Kronenbourg 1664

Logo de Brasseries Kronenbourg
Création	1664
Fondateur(s)	Jérôme Hatt
Siège social	Strasbourg  France
Direction	Thomas Amstutz
Activité(s)	Brasserie
Produit(s)	Kronenbourg, 1664, Grimbergen, Kanterbraü, Carlsberg, Apple Frost
Société mère	Carlsberg
Effectif	1390 (2008)
Site Web	www.brasseries-kronenbourg.com
Chiffre d'affaires	855 M€ (2007)
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Les Brasseries Kronenbourg sont le premier brasseur français. Leur siège social se situe à Cronenbourg, un quartier de Strasbourg, en Alsace, France.

En juillet 2000, les Brasseries Kronenbourg sont revendues au groupe écossais Scottish & Newcastle. Puis suite au rachat de Scottish & Newcastle en janvier 2008 par un consortium formé par Carlsberg et Heineken, les Brasseries Kronenbourg entre dans le groupe Carlsberg le 29 avril 2008.

Avec un chiffres d'affaires de 855 millions d'euros (2007) et une part de marché de 34 %(2007) sur le marché français de la bière, les Brasseries Kronenbourg se positionnent en leader sur ce marché.
En 2006, une bière sur 5 consommée en France est une Kronenbourg. Parmi les marques phares composant le portefeuille des Brasseries Kronenbourg, on retrouve les marques Kronenbourg, 1664, Grimbergen et Kanterbraü. Certaines marques internationales, telles que Guinness ou Carlsberg sont également commercialisées par l'entreprise en France.

L'usine d'Obernai gère aujourd'hui l'intégralité de la production. Avec une superficie de 69 hectares, il s'agit de la plus grande brasserie française, reconnue comme l'une des plus performantes d'Europe. Bières blondes, brunes, ambrées, aromatisées, sans alcool ou panachés, la brasserie d'Obernai produit 25 qualités de bières différentes. Chaque année, le site d'Obernai produit en moyenne 7,3 millions d'hectolitres de bière et plus de 11 000 wagons et 4 000 camions transitent sur le site.

Le siège social, situé à Strasbourg concentre des services stratégiques tel que le centre de recherche et de développement.

Sommaire 1 Histoire 1.1 Fondation 1.2 Croissance 1.3 Les années de crise 2 Marques 2.1 gérées en nom propre 2.2 gérées en partenariat 3 Innovations 4 Sources 5 Voir aussi 5.1 Article connexe 5.2 Références 5.3 Lien externe

Histoire

Fondation

C'est en juin 1664 que Jérôme Hatt, fils de teinturier admis à la corporation des tonneliers, obtient sa maîtrise de brasseur et loue la brasserie du Canon autrefois Zur Cathaunen puis Zur Kanone qui était dès 1647 brasserie, place du Corbeau à Strasbourg. Il n'aura de cesse d'améliorer les techniques de brassage, pionnier d'une dynastie qui sera au service de la bière pour huit générations. En 1669 Jérôme Hatt achète l'établissement.

Croissance

En 1850, les fréquentes crues de l'Ill obligent Frédéric-Guillaume Hatt à déménager la brasserie sur les hauteurs de Cronenbourg qui s'écrit encore à l'époque avec un K.

En 1922, Maurice-Georges Hatt crée la marque Tigre Bock après le rachat d'un célebre restaurant alsacien nommé le Grand Tigre, la bière est rebaptisée Kronenbourg après la Seconde Guerre mondiale en 1947.

En 1959, la brasserie commercialise en Europe : en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Belgique. La production atteint 2 millions d'hectolitres en 1968 et un nouveau site de production est indispensable. C'est ainsi qu'en 1969, Obernai accueille l'usine K2 d'une capacité de 6,5 millions d'hectolitres, la plus grande brasserie jamais construite à l'époque.

Le 10 janvier 1970, Jérôme Hatt annonce la fusion avec les Eaux d'Évian et BSN qui reprend par ailleurs la Société européenne de brasserie, contrôlant ainsi 40% du marché français de la bière. Mais, en désaccord avec Antoine Riboud, il prendra sa retraite en novembre 1977, mettant fin à une dynastie de brasseurs qui régnait depuis plus de 300 ans. La production dépasse alors 6 millions d'hectolitres.

En 1952, la brasserie lance la marque 1664, en hommage à l'année de sa création.

En 1986, la brasserie fusionne avec Kanterbräu et devient Brasseries Kronenbourg.

Les années de crise

En 2000, Danone revend Brasseries Kronenbourg au groupe britannique Scottish & Newcastle: l'usine K1 de Cronenbourg arrête toute activité d'embouteillage.

Le début du XXIe siècle est une période de crise profonde pour Kronenbourg. Selon le quotidien français Le Monde en 2008, "En moins de 10 ans, les Brasseries Kronenbourg ont perdu 30% de leurs volumes, passant de près de 10 millions d'hectolitres vendus en 1999 à 7 millions en 2007."^[1]. La marque Kronenbourg elle-même est concurrencée par les bières bas de gamme et possède peu de potentiel de repositionnement vers le haut de gamme. La part de marché du groupe est revenue de 41% en 2000 à 34% vers 2007^[2]..

Le 29 avril 2008, les Brasseries Kronenbourg font partie du groupe danois Carlsberg à la suite du rachat de Scottish & Newcastle en janvier 2008 par un consortium formé par Carlsberg et Heineken^[3].

En difficultés, le groupe se recentre sur son site de production K2 d'Obernai:

• En 2005, l'usine de Rennes est démantelée et démolie^{[réf. nécessaire]}.
• En 2006, Scottish et Newcastle revend le site de Champigneulles (au nord de Nancy) au brasseur allemand Frankfurter Brauerei qui compte doubler la production^[4]. Depuis décembre 2007, l'ancien bâtiment administratif des Brasseries de Champigneulles pourtant proche du style Art Nouveau de l'École de Nancy est en attente d'être démoli, ce qui suscite une polémique^{[réf. nécessaire]}.
• En avril 2006, le site K1 de Cronenbourg est démantelé et toute l'usine de mise en bouteille et brassage est démolie; la zone deviendra un parc immobilier. Il ne reste aujourd'hui que les bureaux de la direction, une salle de brassage et les laboratoires de conception/recherche. Néanmoins des opposants se sont révoltés contre la destruction du château d'eau qui portait l'enseigne de l'entreprise, puisque celui-ci était considéré comme vestige du patrimoine industriel de la ville^{[réf. nécessaire]}.

Le groupe se recentre aussi sur son activité de production de bières:

• Il cède la chaîne de restaurant Brasseries de maître Kanter et sa filiale de distribution Elidis^[1].
• En revanche, en juin 2008, Roland Ries et Brasseries Kronenbourg inaugurent et rouvrent l'ancien établissement Au Canon devenu brasserie, restaurant et musée^[5].

Le 24 octobre 2008, le groupe Carlsberg annonce dans le cadre d'un plan de restructuration organisationnel de l'entreprise, la suppression de 214 postes d'ici la fin de l'année 2010^[1].

Marques

gérées en nom propre

Kronenbourg, Kronenbourg Pur Malt, Kronenbourg Extra Fine, 1664, 1664 Blanc, 1664 Malt d'Exception, 1664 Instant Pression, Grimbergen, Grimbergen Cuvée Blanche, Grimbergen Cuvée Ambrée, Grimbergen Cuvée Double, Carlsberg, Kanterbraü, Gold, Wel Scotch, Wilfort, Force 4, Tourtel

gérées en partenariat

San Miguel, Guinness, Kilkenny

Innovations

Sur le marché français de la bière, la société s'est toujours démarquée via ses constants efforts en matière d'innovation :

• En 1947, est lancée la marque Kronenbourg, première marque de bière à faire de la publicité.
• Deux ans plus tard, en 1949, les Brasseries Kronenbourg lancent la première bouteille 33cl consignée et capsulée.
• En 1953, la boîte métallique, premier contenant perdu de l'histoire du packaging, porte le nom de Kronenbourg. Pratique et légère, un nouveau confort est alors offert au consommateur.

• En 1963, alors qu'en France s'ouvre le premier hypermarché, les Brasseries Kronenbourg lancent le premier pack de 6 bouteilles en verre perdu, créant ainsi le marché du verre recyclable dans la bière.

• Dix ans plus tard, en 1973, le nombre d'hypermarchés en France a doublé et l'on trouve dans les rayons, sous la marque Kronenbourg, les premiers packs de 10 bouteilles de 25cl.

• En 1988, a lieu une petite révolution dans l'histoire du conditionnement de la bière : des packs de 26 bouteilles sont disponibles en rayon sous la marque Kronenbourg.

• C'est en 2006, afin de satisfaire les 92 % de Français qui préfèrent consommer leur bière très fraîche, qu'est lancé "Superfresh", une nouvelle technique spécifique pour rendre la bière encore plus fraîche.

Sources

• Dossier de presse Brasseries Kronenbourg - juin 2006
• Michel Hau et Nicolas Stoskopf, Dynasties alsaciennes, Perrin, 2005

Voir aussi

Article connexe

• Cronenbourg
• Kronenbourg
• 1664
• Hatt

Références

Lien externe

• kronenbourg.fr - Site officiel
• Page Facebook

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