La Tour-de-Peilz

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La Tour-de-Peilz
Vue de la maison communale de La Tour-de-Peilz
Administration
Pays	Suisse
Canton	Vaud
District	la Riviera-Pays-d'Enhaut
Langue	Français
Syndic	Lyonel Kaufmann
N° OFS	5889
Code postal	1814
Site Web	www.la-tour-de-peilz.ch
Géographie
Superficie	3,24 km²[1]
Altitude	382
Coordonnées	46° 27′ 00″ N 6° 52′ 00″ E / 46.45, 6.866646° 27′ 00″ N 6° 52′ 00″ E / 46.45, 6.8666
Communes limitrophes [[:Fichier:|(voir carte)]]	Saint-Légier-La Chiésaz, Blonay, Montreux, Vevey
Localité(s)	La Tour-de-Peilz
Démographie
Population	10 748 (31 décembre 2009)[2]
Densité	3 317,3 hab./km²
Localisation
[[:Fichier:|La Tour-de-Peilz [zoom]]] [[:Fichier:|La Tour-de-Peilz [zoom]]] Localisation de La Tour-de-Peilz en Suisse.
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La Tour-de-Peilz est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Riviera-Pays-d'Enhaut.

Géographie

Selon l'Office fédéral de la statistique, La Tour-de-Peilz mesure 3,24 km^2[1].

La Tour-de-Peilz se situe au bord du lac Léman, entre Vevey et Montreux. La commune a donné son nom à l'île de Peilz, îlot se situant à l'embouchure du lac.

Démographie

Selon l'Office fédéral de la statistique, La Tour-de-Peilz possède 10 748 habitants fin 2009^[2]. Sa densité de population atteint 3 317,3 hab./km². Les habitants s'appèlent les Boélands et les Boélandes.

Histoire

Le sol de La Tour-de-Peilz a livré des vestiges des Gaulois, des Romains et des Burgondes. L'évêque de Sion, les comtes du Genevois furent propriétaires de ces lieux. Puis vinrent les comtes de Savoie qui donnèrent à la cité ses premières lettres de franchises en 1282. Si l'époque savoyarde eut ses années joyeuses, elle eut aussi ses heures sombres. Le 8 juin 1476, après une défense héroïque, les habitants de La Tour-de-Peilz furent massacrés par des montagnards du Haut-Simmental, conduits par le châtelain bernois Niklaus Zurkinden. Après les comtes et ducs de Savoie, barons et sires de Vaud, ce sont les Bernois (et leur alliés Fribourgeois) qui, en 1536, envahirent à nouveau le canton de Vaud jusqu'au 24 janvier 1798, date de la Révolution vaudoise.

Son antique devise est « Dieu est ma tour et ma forteresse ».

Formation

La Tour-de-Peilz compte plusieurs établissements scolaires publics et privés. Les Collèges de Vassin (enfantine), Bel-Air (1-4 primaire), Courbet (3-4 primaire), Marronniers (5-6-7 secondaire), Mousquetaires (7-8-9 secondaire), Charlemagne (3 primaire et classe à effectif réduit) ainsi que le gymnase du CESSEV font partie du domaine public, alors que l'établissement Blancpain est privé.

Musées

• Musée suisse du jeu, au château.

Annexes

Personnalités

• Gustave Courbet (1819-1877), peintre français, chef de file du courant réaliste. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871. S'exile et meurt à La Tour-de-Peilz, jumelée à Ornans, sa ville de naissance .
• Henri Duparc, compositeur français, (1848 - 1933) vit à La Tour-de-Peilz de 1906 à 1913.
• Jacques de Bourbon (1870-1931), duc d'Anjou et de Madrid, y est né.
• A. J. Cronin (1896-1981), l'auteur écossais, y est enterré.
• La famille d'Igor Markevitch (1912-1983), compositeur et chef d'orchestre, s'y installe en 1916, après avoir quitté la Russie et un bref séjour à Paris.
• Claude Nicollier, (1944-...), 1^er astronaute/spationaute suisse, y est né et a passé son enfance. Il a effectué plusieurs vols dans l'espace, et lors d'une mission, a réparé le télescope spatial Hubble.
• Claude de Ribeaupière, dit Derib, dessinateur de bandes dessinés, créateur de Buddy Longway, Yakari, etc...
• Jacques Piccard, scientifique, océanographe, fils d'Auguste Piccard et père de Bertrand Piccard, il est le premier homme avec Don Walsh à être descendu, en 1960 à 10'916 mètres au fond de la Fosse des Mariannes, au large des Philippines (Fosse océanique de plus de 10'000 mètres de profondeur, endroit le plus bas du monde). Jacques Piccard est mort à La Tour-de-Peilz le 1^er novembre 2008.
• Jacqueline de Quattro, Conseillère d'État du Canton de Vaud (PRD)(2007-).
• Peter Brabeck-Letmathe, directeur et président du conseil d’administration de Nestlé.
• Jean Jardin, (1904-1976) directeur du Cabinet du président du Conseil, Pierre Laval, réfugié en Suisse après la guerre.
• Yves Débonnaire (1956-...), entraîneur-formateur de l'ASF et consultant sportif de la TSR.

Notes et références

Liens externes

• Site officiel de la commune

• Portail du canton de Vaud