Kurt Waldheim

Kurt Waldheim
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Kurt Waldheim
Bundesarchiv Bild 183-M0921-014, Beglaubigungsschreiben DDR-Vertreter in UNO new.png
Kurt Waldheim

Mandats
9e président fédéral de la République d’Autriche
8 juillet 19868 juillet 1992
(&&&&&&&&&&&021926 ans, 0 mois et 0 jour)
Élection 1986
Chancelier Franz Vranitzky
Prédécesseur Rudolf Kirchschläger
Successeur Thomas Klestil
4e Secrétaire général de l'ONU
1er janvier 197231 décembre 1981
(&&&&&&&&&&&036529 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 1971
Réélection 1976
Prédécesseur U Thant
Successeur Javier Pérez de Cuéllar
Biographie
Date de naissance 21 décembre 1918
Lieu de naissance Drapeau de l'Autriche Sankt Andrä-Wördern, Autriche
Date de décès 14 juin 2007 (à 88 ans)
Lieu de décès Drapeau de l'Autriche Vienne, Autriche
Nature du décès Infarctus
Nationalité autrichienne
Parti politique Parti populaire (ÖVP)
Conjoint Elisabeth Waldheim
Enfants 2 filles
1 garçon
Diplômé de Université de Vienne
Profession Diplomate
Religion Catholique

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Présidents fédéraux de la République d’Autriche
Secrétaires généraux de l'ONU

Kurt Waldheim (né le 21 décembre 1918 à Sankt Andrä-Wördern, Autriche, et mort le 14 juin 2007 à Vienne, Autriche, des suites d'un infarctus), est un diplomate et homme politique autrichien. Il fut secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président fédéral de la République d'Autriche de 1986 à 1992. La révélation, en 1986, de ses états de service dans la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale lui valut d'être mis en quarantaine par les autres chefs d’État. D'abord rétif aux critiques, il finit par reconnaître avoir appartenu à une unité responsable d'atrocités en Yougoslavie, mais refusa de démissionner comme le demandait le parti socialiste. Il affirma avoir fait son devoir comme la majorité de ses compatriotes autrichiens. Un comité d'historiens militaires établit qu'il ne participa à aucun crime nazi, tout en rejetant ses affirmations qu'il ignorait que des crimes avaient été commis contre les résistants.

Sommaire

Ses jeunes années

Kurt Waldheim est né au village de Sankt Andrä-Wörden près de Vienne, le 21 décembre 1918[1]. Son père, un inspecteur d'école de confession catholique et d'origine tchèque, du nom de Watzlawick (en tchèque Václavík), avait fait changer son nom cette année-là, alors que la monarchie des Habsbourg s'effondrait.

Le jeune Kurt fait son service militaire dans l'armée autrichienne en 1936-1937. Il fréquente l'Académie consulaire de Vienne qui forme les diplomates autrichiens[1]et obtient son diplôme de droit en 1939. Alors que son père milite au Parti social chrétien, le jeune homme, peu de temps après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en 1938, rejoint les rangs de la Ligue des étudiants allemands national-socialistes, une section du parti nazi, puis devient membre du corps à cheval de la SA[2].

Le 19 août 1944, à Vienne, il épouse Elisabeth Ritschel, fille d'un nazi autrichien bien en vue et elle-même nazie convaincue, d’après Dan van der Vat[3]. Il en aura trois enfants, Lieselotte (en 1945), Gerhard et Christa.

États de service militaires pendant la Seconde Guerre mondiale

Vue d'ensemble

Début 1941, Waldheim est incorporé dans la Wehrmacht et envoyé sur le front de l'Est en tant que chef d'escouade. En décembre de la même année, il est blessé et envoyé à l'hôpital à Francfort-sur-l'Oder puis à Vienne. Une fois rétabli, il est envoyé en Bosnie occidentale puis à Salonique dans le nord de la Grèce[4]. Ce sont ces états de service de 1942 à 1945 (soit de 24 à 27 ans) qui font l'objet d'une controverse en 1985 et 1986. En 1985, dans son autobiographie Dans l'œil de la tempête, il affirme qu'il n'eut plus à retourner au front et qu'il passa le reste de la guerre à achever ses études de droit à l'Université de Vienne. Des documents et des témoins apparus depuis révèlent qu'il continua de servir dans les Balkans en 1942-1945 contrairement à ce qu'il prétendait[5].

Affectations en Italie, Yougoslavie et Grèce (1942-1945)

Les états de service de Waldheim dans le groupe d'armée E de 1942 à 1945 tels qu'établis par la Commission internationale des historiens[6] :

  • interprète et officier de liaison auprès de la 5e division alpine (Italie) en avril-mai 1942,
  • officier 02 (communications) dans le groupe de combat de Bosnie occidentale en juin-août 1942,
  • interprète auprès du personnel de liaison affecté à la 9e armée italienne à Tirana début été 1942,
  • officier 01 dans le groupe de liaison allemand auprès de la 11e armée italienne et dans le groupe d'armée du Sud en Grèce de juillet à octobre 1943,
  • officier 03 dans le groupe d'armée E à Arsali, Kosovska, Mitrovica et Sarajévo d'octobre 1943 à janvier-février 1945.

Dans ce groupe d'armée E, il est sous les ordres du général Alexander Löhr, surnommé le « boucher des Balkans »[7],[8].

Pourtant, en 1986, il déclara qu'il était simplement interprète et secrétaire et qu'il n'avait eu connaissance ni de représailles contre des civils là où il était ni de massacres dans les provinces yougoslaves voisines. Ses initiales figurent sur des rapports concernant la déportation en masse de juifs de la Grèce dans les camps de la mort, la répression sanglante de partisans et l'exécution sommaire de commandos britanniques capturés[9].

Le rôle de Waldheim dans l'opération Kozara, opération contre les partisans qui vit des représailles sanglantes contre les populations civiles, a été mis en lumière par les historiens. Selon une enquête menée après-guerre, des détenus étaient régulièrement abattus à quelques centaines de mètres de son bureau ainsi qu'au camp d'extermination de Jasenovac[10],[11]. Le nom de Waldheim figure sur la liste d’honneur de la Wehrmacht parmi les personnes ayant assuré la réussite militaire de cette opération. L’État de Croatie lui remit pour son rôle la médaille d'argent de l’ordre de Zvonimir[12].

En 1945, l'officier Waldheim se rendit aux forces britanniques en Carinthie.

Carrière diplomatique et ministérielle (1945-1981)

Dès 1945, il entame une carrière diplomatique : il est premier secrétaire à l'ambassade d'Autriche à Paris jusqu'en 1951, puis chef du personnel au Ministère des affaires étrangères de l'Autriche jusqu'en 1955[13]. Il est ensuite nommé observateur permanent autrichien à l'ONU en mai 1955, avant de représenter l'Autriche comme ambassadeur auprès du Canada (1956-1960)[14]. Il retourne ensuite en Autriche où il utilise ses anciennes relations pour accélérer sa carrière diplomatique. Il occupe plusieurs postes de direction au Ministère des affaires étrangères dont celui de directeur général des affaires politiques de 1962 à 1964[15].

De 1964 à 1968, il retourne à l'ONU comme représentant de l'Autriche[16], et participe à des travaux sur l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique. Bien que n'appartenant à aucun parti politique, il est Ministre des Affaires étrangères de 1968 à 1970 au sein du gouvernement du parti populaire autrichien[17]. Il retourne à l'ONU à son départ du gouvernement, d'abord à l'Agence internationale de l'énergie atomique, puis comme représentant de l'Autriche (1970-1972). En 1971, il est le candidat du parti conservateur ÖVP aux élections présidentielles mais il échoue[18].


Discours du secrétaire général de l'ONU, Kurt Waldheim, lors du lever du drapeau de la RDA, nouvellement admise, le 18 septembre 1973.

Il est élu secrétaire général de l'ONU en janvier 1972, et à ce titre prononce le message de paix envoyé dans l'espace au nom de l'humanité dans les sondes Voyager[19]. Il s’implique fortement dans les interventions de l'ONU pour résoudre les crises, notamment le conflit israélo-arabe, et est réélu pour un second mandat par acclamation en 1978. Il met également l'accent sur la nécessité d'un développement économique des pays les plus pauvres.

Il réagit également aux massacres de Hutus au Burundi, dans un rapport de juin 1972, les qualifiant de génocide.

Il échoue à obtenir un troisième mandat, la Chine ayant mis son veto[20].

Professeur à l'université de Georgetown à Washington (1982-1984)

Waldheim passa les deux années suivantes (1982-1984) à enseigner la diplomatie comme professeur invité à l'université de Georgetown à Washington aux États-Unis[21].

Présidence de la République autrichienne (1986-1992)

Waldheim s’était présenté sans succès aux élections présidentielles autrichiennes en 1971. De retour dans son pays, il se lança comme candidat aux élections présidentielles de 1986. Dans le cadre de sa campagne, il publia en 1985 une autobiographie, Im Glaspalast der Weltpolitik (en français Dans l'œil de la tempête). Ses adversaires se mirent à chercher dans son passé pendant la guerre[22].

Il est cependant élu président de la République d'Autriche en 1986, sous les couleurs de l'ÖVP. C'est alors que son passé d'officier dans la Wehrmacht resurgit .

« L'affaire Waldheim »

C'est pendant la campagne présidentielle de 1985 que commença ce qui est connu internationalement sous le nom d'« Affaire Waldheim ».

Le 3 mars 1986, le journaliste Hubertus Czernin révéla, dans la revue d’information hebdomadaire autrichienne Profil, que l'autobiographie récemment publiée de Kurt Waldheim – Im Glaspalast der Weltpolitik – contenait plusieurs omissions concernant la période entre 1938 et 1945 : son appartenance à des organisations nazies (le corps à cheval de la SA, la fédération étudiante nazie) et sa présence comme officier de la Wehrmacht à Salonique de 1942 à 1943 sous les ordres du général Löhr, condamné à mort comme criminel de guerre en Yougoslavie en 1947[23].

Le 4 mars 1986, le New York Times à son tour publiait un article sur Waldheim, avec comme illustration une photo de ce dernier en uniforme de la Wehrmacht aux côtés du chef SS Artur Phleps à Podgorica au Montenegro[24].

Le Congrès juif mondial affirma qu'il avait trouvé le nom de Waldheim sur une liste de criminels de guerre nazis présumés établie par l'armée américaine[25].

Waldheim qualifia ces accusations « de purs mensonges et d'actes malveillants »[26] : « J'ai fait mon devoir de soldat » et « Vous ne trouverez rien. Nous étions corrects »[27].

Néanmoins, il admit qu'il avait eu connaissance des représailles allemandes contre les partisans : « Oui, je savais. J'ai été horrifié. Mais que pouvais-je faire ? Soit je continuais de servir, soit j’étais exécuté ». Il dit qu'il n'avait jamais visé ni même vu un seul partisan. Son ancien supérieur immédiat de l’époque déclara que Waldheim « était resté cantonné dans un bureau »[28].

Waldheim attaqua en justice le président du Congrès juif mondial, Edgar M. Bronfman, qui l'avait qualifié de « rouage de la machine de mort allemande ». Waldheim ne renonça à son action en justice que lorsque Bronfman eut dit que son organisation était disposée à arrêter sa campagne contre lui[29].

L'ancien chancelier autrichien Bruno Kreisky, lui-même d’origine juive, qualifia les actions du Congrès juif mondial d'« extraordinaire infamie », ajoutant que les Autrichiens ne « permettraient pas aux Juifs de l'étranger ... de leur dire qui ils devraient élire comme président »[30].

En 1994, l’ancien officier du Mossad Victor Ostrovsky déclara dans son livre The Other Side of Deception[31] que le Mossad avait falsifié le dossier du secrétaire général de l'ONU de l'époque pour l'impliquer dans des crimes nazis. Ces documents prétendument faux avaient été « découverts » par la suite par Benjamin Netanyahu dans le dossier de l'ONU, et déclenchèrent « l'Affaire Waldheim ». Ostrovsky a déclaré qu’elle fut motivée par la critique de Waldheim concernant l’action israélienne au Liban[32]. La crédibilité des récits d'Ostrovsky fait l'objet de controverses, nombre des affirmations de l'auteur n'étant pas corroborées par d’autres sources (ni réfutées) ; le critique Benny Morris et l’écrivain David Wise font valoir que le livre est essentiellement un roman[33].

Dans un livre paru en 2006, le fonctionnaire international Anne Kling attribue l'origine de l' « affaire Waldheim » à la campagne lancée en 1986 par les socialistes autrichiens – « qui occupaient la présidence autrichienne presque sans discontinuer depuis la fin de la guerre » – contre le concurrent redoutable qu'était Kurt Waldheim. Comme la campagne ne marchait pas en Autriche, elle prit une tournure internationale avec l'intervention du Congrès juif mondial et du New York Times, et de la LICRA avec Beate Klarsfeld en Autriche même. Le résultat obtenu fut l'inverse de celui escompté : Waldheim fut élu. Mais cette victoire est le commencement des ennuis pour ce dernier[34].

Le Comité international des historiens

En raison de la controverse internationale, le gouvernement autrichien décida de nommer un Comité international de six historiens militaires (un Suisse, un Allemand, un Belge, un Israélien, un Américain et un Britannique) pour examiner les accusations portées contre Waldheim en raison de ses fonctions entre 1938 et 1945[35].

Leur rapport ne trouva pas de preuves d'implication personnelle de Waldheim dans ces crimes mais rejeta ses affirmations qu'il ignorait que des crimes avaient été commis contre les résistants[36]. Ces historiens citèrent une preuve démontrant que Waldheim avait dû être informé des crimes de guerre[37]. Dans un compte rendu de la controverse, Simon Wiesenthal affirme que Waldheim était stationné à 8 km de Salonique alors que, plusieurs semaines durant, la communauté juive, qui formait un tiers de la population, était envoyée à Auschwitz. Waldheim nie en avoir eu connaissance. Commentaire de Wiesenthal : « Je ne pus répondre que ce que le comité d'historiens avait établi dans son rapport : "Je ne peux pas vous croire" »[38].

Wiesenthal déclara que le Comité international n'avait trouvé aucune preuve permettant de dire que Waldheim avait participé à des crimes de guerre, mais qu'il était coupable d’avoir menti sur son passé militaire[39].

En février 1988, le Comité international livra les conclusions suivantes sur la capacité de Waldheim à faire quelque chose au sujet des crimes qu'il savait être commis en Yougoslavie et en Grèce : « En faveur de Waldheim il y a le fait qu'il n’avait que de faibles possibilités d'agir contre les injustices commises. Les actions contre celles-ci, en fonction du niveau où la résistance se produisait, étaient d'importance très différente. Pour un jeune officier, qui n'avait pas d'autorité militaire au niveau du groupe d'armée, les possibilités pratiques de résistance étaient très limitées et en toute probabilité n'auraient pas mené à des résultats tangibles. La résistance n'aurait pas dépassé la protestation formelle ou le refus de servir plus longtemps dans l'armée, ce qui aurait semblé être un acte courageux, mais ne se serait soldé par aucun résultat dans les faits »[40].

Ostracisation internationale

Pendant toute la durée de sa présidence (19861992), Waldheim et son épouse Elisabeth furent officiellement déclarés personae non gratae par les États-Unis[41]. Ils restèrent sur la liste des personnes interdites de séjour dans ce pays même après la publication du rapport du Comité international d'historiens. Faute d'invitation, il ne se rendit dans aucun pays occidental pendant son mandat présidentiel et concentra ses visites d'État au Moyen-Orient, au Vatican, et à certains pays communistes.

Cependant, le président tchécoslovaque Vaclav Havel le rencontra en juillet 1990, bien qu'il fût controversé[42],[43].

De même, selon l'historien A. Tom Grunfeld, le 14e dalaï-lama, dans ses efforts pour internationaliser la question tibétaine , rencontra à deux reprises le président autrichien alors que celui-ci était boycotté par la communauté internationale[44],[45]. En 1998, l'AFP rappelait que le dalaï-lama, à l'occasion de ses voyages pour promouvoir l'autonomie du Tibet, s'était rendu en Autriche en 1991 et qu'il avait eu des entretiens avec le président Kurt Waldheim et le chancelier Franz Vranitzky[46].[pas clair]

En 2001, l’ouverture d’un important fonds d’archives permet d’établir que la CIA, mais aussi des responsables yougoslaves et soviétiques, et peut-être israëliens, étaient au courant du passé de Kurt Waldheim au moment de la campagne menée en sa faveur pour le poste de secrétaire général de l’ONU[47],[48],[49].

Ses dernières années (1992-2007)

Au terme de son mandat en 1992, Waldheim ne chercha pas à se représenter. En 1994, le pape Jean Paul II le fit chevalier de l’« ordre de Pie IX »[50].

Décès

Il mourut le jeudi 14 juin 2007 au matin, à l'âge de 88 ans, des suites d'un infarctus. Il était hospitalisé à Vienne depuis la fin du mois d'avril 2007 pour une infection. Dans son testament, rendu public le lendemain de son décès, il affirme « regretter profondément » la manière dont il avait « pris position sur les crimes nazis, à savoir beaucoup trop tard, et non de manière exhaustive et sans malentendus »[51]. Il ajoute que « la raison » expliquant sa réaction lors de la révélation des faits au grand public n'était pas due « à un calcul politique, mais [à] la consternation, [...], voire au désarroi face au contenu et à l'ampleur des reproches ».

Au lendemain de sa mort, il reçut du secrétaire général Ban Ki-moon l'hommage de l'Organisation des Nations unies pour avoir dirigé l'institution pendant la Guerre froide « avec prudence, persévérance et précision ».

Funérailles

Le 23 juin eurent lieu à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne, des funérailles nationales célébrées par le cardinal Christoph Schönborn[52] en présence de hauts responsables politiques autrichiens dont le président Heinz Fischer, du directeur des Nations unies de Vienne, Antonio Maria Costa, et du nonce apostolique monseigneur Michael Wallace Banach. À l'exception du prince Hans-Adam II de Liechtenstein, aucun dirigeant étranger n'était présent.

Sa dépouille fut déposée, avec les honneurs militaires, dans une crypte réservée aux anciens présidents autrichiens au cimetière de Zentralfriedhof[53], après une halte devant le siège régional des Nations unies à Vienne où un éloge funèbre fut prononcé[54].

Œuvre littéraire

  • Im Glaspalast der Weltpolitik, Econ Verlag, Düsseldorf, 1985, 400 p. (ISBN 3430194539), (ISBN 9783430194532), publié en anglais la même année sous le titre In the Eye of the Storm (une étude comparative de la version allemande et de la version anglaise de ces mémoires a été publiée par Jacqueline Vansant sous le titre Political Memoirs and Negative Rhetoric: Kurt Waldheim's in the Eye of the Storm and Im Glaspalast der Weltpolitik dans la livraison printemps 2002 de la revue Biography)

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Kurt Waldheim » (voir la liste des auteurs)

  1. a et b Kurt Waldheim est mort, lefigaro.fr, 14/10/2007.
  2. Jérome Segal, Kurt Waldheim: un « éclaireur » ?, in L'Arche, n°591, juillet 2007, pp. 88-89.
  3. (en) Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, The Guardian, 15 juin 2007: « (...) he married Elisabeth Ritschel, daughter of a prominent Austrian Nazi and a convinced Nazi herself. ».
  4. (en) Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007). Ex-UN chief's Nazi past covered up, World Socialist Web Site, Published by the International Committee of the Fourth International (ICFI), 21 juin 2007 : « After stays in military hospitals in Frankfurt an der Oder and Vienna, in April 1942 he was ordered to western Bosnia as a liaison officer with the occupying Italian troops. From April 1943, he belonged to the Army Group E, whose officer staff was quartered in Salonika in northern Greece ».
  5. Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, op. cit. : « Waldheim wrote that he had been studying for his doctorate in international law in 1942 and 1943, when he had actually been serving in the Balkans ».
  6. (en) The Waldheim Report. Submitted 8 February 1988 to Federal Chancellor Dr. Franz Vranitzky, p. 39.
  7. (de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939-1945, Podzun-Pallas, 2000, (ISBN 3-7909-0284-5).
  8. Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, op. cit. : « Army Group E was commanded by General Alexander Löhr, the butcher of the Balkans, who was tried, convicted of war crimes and executed by Yugoslavia in 1947 ».
  9. Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, op. cit. : « His initials are to be seen on reports about mass deportations of Jews from Greece to death camps, the bloody suppression of partisans, (...) the "special treatment" (summary execution) ordered for captured British commandos ».
  10. (en) Kurt Waldheim, The New York Times, 15 juin 2007 : « Waldheim took part in, and was decorated for, Operation Kozara, a large-scale antipartisan operation involving mass reprisals – at the rate of 100 executions for every German killed – and mass deportations to concentration camps ».
  11. (en) Dennis Casey, Kurt Waldheim: man of mystery, Spokesman Magazine, 1 May 2005 : « According to one post-war investigator, prisoners were routinely shot within only a few hundred yards of Waldheim's office. »
  12. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « Waldheim had been given the Zvonimir medal, an honour bestowed by the fascist Ustasha regime in Croatia, which collaborated with the Nazis ».
  13. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « He entered the Austrian diplomatic service in 1945. From 1948 to 1951, he was a first secretary at Austria’s embassy in Paris and headed the personnel department in the foreign ministry ».
  14. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « In May 1955, Waldheim became Austrian permanent observer at the United Nations in New York; in March 1956, he went to Canada as ambassador ».
  15. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « Waldheim used his old connections to rise rapidly in the diplomatic service. Between 1960 and 1964, he headed various departments in the Viennese foreign office ».
  16. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « From the beginning of 1965, he represented Austria at the UN ».
  17. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « Between 1968 and 1970, Waldheim was the Austrian foreign minister, although he belonged to no political party ».
  18. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « In 1971, he was nominated by the conservative ÖVP for the office of Federal President. (...) Waldheim lost the 1971 election ».
  19. (en) Voyager. The Interstellar Mission - Golden Record, site du Jet Propulsion Laboratory.
  20. (en) Kurt Waldheim. Obituary, TimesOnLine, 15 juin 2007 : « Waldheim would have liked a third term at the UN, but (...) a Chinese veto blocked the proposal ».
  21. Kurt Waldheim. Obituary, TimesOnLine, op. cit.
  22. Kurt Waldheim. Obituary, TimesOnLine, op. cit. : « This proved to be a hostage to fortune, since his opponents in Austria were becoming suspicious of the bland account he had to that time given of his war service. The probing began ».
  23. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « Waldheim had just published an autobiography entitled In the Glass Palace of World Politics (Im Glaspalast der Weltpolitik), which contained very little about his activities under Nazi rule and during the Second World War, while including many falsehoods. He concealed his membership in Nazi organisations like the SA Reiterkorps (SA Mounted Corps) and the Nazi student federation, as well as his activities as an officer in Salonika from 1942 to 1943; (...) No word can be found in Waldheim’s book concerning his collaboration with Wehrmacht general Alexander Löhr, who was condemned to death on February 16, 1947, in Yugoslavia as a war criminal ».
  24. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « Just one day later, the New York Times also published an article about Waldheim, illustrating it with a photo showing Waldheim in a Wehrmacht uniform at the side of SS-group leader Artur Phleps in Podgorica, Bosnia ».
  25. (en) Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, Sequels Running Out of Answers, Time (magazine), 7 avril 1986 : « The W.J.C. also disclosed that it had found Waldheim's name on a list of suspected Nazi war criminals compiled by the U.S. Army ».
  26. Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, Sequels Running Out of Answers, op. cit.
  27. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « I did my duty as a soldier. (...) You will find nothing. We were decent ».
  28. Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, Sequels Running Out of Answers, op. cit. : « He later admitted, however, that he was aware of German reprisals against the partisans: "Yes, I knew. I was horrified. But what could I do? I had either to continue to serve or be executed." He said he never fired a shot or even saw a partisan. Indeed, his immediate superior at the time, former Lieut. Colonel Herbert Warnstorff, said last week that Waldheim "remained confined to a desk" during his tour ».
  29. Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007), op. cit. : « He sued the chairman of the Jewish World Congress (WJC), Edgar M. Bronfman, who had called him “a part and a cog of the Nazi killing machine.” Waldheim only withdrew this action in 1988, after Bronfman said that the WJC was prepared to stop its campaign against him. In the meantime ».
  30. Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, Sequels Running Out of Answers, op. cit. : « Former Chancellor Bruno Kreisky, himself of Jewish extraction, called the W.J.C.'s actions an "extraordinary infamy," adding that in the election, Austrians "won't allow the Jews abroad to order us about and tell us who should be our President ».
  31. Littéralement, « l'autre face de la tromperie »
  32. (en) Victor Ostrovsky, The Other Side of Deception: A Rogue Agent Exposes the Mossad's Secret Agenda, New York, HarperCollins, 1994, 315 p. (ISBN 9780060176358) 
  33. (en) 18 June 2008 meeting - Victor Ostrovsky, Former Mossad Officer, AFIO, juin 2008 : « Some critics, such as Benny Morris and author David Wise have charged that the book is essentially a novel written by a professional novelist. (...) Many of Ostrovsky's claims have not been verified from other sources, nor have they been refuted. Arguments continue to rage over the credibility of his accounts ».
  34. Anne Kling, La France LICRAtisée, Editions Déterna, Paris, 2006, en part. section « L'affaire Kurt Waldheim », p. 109-113 (ISBN 2-913044-63-8) : « Mais Beate Klarsfeld aura beau mener camppagne contre lui en Autriche, c'est l'effet inverse qui se produit. Loin de se laisser intimider, les Autrichiens élisent Waldheim avec un score excellent. [...] Cette victoire ne marque cependant pas la fin des ennuis de Waldheim, mais bien plutôt leur commencement. »
  35. Kurt Waldheim, TimesOnLine, op. cit. ; « The Austrian Government felt bound to act, and it established a commission of six military historians – from Switzerland, Germany, Belgium, Israel, the United States and Britain – to investigate the charges. »
  36. Kurt Waldheim, TimesOnLine, 15 juin 2007 : « The commission found no evidence that Waldheim had been a war criminal, but rejected some of his claims of ignorance of Nazi treatment of partisans. »
  37. (en) Simon Wiesenthal, "The Waldheim Case", in Contemporary Jewish Writing in Austria, edited by Dagmar Lorenz, pp. 81-95, University of Nebraska Press.
  38. Simon Wiesenthal, "The Waldheim Case", op. cit., p. 91.
  39. Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, The Guardian, 15 juin 2007 : « Both the Ministry of Defence in London and Simon Wiesenthal, (...) confirmed there was no evidence that Waldheim had committed war crimes. (...) Waldheim's offence was to lie ».
  40. (de) James L. Collins Jr., u.a., Bericht der internationalen Historikerkommission, Schlussbetrachtung, 8 février 1988 (traduit de l'allemand).
  41. (en) Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, Reuters, 23 juin 2007 : « The revelations sparked an international outcry, prompting the United States to place him on a "watch list" barring him from entry and making Waldheim unwelcome in many nations. »
  42. South Africa international, Volume 22, Éditeur South Africa Foundation, 1991 : « Among other things, President Havel is known for his dismissal of conformism of any kind. He has confirmed this by several steps: the invitation of the Tibetan Dalai Lama, his visit to Israel, his meeting with Kurt Waldheim »
  43. RFE/RL Research Institute, RFE/RL research report: weekly analyses from the RFE/RL Research Institute, Volume 1, Radio Free Europe/Radio Liberty, 1992 : « Havel's meeting in July 1990 with controversial President of Austria Kurt Waldheim »
  44. (en) A. Tom Grunfeld, Tibet and the United States, dans Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region (sous la direction de Barry Sautman, June Teufel Dreyer), M. E. Sharpe, Armonk, New York - London, England, 2006, p. 333 : « The internationalization of the Tibet issue had begun in earnest. The Dalai Lama travelled widely, visiting Latin America, the United States (frequently), Europe, and the Soviet Union, meeting with heads of state, parliamentary members, the Pope - anyone who would see him, including Austrian president Kurt Waldheim twice, when Waldheim was subject to an international boycott by world leaders for his earlier Nazi affiliations. »
  45. (en) A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet, revised edition, M. E. Sharpe, Armonk, N. Y., 1996, p. 232 : «  (...) and to Austria where he met with Waldheim again. »
  46. (en) Dalai Lama to visit Austria, dépêche AFP du 27 avril 1998 reproduite sur le site World Tibet Network News: « The Dalai Lama, who travels regularly overseas to promote his call for the autonomy of his homeland, visited Austria in 1991 when he held talks with President Kurt Waldheim and Chancellor Franz Vranitzky. »
  47. Jérome Segal, « Kurt Waldheim: un « éclaireur» ? », in L'Arche, n°591, juillet 2007, p. 88-89 : « On sait, depuis l’ouverture d’un important fonds d’archives, en 2001, que la CIA était au courant du passé de Kurt Waldheim au moment de la campagne menée en sa faveur pour le poste de secrétaire général de l’ONU (The Guardian, 2 mai 2001). Officiellement, le gouvernement américain aurait "oublié" de consulter les fichiers ».
  48. (en) Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, Reuters, 23 juin 2007 : « It was later revealed that Waldheim's record had been in U.N. archives for decades and was known to Yugoslavs and Russians as well as U.S. intelligence ».
  49. Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, op. cit. : « The Israelis seem also to have known ».
  50. Adrien Willemin, « Fin de règne au Vatican ? », janvier 1995.
  51. (en) Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, Reuters, 23 juin 2007 : « In a posthumously published letter, Waldheim said he regretted deeply having voiced his "unequivocal" stance on Nazi war crimes far too late in his life. »
  52. Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, op. cit. : « Hundreds of mourners gathered around Vienna's landmark St. Stephen's Cathedral where Cardinal Christoph Schoenborn held a requiem for Waldheim ».
  53. Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, op. cit. : « He was laid to rest with military honors in a crypt for presidents ».
  54. Karin Strohecker, Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria, op. cit. : « Waldheim's coffin was taken to U.N. regional headquarters where a eulogy was held before he was laid to rest in the city's Zentralfriedhof cemetery ».


Sources

  • (en) Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007). Ex-UN chief's Nazi past covered up, World Socialist Web Site, Published by the International Committee of the Fourth International (ICFI), 21 juin 2007
  • (de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939-1945, Podzun-Pallas, 2000 (ISBN 3-7909-0284-5)
  • (en) The Waldheim Report. Submitted 8 February 1988 to Federal Chancellor Dr. Franz Vranitzky
  • (en) Victor Ostrovsky, The Other Side of Deception: A Rogue Agent Exposes the Mossad's Secret Agenda, Harper Collins, New York, 1994
  • (en) Simon Wiesenthal, "The Waldheim Case", in Contemporary Jewish Writing in Austria, edited by Dagmar Lorenz, University of Nebraska Press, pp. 81-95
  • (en) A. Tom Grunfeld, Tibet and the United States, in Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region (sous la direction de Barry Sautman, June Teufel Dreyer), M. E. Sharpe, Armonk, New York - London, England, 2006, p. 333
  • (en) A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet, revised edition, M. E. Sharpe, Armonk, N. Y., 1996, p. 232

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