Lachapelle-Graillouse

44° 48′ 48″ N 4° 01′ 15″ E / 44.8133, 4.0208

Lachapelle-Graillouse est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et la région Rhône-Alpes.

Géographie

Situation

Lachapelle-Graillouse est un village situé au sein du plateau ardéchois entre les communes du Lac d'Issarlès et de Coucouron. Cette localité est situé dans les monts du Vivarais, proche du Mont Gerbier de Jonc, de la source de la Loire et du mont Mézenc, qui culmine à 1 754 mètres. Lachapelle-Graillouse se situe à 25 kilomètres de Langogne, 50 kilomètres du Puy-en-Velay et 55 kilomètres d'Aubenas.

Communes limitrophes

	Salettes	Issarlès
	Saint-Arcons-de-Barges	N	Le Lac-d'Issarlès
		O    Lachapelle-Graillouse    E
		S
	Coucouron	Issanlas	Saint-Cirgues-en-Montagne

Histoire

Lachapelle-Graillouse apparait pour la première fois dans un document écrit en 879 sous le nom de capella Graciliosa. Le village possède une église avec clocher peigne donnant sur une petite place entourée de maisons en pierres. Ayant connu un fort exode rural culminant dans les années 1950-1960, la population est en forte baisse par rapport au début du XX^e siècle. Le village possédait jusque dans les années 1970 de nombreux commerces dont la plupart ont fermés. Il ne reste plus aujourd’hui qu'un hôtel-restaurant (hébergé dans une maison communale rénovée), un gite chambre et une table d'hôte situé au lieu dit Le Ventalon où se trouve aussi une scierie.

Depuis les années 1990 et 2000, beaucoup de maisons habitées à l’année depuis des siècles par les locaux sont vendues comme résidences secondaires à des touristes méridionaux profitant en été de la fraîcheur due à l’altitude. Un lotissement municipal hétérogène est en cours de finalisation.

Administration

Budget

• Les comptes de la commune de Lachapelle-Graillouse sur le site du Ministere des Finances

Démographie

Lieux et monuments

L'église de Lachapelle-Graillouse, du XI^e siècle, se situe sur la place principale du village. Son histoire est relativement bien connue grace à un registre. La rénovation de l'intérieur a été réalisée à la fin des années 1980 avec notamment la suppression des enduits (réalisé par des scouts belges), la réfection de la tribune (réalisé par l'entreprise Fargier du Pièbre) et le changement des fenêtres (financé par les dons de certains paroissiens). À cette occasion l'abondant mobilier intérieur résultant de siècles de donations des paroissiens a été en grande partie évacué vers le bâtiment de la cure. Seul subsiste la partie basse (fortement modifiée) de l'hôtel de St Joseph (XVIII^e siècle) servant maintenant d’hôtel principal et le massif confessionnal. Ces deux ensembles ont été réalisés par un meunuisier du village. Deux sculptures d'oiseaux sont visibles à l'intérieur de l'église. Ceux qui parlent le patois sauront si ce sont des "grailles" ou des grails". Deux têtes sculptées sont aussi visibles dans une des chapelles latérales.

Avant les années 1900, le cimetière de la commune bordait l'église et il fallait le traverser pour accéder à celle-ci. Depuis une parties des tombes des anciens chapellous sont protégées par le goudron de la place. La partie du cimetière située entre l'église et la cure a été décaissée sans précaution particulière en août 2011. Ceci afin de réaliser un débouché au nouveau garage de l'ancienne cure transformée en logements sociaux.

Vie locale

• Avec la forte diminution de la population et l'exode des jeunes générations vers les villes alentours, la vie locale est actuellement peu vivace. En une trentaine d'année, le village à beaucoup perdu de son âme séculaire. On joue encore un peu à la pétanque les soirs d'été sur la place de l'église mais cela n'a rien à voir avec les parties du dimanche matin (d'après messe) d'antan. Jusque dans les années 1990, la place du village voyait souvent les soirs d'été, une bonne trentaine de personnes s'affronter en tournoi de boule amicaux.

La fête votive le dimanche suivant le 15 août sort brièvement le village de son sommeil. Elle clos la période 14 juillet-15 août qui correspond à la venue des touristes. Le village retombe alors vite dans une profonde torpeur.

• Fête votive le dimanche suivant le 15 août ;
• Feu de la Saint-Jean est une occasion de réunion ;
• Comité d'animation municipal ;
• Terrain de tennis municipal ;
• Terrain de boule à la longue ;
• Sentiers de randonnées.

Personnalités liées à la commune

• Roger Veysseyre (1920-2002) fut maire de la commune durant 36 années. Il fut aussi instituteur de 1940 à 1975. Il commença sa carrière au Pièbre pour la finir à Lachapelle-Graillouse ;
• L'abbé Ceyte (décédé en 2001), fut le dernier curé (de 1955 à 1992) permanent du village. Sous son ministère, le village fut la dernière paroisse du plateau ou la messe se disait en latin. C'était aussi un fameux pécheur à la mouche qui connaissait la Loire comme sa poche.
• Sœur Marie Vieilledent (1908-2000), dite la sœur Marie, s'est occupée de la paroisse de 1937 à 1980. Elle fut institutrice au sein de l'école privée du village de 1937 à 1975.

Voir aussi

• Communes de l'Ardèche

Liens externes

• Les comptes de la commune de Lachapelle-Graillouse sur le site de Minefi
• Lachapelle-Graillouse sur le site de l'Institut géographique national

Notes et références

• Portail des communes de France
• Portail de l’Ardèche
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