Joachimisme

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Joachim de Flore

Joachim de Flore

Joachim de Flore, né à Celico (Calabre) en 1130, mort à l'abbaye San Giovanni in Fiore, en 1202, est un moine cistercien et un théologien catholique.

Sommaire

Sa vie

Né en Calabre en 1132, ou 1135, Joachim fut d'abord page à la cour de Roger de Sicile. Il partit en pèlerinage en Terre Sainte où il se convertit, c'est-à-dire au sens médiéval du terme, où il décida de vivre radicalement en fonction de la sanctification de son âme, il se fit prédicateur ambulant.

Il entra chez les cisterciens de Sambucina, puis rejoignant le monastère cistercien de Corazzo, il en devint abbé en 1177. Il quitta sa charge et vécut solitaire non loin de l'abbaye.

En 1183, il s'installa à Flore avec quelques compagnons. La règle de vie qu'il rédigea était plus rigoureuse que celle des cisterciens et, en 1194, il quitta cet ordre pour créer en l'abbaye de Saint-Jean-des-Fleurs (d'où il tira son nom), l'ordre des floriens, branche plus austère de l'ordre de Cîteaux. Les constitutions furent approuvées par le pape Célestin III en 1196. On estime qu'il initia ainsi le premier mouvement de réforme que connut l'Ordre Cistercien dans sa longue existence.

Il mourut en 1202. Après sa mort, l'Ordre continua à prospérer et à fonder de nouvelles maisons, mais uniquement dans la péninsule italienne. Cette vitalité extraordinaire fit que l'ordre compta jusqu'à 40 maisons et quelques monastères féminins vers 1250.

Avec l'instabilité politique consécutive à la mort de Frédéric II en 1250, l'apparition des ordres mendiants comme les Franciscains, l'introduction de la commende, nombre de monastères vécurent une lente agonie avant leur extinction définitive. Les quelques communautés qui survécurent se rattachèrent à l'Ordre de Cîteaux en 1570, avec l'approbation du pape Saint Pie V. Seules Flore et Fonte Laureato subsistèrent jusqu'à la fin du XVIIIème siècle. Elles disparurent à leur tour sous le régime napoléonien en Italie (1806-1809).

Œuvres

Joachim de Flore a été un ascète réputé, mais c'est avant tout un exégète qui étudie la Bible en cherchant des correspondances entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Il est l'auteur d'une Concordance de l'Ancien et du Nouveau Testament et d'un Commentaire sur l'Apocalypse. Les Commentaires sur Isaïe et sur Jérémie, qui lui ont été attribuées au Moyen Âge, sont en réalité plus tardifs et apocryphes.

Doctrine

À l’instar des théologiens monastiques, en opposition aux théologiens scolastiques, Joachim de Flore se méfie de la raison (il refuse les philosophes grecs sans jamais vouloir les nommer). La raison qu'il agrée n’est pas la prétention à comprendre par la puissance de l’esprit humain, mais l’illumination de l’intellect par la grâce de Dieu, dans un esprit d’obéissance aux dogmes. Il est soucieux de conserver l’ordre hiérarchique dans la société civile et religieuse. Les trois ordres ont chacun leurs nature et ne doivent pas en sortir : les laïcs obéissent donc aux clercs (et donc observent de fait les obligations de leur état laïc, considéré comme noble et de grande valeur), mais plus haut que tout, l’ordre monastique est la véritable vie de perfection). Sortis du dogme, les hérétiques sont l’objet de ses attaques, de même que l’Église Grecque, Église aujourd'hui dite orthodoxe, qu'il accuse de schisme et de refus de la vérité.

Sa pensée est pourtant très novatrice parce qu'en tout radicale. Une erreur trop répétée dans les dictionnaires limite sa pensée à un découpage de l’histoire. Cette erreur vient du fait que, faute d’être traduit pendant longtemps, faute d’être même édité en latin, seuls quelques érudits avaient jusqu’à ces dernières années accès à ses œuvres.

Le fait qu’il ait été condamné au IVe concile du Latran, en novembre 1215, montre que sa pensée déborde ce cadre. Dans ce concile, pour la première fois depuis Nicée-Constantinople, un Symbole de foi fut délivré concernant la Trinité. Ce Symbole ou décret est nommé Firmiter, car il commence par ce mot. Il met au point une question qui a traversé tout le XIIe siècle et qu’il ne clôt pas vraiment : comment les Trois Personnes divines sont-elles un seul Dieu ? Pierre Lombard, mort au milieu du XIIe siècle, avait expliqué cette unité par une « réalité supérieure », qui n’est pas la nature divine et qui ne possède aucune des qualités permettant de différencier les Personnes Divines. Joachim de Flore avait vu en cette solution une quaternité et non une Trinité, et avait traité Pierre Lombard de fou, d’insensé, et d’hérétique présomptueux trop confiant en la raison humaine. Joachim de Flore propose une autre approche de la Trinité dans un libelle, aujourd’hui perdu et que le concile, statuant bien après la mort des deux protagonistes, condamne comme hérétique parce que la Trinité y est présentée comme une collection des trois Personnes, fondée sur une vision analogique à la façon dont beaucoup d’humains font une seule foule. De fait, en procédant de la sorte, Joachim de Flore aurait interverti logiquement le modèle et le reflet. Cette façon analogique de procéder, qui part d’une réalité créée pour la projeter dans le créateur, ne peut qu’aboutir à une erreur puisqu’elle fait de la création la source de compréhension. Or la divinité est la seule source, et de la création et de la compréhension. Cette condamnation eut une importance considérable : imposant Pierre Lombard comme référence incontestable, il fut dès lors obligatoire, pour tout impétrant à un grade théologique, de tout d’abord commenter les Sentences de Pierre Lombard. C'est ainsi que tous les maîtres scolastiques, Thomas d'Aquin, Bonaventure, Jean Duns Scot, Guillaume d'Ockham, Maître Eckhart pour citer les plus connus, commencèrent leur carrière par Un Commentaire des Sentences qui regroupait leurs premiers enseignements comme « lecteur », sous-entendu professant une lecture commentée des Sentences de Pierre Lombard. La polémique engagée par Joachim de Flore a donc mené l'Église médiévale à publier le premier décret dogmatique depuis le VIIe Concile œcuménique, et à préciser l'orientation de la scolastique, et donc de la formulation médiévale des dogmes.

C’est en fonction de cette théologie trinitaire qu’il va développer deux théologies : une théologie du signe et une théologie de l’histoire. En français, deux auteurs ont consacré une thèse de doctorat sur l’un ou l’autre de ces aspects : Henry Mottu, sur la théologie de l’histoire, et Jean Devriendt sur la théologie du signe. Les deux études se complètent.

Pour découvrir le sens de l’histoire, il s’appuie sur une grille de lecture des Écritures fondée sur un parallélisme strict : la Loi des concordances. « La concordance est une analogie (similitudo) selon une égalité de proportion entre l'Ancien et le Nouveau Testament, égalité jusqu'au nombre, non jusqu'à la dignité, comme une personne et une personne, un ordre et un ordre » Concordie, 1, 2, 7 r-v. , à la différence de l’analogie : « l'analogie (similitudo) d'une petite chose à une plus grande, comme un jour et une année, une semaine et une période, une personne à un ordre ou à une ville ou une nation . Abraham est un homme et signifie l'ensemble des patriarches, dans lequel sont de nombreux hommes » (ibidem). Sa relecture des écritures lui permet dès lors de comprendre l’histoire sous plusieurs angles et plusieurs découpages. Comme tous ses contemporains, il croit que « le monde vieillit » : la preuve de cette perte de vitalité du monde est donnée par exemple dans la brièveté actuelle de la vie humaine (« Tout au plus 70 ans » Psalt. I), comparée aux âges plus que vénérables des premiers patriarches bibliques.

De façon reçue des pères, il y voit une semaine symbolique, s’achevant dans un sabbat final, un grand repos, annonçant « les temps de la fin et non la fin des temps », Lib. Fig. XIV. On verra dans ce temps les Juifs se convertir au Christianisme : affirmation banale au Moyen Âge. (voir le petit libelle Adversus Judaeos).

Il voit aussi dans l’histoire quatre périodes, reflétant les quatre évangiles et ayant chacun un caractère particulier.

Mais il a surtout été connu pour avoir vu en l’Histoire humaine l’image de la Trinité : donc, et ce point est souvent négligé, l’histoire est une, c’est un continuum ni linéaire ni circulaire. Ainsi que le fait remarquer J. Devriendt, reprenant une théorie augustinienne, il concilie la linéarité et la répétition de l’histoire en une vision spiroïdale de l’histoire qui trouve son illustration, par exemple dans la planche XIX du Liber Figurarum : à la fois évolutive et cependant répétant en les déclinant des thèmes récurrents. Il convient de noter ici cet aspect de la pensée médiévale aujourd’hui oublié : il existe une troisième voie entre la vision linéaire et la vision circulaire de l’histoire. L’histoire est donc une, mais elle est aussi trine. Les mots employés sont « trois états » et non « trois moments » dans l’histoire. Ainsi, dans chaque période se profilent la succession et les caractères des autres.

Ce faisant, Joachim de Flore modifie le découpage ternaire reçu de saint Augustin.

Il divise l'histoire humaine en trois états :

  • Un âge dit de la Loi, l'âge du Père : la création du monde et l'Ancien Testament, l'âge de Dieu le Père. Sa typologie est l’ouverture de la révélation, par la lettre et la loi.
  • Un âge dit de la Grâce, l'âge du Fils : qui débute avec la fondation de l'Église de Pierre, l'âge actuel, dit Age du Fils. Sa typologie est la compréhension, par l’Évangile et la grâce.
  • Un âge dit de la surabondance de la Grâce, l'âge de l'Esprit : en cet âge marqué par la prière, la révélation chrétienne sera comprise non par la "folle prétention de la raison humaine" (Psalt. X. Chrordarum,I, introduction) mais par la grâce de Jésus et l'effusion de l'Esprit saint. Sa typologie est la contemplation des vérités révélés et comprises. L'âge de l'Esprit n'est donc pas une période de paradis terrestre décrit par les millénaristes traditionnels mais une période de maturité contemplative, marquée par un âge monastique. L’église dite « de Pierre » (Ecclesia carnalis) se convertira en église « dite de Jean » (Ecclesia spiritualis). Beaucoup y lisent une plus grande pureté où l'Église deviendra spirituelle. Ses disciples obvieront sa pensée en la voulant gouvernée par un « pape angélique ».

La fin du monde est proche, selon lui. Les signes s'accumulent : chute de Jérusalem en 1187, multiplication des hérésies. Contrairement à une opinion répandue, en aucune de ses oeuvres il ne l'a prédite pour 1260 : c'est là le calcul des joachimistes du XIIIe siècle naissant (42 générations de 30 ans depuis la naissance de Jésus). Le premier centre d’activité de ces joachimites fut Paris où, en 1255, un franciscain, Gérard de Borgho San Donino, publia une compilation excessivement radicale de ses œuvres sous le titre provocateur de « l’Évangile Éternel ». Joachim de Flore se contente de dire imminente non la fin du monde, mais la fin de la seconde période du monde. La durée de la troisième période sera à calculer en déterminant si le millenium de paix, dit le chiliasme, avant le combat final des puissances du mal, est un millenium symbolique ou réel. Toutes les études actuelles montrent que Joachim de Flore a réfuté le chiliasme millénariste : les 1 000 ans de paix préfinale où, l’antichrist étant vaincu, apparaît le Christ, sont symboliques.

La critique implicite de l'institution ecclésiastique de son temps a rendu la pensée de Joachim suspecte à Rome. Quelques auteurs modernes ont cru qu'il avait été accusé de trithéisme par certains de ses contemporains, en particulier le secrétaire de Bernard de Clairvaux. Mais, dès 1223, le Pape Honorius III autorisa son culte le 2 mars, date de son décès, à un rang équivalent à celui de bienheureux dans l’ordre monastique de Citeaux et dans l’ordre de Flore. Hérétique et bienheureux : tels sont les titres reçus par Joachim de Flore au sein de l’église. Ce parodoxe final est somme toute en accord avec une pensée radicalisant sans cesse les apories maintenues sur lesquelles la dogmatique chrétienne est tendue.

Postérité

L'influence de Joachim de Flore est considérable du XIIIe siècle, jusqu’à la Renaissance. On retrouve sa pensée eschatologique derrière la recherche de l'« empereur des derniers jours » (Philippe Auguste, ou encore l’empereur Frédéric II).

Mais sa postérité la plus importante est spirituelle. Il influence un certain nombre de courants dissidents comme :

Ses thèses, plus ou moins édulcorées, ont partiellement marqué la pensée de nombreux penseurs et artistes de la Renaissance, à dater de l'édition de ses oeuvres à Venise dans le premier quart du XVI e siècle (Ainsi pour Michel-Ange CF. Bull "The Iconography of the Sistine Chapel, Burlington Magazine, 1988, 130). Il est censé avoir été un des modèles président à la création du personnage mythique qui fut le fondateur de Rose-Croix, Christian Rosencreutz

Les oeuvres de Joachim de Flore sont fortement illustrées, à sa demande. Il y a donc une postérité très nette dans l'histoire de l'art : il fut l'artisan majeur de "l'invention" du triangle pour figurer la Trinité, et depuis ce symbole en est venu à paraître évident (auparavant la divinité était selon des codes hérités de l'Antiquité signalée par le cercle forme parfaite sans début ni fin)

L'attente spirituelle de Christophe Colomb, méconnue bien que dévoilée par son journal, et qui pensait hâter le retour du Christ en ouvrant les voies nécessaires à une totale évangélisation, est une lointaine héritière de cette eschatologie. La prédication d'un nouvel âge spirituel a, dès 1255 à Paris, par la publication d'une compilation plus ou moins fidèle de ses oeuvres sous le titre de "l'Évangile Éternel" par le Fr. G. de Borgo San Donino, franciscain, associé les termes "évangile éternel" à Joachim de Flore.

En même temps, l'affirmation de la péremption de l'état actuel du monde a donné les bases théologiques, orthodoxes et hétérodoxes, à une critique radicale des hiérarchies ecclésiales et séculières. Les temps modernes marquent un déclin de sa postérité. L'ordre qu'il a fondé - réforme monastique de stricte observance et érémitique - disparaît au XVIIIe siècle. Cependant Jacob Boehme reste très proche de sa pensée.

Dans les discussions philosophiques durant le XXe siècle concernant les racines de la « crise de la modernité », le nom de Joachim de Flore et ses idées réapparaissent, notamment dans l'œuvre de Eric Voegelin et chez Karl Löwith.

L'Église catholique le reconnaît comme un bienheureux même s'il n'a jamais eu de procès de béatification, mais une décision prise par Honorius III, en 1223. Son culte n'est cependant prévu qu'au sein de l'ordre cistercien. Son jour de fête est le 2 mars, date de son décès.

Il est ainsi un des rares, sinon le seul personnage à avoir été déclaré bienheureux, tout en ayant vu sa théologie trinitaire condamnée comme hérétique par la plus haute autorité de l'Église Catholique : un décret d'un Concile Œcuménique (Latran IV, novembre 1215) prononcé par le Souverain Pontife de l'époque (Innocent III).

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri de Lubac, La Postérité spirituelle de Joachim de Flore, éd. Lethielleux, coll. « Le Sycomore », 1987 ;
  • Marjorie Reeve :
    • (en) avec Warwick Gould, Joachim of Fiore and the Myth of the Eternal Evangel in the 19th and 20th centuries, Oxford University Press, 2001,
    • (en) Joachim of Fiore & the Prophetic Future: A Medieval Study in Historical Thinking, Alan Sutton Publishing, 1999,
    • (en) The Influence of Prophecy in the Later Middle Ages: A Study in Joachimism, University of Notre Dame Press, 1994.
  • Jean Devriendt,« Le Psaltérion à dix Cordes de l’Abbé Joachim de Flore. Transcription, Traduction, Annotations, et commentaires ». Deux volumes. Tome 1 : « Introduction et commentaire », 296 pages ; tome 2 : « Texte latin, selon l’édition vénitienne, traduction française en vis-à-vis, apparat critique et annotations », 368 pages recto verso, pages 369-396 : bibliographie, index. Thèse disponible à Strasbourg, et au fichier numérisé des thèses à Lille. Première et seule traduction intégrale d'un ouvrage de Joachim, accompagné d'un commentaire de sa pensée.

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