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Jeunesse sportive de Kabylie
Pour les articles homonymes, voir JSK.JS Kabylie Généralités Nom complet Jeunesse Sportive de Kabylie Surnom(s) JSK / les canaries / les lions du Djurdjura Nom(s) précédent(s) Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) de 1946 à 1974
Jamiat Sari' Kawkabi (JSK) 1974 à 1977
Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou (JET) de 1977 à 1989
Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) de 1989 à nos joursDate de fondation 1928 ; JSK depuis 1946 Statut professionnel Semi-professionel Couleurs Jaune et vert Stade Stade du 1er Novembre 1954
(15 000 bientot un stade de 45 000 places)Siège Stade du 1er novembre 1954
15000 - Tizi-OuzouChampionnat actuel Division 1 Président Mohand Cherif Hannachi Entraîneur Jean Christian Lang Site web [1] Palmarès National[1] Division 1 (14)
Coupe d'Algérie (4)
Supercoupe d'Algérie (1)International[1] Ligue des champions de la CAF (2)
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (1)
Coupe de la CAF (3)
Supercoupe d'Afrique (1)Maillots Domicile Extérieur Actualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2009-2010 de la Jeunesse Sportive de KabylieDernière mise à jour : 06 Août 2009. modifier La Jeunesse Sportive de Kabylie, (couramment abrégé en JS Kabylie ou JSK) en Kabyle Ilmezyen n addal leqbayel, est un club de football algérien évoluant dans le championnat d'Algérie de football (D1). Le nom JSK[2], (en tifinagh ), ou JS Kabylie, représente la section football du club sportif Jeunesse sportive de Kabylie.
Sa fondation officielle est 1946, pour ce qui est du nom définitif. En réalité, il a été fondé sur les bases d'un ancien club, qui portait alors le nom de RCTO, le Rapide Club de Tizi-Ouzou, club fondé en 1928 exactement.
Avec six trophées africains, dont deux ligues des Champions, et de nombreux titres nationaux, la JSK est l'un des clubs les plus titrés d'Afrique. C'est aussi l'un des plus riches, avec un budget annuel de 250 millions de dinars, soit environ 3 millions de dollars (pour la saison 2007/2008). La JSK a été portée haut par de nombreux chanteurs kabyles dont Lounès Matoub, Lounis Aït Menguellet et Lounès Khaloui entre autres.
En raison du contexte politique algérien, la JSK s'est aussi souvent retrouvée depuis 1977 à jouer le rôle de symbole et porte-drapeau de la contestation politico-culturelle kabyle.
Localisation.
L'implantation régionale du club est complexe : à l'origine c'est le club de la ville de Tizi Ouzou. Il deviendra au fur et à mesure de son ascension, immensément populaire dans l'ensemble de la Kabylie occidentale, ainsi que chez les kabyles d'Alger (dont beaucoup sont originaires de cette dernière région). Mais le club fait aussi partie à l'échelle internationale d'une classification particulière, géographiquement. Afin de mieux comprendre son implantation à l'échelle nationale et internationale nous allons donc voir ce qu'il en est en deux parties distinctes.
Localisation du club à l'échelle nationale, et sa place dans le football algérien.
La Jeunesse Sportive de Kabylie, comme son nom l'indique, est un club kabyle et a donc pour origine une région d'Algérie qu'on appelle la Kabylie. C'est le club de la ville de Tizi-Ouzou, agglomération chef-lieu de la Wilaya de Tizi-Ouzou, constituant le département numéro 15 en Algérie. La JSK dispute ses rencontres de championnat de coupe d'Algérie et des coupes d'Afrique, dans le stade de football de la ville, qui à pour nom "Stade du 1er Novembre 1954". Ce même stade, qui porte une date historique de l'histoire algérienne (début du conflit entre la France et le FLN, pour l'indépendance de l'Algérie), est également le siège du club.
Sur le plan géographique, et afin de le distinguer d'un autre club kabyle de l'élite, la JSM Bejaïa ; on qualifie communément la JS Kabylie, comme étant le club phare de la Djurdjura, une chaine de montagne en Kabylie dont la moitié fait partie intégrante de la Wilaya de Tizi-Ouzou. Par opposition, on dit de la JSMB, que c'est le club phare de la Soummam, en référence à la Vallée de la Soummam, partie intégrante du paysage de la Wilaya de Bejaïa. La Kabylie est divisé en deux parties, il y a la Grande Kabylie (ou Haute kabylie) et la petite Kabylie (ou Basse Kabylie) ; et la JSK est implanté en Grande Kabylie et la JSMB en Petite Kabylie. La rencontre entre ces deux clubs est appelée "derby de la kabylie", et à pour but de désigner le "patron" de la région kabyle « footballistiquement » parlant.
Sur le plan national, la JSK est un grand club, bien qu'il ne fasse pas partie de la capitale Alger. La capitale est la ville qui abrite en son sein le plus grand nombre d'équipes de football dans l'élite, un peu comme en Angleterre, ou pas moins de cinq ou six équipes sont présentes. C'est une équipe au glorieux passée, et sportivement elle fait partie de la "Ligue d'Alger", puisque sa situation géographique, au Nord-Est du pays, se trouve au côté de la capitale. Les kabyles sont une ethnie minoritaire en Algérie, il font partie des berbères, la race indigène du pays. Parmi les berbères, ce sont ceux qui représentent la minorité la plus élevée, dans ce pays de culture arabe.
Pour des raisons politiques mais aussi identitaires, tous les kabyles affichent une solidarité entre eux. Cette communion naquis d'un événement important dans la région et a pour nom "printemps berbère". C'est un soulèvement qui eût lieu dans les années 1980, de la part de la population kabyle, pour protester contre la politique d'arabisation du gouvernement en place. Afin de sauvegarder son identité et sa culture le peuple kabyle se souleva donc, ce qui entraina des émeutes. La JSK club phare du football algérien dans les années 1980 servit de porte drapeau de cette contestation politique.
Les victoires de la JS Kabylie, dans les compétitions algériennes et africaines, permirent à l'ethnie kabyle mais aussi au peuple berbère tout entier en Algérie, de s'identifier dans la victoire, et d'afficher sa fierté identitaire, une identité "Amazigh" et donc berbère.
Au début, le club qui était donc celui de la ville de Tizi-Ouzou, est devenu en quelques années, le club de toute la kabylie, mais aussi de tous les berbères du pays qui s'identifièrent à lui.
Sportivement, sur le continent africain, c'est le club qui représente le mieux l'Algérie et son football, et fait de lui un digne ambassadeur, auquel même les supporters des clubs rivaux le soutiennent dans les joutes africaines. Car c'est de loin le plus expérimenté et le plus performant, toute compétitions confondues en Afrique, par rapport aux autres clubs algériens.
Localisation du club à l'échelle internationale, et sa place dans le football africain
D'un point de vue géographique et internationale, la JSK club algérien de football, fait donc partie du continent Africain.
Le continent africain est géré par un confédération, appelée la CAF, Confédération Africaine de Football. Elle est aidée dans sa tache par cinq sous-confédérations africaines, gérant à elles seules l'administration de cinq grandes régions du football africain.
Ces sous-confédérations sont :
L'UNAF (l'Union Nord-Africaine de football), comprenant les pays d'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Égypte).
L'UOFA (L'Union des Fédération Ouest-Africaines de Football), comprenant les pays d'Afrique de l'Ouest (le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo).
L'UNIFFAC (Union des Fédérations de Football de l'Afrique Centrale), comprenant les pays d'Afrique Centrale (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad).
Le CECAFA (Council for East and Central Africa Football Associations), comprenant les pays d'Afrique de l'Est (le Burundi, Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie et Zanzibar).
Le COSAFA (Council of Southern Africa Football Associations), comprenant les pays d'Afrique du Sud (l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, les Comores, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l'Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe).
Ces mêmes "Régions" sont insérées dans un second découpage du football africain, les fameuses "Zones", qui permettent de situer les nations dans les phases de qualifications. Elles sont au nombre de six, ces zones sont :
Zone 1 ou Zone Nord : l'Afrique du Nord et comprenant ses cinq membres.
Zone 2 ou Zone Ouest A : l'Afrique de l'Ouest et comprenant ses huit premiers membres.
Zone 3 ou Zone Ouest B : l' Afrique de l'Ouest et comprenant ses huit autres membres.
Zone 4 ou Zone Centre : l'Afrique Centrale et comprenant ses huit membres.
Zone 5 ou Zone Centre-Est : l' Afrique de l'Est et comprenant ses dix membres à l'exception de Zanzibar.
Zone 6 ou Zone Sud : l'Afrique australe et comprenant ses quatorze membres.
Les clubs ne tiennent pas compte de ces Zones, puisque le tirage au sort lors des compétitions africaines fonctionnent sur le principe des têtes de série, et sur la place qu'occupait le club qualifié dans son championnat pour participer à la compétition.
Néanmoins, on peut mieux situer la place de la JSK dans le paysage africain. Au vu de ces informations importantes et extrêmement réglementées du football africain ; on peut donc mieux comprendre son implantation. La JS Kabylie, fait partie de l'Afrique du Nord géographiquement puisque c'est un club algérien, et fait partie de la sous-confédération africaine de football, l'UNAF. Cette organisation régit donc les clubs de cette région et organise des compétitions internationales régionales entres ceux-ci, que sont "la Coupe d'Afrique du Nord des Clubs Champions" et "la Coupe d'Afrique du Nord des Vainqueurs de Coupes".
Selon la FIFA, la JSK est un club très important en Afrique, d'une part parce qu'il représente le gros des victoires africaines du football algérien, mais aussi parce qu'il représente, un autre football important, celui du peuple berbère.
Bien qu'il représente une place forte du football algérien et maghrébin, il n'en demeure pas moins le seul club berbère à ce niveau en Afrique.
Histoire du club.
Article détaillé : Jeunesse sportive de Kabylie.Une association sportive à l'origine de tout (1928-1946).
La JS Kabylie a été créée au début de la saison 1946-1947. Se limiter à cette affirmation, c’est en réalité ignorer les efforts de tous ceux, qui ont longuement et durement travaillé et trahir leur mémoire alors même qu’ils furent les artisans du mouvement sportif qui aboutira à la naissance de la JSK.
C’est en effet vers l’année 1928 qu’apparaît la première association sportive en Kabylie. Elle aura pour foyer la ville de Tizi-Ouzou et pour dénomination " Rapide Club de Tizi-Ouzou " ou RCTO. Par de savantes et vicieuses manœuvres, cette équipe de football est rapidement désintégrée vers 1929-1930.
C’est vers le début des années quarante que le projet, jamais abandonné, reprend sa forme. En effet, Maître Sidi Saïd Hanafi, en liaison avec d’anciens joueurs évoluant alors à l’OTO (Olympique de Tizi-Ouzou) club colonial de la ville et quelques personnes de bonne volonté reprennent et développent autour d’eux l’idée de mettre en place un club de football musulman avec une dimension géographique et sociale plus grande que celle qui a prévalu du temps du RCTO. Il s’agira en fait d’une association sportive pour toute la Kabylie.
Des démarches ont été faites dès 1943 auprès de l’administration afin de déposer les statuts. Mais la mort suspendra, moins d’une année plus tard, ce brillant avocat (M. Hanafi)… Belhocine Arezki, Khodja Benyoucef, Mekacher Amar, Moh Ouali Salem, Ouanoughene, Ouakli Saadi, Belhadj Khelifa, Mezbout Akli et bien d’autres feront le serment de continuer la lutte jusqu’à l’aboutissement de l’idée. Un arrêt a été marqué entre 1943 et 1945 à cause de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n’est qu'après la guerre que les précurseurs de la JSK ont remis sur la table le projet de création du club.
Il aura fallu l’intervention de Mohand Achour et la démarche de Saadi Ouakli à Paris pour que la JSK soit enfin agréée par la FFF. Ce n’est pas fini. La demande d’affiliation à la fédération a été faite au café "Benkanoun" à la rue Randon à Alger, à deux pas du café "Moderne", siège de "l’USMA". Il y avait Monsieur Abtouche, Ahmed Kemmat (secrétaire général de l’USMA), Dris Moh Seghir et Hadj-Ahmed qui rédiga la demande. Parmi les noms proposés, on citera "l’ASK", "USMT" et ce sera "JSK" qui sera retenu.
Pour les couleurs, au début, on avait mentionné le vert et jaune et c’est un ancien joueur du "MCA" (Yamarene) qui orienta les dirigeants kabyles vers le symbolique vert et rouge. Après l’affiliation du club, une réunion a été organisée dans les locaux de l’immeuble "Graine" à deux pas du stade Oukil Ramdane. Il fut alors annoncé officiellement que la JSK est créée.
Dans un premier temps, la municipalité ne vota aucun budget pour la JSK. Il fallut donc compter sur la contribution populaire. L’aide financière viendra spontanément. Khalfi, Kitous, Oummia et Haddadou mettront bénévolement leurs cars et camions pour les déplacements. Meziane Berchiche retapait les "godillots" des joueurs. Ali Haddouche mettait sa "gargotee au service du club et Moh Lounas Madiou son café. L’aide morale et matérielle vient aussi d’Alger, le MCA, l'USMA ont aidé la JSK en fournissant les tenues et les chaussures. En vert et rouge, l’équipe de la Jeunesse Sportive de Kabylie fait son entrée officielle sur le stade le 13 octobre 1946.
Début du club dans les divisions inférieures du championnat (1946-1954).
L'année 1946, voit donc les débuts sur le terrain de la JS Kabylie à Tizi-Ouzou. A l'époque, c'est l'Olympique Tizi-Ouzou, autre club genètois, jouissait de tous les privilèges, et de moyens administratifs importants.
Néanmoins, le club affilié à la FFFA, fait son entrée dans l’histoire de football algérien. Comme le prévoit le règlement pour toute nouvelle équipe, il faut commencer la troisième division (composée de 28 équipes). La JSK est entraînée par Bensalma. Dès le début de saison, elle fait sensation enregistrant succès après succès. Elle ne connaîtra durant toute la saison qu’une seule défaite (face à "l’AS Dellys"). Une seule équipe lui tiendra tête en aller comme au retour, deux buts partout, par deux fois (c’est le "BOUIRA AC"). Toutes les autres rencontres se solderont par des victoires et parfois par de véritables cartons tels que : [JSK – JS Alma] six buts à un ; [JSK – JS Aumale] cinq buts à deux ; [JSK - RC Fondouk] six buts à deux, puis sept buts à un ; [JSK – GS Rovigo] six buts à un ; [JSK – JS Azazga] cinq buts à un et [JSK – US Palestro] quatre buts à zéro. Ces résultats lui permettent de se classer à la troisième place en compagnie de son voisin de Dellys. Elle le battra cependant aux "Issers" par trois buts à deux le 1er juin 1947 ce que lui permit d’occuper seule la 3e place. Pour un coup d’essai, il s’agit d’un coup de maître puisque la JSK accède en deuxième division une année à peine après sa création, en 1947.
La JSK est ainsi tout de suite promue en deuxième division. Elle évolue ensuite, durant la saison 1947-1948 dans le groupe A de la deuxième division. Les résultats à la fin de saison seront moyens en championnat. Dans la compétition « Coupe FORCONI » (l'ancêtre de la coupe d'Algérie) elle se fait éliminer au deuxième tour, le 7 septembre 1947 après avoir battu "l’A.S.Rivet" par quatre buts à zéro. En effet, après avoir marqué les quatre buts et montré une nette supériorité de joueurs qui forment une équipe rapide et homogène, elle se fera éliminer suite aux réserves formulées par l’A.S.Rivet à propos du joueurs Bouzar Boussad qui n’avait pas encore une année de licence B pour pouvoir évoluer en A (Selon le règlement de l’époque, l’équipe réserve ne doit pas compter plus de quatre joueurs de première. Un joueur est de « première » s’il joue trois matchs). L'objectif premier de cette saison, à savoir le maintien, avait été cependant assuré.
L'année suivante, le club devient la coqueluche des médias sportifs de l'époque, c'est la révélation du championnat de division II « La JSK joue les vedettes en 2ème division » c’est le titre en gros caractères de l’article de Champion, un quotidien sportif de l'époque daté du 11 janvier 1949, ajoutant, « … la JSK installée solidement depuis le début de la saison au premier rang du groupe A qu’elle semble dominer… ». Les victoires se suivent, durant toute la phase « aller ». Une seule équipe freinera ou ralentira sa course en la battant par la plus petite des marges (1-0) à la deuxième journée du « retour ». Il s’agit de la "JSMA"… Un peu plus tard "l’US Ain-Taya" suivra l’exemple de la JSMA maintenant par la même occasion une réputation de longue date. Un parcours parsemé de victoires mais aussi d’incidents comme celui du 2 février 1949 au cours de la rencontre [JSK - RC Arba] qui finit en violente bagarre et dont beaucoup de joueurs se rappellent encore aujourd’hui. Après la victoire contre le SA Belcourt par le score sans appel de Cinq buts à un, Hammoutene, qui jouait au MCA tout en étant entraîneur occasionnel et bénévole de la JSK, verra son équipe virtuelle championne du groupe. Le lendemain de cette rencontre, deux journées de la fin de la saison le journal sportif « Champion » titrait déjà « La JS Kabylie est championne du groupe A ». Son poursuivant immédiat est à cinq longueurs de retard. Le dernier match de l’année se déroule à Tizi-Ouzou et permet à la JSK de terminer en apothéose. C’est la "JS Issers" qui fera les frais de ce baroud (4-1). Ces résultats cependant ne lui permettent d’être que championne de son groupe, ce qui est nécessaire mais pas suffisant pour accéder en division une. Pour ce faire, il lui faudra encore franchir avec succès les matchs de barrage. Hélas ! les "WA Boufarik", par deux buts à un, "GSA Hydra" par six buts à deux et enfin "l’OMSE", ne l’entendent pas de cette oreille. La JSK craqua dans la dernière ligne droite en dépit des prévisions des spécialistes. Tout est à refaire, il faut se remettre à l’ouvrage une fois de plus. Cette saison aura été néanmoins riche en expérience. Elle aura montré aux dirigeants que l’essentiel est fait et qu’il ne manque qu’un tout petit quelques chose pour grimper en division I, catégorie précédent la pré-honneur.
La saison suivante, le club est connu et est surtout attendu au tournant du championnat de division II. Des précisions de résultats manquent à ce sujet, mais la culture populaire de la région kabyle, se souvient parfaitement qu'au terme de la saison en 1950, le club obtint facilement la tête de son groupe pour les barrages. L'obstacle des barrages cette fois-ci passé sans trop de difficulté, la JSK, put enfin accéder en division I.
Le parcours de la JSK dans les divisions inférieurs resta donc anthologique. En effet, pour un aussi jeune club, avec peu de moyens financiers (provenant du don public essentiellement), gravir des échelons aussi vite relevait de l'exploit sportif pur. Cependant sa présence dans le championnat en division I (catégorie pré-honneur, ne pas confondre avec division I et national I), dans les années 1950 va durer trois ans durant lesquelles, le club va se renforcer à l'aide de joueurs ayant évolué dans les équipes de première division (national I). Après des débuts laborieux, la saison 1953-1954 voit la JSK remporter le championnat de division I, et par la même accéder en catégorie pré-honneur.
Malheureusement, cette année marque aussi le début du conflit en Algérie, entre le FLN revendiquant l'indépendance de l'Algérie et la France souveraine du territoire. Comme la plupart des associations sportives kabyles, la JSK va cesser toutes ses activités durant la période du conflit entre les années 1954 et 1962, suite à l'appel du FLN.
Accession en première division (national I), après l'indépendance (1962-1969).
Au lendemain de l'indépendance en Algérie, les associations sportives reprennent les chemins des terrains. Un nouveau championnat est créé, et devient officiellement première division. Néanmoins les clubs algériens se devaient de reprendre la compétition à leurs niveaux respectifs. La JSK reprendra donc la compétition à son niveau, c'est-à-dire en catégorie pré-honneur, durant la saison 1962-1963.
Malgré plusieurs joueurs talentueux tels que Mustapha Terzi, Zeghdoud, Khalfi et Haouchine, la JSK a du évoluer dans les divisions d'honneurs avec ASO Chlef, OMR El Anasser, WA Boufarik, de l'USM Maison-Carrée (future USM El Harrach), etc. Comme pour se remémorer ses premières années difficiles tinter de magie du football, le club réussit durant la saison 1962-1963, l'exploit en une seule année, à se hisser en division supérieure. En effet, le club remporte, la compétition en catégorie pré-honneur et s'adjuge donc la victoire appelé aussi critérium d'honneur.
L'équipe, accède donc en division d'honneur durant la saison 1963-1964, et continue son apprentissage. Cette fois ci, le club connait de grande difficultés sportives, les résultats ne sont guère brillants, mais restent tout juste acceptables du niveau de la compétition. Il faudra encore trois ans au club pour s'acclimater au niveau proposé et finalement progresser. La saison 1967-1968, sera à juste titre déterminante, c'est la saison du tout ou rien pour accéder en division supérieure. Le club retrouve finalement la magie de ses débuts, par l'intermédiaire de joueurs talentueux tels que Kolli, Kouffi, Karamani, Ouahabi, Derridj, et finit par remporter le championnat de division d'honneur, passeport obligatoire pour franchir la frontière de la national II (deuxième division).
L'expérience de cette compétition ne sera que de courte durée. Les « vert et rouge », couleurs du club à cette époque, ne se font pas prier pour se montrer à l'œuvre dans cette compétition. "Un promu qui a de l'avenir, et ne peut se permettre de rester encore plus longtemps dans les divisions inférieures du football" tels furent les dires du témoignage de monsieur Benslama Ali, un des membres fondateurs et historique du club. la saison 1968-1969 voit donc la victoire sans partage de la JSK, et c'est donc en temps que champion de national II (deuxième division) que le club peut enfin accéder à la première division, pour la joie de toute une ville.
La JSK accède en première division durant la saison 1969-1970, pour ensuite ne plus la quitter, car depuis 1970 c'est la seule équipe à n'avoir jamais été reléguée.
La JSK en première division, la légende est en marche (1970-1991)
Pour sa première apparition en première division, la JSK réalise un parcours plus qu'honorable en terminant à une remarquable cinquième place pour un promu. Depuis cette fameuse saison 1969-1970, la JSK, n'a jamais connu la relégation. On considère le club rival de la JSK, le MCA, comme le doyen du championnat à juste titre parce qu'il est le plus ancien. Mais celui-ci connut la relégation dans les années soixante, quatre-vingts et deux mille, ce qui ne fut pas le cas de la JSK.
L'année suivante, la saison sera plus compliquée pour le club. Entrainé par Abdelaziz Ben Tifour, ex joueur de football ayant côtoyé l'OGC Nice, l'AS Monaco et l'ESTAC Troyes, vainqueur du championnat de France de football en 1951 et 1952 et de la coupe de France de football en 1952, et finaliste malheureux de la coupe latine de football la même année ; terminera à la septième place du championnat au cours de la saison 1970-1971.
La saison suivante, tout aussi décevante, le club se maintient au même niveau. La JSK tente l'expérience du coach, Abderrahmane Boubekeur, ancien gardien de but emblématique de l'AS Monaco de 1954 à 1958, qui fait terminer le club au terme de la saison à la huitième place du championnat. Seul lot de consolation, pour la première fois de son existence, un joueur du club, le dénommé Mourad Derrij, jouant au poste d'attaquant, termine meilleur buteur de la saison avec treize buts au compteur.
L'expérience ne sera que de courte durée, l'année suivante, la direction du club décide de faire confiance à un étranger, un certain roumain du nom de Popescu pour la saison 1972-1973. À ce moment là, personne ne savait qu'il allait être l'artisan du premier titre remporté par la JSK. En plus d'être le premier étranger entraineur de cette équipe, il réussit l'exploit de faire gagner pour la première fois le championnat de première division au club. À préciser aussi que le club à cette époque avait changé de nom et se nommait JS Kawkabi (Jamiat Sari' Kawkabi), en raison de la politique d'arabisation et de dékabilisation entreprise par le dictateur Houari Boumedienne. Cette saison marqua donc un moment historique dans l'histoire du club et du football algérien, cette équipe s'adjuge la première place avec soixante-neuf points au compteur et devient donc "champion d'Algérie de football" 1973.
La saison suivante 1973-1974, le club n'est plus entrainé par Popescu, mais est remplacé par un autre roumain du nom de Peter Matiga. Le club réalise un doublé de championnat, en acquérant le statut de double champion d'Algérie de football, performance extraordinaire et historique. Le total de points sera légèrement supérieur à celui de la saison dernière en terminant l'exercice de la compétition avec soixante-dix points au compteur ; ce qui représente jusque là son meilleur parcours.
Les deux saisons suivantes seront mitigées. La première sera décevante pour ne pas dire catastrophique ; en effet fort de son statut de double champion d'Algérie, le club non content de consommer la même saison 1974-1975, pas moins de trois entraineurs: un autre roumain du nom de Bazyl Marian, l'ancien entraineur Abdelaziz Ben Tifour et un autre du nom Amar Rouaï ex joueur du SCO Angers, le club finit à une très décevante septième place. Quant à l'autre saison 1975-1976, qui a vu le club rival, le MCA, remporter la coupe d'Afrique des clubs champions, le club entrainé une nouvelle fois par Abdelaziz Ben Tifour, réalise un parcours de champion en engrangeant soixante-neuf points au compteur. Malheureusement ce ne sera pas suffisant, car le club terminera à une honorable troisième place.
La légende du club prend forme un peu plus chaque saison et particulièrement au cours de la saison 1976-1977. Cette année l'équipe est entrainée par un coach local Mahieddine Khalef, enfant du pays. Le club réalise là aussi un parcours de champion à juste titre en terminant à la première place mais avec le même nombre de points au compteur que la saison précédente, c'est-à-dire soixante-neuf points. L'attaquant Mokrane Baïleche, du club terminera meilleur buteur de la compétition avec une réalisation personnel de vingt buts. Mais le fait marquant n'est pas tant le fait que le club est à nouveau champion d'Algérie pour la troisième fois de son histoire ; mais plutôt par le fait qu'il réalise pour la première fois de son histoire, le fameux doublé "Coupe d'Algérie de football" "championnat d'Algérie de football". En effet, car la même année, la JSK remporte la Coupe d'Algérie de football, face au MA Hussein Dey, sur le score de deux buts à un, en plus du championnat. A noter aussi que la finale de cette coupe d'Algérie sera marquée par un incident, particulier a la situation politique algérienne, en l'occurrence le dictateur Boumedienne, adepte depuis plus de dix ans d'une virulente politique anti-kabyle, se verra violemment hué et insulté, tandis que l'hymne national algérien sera pour la première fois sifflé et doublé de chants patriotiques kabyles. Cet évenement, en plus d'être directement à l'origine de la fameuse réforme sportive algérienne, qui changera le nom de tous les clubs (et ce dans le but inavoué de faire disparaitre le mot "kabylie du nom du club), marquerons le début du phénomène de la JSK comme symbole et porte drapeau de l'opposition politico-culturelle kabyle.
Les deux saisons suivantes seront excellentes sur le plan comptable, même s'il ne manquait pas grand chose pour s'adjuger deux fois le titre de champion. La JSK terminera à la deuxième place du championnat deux saisons de suite. Cette place de dauphin acquise lors des saisons 1977-1978 et 1978-1979, avec soixante et soixante-et-un points est caractéristique de la tendance du club ces dernières années. Car depuis quatre années l'équipe joue le haut du tableau et cela va se vérifier la saison suivante. Cette saison 1978-1979, laissera également un goût amer dans l'histoire du club du fait que la même année le club perd en finale de la coupe d'Algérie face au MA Hussein Dey, qui réussit à prendre sa revanche de la finale perdue de 1977, date du premier sacre en coupe d'Algérie du club. La JSK manquera de peu le doublé "Coupe championnat", réalisant donc une finale de coupe d'Algérie perdue et terminant l'exercice à la place de dauphin.
Pendant la saison 1977-1978 l'équipe change donc une nouvelle fois de nom, s'appelant cette fois ci JE Tizi-Ouzou (Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou).
La saison 1979-1980, le club confirme la tendance de ces dernières années à truster les premières places du classement du championnat. Pour la cinquième année de suite le club se retrouve parmi les trois premiers du championnat, accentuant sa présence dans l'élite en temps qu'équipe redoutable et redoutée. La JE Tizi Ouzou (JSK), terminera à la première place du championnat, devenant champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire. Elle le réalise en terminant l'exercice avec un record personnel de soixante-treize points.
Pour la sixième année consécutive, la JSK est toujours placée en haut du championnat, lors de la saison 1980-1981, termine pour la troisième fois de son histoire à la deuxième place du championnat avec soixante-deux points au compteur, et entame bien la compétition africaine du championnat d'Afrique des clubs champions. Comme la compétition est en décalage avec le championnat car les phases finales n'ont lieu qu'à la fin de l'année et non pas en fin de saison comme en Europe (particularité du climat africain dont les fortes chaleurs contraignent les clubs à jouer les phases finales en hiver).
La saison suivante sera tout simplement magique et historique pour le club, car elle marquera sa consécration continentale (que nous verrons en détail dans une autre partie en ce qui concerne le parcours international du club). Cette saison 1981-1982, une nouveauté, le club est dirigé par deux entraîneurs, le bien connu Mahieddine Khalef artisan d'un titre de champion et d'un polonais du nom de Stefan Zywotko, qui commence à se faire voir (à noter qu'il est présent au club depuis 1977 mais en temps que conseiller d'abord). La JSK (qui se nomme toujours à cette époque JE Tizi-Ouzou), termine la saison à la première place du classement avec soixante dix points au compteur. Ce titre de champion s'accompagnera d'un autre titre en plus, à savoir le trophée tant convoité de la Coupe d'Afrique des clubs champions, face au club congolais de AS Vita Club. Le club rejoint son rival le MCA, seul club vainqueur à ce moment là de cette compétition africaine, et réalise un autre doublé, mais le premier "Coupe d'Afrique des Clubs Champions" "championnat d'Algérie de football". Ce n'est pas tout, fort de son titre de champion d'Afrique, le club eu donc le privilège de disputer la supercoupe d'Afrique, face au vainqueur de la coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes, le club ivoirien de l'Union Douala. Après la fin du temps réglementaire et des prolongations soldés par le score de deux buts partout, la JSK remportera la supercoupe d'Afrique aux tirs au buts sur le score de cinq buts à quatre.
L'année suivante le club réussit pour la deuxième fois de son histoire, à gagner deux fois de suite le championnat en terminant la compétition avec soixante-et-onze points au compteur. Il acquiert une nouvelle fois le statut de double champion d'Algérie en titre pour son sixième titre dans ce championnat, lors de la saison 1982-1983.
Les trois prochaines saisons du club seront tout simplement fantastiques, avec des records inégalés. La saison 1983-1984, sera certes mitigée, car le club finira à ce qui devient au fil des années décevant de par son statut de terminer à la troisième place du championnat avec au compteur soixante quatre points. Cette année sera considéré par beaucoup d'observateurs algériens du football comme une saison de transition pour le fantastique effectif du club. Les deux saisons qui suivirent confirmeront cette affirmation, avec ce qui semble être des records incroyables.
Lors de la compétition qui se déroula en 1984-1985, la JSK devient une nouvelle fois champion pour la septième fois de son histoire avec un résultat de points énorme de quatre-vingt-sept points. Mais le plus beau est encore à venir. La saison 1985-1986, sera celle du parcours le plus parfait possible. Le club réalise l'exploit encore une fois de terminer la saison en champion, devenant pour la troisième fois de son histoire double champion d'Algérie, pour son huitième titre de champion ; avec un résultat phénoménal de quatre-vingt-dix-huit points au compteur. Une performance rare dans le football pour le signaler, et d'ajouter que c'est le seul club du championnat d'Algérie de football à réaliser cette exploit et à obtenir le meilleur total de points possibles, en étant aussi proche de la mythique barre des cent points. Cerise sur le gâteau, comme si le club n'en avait jamais assez, celui ci réalisera au cours de la même saison le doublé " Coupe d'Algérie" "Championnat d'Algérie", en remportant sa deuxième coupe d'Algérie face à l'E Collo. À préciser également, que le joueur Nacer Bouiche évoluant cette saison là au poste d'attaquant devient meilleur buteur du championnat avec une réalisation personnelle remarquable de trente-six buts, accroissant encore plus le prestige du club.
Comme à son habitude, après des saisons sur la plus haute marche du podium, la JSK, restera bien entendu dans le top 3 du championnat. Néanmoins lors de ces deux saisons, le niveau du championnat laissant quelque peu à désirer, le club terminera ces deux exercices, avec un total de points médiocre, mais malgré tout sur le podium. En effet, avec un net recul au compteur, le club finit la saison 1986-1987, à la troisième place du championnat pour la troisième fois de son histoire avec un total de points de quarante-et-un seulement. La saison 1987-1988, la JSK fera mieux en terminant le championnat en temps dauphin, avec un total de points encore plus faible de trente-sept points, ce qui est tout simplement remarquable.
L'équipe semble vraiment donc fonctionner sous formes de cycles, avec des saisons en patron et d'autres en léger retrait, ceci dit l'équipe reste toujours dans le trio de tête et cela depuis plus d'une décenie maintenant. La saison 1988-1989 vit surtout en fin d'année 1988, l'équipe de l'ESS, remporter à son tour "la coupe d'Afrique des clubs champions" et également dans la foulée au cours de l'année 1989 "la coupe intercontinentale afro-asiatique", devenant ainsi le troisième club algérien vainqueur en coupe continentale mais le seul en coupe intercontinentale. Cependant le championnat est dominé par la JSK, avec un nouveau record personnel à la clef. L'équipe réussit à devenir champion d'Algérie de football pour la neuvième fois de son histoire mais cette fois-ci avec un total de point extrêmement bas et incroyable de trente-sept points. C'est peut-être à ce jour le titre de champion obtenu par la JSK d'une manière aussi faible et peu convaincante. Le club réalisera de nouveau cette exploit la saison suivante 1989-1990, en devenant double champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire lors de la victoire du dixième titre de champion avec un total de points quasi similaire mais légèrement supérieur, de trente-neuf points seulement. À noter également que, lors de cette saison, le club comme tous les autres n'a pas joué la coupe d'Algérie de football, pour la simple et bonne raison qu'il n'y eut pas d'édition cette année là.
Après une longue cohabition d'entraîneurs du célèbre duo Mahieddine Khalef et Stefan Zywotko, les deux se retirent mais restent au club en temps que conseiller. Cette saison 1990-1991, ce sera au tour de Nedjmeddine Belayachi, d'entraîner le club. L'équipe terminera le championnat pour la première fois depuis plus de quinze ans hors du podium. Elle terminera en effet à la quatrième place du championnat, avec un total de points très bas de trente-quatre points au compteur. Pourtant la JSK, réalisera parallèlement, une saison de haute volée en compétition africaine. Pour la deuxième fois de son histoire, l'équipe remporte la Coupe d'Afrique des Clubs Champions, au cours de la fin de l'année 1990, face au club zambien du Nkana FC. Après un match aller remporté à domicile sur le score de un but à zéro, la JSK, s'incline à la fin du temps réglementaire sur ce même score sur le terrain du Nkana FC (nommé à l'époque "Nkana Red Devils"), lors du match retour. Après des prolongations disputés, la JSK remporte finalement le trophée au terme d'une séance de tirs au but sur le score de 5 buts à 3.
C'est pour l'instant le seul club algérien à avoir remporté deux fois la prestigieuse Coupe africaine des Clubs Champions. À noter également, que lors des ses victoires dans cette compétition, il n'y eut jamais d'édition pour la coupe intercontinentale afro-asiatique (confrontation entre les vainqueurs des coupes d'Afrique et d'Asie des clubs champions), compétition qui manque au palmarès international de la JSK. Il n'y eut pas non plus d'édition de la supercoupe d'Afrique lors de la victoire de la JSK en 1990.
La JSK entre gloires continentales et désillusions nationales (1991-2003)
Afin de bien illustrer la signification de ce titre en sous chapitre, il suffit de se protéger à l'année suivante, pour comprendre comment un club peut se retrouver du sommet de l'Afrique, pour finalement titiller les abbysses de la D1. La saison 1991-1992 sera catastrophique, il s'agira même de la pire saison du club depuis sa présence en première division. La JSK termine l'exercice à sa pire place, enregistrant son plus mauvais résultat. En effet, apprès avoir connu les sommets du championnat, pour ne pas dire le podium, qu'elle jouait depuis seize ans ; la JSK échappe de peu à la reléguation en terminant à la 13e place du championnat, avec un total de vingt-six points. Seule satisfaction démontrant l'orgueil d'un grand club du standing de la JSK ; celle ci remporta tout de même un titre, la Coupe d'Algérie. Il s'agit de là de sa troisième Coupe d'Algérie, remportée face à L'ASO Chlef sur le score d'un but à zéro. En remportant ce trophée, le club sauve sa saison catastrophique, en remportant à la fois un titre, et une participation à la coupe d'Afrique, cette fois ci ce sera la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe.
L'année 1992-1993 la JSK renouera avec ses bonnes habitudes, c'est-à-dire rejouer le haut du classement. Tout d'abord la JSK s'adjugera un nouveau trophée national pour une nouvelle compétition qui est apparu l'an dernier, à savoir la Supercoupe d'Algérie de football. En effet la JSK la gagnera face au MC Oran, après prolongations sur le score de quatre buts à deux (deux buts partout à la fin du temps réglementaire). Ensuite dans le championnat, Le club s'approchera du podium pour finalement échouer au pied, en terminant à la quatrième place du championnat, avec un total de trente six points. Cette année là, il n'y eu pas non plus d'édition de Coupe d'Algérie ; néanmoins, la JSK concourera en coupe d'Afrique une nouvelle fois, accroissant encore son expérience dans les joutes internationales. Il s'agira là de sa toute première participation en Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes. Le club réalisera un parcours honnorable dans cette compétion en échouant en Quart-de-finale face au club ivorien de l'Africa Sports National, futur vainqueur de l'épreuve, après avoir chuté lourdement à l'extérieur à l'aller sur le score de quatre buts à zéro, malgré une victoire à domicile au retour sur le score d'un but à zéro.
La saison suivante, 1993-1994, la JSK fera mieux, en renforçant sa présence dans le haut du tableau. Cette fois ci le club se porte mieux, et gagne une place par rapport à l'année dernière en terminant pour la quatrième fois de son histoire à la troisième place du classement, avec un total de trente cinq points au compteur. Par ailleurs, le rythme de la JSK semble retrouvé, c'est-à-dire le gain d'un titre par saison ou toutes les deux saisons semble reprendre sa marche habituelle. Le club remportera cette même année, la Coupe d'Algérie de football. Il s'agira là de sa quatrième Coupe, remportée face au club de l'AS Aïn M'lila, sur le score d'un but à zéro.
L'année 1994-1995, sera l'une des plus belle qu'ai connu le club. Cette fois ci on change de méthode. Le président de la JSK monsieur Mohand Cherif Hannachi, fait confiance à l'entraineur Djaâffar harouni, afin de driver l'équipe première. Cette année là le club écrirera l'une de ses plus belles pages sportives. C'est une année record, que seul sait faire la JSK. Il y a dans cette équipe, l'excellent joueur Djamel Menad, ancien international algérien qui remporta la Coupe d'Afrique des nations avec la séléction algérienne. Cette saison, le club sera à nouveau au sommet, en terminant à la tête du championnat pour la onzième fois de son histoire, avec un total honorable de quarante points au compteur. Mais le plus beau c'est que la même saison, un peu plus tôt, la JSK remporta pour la première et dernière fois fois de son histoire (étant donné que cette competition n'existe plus), la prestigieuse C2, la fameuse Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes face au club nigérian de Julius Berger. Le trophée fut remporté au match retour sur le score de deux buts à un à domicile après avoir fait match nul à l'extérieur à l'aller sur le score d'un but partout. Il s'agit du premier et seul club algérien à avoir remporter ce trophée africain, et aussi le seul à avoir effectuer le doublée Coupe des coupes Championnat.
Les deux prochaines saisons seront mitigés. Toujours tutoyant les sommets du championnat de football algérien, la JSK réalisera certes un meilleur total de point que l'an passée avec quarante-cinq points au compteur pour l'année 1995-1996, mais elle ne terminera qu'à la cinquième place du championnat. La même année, le club manquera l'occasion de s'adjuger un autre trophée africain, à savoir la Supercoupe d'Afrique, malheureusement, le club s'inclinera face au club sud africain Orlando Pirates, de la plus petite des marges sur le score d'un but à zéro. Et pour couronner le tout, fort de son titre de champion l'année dernière lui donnant l'autorisation de jouer la Ligue des Champions, la JSK réalisera un parcours fantastique, pour finalement s'arreter en demi-final. c'est face au club nigérian du Shooting Stars FC, futur finaliste de l'épreuve qu'elle s'inclinera au match retour de la plus petite des marges sur le score d'un but à zéro après avoir fait un match nul à domicile à l'aller sur le score d'un but partout. Quant à la saison 1996-1997, elle n'a rien à voir avec la précédente. Dans le sens où la JSK usée de sa campagne africaine, n'aura pas l'occasion de se montrer en valeur et finalement malgré un total de point plus qu'honorable de quarante-et-un points, le club terminera à une anonyme huitième place. Une saison de transition pour bons nombres d'observateurs du football algérien, mais surtout une saison à oublier.
Particularité du championnat de football algérien, en dépit d'un total de points de vingt-deux, la JSK finira à la troisième place du championnat lors de la saison 1997-1998. Le nouvel entraineur Kamel Mouassa, essayera d'inculquer à ses joueurs une culture de la gagne qu'il appris du charismatique Stefan Zywotko.
L'année suivante 1998-1999 enchainant l'élant pris la saison dernière, le Club finira à une remarquable deuxième place en échouant de peu de d'adjuger le titre, avec un total compteur impressionnant de cinquante-deux points. Seule consolation, le joueur Farid Ghazi, terminera meilleur buteur du championnat avec un total buts de dix-neuf. Autre décéption, soulignant la frustration d'une saison à la fois réussi et manquée, qui aurait put être ponctuer une nouvelle fois d'un prestigieux doublée coupe championnat ; la même saison le club perdra en final de la Coupe d'Algérie. En effet, le club algérois de l'USMA vainquera la JSK sur le score sans appel de deux buts à zéro. Une saison donc plus que frustrante. À noté également qu'il s'agira là de son troisième échec en final d'une coupe d'Algérie, après les éditions 1979 et 1991.
La saison suivante, 1999-2000 l'entraineur de la JSK Kamel Mouassa est remplacé par un obscure bulguare du nom de Janko Guelov. Celui-ci ne fera pas mieux, car il emmenera la JSK à une décevante sixième place avec vingt_neuf points au compteur seulement. En coupe d'Algérie, malgré un bon parcours, le club s'arretera en demi-final, stoppé par le WA Tlemcen. Bien qu'ayant remporter le match aller deux buts à zéro, le match retour fut perdu sur un score lourd de quatre buts à zéro. Engagée en Coupe de la CAF, le club réalise un bon début de parcours au début de l'année 2000, à la fin de la saison.
L'entraineur fut remercié au cours de l'année 2000-2001, et c'est Nedjmeddine Belayachi, qui le remplacera et qui sera charger de compléter la compétition en coupe de la CAF coincident avec le début du championnat d'Algérie. Lors du championnat, les débuts sont timides et ne conviennent pas à la direction du club qui finalement opte pour le départ de Belayachi et le remplacera par Nacer Sandjak, ex séléctionneur de l'Équipe d'Algérie de football, au moins de novembre afin de préparer la finale de la Coupe de la CAF face au club égyptien Ismaïly FC. Le 1er Décembre 2000, suite au nul un but partout à l'aller en Égypte, la JSK à Alger en réalisant un autre match nul cette fois ci de zéro partout, remporte sa première Coupe de la CAF de son histoire suite à la règle des buts inscrits à l'extérieur. En championnat le club terminera à une prometteuse troisième place avec cinquante deux points au compteur ; seul point noir l'élimination en Coupe d'Algérie au stade des Trente-Deuxième-De-Finale. Fort de sa victoire en C3 et de sa troisième place en championnat le Club se réserve ainsi le droit de participer la saison suivante dans cette même compétiton.
La saison suivante, 2001-2002, marquera un nouveau changement à la barre technique avec le retour de Kamel Mouassa. Celui ci fera mieux que l'nnée précédente en termes de résultats. En effet, tout d'abord il réussit avec l'équipe l'exploit de conserver son titre africain de Coupe de le CAF, à la fin de l'année 2001 toujours coincident avec le début du championnat d'Algérie. la JSK remporte la finale face au club tunisien de l'ES Sahel, certes après avoir perdu au match retour en Tunisie deux buts à un mais en ayant gagné à l'aller un but à zéro à domicile. Bénéficiant de la règle du but marqué à l'extérieur, la JSK remporte sa deuxième coupe de la CAF d'affilée, une performance rare au niveau international et rejoint le Real Madrid seul club à avoir remporter deux fois de suite une C3 dans son continent. Il s'en est fallut de peu que le club remporte un improbable triplé, s'il n'avait pas échoué en demi-finale de Coupe d'Algérie face au WA Tlemcen de la plus petite des marges un but à zéro. De plus le club terminera à la deuxième place du championnat avec cinquante deux points au compteur ; néanmoins ce fut une bonne saison réalisé par la JSK.
L'année 2002-2003, le technicien français Jean-Yves Chay sera choisit pour driver l'équipe cette saison. Il succède à Kamel Mouassa auteur d'une super saison l'an dernier à la tête de l'équipe. Cette saison là, sera synonyme d'un nouveau record pour la JSK au niveau international. Le club remporte pour la troisième fois consecutivement la C3, Coupe de la CAF, cette fois-ci face au club camerounais du Tonnerre Yaoundé. La JSK perd le match retour au Cameroun sur la plus petite des marges un but à zéro sans conséquence puisqu'à l'aller l'équipe avait atomiser le club camerounais sur le score sans appel de quatre buts à zéro. C'est une performance remarquable à souligner étant donner qu'aucun club d'aucun continent dans le monde n'avait réussit jusqu'à présent à remporter trois fois concécutivement la C3 de sa confédération continental de football. Si au niveau continental tout se passe bien au niveau national en revanche c'est mitigé. Depuis neuf ans la JSK n'a plus gouter à l'ivresse d'un titre national, et ce ne sera pas encore cette saison que cela se produira. Chaque année l'équipe va de désillusions en désillusions nationales, cette saison le club finira à la quatrième place de championnat avec quarante neuf points au compteur. Quant à la Coupe d'Algérie la JSK s'inclinera en quart-de-finale face au CR Belouizdad.
Finalement malgré ses gloires sur la scène continentale, la JSK n'a plus gagné de titre national depuis neuf ans. Cela n'enlève rien au prestige de la JSK qui ne cesse d'accroitre son influence dans un pays friand de victoires et d'exploits internationaux en matière de football, le sport roi.
Le renouveau de la JSK (2004-2010)
Afin de redorer le blason du club sur les compétitions nationales, la priorité est axée sur le championnat, car il faut regagner des titres nationaux. Les dirigents de la JSK font appel à Azzedine Aït Djoudi, pour diriger l'équipe en cette année 2003-2004. De plus le club est engager une quatrième fois de suite en Coupe de la CAF, en temps que champion en titre pour la troisième fois. Cependant le parcours en coupe d'Afrique sera arreter au terme des Quarts-De-Finale face au club camerounais Cotonsport Garoua en perdant au Cameroun deux buts à un après avoir effectuer un nul à domicile zéro partout. C'est une terrible désillusion pour le club habituer aux finales consécutive dans cette compétition. Toute bonne série à une fin et afin de ne pas s'attirer la spirale de malchance dans le championnat, la JSK se sépare de l'entraineur et fait appel à Nacer Sandjak pour terminer l'exercice. L'intuition est bonne, car disposant d'un effectif de qualité le club comble son retard prit à cause de la compétition africaine. La JSK terminera la saison en champion et remportera son douzième titre de champion d'Algérie en engrangant soixante et un point au compteur. C'est un titre important car elle n'avait plus remporter de titre national depuis neuf ans. La même année aurait put être ponctuer d'un énième record avec un autre doublé Coupe d'Algérie, Championnat d'Algérie. Malheureusement l'équipe perd en final de coupe d'Algérie face au club algérois de l'USM Alger, au tirs au but (cinq buts à quatre), après un match nul zéro à zéro. Ironie de l'histoire, l'USM Alger club ayant connu des difficultés à la même époque que la JSK dans le championnat en limogant son entraineur avait par la suite engager Azzedine Aït djoudi. L'USM Alger sauve ainsi sa saison et barre la route de la JSK sur un possible doublé. Une saison en demi teinte, frustrante qui aurait pu se concrétiser par un grand chlem parfait mais une bonne saison tout de même, puisque le club gagne un titre de champion.
L'année 2004-2005 sera plus poussif dans le sens où comme à son habitude, la JSK se rend la saison difficile en débutant très mal la compétition national. Trois entraineurs vont se succéder à la tête du club ; tout d'abord le président Hannachi fait confiance à Kamel Mouassa. Cette homme à déjà entrainer le club par le passé et la même emmener à l'un des ses sacres africains, la Coupe de la CAF en 2001. Malheureusement, le début de saison ne sera pas à la hauteur des ambitions du club qui s'en séparera rapidement. L'entraineur est remplacé un temps par Moussa Saïb, ex joueur du club, charger de remotiver l'équipe. Après une bonne série, le club enchainera les contre-performances, qui se traduiront par une élimination prématurée en Trente-Deuxième-Deuxième-De-Finale de la Coupe d'Algérie, ainsi qu'une élimination au premier tour de la ligue des champions d'Afrique face au club guinéen du Fello Star de la ville de Labé. Le président de la JSK fera cette fois-ci confiance à un entraineur étranger pour terminer la saison, se sera au tour de Christian Coste, entraineur français et ex joueur de football du Stade de Reims. L'équipe retrouve peu à peu son football et terminera fort en s'adjugant la deuxième place du championnat cette saison avec 54 points au compteur. Autre motif de satisfaction démontrant le potentiel réel de l'équipe s'étant traduit cette saison par ce que considère les obsérvateurs du football algérie comme étant un gâchis ; le joueur Hamid Berguiga terminera meilleur buteur du championnat avec une réalisation personnel de 18 buts.
La saison suivante, 2005-2006, sera un copier coller de la saison précédente mais avec plus de réussites. Le club connait des tracas que peuvent connaitre toutes les grandes formations européennes en manque de résultats. Cette année aussi l'équipe connaitra deux entraineurs. Le premier est un belge du nom de René Taelman. Il est engagé pour poursuivre le parcours de la JSK en ligue des champions d'Afrique coincident avec le début du championnat. En terminant la saison l'année dernière bien que l'équipe est été éliminé au premier tour, une autre édition à pris le relais et celle ci réussit mieux à la JSK qui réalisa l'exploit au début de la saison 2005-2006, à se hisser en Quarts-De-Finale. Le réglement ayant changer, les clubs arrivé à ce stade de la compétition se disputent le prochain tour en deux poules de quatre équipes chacune. Malheureusement ce palier semble inaccessible techniquement pour la JSK qui manque d'expérience dans ce nouveau format de la compétition et qui terminera quatrième de ce groupe. Les deux premières places étant les seules qualificatives pour la phase des Demi-Finales, le club est donc éliminé. L'entraineur en fera les frais, et sera aussitôt remplacer par Jean-Yves Chay, bien connue du club pour avoir remporter avec l'équipe sa dernière Coupe de la Caf en 2002. L'équipe enchainera les bons matchs et les bonnes performances, et s'imposera au terme de la compétition en champion d'Algérie pour la treizième fois de son histoire, avec pour cette saison 58 points marqués au compteur. En coupe d'Algérie, le parcours est admirable, puisqu'il atteindra le stade des Demi-Finales mais sera finalement stoper par l'USM Alger, qui confirme être une véritable équipe de coupes et de coups. Autre satisfaction de la saison, le meilleur buteur du championnat est encore un joueur de la JSK, et c'est encore Hamid Berguiga qui pour la deuxième fois de suite s'adjuge ce titre honorifique, avec encore le même nombre de buts que la dernière fois, c'est-à-dire 18.
La saison estival est un moment crucial pour une équipe engagé en Ligue des Champions au stade des Quarts-De-Finales, qui doit composé avec des joueurs émoussés par un titre de champion acquis de haute lutte. Cette année 2006-2007 n'est pas simple pour une équipe de la JSK présente sur tous les fronts, cependant dans la continuité du titre le président Hannachi fait confiance de nouveau à Jean-Yves Chay. En ligue des champions le club terminera la phase de poule des Quarts-De-Finales, avec une troisième place dans le groupe A avec 11 points au compteur, c'est mieux que la quatrième place de l'an dernier, mais cela signifie que la JSK echouera de peu aux portes des Demi-Finales de cette préstigieuse compétition. Le président Hannachi préférera se séparer avec Jean-Yves Chay, d'un comme un accord, juste avant le début du championnat. Il fera appel pour la première fois, à un brésilien du nom de José Orriego pour driver l'équipe première. C'un entraineur uniquement connu en Amérique du Sud pour ses bons résultats en championnat du Brésil avec des équipes de milieu de tableau. L'expérience sera de courte durée, puisqu'il ne restera que pour trois matchs. En enchainant des matchs nuls à domicle et une défaite à l'extérieur. Le debut de saison est mauvais, et ne supportant pas la pression populaire qui entoure le club José orriego préfère quiter son poste. Pour la suite du championnat, on fait appel à un ancien de la maison pour avoir driver l'équipe par le passé, Azzedine Aït Djoudi. La JSK finit le championnat à la deuxième du championnat pour la nauvième fois de son histoire, avec 52 points au compteur. En coupe d'Algérie, comme l'an dernier le club s'arrête en Demi-Finale face à l'USM Alger. Cependant comme l'an dernier également, un joueur de l'effectif devient meilleur buteur du championnat, il s'agit de Cheikh Oumar Dabo, avec une réalisation personnel de 17 buts.
L'année 2007-2008, le président du club décide pour cette saison de faire confiance à l'ancien joueur du club Moussa Saïb, afin de diriger l'équipe première. Cette saison encore, fort de son statut de vice champion, la JSK débutera par le premier tour de la ligue des champions et participera donc à cette épreuve en coupe d'Afrique. L'entraineur dispose cette fois-ci d'un effectif de qualité. Certes le meilleur buteur de la saison dernière s'en est aller decouvrir le championnat de ligue 2 française, il n'en demeure pas moins que le club détient une excellente base de joueurs ayant un vécue ensemble. S'appuyant sur cela, viendront se greffer d'autres joueurs talentueux, mais dont la plupart sont très jeunes. Pourtant malgré le jeune âge de cette équipe, celle-ci fait des étincelles sur les terrains, infligants même de sévères corrections face à des formations historiques. La seule équipe capable de lui tenir la dragée haute, sera le champion sortant du dernier excercie, l'ES Sétif. Le suspense du championnat restera entier, tant ces deux équipessont très proches l'une de l'autre tout au long de la saison. Finalement, après un match perdu sur tapis vert par l'ES Sétif pour avoir refusé de jouer un match contre la JS Kabylie, le jour du match ; marquera un tournant décisif dans la saison. Pourtant Sétif avait de quoi inquiéter la JSK, d'autant plus qu'elle venait de remporter la ligue arabe des champions pour la deuxième année consécutive. Et se sera donc la JSK, une fois de plus que l'on verra sacrée Champion d'Algérie, pour la quatorzième fois de son histoire, accroissant plus que jamais son empreinte sur le Championnat d'Algérie de football. Pour l'anecdote, ce sera encore un joueur du club qui terminera meilleur buteur de la saison. Il s'agit du talentueux Nabil Hemani, avec une réalisation personnelle de 16 buts. En ayant gagné le championnat, avec un total honorable de cinquante neuf points au compteur, la JSK recevra même les félicitations chaleureuses du président de la FIFA, accompagnés des mots "bravo pour votre réussite et tout ce que vous faites autour de vous, en dehors du terrain également" ; rendant ainsi hommage aux activités extra-sportives et sociales du club. En Coupe d'Algérie ce ne sera guère brillant. L'équipe tombe dans la séance des tirs au buts, dès les Trente-Deuxièmes-De-Finales, face à une équipe de division inférieur, le MC El Eulma, de la ville d'El Eulma. Cette défaite mettra fin à une belle série d'invicibilité de l'équipe. En coupe d'Afrique, le bilan est mitigé. La JSK parvient à se qualifier pour le prochain tour de la ligue des champions mais verra son aventure s'arrêter dès les Huitièmes-De-Finales de la compétion face au club camerounais de Cotonsport Garoua. Une défaite à l'aller au Cameroun, trois buts à zéro et une maigre victoire à domicile deux buts à un, ne lui permettrons pas d'accéder à la poule des Quarts-De-Finales de cette compétition. Les observateurs du football africain et algérien, expliqueront cette baisse de niveau, car ne l'oublions pas depuis deux ans la JSK jouait au minimum les Quarts ; par le manque d'expérience du jeune effectif. Cependant, selon la régle de la compétition, toutes les équipes ayant échouer au stade des Huitièmes-De-Finales seront renverser en Coupe de la Confédération (Coupe de la CAF). Après une très bonne saison en championnat, avec à la clef un titre de champion, Moussa Saïb profitera de l'intersaison, pour s'en aller sans renouveler son contrat. Durant l'exercice, il fut contacter par des dirigeants saoudiens voulant l'enroler dans un club en temps qu'entraineur. Il ne poursuivra donc pas l'aventure, pour une nouvelle saison qui débuterait avec une compétition africaine à terminer en Coupe de la CAF et s'en ira donc appaté par l'appât du gain, en Arabie Saoudite, au grand dam des supporters kabyles.
À l'inter-saison, la JSK qui vient d'être sacrée championne d'Algérie, et qui est encore en lice en Coupe de la CAF (du fait qu'elle ait été renversée dans cette compétition après son échec en huitième-de-finale de Ligue des Champions de la CAF) ; se retrouve sans entraîneur. Moussa Saïb, étant parti vers l'Arabie Saoudite, le président Mohand Cherif Hannachi, charge son adjoint, le bien connu Mahieddine Khalef, de lui trouver un remplaçant. La piste nationale n'aboutissant pas, c'est la piste étrangère qui est privilégié. Khalef propose donc au président, le technicien roumain Alexandrù Moldovan. Celui-ci est inconnu en Europe, mais il aurait été l'entraineur du club marocain Raja de Casablanca. Il est surtout connu pour être un bon préparateur physique, ce dont avait besoin le club suite à la fatigue accumulée des compétitions, et surtout en prévision de l'arrivée du mois sacrée du ramadan. Durant un mois, le coach s'attèle au travail physique avec deux stages de préparations. Les résultats des matchs amicaux ne sont guère concluant, d'autant plus qu'une échéance approche celle des premières rencontre de la poule des Quarts-De-Finale de la Coupe de la CAF. Malgré cela, Moldovan gagne son premier match avec la JSK face au club camerounais du nom de Astres FC, de la ville de Douala, à l'extérieur sur le score d'un but à zéro, son seul fait d'arme. Un mois et demi après sa nomination à la tête du club, Moldovan démissionne de son poste d'entraineur. Selon ces dires, la présidence du club n'était pas en accord avec lui sur la discipline à employer envers les joueurs. Car lors du stage au Maroc du club, celui-ci se serait enervé contre le gardien de but de cette équipe Fawzi Chaouchi, et aurait décidé de l'écarter. Une autre rumeur s'est éparpiller chez les supporters, qui dit que le président Mohand Cherif Hannachi n'ayant besoin que d'un préparateur physique, aurait demander ses services, pour ensuite se passer de lui à la fin de la préparation et prendre un entraineur d'un autre calibre que cet inconnu. Quelle que soit la vérité de ces faits, le club se retrouve encore sans entraineur. Cette fois-ci afin de ne pas s'attirer le mauvais sort, le président revient sur ses choix sur le territoire et laisse tomber la piste de l'étranger. Ce sera finalement au tour d'Azzedine Aït Djoudi, que le club avait connu par le passé, d'aider l'équipe en ce début de saison difficile. Les résultats des premiers matchs de championnat ne sont guères convainquant. L'équipe enchaine les contre performances à domicile en partagant les points avec les équipes visiteuses, et quant à l'exterieur, cela varie entre match nul et défaite. De plus comme le club est engagé en Coupe de la CAF, certains match du championnat sont décalés et la fatigue accumulée des déplacements lointains en coupe d'Afrique peuvent expliquer ce début de championnat mal négocié. Ceci dit sur la scène africaine, les matchs qu'il faut gagner à domicile, la JSK les remporte et en raison de son bon parcours, le club décidera alors de se concentrer uniquement sur cette compétition et reprendra plus tard le championnat. À la fin de la phase de poule des Quarts-De-Finale de cette compétition africaine, on s'aperçoit que la poule B dont fait partie la JSK, est très serrée. Seules deux clubs ont la possibilité à la dernière journée sur le dernier match de se qualifier pour la finale de cette compettition. Car n'oublions pas, cette année l'ancien réglément de la Coupe de la CAF à encore lieu, et seule les deux premiers de chaque poule pourront s'affronter en finale sur un match aller et retour. La JSK fait partie de ces deux équipes au coude à coude dans cette poule B, et finalement, en Tunisie, sur la dernière rencontre, dans les derniers instants, peu aidée par un "arbitrage maison", la JSK s'inclinera face à l'ES Sahel sur le score de deux buts à Zéro. L'ES Sahel empochera de justesse le ticket pour la finale avec 10 points au compteur. La JSK qui était leader de la poule avant ce match terminera à la troisième place avec 9 points au compteur le même nombre de points que le deuxième Al Merreikh Omdurman club soudanais basé à Omdurman. L'entraineur très attristé par cette défaite, et critiqué par les supporters qui savaient que le club passait à côté d'un exploit en Coupe d'Afrique, recevra le soutient de son président. Autre nouveauté cette année, l'Afrique du Nord tout entière redécouvre les compétitions régionales internationales. En effet l'UNAF, l'Union Nord-Africaine de football décide de remettre au goût du jour la Coupe du Maghreb des clubs champions et la Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe compétitions phare des années 1970-80. Cependant, ces deux compétitions prendront pour nom Coupe nord-africaine des clubs champions et Coupe nord-africaine des vainqueurs de coupe. La JSK fort se son statue de championne d'Algérie, est automatiquement qualifiée en Coupe d'Afrique du Nord des clubs champions, mais également en Ligue arabe des champions, autre compétition dont les premiers des championnats arabes sont qualifiés pour participer à cette compétition internationale arabe. Les dirigeants de la JSK avaient annoncé que le club jouerait la Ligue arabe des champions, mais se rétractèrent au dernier moment prétextant qu'ils préféreraient jouer la Coupe d'Afrique du Nord. On peut comprendre les dirigeants et les plus vieux supporters du club, car c'est une compétition manquant au palmarès du club, d'autant plus qu'il disputa une finale perdu de la défunte compétition Coupe du Maghreb des clubs champions, face au club tunisien Club Africain, lors de la saison 1973-1974. Après le ras-le-bol psycologique du coach de la JSK, celui-ci démissionnera et laissera son poste vaccant. Moussa Saïb qui s'est fait rejeté d'Arabie Saoudite où ses résultats n'ont pas pas plues aux dirigeants du club saoudien, voulu revenir auprès de la JSK. Finalement ce sera au français Jean Christian Lang de tenter l'expérience au club avec en ligne de mire une autre coupe d'Afrique. La JSK enchainera donc dans la foulée, une autre compétition internationale, à savoir la coupe d'Afrique du nord des clubs champions. Elle débute en Demi-finale face au club marocain des FAR de Rabat. Après une courte défaite un but à zéro au Maroc à l'aller, la JSK concédera le match nul à domicile la privant de finale. Elle partagera néanmoins la troisième place en réalisant le match nul face au club libyien Al Ittihad Tripoli. Le club touchera le fond, complètement en perdant en coupe d'Algérie dès les Trente-Deuxième-De-finale face à l'ASO Chlef. En pointant à l'avant-dernière place du championnat au mois de janvier, la JSK effectuera une remontée spéctaculaire. Le coach français, Jean Christian Lang, essayera d'inculquer une culture de la gagne à son équipe afin de l'empêcher de sombrer. L'esprit est là, et au terme de la saison malgré une élimination rapide au tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF égalmement au mois de février, la JS Kabylie terminera la saison 2008-2009, à la deuxième place du championnat pour la dixième fois de son histoire avec 59 points au compteur, juste derrière l'Entente Sportive de Sétif 62 points. Cette magnifique remontée n'avait pu être possible qu'au terme d'une incroyable série de onze match sans défaite consécutive. Autre fait marquant de cette saison, l'année dernière la Kabylie était au sommet du football algérien, avec une victoire en Coupe d'Algérie de l'autre club kabyle la JSMB, et la première place en championnat d'Algérie de la JSK. Cela aurait pu augurer une belle Supercoupe d'Algérie de football entre ces deux formations, pour un inédit derby kabyle à ce niveau national. Il en fut autrement malheureusement, car la JSK engagée en coupe d'Afrique avec un calendrier chargé refusa de participer à cette compétition et d'un comme un accord, les deux formations firent l'impasse sur ce trophée qui aurait pu garnir leur vitrine et accroitre le prestige du football kabyle. À noter également que la JSMB participa à la Coupe d'Afrique du Nord des Vainqueurs de Coupes et qu'elle s'inclina en final face à l'ES Tunis, club tunisien.
La saison 2009-2010 débute par un mercato suprenant, 70% de l'effectif est remanié.
La JSK dans l'ère du professionalisme (depuis 2010)
Il a été décidé par la ligue nationale de football algérien et la fédération algérienne de football, de professionaliser le championnat le championnat d'Algérie de football, à partir de la saison 2010-2011. Ainsi tous les clubs algériens de football qui bénéficier jusque là du statut de club semi-professionnel, vont acquérir la nomination professionnel dès cette saison. Et donc la JSK entre dans une nouvelle dimension, à la hauteur de ses ambitions.
La saison 2010-2011,
Parcours national de la JSK depuis son existence (résumé complet)
Le parcours de la JSK est complexe, il s'agit d'un club préstigieux qui battit sa légende sur des records et des performances extraordinaires en championnat et en coupe national. Afin de mieux comprendre ces faits, il est nécessaire de regarder à la loupe toutes les compétitions disputés par la JSK que se soit en championnat, en coupe d'Algérie mais aussi dans les autres compétitions.
Résultats et parcours en Championnat d'Algérie de football (Championnat de D1)
La JS Kabylie fais son entrée dans le championnat d'Algérie de football en première division, lors de la saison [1969-1970]. L'an dernier, en une seule année en deuxième division du championnat d'Algérie de football, la JSK fut sacrée championne de deuxième division lors de la saison [1968-1969]. Elle à disputée à ce jour depuis son entrée en 1969, la totalité des saisons en première division, soit quarante saisons, faisant d'elle le cinquième club le plus capé dans cette compétition. Elle partage cette place avec le club algérois du MC Alger, quatrième dans ce classement avec également quarante saisons, mais plus ancien participant que la JSK. Pour être complet avec ce classement, il faut se rendre compte que le MC Oran, qui occupe la première place a disputé quarante quatre saison dans l'élite en compagnie du CR Belouizdad, quarante quatre saison également, mais moins ancien dans l'élite que le MCO. Le troisième de ce classement des doyens de la D1, c'est l'ES Sétif, avec quarante et une saisons disputés.
La JSK est le seul club de l'élite à n'avoir jamais connu la reléguation en deuxième division, depuis son entrée en 1969.
C'est aussi le club qui a engrangé le plus grand nombre de points au cummulé de toute ses saisons disputés, avec 1951 points au compteur pour 1143 matchs. Sur ces 1143 matchs joués, la JSK présente un ratio impressionnant de 545 gagnés, 316 nuls pour 282 perdus. Le ratio de buts est également impressionnant, avec 1599 buts inscrits pour 960 concédés donnant une différence de buts la plus élevée de tous de +639.
Résultats de la JSK compris entre l'année 1969 et l'année 2009 :
Club Nombre
saisonsNombre
titresPoints Joué Gagnés Nuls Perdus BP BC Diff Titre Second Troisième JS Kabylie 40 14 1951 1143 545 316 282 1599 960 +639 14 8 5 Le club de la Djurdjura est le plus titré d'Algérie toute compétition confondue. Elle détient le plus grand nombre de titre de "champion d'Algérie", avec quatorze victoires. Le premier de ces titres à été acquis lors de la saion [1972-1973], quant au dernier il date de la saison 2007-2008.
La JSK a notamment été neuf fois dauphin et cinq fois troisième, ce qui constitue un record également pour ces deux places symboliques.
L'équipe des canaries, si l'on se référe à ces résultats a donc été présente vingt-huit fois dans le top 3, mais aussi trente-trois fois dans le top 5, soit trente-tois années sur quarante dans le haut du classement.
Les lions du djurdjura réalisent leur plus mauvaise saison en terminant à la treisième place du championnat, lors de la saison [1991-1992]. Ils réalisent leur meilleur saison en terminant champion avec 98 points au compteurs, lors de la saison [1985-1986].
Le titre remporté par la JSK le plus prolifique fut donc celui de la saison [1985-1986], avec 98 points au compteur. Quant au titre le moins prolifique, il fut remporté lors de la saison [1988-1989], avec 37 points seulement au compteur.
La JSK réalisa également trois fois le doublée ("Coupe d'Algérie", "Championnat d'Algérie"), lors des saisons: [1976-1977] ; [1985-1986] ; [1988-1989].
Elle réalise aussi quatre doublées en championnat (c'est-à-dire remporter deux fois de suite le championnat d'Algérie), lors des saisons : [1972-1973, 1973-1974] ; [1981-1982, 1982-1983] ; [1984-1985, 1985-1986] ; [1988-1989, 1989-1990].
Résultats et parcours en Coupe d'Algérie de football (Coupe d'Algérie).
La JSK étant une équipe du championnat d'Algérie de football de première division, participe donc à la coupe d'Algérie. Cette compétition est ouverte à tous les clubs qu'ils soivent professionnels ou amateurs. C'est une compétition majeur en Algérie et préstigieuse au Maghreb et en Afrique.
L'ancêtre de cette compétition était la Coupe Forconi de football, qui se disputer uniquement entre les clubs de la ligue d'Alger dont la plupart étaient coloniaux. La première édition de la Coupe d'Algérie après l'indépendance du pays, eût lieu lors de la saison [1962-1963] et vit l'ES Sétif l'emporte face à l'ES Mostaganem aux penalties, trois buts à zéro, après un score de parité un but partout, au stade El Anasser d'Alger (également appelé stade du 20 août 1955).
À noté également, que le Docteur Maouch Mohand Amokrane, joueur emblématique du Gallia Sports d'Alger, originaire de la commune de Chemini en petite Kabylie, et qui fut le premier président de la fédération Algérienne de football, donna son nom au trophée. Cette hommage lui à été fait après qu'il décéda lors d'un accident d'avion, alors qu'il se rendait en Libye pour une réunion de travail avec la Confédération Africaine de Football.
Autre fait important, bien qu'elle existe depuis l'année 1962, il faut savoir qu'il manque les éditions [1989-1990] et [1992-1993], donnant le chiffre exact de quarante-cinq éditions à ce jour uniquement pour cette compétition.
La JSK remporte donc en quarante-cinq éditions, quatre fois la Coupe d'Algérie de football dont trois fois lors d'un doublée "Coupe d'Algérie Championnat d'Algérie". Elle remporte les éditions : [1976-1977], [1985-1986], [1991-1992], [1993-1994]. Bien qu'elle remporte quatre éditions, la JSK s'inclinera également à quatre reprises en finale. Sa dernière finale disputée date de la saison [2003-2004], perdue face à l'USMA aux tirs au buts, cinq buts à quatre après un match nul et vierge de zéro partout.
Voici les finales que disputa la JSK jusqu'à présent :
Résultat des finales de la JS Kabylie: Saison Date Vainqueur Finaliste Score Lieu 1976-1977 JS Kabylie MA Hussein Dey 2-1 Stade 5 juillet 1962 - Alger 1978-1979 MA Hussein Dey JS Kabylie 2-1 Stade 5 juillet 1962 - Alger 1985-1986 JS Kabylie WKF Collo 1-0 Stade 5 juillet 1962 - Alger 1990-1991 USM Bel-Abbès JS Kabylie 2-0 Stade 5 juillet 1962 - Alger 1991-1992 JS Kabylie ASO Chlef 1-0 Stade Ahmed Zabana - Oran 1993-1994 JS Kabylie AS Aïn M'lila 1-0 Stade 5 juillet 1962 - Alger 1998-1999 1er juillet 1999 USM Alger JS Kabylie 2-0 Stade 5 juillet 1962 - Alger 2003-2004 25 juin 2004 USM Alger JS Kabylie 0-0 (5 t.a.b. à 4) Stade 5 juillet 1962 - Alger Avec huit finales et un ratio équilibré de quatre coupes remportées pour quatre finales perdues, voici la place de la JSK au palmares de cette compétition :
Club Vainqueur Finalistes 1 USM Alger 7 9 2 MC Alger 6 - 3 ES Sétif 6 - 4 CR Belouizdad 6 2 5 JS Kabylie 4 4 Le palmarès complet n'est pas cité mais on voit bien qu'elle prend la cinquième place, de ce classement. Pour être complet avec cette compétition il faut savoir que l'équipe algéroise de l'USM Alger tient le premier rang avec seize finales de Coupe d'Algérie pour un ratio exceptionnel de sept victoires pour neuf défaites en finale.
Résultats en Supercoupe d'Algérie de football (Supercoupe d'Algérie)
La Supercoupe d'Algérie de football est une autre compétition de football en Algérie. Elle est récente et il s'agit d'une rencontre joué entre le vainqueur de la Coupe d'Algérie de football et le Champion d'Algérie de football de première division.
La JSK peut prétendre à participer à cette compétition, si elle gagne l'un de ses deux titres majeurs du football algérien.
La première apparition de ce trophée date de l'année 1991, elle aura court jusqu'en 1995, puis sera remise au goût du jour en 2006.
Depuis 2006, cette compétition toujours placée sous l'égide de la Fédération algérienne de football, sera sponsorisé jusqu'à présent, par l'entreprise "Ring", un représentant de Nokia, en Algérie.
Cette rencontre opposant les deux champions a lieu au stade du 5 juillet 1962, à Alger, au début de la saison du championnat d'Algérie.
À noter également, pour être complet, que l'édition 2008 fut annulée, pour diverses raisons (calendrier chargé d'une des deux équipes, engagée encore en Coupe d'Afrique et les travaux du stade qui ne furent pas terminé à temps).
La JS Kabylie participa à quatre finales sur cinq possibles, voici les résultats de son parcours :
Année Vainqueur Score Finaliste 1992 JS Kabylie 2-2(4-2ap) MC Oran 1994 US Chaouia 1-0 JS Kabylie 1995 CR Belouizdad 1-0 JS Kabylie 2006 MC Alger 2-1 JS Kabylie 2008 JS Kabylie annulée JSM Béjaïa Elle détient le record du plus grand nombre de participations à cette compétition, avec quatre finales disputées pour une victoire et trois défaites.
Elle ne participa pas également à l'édition 2008, forte de son statue de championne d'Algérie en titre, pour diverses raisons. Certains avancent le faite que cette équipe avait un calendrier très chargé et d'un comme un accord avec la JSMB vainqueur de la Coupe d'Algérie, de ne pas disputer ce trophée.
D'autres pensent que c'est à cause des travaux occasionnés pour le stade du 5 juillet 1962 d'Alger, mais la raison connue n'est pas officielle.
C'est une déception pour la Kabylie qui aurait put connaître un inédit derby de la Kabylie à ce niveau du football algérien.
Voici la place de la JSK dans le palmarès de cette compétition :
Club Vainqueur Finaliste 1 MC Alger 2 0 2 JS Kabylie 1 3 Le classement complet n'est pas cité, mais on remarque de la JS Kabylie occupe le deuxième rang de cette compétition avec donc une victoire datant de 1992, face au MC Oran, (aux prolongations quatre buts à deux, après un score de parité deux buts partout) et trois défaites en finales.
La dernière finale disputée date de la saison 2006 et aurait pu être celle de 2008.
Autre particularité intéressante concernant la JSK, malgré son palmarès exceptionnel en championnat d'Algérie, on se rend compte que sa seule victoire en Supercoupe d'Algérie de football, fut remportée en qualité de vainqueur de la Coupe d'Algérie, ce qui est extraordinaire.
Par opposition, toutes ses défaites en finales furent en tant que championne en titre d'Algérie, pour le moment.
Résultats et parcours dans les autres championnats de football de division inférieur en algérie.
Compétitions non joués.
Il existe des compétitions qui se jouer en Afrique du Nord et qui furent créer alors même que la JSK n'existait pas encore. Ce sont ses premières compétitions qui convrirent de gloire les premiers footballeurs algériens. Il est essentiel de rappeler quelles compétitions anciennes la JSK n'a pas participer en dépit de son jeune âge, mais aussi celles qui existaient en son temps.
Compétitions de l'époque coloniale en Afrique du Nord
Il y a tout d'abord le Championnat d'Afrique du Nord de football. Cette compétition fut créer durant l'année 1921, bien avant la création de la JSK, et était placée sous l'égide de le Fédération Française de Football et de l'Union des ligues nord-africaines de football. La compétition a porté deux noms durant la période coloniale: de 1921 à 1925 elle avait pour nom Challenge Steeg du nom de Théodore Steeg un ancien gouverneur général d'Algérie; et jusqu'en 1946, elle prit le nom de Challenge Rivet du nom du général Louis Rivet. Il s'agit d'une compétition qui était disputé en fin de saison, où les cinq champions de division d'honneur de chaque ligue nord-africaine (Maroc, Tunisie, Alger, Oran, Constantine) se rencontrent. En 1956, la compétition disparaitra suites aux indépendances proclamées de la Tunisie et du Maroc. Cependant suite à l'indépendance de l'Algérie en 1962, une autre compétition similaire à celle-ci reprendra le relais, la fameuse Coupe du Maghreb des clubs champions, déstiné aux champions nationaux des pays du Maghreb. Cette compétition beaucoup trop ancienne, et aujourd'hui disparu n'a jamais pu être disputé par la JS Kabylie. Néanmoins afin d'être complet, il faut s'avoir que pour cette compétition disparu, le premier vainqueur était un club algérien du nom de l'AS Marine; Le dernier vainquer est également un club algérien du nom de l'ESFM Guelma. Le meilleur vainqueur de cette compétition est également un club algérien du nom de SC Bel-Abbès, avec sept victoires, et la nation la plus victorieuse dans cette compétition c'est l'Algérie avec vingt-et-une victoire.
Ensuite l'autre compétition qui eût lieu durant l'époque coloniale, c'est la Coupe d'Afrique du Nord de football. Cette compétition est plus récente que le championnat d'Afrique du Nord de football car elle date de 1931. Ell était placée sous l'égide de la fédération française de football et sous le même modèle que la Coupe de France.
Bilan national de la JSK.
Parcours international de la JSK depuis son existence (résumé complet)
Résultats et parcours en Compétitions régionales de football (Coupe d'Afrique du Nord, Coupe du Maghreb…)
Résultats et parcours en Coupe d'Afrique des Clubs Champions de football (C1 Ligue des champions)
Résultats et parcours en Coupe d'Afrique des Vainqueurs de Coupes de footbal (C2 Coupe des Coupes)
Résultats et parcours en Coupe de la Confédération de football (C3 Coupe de la CAF)
Résultats et parcours en Supercoupe d'Afrique de football (Supercoupe d'Afrique)
Trophées internationaux manquant au Palmarès de la JSK
Bilan international de la JSK
Palmarès.
Article détaillé : Bilan saison par saison de la JS Kabylie.Palmarès International
- Ligue des Champions de la CAF (C1) (2) :
- Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (C2) (1) :
- Supercoupe d'Afrique (1) :
- Coupe du Maghreb des clubs champions (0) :
- Finaliste : 1974.
- Coupe nord-africaine des clubs champions (CNAF) (0) :
- Demi-Finaliste : 2009.
Palmarès National
Record de la JSK
Tous les grands clubs qui ont une histoire ont également un palmarès. Ce qui forge la légende d'un club mythique comme celui de la Jeunesse sportive de Kabylie, ce n'est pas tant le nombre de titres remportés ou manqués mais plutôt la manière dont il les gagne. Ces prouesses peuvent susciter l'envie ou l'admiration des autres clubs de son championnat, et à ce titre il faut évoquer les records qui forgèrent sa légende. Voyons donc ce qu'il en est à travers les compétitions internationales et nationales, tous ses records afin de démontrer ce qui démarque la JSK des autres clubs de son championnat.
Record national de la JSK (toutes compétitions confondues)
La JS Kabylie a disputé à ce jour quarante saisons dans le championnat d'Algérie de football de première division. Sa première saison fut celle de [1969-1970], ce qui fait d'elle le cinquième club le plus ancien dans l'élite. Dans ce classement donc, quatre autres clubs devancent la JSK en termes d'ancienneté. Le plus ancien étant le MC Oran avec quarante-quatre saisons ; puis suit le CR Belouizdad quarante-quatre saisons également mais plus récent que le MC Oran ; puis l'ES Sétif avec quarante-et-une saisons et enfin le MC Alger quarante saisons comme la JS Kabylie mais plus ancien que celle-ci.
Depuis son intégration dans l'élite, durant la saison [1969-1970], la JS Kabylie est à ce jour le seul club algérien à n'avoir jamais connu la relégation en deuxième division.
L'équipe est également la meilleur performeuse du championnat avec quatorze titres de champion d'Algérie de première division. Son premier titre remporté date de la saison [1972-1973], quant à son dernier remporté, il date de la saison [2007-2008]. Elle se trouve loin devant son dauphin, le MC Alger, qui n'en comptabilise que six, mais qui compte aussi deux ligues de région d'Alger (ancêtre du championnat d'Algérie disputé sous forme de championnats régionaux, qui eût court avant l'indépendance du pays) et le CR Belouizdad six championnat également.
La JS Kabylie qui comptabilise jusqu'à présent quatorze titres, à remporter son titre le plus prolifique lors de la saison [1985-1986] avec 98 points au compteur à la fin de l'exercice ; quant à son titre le moins prolifique, ce sera lors de la saison [1988-1989] avec seulement 37 points inscrits au compteur au terme de la saison.
La JSK réalisera sa meilleure saison en championnat lors de la saison [1985-1986], en ne perdant aucun match tout au long du championnat, et en réalisant 98 points donc, presque 100 points, soit le meilleur résultat possible pour une équipe de première division algérienne dans le championnat d'Algérie de football.
Les canaries réaliseront leur plus mauvaise saison en championnat lors de la saison [1991-1992], en terminant à la treizième place du championnat, soit le plus mauvais rang de toute leur histoire avec 26 points au compteur. Ils la sauveront tout de même en remportant cette année là leur troisième Coupe d'Algérie de football.
Les lions du Djurdjura ont certes gagné quatorze titres de champion d'Algérie, mais ont également été neuf fois dauphin et cinq fois troisième du championnat, soit vingt-huit fois sur le podium. Sa dernière place de dauphin date de la saison [2008-2009]. Si l'on intègre la cinquième place du championnat, place honorifique donnant l'accès à la compétition arabe, cela donne le nombre de trente-trois fois sur quarante saisons disputés parmi les cinq premiers. Hormis la saison [1991-1992], la JSK a toujours été présente dans le premier tableau, c'est-à-dire parmi les dix premiers du championnat, soit trente-neuf saisons sur quarante disputées.
Le club réalise aussi l'exploit de faire quatre doublés de championnat, c'est-à-dire remporter le championnat deux saisons de suites. Elle le fait lors des saisons [(1972-1973, 1973-1974) ; (1981-1982, 1982-1983) ; (1984-1985, 1985-1986) et (1988-1989, 1989-1990)].
En quarante saisons de présence en première division du championnat d'Algérie, la JSK détient également le record du nombre de meilleurs buteurs de la saison, qui est de douze. En effet, à douze reprises, le meilleur buteur du championnat s'est trouvé dans les rangs du club, dont certains même ont obtenu plusieurs fois cette distinction honorifique.
- Ainsi, nous avons donc :
"Pour trois titres de meilleur buteur du championnat" : Nacer Bouiche, lors des saisons [(1983-1984, 17 buts) ; (1985-1986, 36 buts) et (1988-1989, 18 buts)]. Tarek Hadj Adlane, lors des saisons [(1989-1990, ?? buts) ; (1993-1994, 24 buts) et (1994-1995, 24 buts)].
"Pour deux titres de meilleur buteur du championnat" : Hamid Berguiga, lors des saisons [(2004-2005, 18 buts) et (2005-2006, 18 buts)].
"Pour un titre de meilleur buteur du championnat" : Mokrane Baïlèche, lors de la saison [(1976-1977, 20 buts)]. Farid Ghazi, lors de la saison [(1998-1999, 19 buts)]. Cheick Oumar Dabo, lors de la saison [(2006-2007, 17 buts)]. Nabil Hemani, lors de la saison [(2007-2008, 17 buts)].
Sur les douze fois que la JSK a compté dans ses rangs le meilleur réalisateur du championnat, sept l'on été en ayant finit le championnat en champion d'Algérie. Le meilleur buteur le plus prolifique est Nacer Bouiche lors de la saison [1985-1986] avec 36 buts marqués cette année là ; et si l'on prend en compte les trois fois qu'il obtenu ce titre honorifique, son total s'élève à 71 buts.
En revanche trois joueurs se partagent la place du meilleur buteur du championnat le moins prolifique du club avec 17 buts au compteur. Nous avons donc Nabil Hemani lors de la saison [2007-2008], Cheick Omar Dabo lors de la saison [2006-2007], et enfin Nacer bouiche, bien qu'il soit le meilleur buteur le plus prolifique du championnat et également le moins prolifique lors de la saison [1983-1984], avec donc 17 buts inscrits seulement.
La JSK remporte également quatre Coupes d'Algérie de football en huit finales disputés et donc quatre finales perdues. Ce qui fait d'elle la cinquième meilleur performeuse dans cette compétition. Le premier étant l'USM Alger avec sept victoires pour neuf finales perdues.
Trois de ses victoires en Coupe d'Algérie ont été remporté lors d'un doublé Coupe d'Algérie-Championnat d'Algérie. Elle réalise donc trois doublés lors des saisons [(1976-1977) ; (1985-1986) et (1988-1989)].
La JS Kabylie participe également à la Supercoupe d'Algérie, si elle lui arrive d'être qualifiée pour celle-ci. C'est l'équipe qui a participé le plus à cette compétition, avec quatre finales disputées et une cinquième annulée.
C'est la deuxième performeuse dans cette compétition avec un titre remporté pour trois finales perdues. Le premier étant le MC Alger avec deux victoires en Supercoupe d'Algérie.
La seule victoire de la JSK dans cette compétition l'a été en tant que vainqueur de la coupe d'Algérie de football.
La JSK sur la scène africaine est la plus expérimentée des équipes algériennes de football, elle comptabilise à ce jour dix-sept participations en coupe d'Afrique, toutes compétitions confondues.
C'est également la plus titrée des équipes algériennes en coupe d'Afrique avec pas moins de sept trophées africains. Si l'on prend en compte la somme des titres nationaux et internationaux, cela confère à la JSK le titre honorifique de club algérien le plus titré d'Algérie avec vingt-six titres toutes compétitions confondues.
En termes de participations à des compétitions internationales disputés, la JSK détient le record algérien de ces participations. En effet avec deux participations en Coupe Nord-Africaine des football (coupe nord-africaine des clubs champions et coupe du Maghreb des clubs champions); dix sept participations en Coupe d'Afrique des clubs champions (Supercoupe d'Afrique, Coupe d'Afrique des clubs champions, Coupe de la CAF) et cinq participations en Coupe arabe des clubs champions ; le total s'élève vingt-quatre participations toutes compétitions internationales confondues.
Toutes compétitions confondues et dans tous les sens du terme, la JSK réalise en tout huit doublées, soit:
4 Doublées en championnat, double champion d'Algérie (c'est-à-dire remporter deux fois de suites le championnat): lors des saisons [(1972-1973, 1973-1974) ; (1981-1982, 1982-1983) ; (1984-1985, 1985-1986) et (1988-1989, 1989-1990)].
3 Doublées Coupe - Championnat (c'est-à-dire remporter la Coupe d'Algérie et le championnat d'Algérie la même saison): lors des saisons [(1976-1977); (1985-1986) et (1988-1989)].
1 Doublée Coupe d'Afrique - Championnat (ici il s'agit de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe, la C2): lors de la saison [(1995-1996)]
Toutes compétitions confondues et dans tous les sens du terme également, la JSK ne réalise qu'un seul triplée. C'est en remportant consecutivement trois de suite une coupe d'Afrique, la Coupe de la CAF, la C3, lors des saisons [(1999-2000); (2000-2001) et (2001-2002)].
Et enfin la JSK selon un sondage, est le deuxième club le plus populaire d'Algérie, derrière le MC Alger, qui comptabilise le plus de fan dans tout le pays. Cela peut s'expliquer à travers deux raisons. Premièrement, le MC Alger est l'un des plus anciens clubs algériens datant de l'époque coloniale en Algérie. Lors de la l'appel du FLN à se révolter contre l'occupant français en 1954, toutes les associations sportives musulmanes de football cessèrent leurs activités, et le MC Alger fut l'un des premiers d'entre eux et fournit un contingent de footballeur algérien pour l'équipe du FLN (équipe composé de footballeur algérien en tournée dans le monde pour aider le FLN dans sa lutte). Et enfin deuxièmement, bien qu'il soit le club de la capitale (place forte du football algérien), et de loin le plus titré des algérois, il est également le premier club algérien vainqueur de la fameuse Coupe d'Afrique des clubs champions accroissant donc sa côte de popularité au près du publique.
Record international (compétitions internationales uniquement).
La JS kabylie est le deuxième club algérien vainqueur d'une Coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 (aujourd'hui Ligue des champions d'Afrique de football ou Ligue des champions de la CAF, la C1), après le MC Alger premier vainqueur en 1976 et devant l 'ES Sétif en 1988.
La JSK est également le dernier vainqueur algérien dans cette compétition, en 1990 et le plus titré des clubs algériens dans cette compétition avec deux titres lors des saisons [(1980-1981) et (1989-1990)].
Les canaries sont également les plus expérimentés des algériens avec douze participations pour cette compétition, et un ratio de deux victoires, deux fois demi-finaliste et deux fois quart-de-finaliste.
Les lions du djurdjura sont les seuls vainqueurs algériens en Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (la C2, aujourd'hui disparu), avec deux participations pour un ratio équilibré d'une victoire lors de la saison [(1994-1995)] et d'un quart-de-finale perdu lors de la saison [(1992-1993)].
La JSK est le seule club vainqueur d'une Supercoupe d'Afrique (compétition entre le vainqueur de la Coupe d'Afrique des clubs champions, C1 et le vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupes, C2; de nos jour ce trophée se dispute entre le vainqueur de la Ligue des champions de la CAF toujours C1 et le vainqueur de la Coupe de la CAF, la C3), en 1982.
Elle remporte sa seule victoire en deux participations dans cette compétition en temps que vainqueur de le Coupe d'Afrique des clubs champions. Sa défaite en 1996 la été en temps que vainqueur de la Coupe des vainqueur de coupes en 1995. À noter également qu'il n'y eût pas d'édition lors de sa victoire en 1990, en Coupe d'Afrique des clubs champions.
La JSK est le seul club algérien vainqueur de la Coupe de la CAF (devenu Coupe de la Confédération, la C3). Elle la remporte la première fois lors de la saison [(1999-2000)].
C'est le club algérien le plus titré dans cette compétition avec trois victoires en C3: lors des saisons [(1999-2000); (2000-2001) et (2001-2002)].
La JSK détient le record du club Africain à avoir remporté la Coupe de la CAF trois fois de suite: lors des saisons [(1999-2000); (2000-2001) et (2001-2002)].
C'est également le seul club au monde à avoir remporter trois fois consécutivement la C3 de son continent, ce qui n'a jamais été réalisé en Asie, en Europe ou en Amérique. À titre de comparaisons, en Europe seuls deux clubs int réussit l'exploit de la gagner deux fois consécutivement, et ces clubs sont le FC Seville et le Real Madrid.
La JS Kabylie est l'équipe africaine la plus titrée dans cette compétition avec trois titres. Elle partage cette distinction en compagnie de deux clubs tunisiens qui sont le CS Sfaxien et l'ES Sahel, avec trois titres remportés également.
La Coupe intercontinentale afro-asiatique (trophée disputé entre les vainqueurs de la Ligue des champions d'Asie et d'Afrique, qui n'existe plus aujourd'hui) est le seul trophée majeur qui manque au palmarès africain de la JSK. Cela s'explique par le faite qu'il n'y eût jamais d'éditions pour lors des victoires de la JSK en Coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 et 1990.
Autre trophée manquant au palmarès de la JSK, l'équipe n'a jamais remporter de trophée arabe (ligue arabe des clubs champions).
La JSK n'a pas gagner de compétitions régionale (les Coupes Nord-africaine de football), son seul fait d'arme pour le moment reste une finale perdu en Coupe du Magrheb des clubs champions lors de la saison [(1974-1974)].
Ormis les coupes régionales et la Coupe intercontinentale, la JSK est le seul club algérien à avoir remporter toutes les compétitions africaines existantes que ce soit la Coupe d'Afrique des clubs champions (C1), la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (C2), la Coupe de la CAF (C3) et la Supercoupe d'Afrique.
Rivalités.
Tous les clubs historiques en football dans le monde ont une histoire particulière, le plus souvent marquée par une ou plusieurs grandes rivalités. La JSK n'échappe pas à cette régle, et présente depuis sa montée en puissance et son emprise dans le championnat plusieurs rivalités que nous pouvons séparés en trois catégories. Il y a tout d'abord des rivalités au sens géographique du terme, c'est-à-dire des derbys, avec pour enjeu au cours de la saison, la suprématie dans la région. Puis ensuite viennent des rivalités historiques; c'est-à-dire face à des clubs qui ont marquer l'histoire du football algérien. Ceci dit, étant donné le standing de la JS Kabylie, chaque équipe qui la rencontre, lutte non seulement pour remporter les trois points ou le gain de la victoire mais également pour faire tomber cette équipe préstigieuse. Car aux yeux de tous, ce club représente l'équipe à abattre, et donc on pourrait penser ainsi que chaque match peut être pris pour une rencontre de type derby. Mais nous nous limiterons uniquement aux clubs historiques. Et enfin pour finir, nous avons des rivalités internationales, face à des clubs du standing de la JSK ou non en Afrique et particulièrement en Afrique du Nord.
Une rivalité géographique.
Nous avons vu précédemment, le contexte géographique important du club et son implantation dans le chapitre "localisation". La JSK est un club situé dans la ville de Tizi-Ouzou, en grande Kabylie. Il existe dans cette région plusieurs clubs de football dans les divisions inférieurs du championnat d'Algérie de football. La JSM Bejaïa (Jeunesse Sportive Madinet Bejaïa) est l'autre grand club de la Kabylie. Il existe depuis plus longtemps que celui de la JSK et sa fondation remonte à 1936. Il est implanté en petite Kabylie dans la ville de Bejaïa. Depuis son ascension dans l'élite, la JSMB se dispute avec la JSK, la suprématie de la région Kabyle, et forment donc le derby de la Kabylie. Autre club de la ville de Bejaïa, le MO Béjaïa, club rival de la JSMB évoluant en deuxième division (formant avec lui le derby de Bejaïa), peut également être considéré comme un rival de la JSK, même si celui-ci ne la pas beaucoup rencontrer au cours de son existence.
Nous pouvons également citer le rivalité qui existe entre l'USMA club algérois, et la JSK. Cette rivalité peut également être placé dans les rivalités de types historiques, mais la voir dans la catégorie géographique n'est pas anodine non plus. La ville d'Alger comprend une forte communauté Kabyle. Celle ci est partagée entre deux générations. Les plus anciens installés à Alger, font partie de l'élite algéroise, on les considère comme étant une bourgeoisie kabyle au sein de la ville d'Alger. Ceux là supportent depuis leur tendre enfance, l'équipe de la JSK, et sont très attachés à leurs racines kabyles. La jeune génération voue un culte particulier à l'USMA, club algérois certe, mais considéré comme étant le club kabyle d'Alger des classes populaires. Les rencontres entres les deux équipes donnent lieu à des matches très disputés et sont classées parmi les derbys les plus passionés au monde par la FIFA.
Une rivalité historique.
La JSK est le club le plus titré d'Algérie, avec un palmarès impressionnant. Le deuxième plus titré derrière lui est un autre club algérois, il s'agit du fameux MCA "Mouloudia Club d'Alger". Ce sont les frères ennemies du championnat, les supporters des deux clubs refusent de voir leurs équipes perdrent face l'adversaire. Cette rivalité historique est renforcé également par le faite que les deux clubs ont une histoire commune durant l'époque coloniale. N'oublions pas que le MCA et l'USMA ont grandement aidé la JSK à se structurer durant la période coloniale, en leur fournissant du matériel sportif, parceque l'administration française refusait de voter des subvensions financières pour ce club musulman, préférant aider plutôt le club colonial de l'Olympique Tizi-Ouzou. Mais la montée en puissance fulgurante de la JSK, contrariait les plans du MCA qui était au début de la JSK en première division, le club le plus titré et le plus populaire d'Algérie. Le MCA na rien perdu de sa popularité, car il détient le grand nombre de supporters à travers tout le pays. Et pour cette raison la JSK bien que plus titrée que le MCA, ne pourra jamais lui contesté cette popularité. Ce prestige vient sans doute du faite que le MCA avait activement participer à la contestation colonial et fournit de nombreux joueurs qui intégrèrent l'équipe du FLN. Mais aussi par le faite qu'il s'agit du premier club algérien vainqueur en Coupe d'Afrique des Clubs Champions. Ce match est considéré comme le "classico" (classique) du football algérien. C'est le match entre les deux clubs les plus titrés d'Algérie. Mais aussi comme en France, le match entre la capitale et la province. D'ailleurs tous les clubs algérois du championnat de première division en Algérie, disputent avec la même intensité les rencontres avec la JSK, pour cette rivalité capitale province.
Nous pourrions citer également tous les clubs historiques qui abordent les matches avec la JSK d'une toute autre manière avec plus d'envie, plus d'animosité. Le MC Oran autre grand club historique connu pour ces victoires en compétition maghrébine et arabe constitue une rencontre particulière dans la saison. Il s'agit du club doyen dans le sens où celui-ci à disputer depuis les débuts du championnat quarante cinq saisons en première division. La région d'Oran est également connu pour avoir enfanter l'ACL Oran le club algérien, africain, maghrébin mais aussi dans le monde arabe, le plus ancien de tous. Sa fondation remonte à 1897, il est basé dans le quartier de Darb El Houd à Oran et a pour stade le Colo. Chaque match face à une équipe oranaise constitue une sorte de pèlerinage pour tous footballeurs algériens se rendant à Oran. On parle souvent d'Alger en termes de puissance footballistique avec pas moins de Six clubs dans l'élite, mais le berceau du football algérien se situe à Oran.
Autre Club particulier, l'ES Sétif. Il s'agit du troisième club algérien vainqueur d'une ligue des champions d'Afrique après le MCA et la JSK, mais le seul ayant remporter une coupe intercontinentale "Afro-asiatique". Ce trophée manque au palmarès de la JSK et du MCA car soit la compétition n'existait pas encore, soit il n'eut pas d'éditions lors de leurs victoires. Ce club connu un net recule durant plusieurs années mais s'est maintenu dans l'élite. Les dirigeants ont réussi ces dernières années à remodeler une équipe intéressente et puissante qui s'est traduit par le gain de quatre titres, soit deux titres de champions d'Algérie et deux Ligues des champions Arabes. Depuis donc ces cinq dernières années, la JSK et l'ESS se partagent les titres en championnat, engendrant ainsi une nouvelle rivalité entre ces deux équipes. Même si cette rencontre n'a pas la saveur d'un "classico", il n'en demeure pas moins un match après et disputé entre les deux formations les plus performantes ces dernières années.
Une rivalité internationale.
La JSK est un grand club sur la scène africaine, et nous l'avons longuement démontrer précédemment, tout au long de cette article. De part ce fait, il existe également une rivalité de type internationale concernant la JSK, mais aussi tous les clubs algériens en général. Pour être plus clair, il faut se mémoriser l'administration et le decoupage par zones du football africain. Le continent africain détient plusieurs régions de football gérées elles-même par des sous-confédérations de football. Ces mini-confédérations sont comprises en Cinq grandes zones bien répartites et équilibrées.
Découpage de l'Afrique I(Sous-Confédérations).
Tout d'abord voici les sous-confédérations afin de bien voir clair ce qu'il en est.
Elles sont au nombre de cinq :
L'UNAF (Union Nord-Africaine de Football): elle représente l'Afrique du Nord et compte cinq membres qui sont l'Algérie, l'Égypte, la Libye, la Tunisie et le Maroc.
L'UFOA (Union des Fédérations Ouest-Africaines de football): elle représente l'Afrique de l'Ouest et compte seize membres qui sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
L'UNIFFAC (Union des Fédérations de Football de l'Afrique Centrale): elle représente l'Afrique Centrale et compte huit membres qui sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.
The CECAFA (Council for East and Central Africa Football Associations): elle représente l'Afrique de l'Est et compte onze membres que sont le Burundi, Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie et Zanzibar.
The COSAFA (Council of Southern Africa Football Assicoations): elle représente l'Afrique Australe et compte quatorze membres que sont l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, les Comores, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l'Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.
Découpage de l'Afrique II (Zones géographiques).
Voici maintenant les zones géographiques qui permettent de déterminer l'appartenance d'un pays africain nécessaire pour les phases de qualification pour les compétitions internationales.
Elles sont au nombre de six :
Zone 1 ou Zone Nord : l'Afrique du Nord et comprend ses cinq membres qui sont l'Algérie, l'Égypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie.
Zone 2 ou Zone Ouest A : l'Afrique de l'Ouest et comprend ses huit premiers membres que sont le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Mauritanie, Sahara occidental, le Sénégal et la Sierra Leone; en plus du Sahara occidental qui n'est pas membre de l'UFOA.
Zone 3 ou Zone Ouest B : l' Afrique de l'Ouest et comprend ses huit autres membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Togo.
Zone 4 ou Zone Centre : l'Afrique Centrale et comprend ses huit membres que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.
Zone 5 ou Zone Centre-Est : l' Afrique de l'Est et comprend ses dix membres de la CECAFA à l'exception de Zanzibar et sont le Burundi, Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, la Somalie, le Soudan et la Tanzanie.
Zone 6 ou Zone Sud : l'Afrique australe et comprend ses quatorze membres de la COSAFA et sont l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, les Comores, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l'Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.
Une rivalité de type régionale
Après ce bref rappel de l'administration africaine, nous avons vu à quel point il était nécessaire de montrer le découpage géographique et sportif pour mieux comprendre le contexte si particulier dans lequel évolue la JSK mais aussi tous les clubs algériens. Nous venons de voir donc si l'on se réfère à ce découpage administratif et géographique très minutieux, la place qu'occupe cette équipe et son championnat dans le paysage africain. Le club appartient donc à la Zone numéro un ou Zone Nord, et sa fédération de football fait partie de l'Union Nord-Africaine de football. Cependant, l'Algérie n'est pas la seule à en faire partie, puisque tous les autres pays du Maghreb sont présents. Et c'est là où l'on commence à comprendre à quel type de rivalité peut faire face la JSK.
Il existe depuis tout temps, et encore plus depuis l'indépendance du continent africain une rivalité extrêmement forte qui unit les pays de la confédération Nord-Africaine de football. Le plus souvent celle ci trouve ses origines dans des querelles politiques. Par exemple, les tensions politiques entre l'Algérie et le Maroc sont tendues et font références à de nombreux faits historiques tels que : la question des frontières qui furent inchangées depuis l'époque coloniale et favoriseraient l'Algérie, ou encore l'expulsion de propriétaires terriens algériens au Maroc, entrainant leurs ruines. Mais aussi la question du Sahara occidental, dont la contestation du Front Polisario est soutenu par Alger. Ou bien encore l'épineuse question de la réouverture des frontières entre les deux pays. C'est un fait d'autant plus marquant car cette fermeture à été voulu par le Maroc pour sois disant ce protéger du terrorisme algérien (guerre civile algérienne). Celle-ci redemande sa réouverture car son économie est au plus bas mais essuie le refus de l'Algérie qui fait la sourde oreille car elle n'a pas oublier l'affront et l'humiliation et présente elle de son côté une économie qui se porte nettement mieux. Ce genre de problèmes diplomatiques se traduisent le plus souvent sur le terrain et donnent lieu à de formidables derbys de football, aussi bien dans l'esprit du football (provocations des supporters des deux pays entre eux) que dans son contexte géographique (proximité des lieux). On aurait pu citer également les différends qui opposent la Libye à l'Égypte pour d'autres raisons également.
Toujours dans cette même catégorie de types de rivalités régionales, on peut également citer des différends qui opposent deux nations mais dans l'histoire du football. L'édition de la Coupe d'Afrique des Nations 2004, à vu pour la première fois de son histoire la Tunisie l'emporter en final face au Maroc. Cette défaite amer des marocains est toujours à l'esprit, d'autant plus qu'ils furent éliminer en phase de qualifications du mondial de football 2006 sur le tout dernier match par la Tunisie. Les rencontres entres les clubs de ces deux pays donnent lieux également à de chaudes empoignables à la limite même du tolérable parfois. Dans ce même esprit on peut citer aussi la rivalité très forte qui oppose l'Algérie à l'Égypte. Elle débuta dans les années 1980 très exactement. À cette époque la sélection algérienne pratiquait l'un des football les plus beaux au monde, peut être et surement même le plus beau football d'Afrique. Elle représentait de tous, au yeux des autres nations africaines, l'équipe à abattre. Après deux phases de coupes du monde consécutives, l'Algérie est stoppée dans son élan par une malice effectué par l'Égypte, pour la Coupe du Monde 1990, résultat, elle n'y participera pas, même si cette même année elle remportera son premier et seul sacre africain à ce jour. Lors de la phase de qualification suivante, alors que l'Algérie est totalement éliminé, celle-ci privera la sélection égyptienne de la Coupe du Monde 1994. Depuis, et pas seulement en football, dans chaque compétition les rencontres sportives entre ces deux pays sont très suivies. En football les clubs algériens sont très attendus en Égypte, car un Algérie-Égypte pour les observateurs du football africain, c'est un "classique" à ne manquer sous aucun prétexte.
Si nous devons résumer en quoi la JSK à t-elle des rivaux, nous serions tenter de dire avec tous les clubs des nations qui constituent la Zone numéro un. Cependant on peut dire qualifier une rencontre de la JSK avec un club marocain ou tunisien comme étant de type derby ; une rencontre avec un club lybien comme étant normale voir même amicale (sans animosité particulière) ; mais une rencontre avec un club égyptien, c'est un "classique", un match crucial, le match de l'année à ne pas perdre sur la scène continentale.
Une rivalité de type inter-régionale (une rivalité engendrant une solidarité)
Pour mieux cerner cette autre rivalité internationale, nous devons détaillé ou plutôt établir le bilan sportif de la région Nord-Africaine de football dans les joutes internationales.
Si l'on fait le bilan complet à ce jour sur le nombre de trophées que détient à elle seule cette région on s'aperçoit du résultat suivant :
Ligue des champions de la CAF C1 (24/45): Égypte (12); Maroc (5); Algérie (4); Tunisie(3); Libye (0).
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes C2 (14/29): Égypte (8); Tunisie (4); Algérie (1); Maroc (1); Libye (0).
Coupe de la CAF C3 (13/17): Tunisie (7); Maroc (3); Algérie (3); Égypte (0); Libye (O).
Supercoupe de la CAF (12/18): Égypte (7); Tunisie (3); Maroc (1); Algérie (1); LIbye (0).
Coupe Afro-Asiatique (8/11): Égypte (3); Maroc (2); Tunisie (2); Algérie (1); Libye (0).
On remarque donc que sur 106 trophées possibles internationaux, la région Nord-Africaine à elle seule détient 71 titres toutes compétitions confondues. Concernant la coupe intercontinentale afro-asiatique, les huit vainqueurs africains sont tous de la Zone numéro un. Cette zone s'impose donc comme étant une place forte du football africain, et domine largement les autres zones.
Autre fait intéressent qu'il faut souligner l'Afrique du Nord fait également partie d'une autre zone géographique dans le monde, à savoir le monde arabe. Le monde arabe est régit par une organisation qui organise des compétitions sportives, dont le football. Celle du football se nomme UAFA : Union des associations de football Arabe et comprend des membres réparties sur deux continents, l'Asie et l'Afrique.
La Zone Asie est constituée de ses douze pays arabes comprenant : l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahreïn, les Émirats Arabes Unies, le Liban, le Yémen, Oman, le Syrie, l'Irak, la Jordanie, la Palestine et le Koweït.
La Zone Afrique est constituée de huit pays arabes comprenant : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Égypte, le Soudan, Djibouti, et les Comores.
Si l'on fait le bilan complet des trophées que détient la Zone Afrique dans ces joutes inter-arabes, on s'aperçoit du résultat suivant :
Ligue des champions arabes (12/25) : Tunisie (5); Algérie (3); Maroc (2); Égypte (2); Libye (0); Soudan (0); Djibouti (0) et Comores (0).
Coupe arabe des vainqueurs de coupe ((10/11): Maroc (4); Tunisie (3); Algérie (2); Égypte (1); Libye (0); Soudan (0); Djibouti (0) et Comores (0).
Supercoupe arabe (5/8): Égypte (2); Algérie (1); Maroc (1); Tunisie (1); Libye (0); Soudan (0); Djibouti (0) et Comores (0).
On s'aperçoit de deux choses: premièrement sur 44 trophées possibles, la Zone Afrique détient à elle seule 27 titres. Et Deuxièmement tous les vainqueurs de la Zone Afrique font partie de l'UNAF, autrement dit de la Zone numéro 1. Ce qui renforce grandement cette région du football d'où est située la JSK.
Cependant malgré les rivalités qui existent entres ces membres, d'un point de vue géographique, il existe une très grande solidarités entre ces nations qui se supportent l'un l'autre pour le prestige de leur zone géographique.
Lors des compétitions africaines, tous les clubs des autres nations africaines redoutent d'affronter un club de la Zone Nord, car c'est là où l'on pratique le meilleur football africain des clubs. Chaque rencontre effectué par une équipe d'une autre zone contre la zone numéro est préparée minutieusement. Le football nord-africain est craint et respecté de tous, c'est le football à abattre.
Paradoxalement lorsqu'une équipe de la zone Nord affronte une équipe d'une autre zone elle est soutenu par tout ses membres pour le prestige de la région. Certains dirigeants qualifie même les clubs de ses membres comme étant des clubs "frères et amies", malgré la grande rivalité qui oppose ces nations.
Durant les compétitions arabes, il existe une même solidarité entre ces membres, soutenant toutes les nations africaines disputant des rencontres face aux nations asiatiques.
Donc pour conclure, on s'aperçoit finalement que la JSK s'insère dans un contexte très particulier, avec des rivalités internationales, à la fois entre les autres clubs des pays membres de sa sous-confédération, et à l'échelle africaine et dans le monde de part son statut, et sa position géographique.
Effectif actuel de la JSK (2009-2010).
Gardien
19 Samir Hadjaoui 12 Nabil Mazari 13 Mourad Berrefane
Défenseurs
31 Idrissa Coulibaly 5 Farid Bellabes 30 Mohamed Rabie Meftah 3 Lyes Boukria 36 Saïd Belkalem 21 Koceila Berchiche 2 Farid Hamlil 24 Nassim Oussalah
Milieux
17 Nassim Dehouche 18 Lamara Douicher 6 Tayeb Maroci 8 Saad Tedjar 14 Abdennour Cherif El Ouazzani 34 Mohamed Ouslam Benhocine 20 Lyes Saïdi
Attaquants
7 Sid Ali Yahia Cherif 11 Karim Braham Chaouch 15 Mohamed Amine Aoudia 9 Farès Hamiti 22 Yassine Akkouche 27 Mohamed Abdelaziz Tchikou 25 Khaled Makhloufi
- Formation : 4-4-2
Hadjaoui
19Meftah
30Belkalem
36Coulibaly
31Oussalah
24Tedjar
8Maroci
6Cherif El Ouazzani
14Yahia Cherif
7Braham Chaouch
11Aoudia
15Staff technique.
- Premier secrétaire : Mourad Amara, *Secrétaire: Rabah Kheddim,
- Entraîneur en chef : Jean Christian Lang
- Entraîneur adjoint : Mourad Rahmouni, puis Arezki Amrouche *Entraîneur des gardiens de but : Mohamed Mahrez,
- Médecin : Rachid Abdeldjebar (Guillou)
- Garde Matériel : Samir Tahi
Quelques anciens noms célèbres ayant cotoyés la JSK.
Anciens joueurs (ayant évolués au sein du club).
- Gardiens :
- Abderrhamane Boubekeur
- Abderezzak Harb
- Mourad Mohand-Said
- Abdennour Berkani
- Mourad Amara
- Ali Kadri
- Lyès Izri
- Abdellah Djebbar
- Lyamine Bougherara
- Lounès Gaouaoui
- Mehdi Cerbah
- Fawzi Chaouchi
- Défenseurs :
- Mohand Cherif Hannachi
- Salah Larbes
- Rachid Adghigh
- Rezki Amrouche
- Brahim Zafour
- Kamel Habri
- Dahmane Haffaf
- Mahfoud Boukadoum
- Mourad Rahmouni
- Hamid Sadmi
- Rabie mohamed Meftah
- Abderrahmane Boukhari
- Mohamed Yahi
- Abdelazziz Benhamlat
- Idrissa Coulibaly
- Noureddine Drioueche
- Barry Demba
- Milieux :
- Ali Fergani
- Karim Doudène
- Lyes Bahbouh
- Rachid Baris
- Rabah Menguelti
- Abdeslam Kamel
- Salem Haliche
- Lounes Bendehmane
- Youcef Ladjadj
- Rachid Adane
- Attaquants :
- Ali Benlahcène
- Kamal Abdesslam
- Hocine Gasmi
- Nacer Bouiche
- Chafik Bakir
- Driss Kolli
- Mounir Dob
- Mohand Larbi
- Farid Ghazi
- Tarek Hadj Adlane
- Fawzi Moussouni
- Rachid Dali
- Kamal Aouis
- Mourad Aït-Tahar
Anciens entraineurs (ayant entrainés la JSK).
- Popescu
- Bazyl Marian
- Peter Matiga
- Lenner
- Tahar Belhadj
- Belkacem Allouche
- Hassen Hamoutène
- Abdelaziz Ben Tifour
- Abderrhamane Boubekeur
- Amar Rouaï
- Azzedine Aït Djoudi
- Christian Coste
- Kamel Mouassa
- Abderrhamane Boubekeur
- Amar Rouaï
- Amokrane Oualiken
- Stefan Zywotko
- Mahieddine Khalef
- Djaâffar Harouni
- Nedjmeddine Belayachi
- Nour Ben Zekri
- Noureddine Saadi
- Brahim Ramdani
- Ali Fergani
- Hamid Zouba
- Réné Taelman
- Janko Guelov
- Alexandru Moldovan
- Jean Christian Lang
- L'entraineur actuel de la JSK pour la saison 2009-2010, est Jean Christian Lang.
Présidents (les présidents qui se sont succédé depuis la création du club).
- La JSK est le club le plus stable en Algérie. Elle n'aura connu que 6 présidents depuis sa création en 1946. Les présidents qui se sont succédé à sa tête sont :
- Le président actuel de la JSK est :
- Il est en fonction depuis l'année 1993.
Principaux sponsors.
- Djezzy
- Erreà
- Peugeot
- Sonatrach
- Cevital
- Bridgestone
- ENAP: Entreprise Nationale des Peintures
- Laiterie Soummam
- Groupe COL
- Air POUS
- Echourouk
Notes et références.
Liens externes.
- (fr) [2]
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