elle pour jouter.
Amisse au corps hardi
Va lui saisir sa bride
Quand Marguerite se voit poursuivieElle crie Cambrai ! et tourne bride
Se défend de face et se jette dans la mêlée
Quand Catherine au visage frais
Commence à se dérouterEt passe avant en criant
Va donc au combat
Tire les rennes
Donne des coups
Et distribue
Et casse de grosses lances
Et frappe en sonnantEt retentissent
Les Heaumes au chef
Bosselé
Avec grande colère
Derrière la queue vintUn grand fracas
C’est Isabelle qui frappe
Et arrive maintenant
La Sénéchale aussi
Ne va pas en épargnant.
Une troupe vint de là soudain
Elise de Nanteuil va en criant
Avec la Sénéchale Yolande
Elise va devant
Criant De Trie Aiguillon
Va souvent chercher les rennes
La reine sur Ferrant
Vint par devant
En frappant
D’une hache sur le haubert blanc
Sans retard
Au milieu du camp
Se trouva portée
Jeanne la Gaigne vint avec irritationEt maint sergent
Y amena
Isabelle toute prompte
Tombe sur elles
De Mouciaux la voyant
En prend confiance
Sur un petit cheval trottant
L’emmena vivement
La Comtesse de ChampagneVint sur un cheval d’Espagne
Et ne fit pas attendre
Ses gens
Elle les rencontre tous et attendTant de combat fièrement
Sur elle ils furent plus de cent
Elise lui tend les mains
Et lui prend la bride
Avec sa compagne
Elise qui crie Montfort
Elle la descend
Bien qu’elle se défende
Et de même la troupe de Yolande
Tout bonnement
Qu’un rien
Ne la mettent en colère
Elle n’est pas d’Allemagne
Isabelle que nous connaissons
Vient poignant sur la plaineEt les frappe avec impétuosité
Souvent elle crie l’enseigne
Louange à Châtillon
Une troupe vint en retrait
Amisse à la sourdine vient aux environ
Et sa lance frappa dans l’écu
Lille criait-elle « ou leur louange »
À toutes brides, elles s’en vont
La Comtesse de ClermontA frappé avec un tronçon
Au milieu du front
Qui dans un fossé
L’a couchée
Clémence frappe avec un bâtonEt sans raison
Crie Biairsart
Elles sont toutes défaites
Et s’en vont en fuyant
Aucune du mont
N’y resta
Quand Boulogne récria
Yde au corps paré
La première recouvra
Au passage d’un fossé
La Comtesse à la bride prise
A crié Dieu aide !
Tant fut grande la blessure qu’elle reçut
Isabelle pousse de Marly qui criaDieu Aide ! elle reçut et donna maint coups
Une troupe vint de là
Gertrude, qui cria « Merlou »
Les chassa parmi les gués
Agnès de tricese vaAprès avoir maint coups dans les bras
Tout le jour senti
Briser maintes lances
Tirer maintes brides
Maints coups donner
Beaucoup frapper
Béatrice cria « Poissy »Il n’y en a pas de meilleure qu’elle
Ne joignit pas d’Erquy
Se porte contre Maryse de Jully
Et la fait tomber à terre
Puis commence sur elleÀ crier Saint Denis !
Tous les blessés y vinrent en courant
Elise de Roilet au corps paré
Clémence pique devant celle de Bruai
Cécile vint tout droit
Sur sa compagne en désarroi
Et frappe Isabelle d’Aunay
Qu’au milieu des leurs elle abattit
Sur elle vient
À grand exploit
La belle Élise
Qui crie « Garlandon » !
Agnès vient
En criant Paris
Ade de Parcain les voitCrie « Biaumont »
Tous y allèrent
Au milieu des visières
Agnès vit
Venir tous ceux de Cresson Essart
Isabelle arrive aussi
Sorti de vile-Gagnart
Le tournoi fut dispersé
Avant que cela fut trop tard
J’ai dit peu, je m’en repends, et contéAu lendemain du tournoi ont crié
De la prouesse de Yolande je vous dirai :
Toutes à casques fermés
Sur Morel la petite
Prit l’écu triangulaire
La pucelle fait conduire
Parmi les trois lances porter
Leur a fait cent
Sans demander de trêves
Sans arrêter
Va pour jouter
Droit sur les gens
Tout autour d’elle ont joué de la flûte et de la vielle
Elle est escortée
Elle l’ont durement
Vaincu et mis hors combat
Tout de ça et de là
Sous Torcy dans un pré
Elle dressa son pavillon
Là fut donné des plaisirs
Tant que la nuit dura
Notes et références
- contenue dans le n°184 du Supplément Français des Manuscrits de la Bibliothèque du Roi et dans le manuscrit 7.222, au folio 51
- Lagny : ancienne petite ville sur la Marne, à sept lieues de Paris et à quatre de Meaux. Elle possédait une très ancienne Abbaye, de Saint Furcy, dont les Comtes de Champagne Thibaut II de Champagne et Thibaut IV le Chansonnier furent les bienfaiteurs. Un château féodal décorait ce lieu : C’est sans doute près de son enceinte que se tint le tournoi des Dames, et pendant le règne de Henri II, Oncle de Thibaut IV le Chansonnier, Trouvère Champenois.
- Crespi ici citée pourrait bien être la Comtesse Eléonore, qui, entrant en possession du Château de Crespi, donna son Château de Bouville et le Parc y attenant pour fonder un monastère de filles sous la règle de Cîteaux. Le parc de Bouville, près Crespi en Valgi prit le nom de Parc aux dames, qu’il porte encore : la Comtesse de Crespi y annexa des bois, des prés et d’autres dépendances. Le Pape approuva le nouveau monastère par une bulle de 1210. La Comtesse de
- Enguerrand III de Coucy, surnommé le Grand. Or Enguerrand de Coucy s’est marié en première noce en 1201 avec Beatrix de Vignory, puis en 1205 avec Mahaut de Saxe et Après 1210 avec Marie de Montmirail. Le Tournoi des Dames ayant lieu vers 1180, Enguerrand III était certes trop jeune. Il doit s’agir de son père Raoul de Coucy, qui avait épousé Alix de France Arthur Dinaux dit que la Dame de Couci dont il est ici parlé serait la femme d’
- Torcy, terre de la Brie, Voisine de Lagny, sur un coteau près de la Marne et où il existait un joli et ancien château. Cette terre est tombée dans la fameuse maison de Colbert.
- Cailly, on trouve plusieurs familles normandes de ce nom. Une terre de Cailly était à quatre lieues de Rouen, sur la rivière du même nom. Une autre, placée sur l’Eure, n’était qu’à trois lieues de Louviers.
- Hugues III d'Oisy, auteur de cette chanson. Elle sortait de la Maison de Blois, et se trouvait veuve d’Othon, Comte de Bourgogne, Palatin. Après la mort de son second mari Hugues III, survenue en 1190, suivant les Chroniques d’Anchin et de Saint Aubert, Marguerite de Blois épousa en troisième noce, Gauthier, Seigneur d’Avesnes. Il ne faut pas s’étonner si une jeune femme forte comme Marguerite, qui tint tête à trois puissants maris, figure aussi bien dans un tournoi. Marguerite d’Oisy, dont il est ici question, est la seconde femme de
- Amisse, Catherine, Isabelle, Yde, Yolande, et d’autres dont il est parlé dans la chanson sont les prénoms de grandes Dames sans doutes fort à la mode vers 1180, et il suffisait de nommer par leur nom de baptême pour que tout le monde aristocratique d’alors sut de qui il était question ; il nous serait fort difficile aujourd’hui de démêler à quelles nobles familles elles appartenaient.
- Marguerite d’Oisy a sans doute pris « Cambrai » pour Cri, parce que son époux était Châtelain de Cambrai.
- Nanteuil, à quatre lieux de Senlis, sur la route de Paris à Soissons, était jadis dans la Maison des Comtes de Ponthieu. À l’époque dont il est ici question, les Seigneurs de Nanteuil devinrent Seigneurs du Donjon de Crepy. La terre antique de
- Thibaut V le Bon, Comte de Blois, mort en 1191 au cours du siège de Saint-Jean-d’Acre, et fut éteinte dans sa personne. On ne sait s’il est question ici de la femme du Sénéchal de France ou de celle du Sénéchal de Champagne, qui pouvaient aussi se trouver à cette réunion. À cette époque, la charge de Sénéchal de France appartenait à
- Aiguillon, Maison ancienne.
- Philippe Auguste à la Couronne, la Reine( s’il n’est pas seulement question de la reine de la fête) serait Isabelle, fille de Baudoin, Comte du Hainaut. En mettant l’époque du Tournoi des Dames de Lagny en 1180, à l'avènement de
- Henri II de Champagne : elle se nommait Ermentrude de Namur. Femme de
- Un Amaury de Montfort était Connétable de France dans ces temps reculés.
- Au Tournoi, les hérauts et poursuivant d’armes criaient le cri de leur maître, pour les faire reconnaître, et à ces cris, ils ajoutaient souvent des éloges.
- Lille, avec les mots de louange qui l’accompagnent appartenait au Châtelain de Lille, or celui qui était revêtu de cette dignité de l’an 1177 à 1200, fut Jean, qui épousa Mahaut de Béthune, Dame de Pontruard, Meulebecke et blaringhem. Le cri de
- Il y a, tant en France que aux Pays-Bas, environ 50 familles qui portent le nom de Clermont. La Dame que l’on cite ici, vu son titre de Comtesse, peu commun vers 1180, ne peut être que l’épouse du Comte Raoul de Clermont, mort Connétable de France en 1191.
- Les familles qui criaient Boulogne sont celles de Trie, Pequeny, Dolhaim, Saulieu et Miraumont. La belle Yde au corps houvré était certainement de la dernière.
- Mathieu Ier de Montmorency, Connétable de France, vers 1180, qui portait le titre de sire de Marly. Ce dernier se nommait lui aussi Mathieu de Montmorency († 27 août 1204, Constantinople) et était père de Bouchard de Marly. On trouve un fils puiné de
- Ce Merlon ne serait-il pas Merlieux, près de Laon.
- Il est ici question d’une dame de la Maison de Tricot, vieux bourg du Département de l’Oise et de l’Arrondissement de Clermont dont il est éloigné de cinq lieues.
- Poissy, petite et ancienne ville à l’extrémité de la forêt de Saint-Germain, où les premiers Rois de France avaient un château et sans doute un Châtelain qui avait Poissy pour cri. Saint-Louis naquit ou fut au moins baptisé à Poissy.
Catégorie :- Poème français
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