- Jean Martin Petiet
-
Jean Martin Petit
Pour les articles homonymes, voir Petit.Jean Martin Petit Origine France Hommage nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Jean-Martin Petit, né le 22 juillet 1772 et mort le 8 juin 1856 est un militaire français du Premier Empire.
Il s'enrôla dès qu'il eut l'âge requis, et se rendit à la frontière. Colonel en 1806, il se distingua dans tous les combats contre, les Prussiens et les Russes, et particulièrement au combat de Czarnanow. Nommé membre, puis officier de la Légion d'honneur, il fut décoré en 1808 de l'ordre de Saint-Henri de Saxe.
Promu au grade de général de brigade le 28 juin 1813 et créé baron de l'Empire, M. Petit prit le commandement de l'un des corps de la Garde impériale, et fit la campagne de France, pendant laquelle il reçut, le 26 février 1814, la croix de commandeur à la suite de brillants faits d'armes.
Après les désastres de Paris, Napoléon Ier, ayant abdiqué, harangua les compagnons de sa gloire, et pressant avec émotion l'aigle de la Garde sur son cœur, il ouvrit les bras au commandant de ce corps d'élite ; le général Petit s'y précipita et reçut le baiser d'adieu solennel.
Le général Petit prêta serment à la royauté, et, le 25 juillet suivant, il reçut la croix de Saint-Louis ; mais au retour de Napoléon, le général Petit reprit sa place à ses côtés. Il se trouva à Waterloo en qualité de major au 1er régiment des grenadiers à pied de la Garde. Ce régiment est celui qui résista à l'ennemi pendant la retraite, qui soutint les chocs les plus violents et qui combattit le dernier. Le général Petit se montra brave au milieu de tant de braves.
La Restauration refusa au général Petit le titre de lieutenant-général que Napoléon lui avait donné. Ce titre lui fut restitué le 27 février 1831. Remis en activité à cette époque, il fut chargé du commandement d'une division militaire. Il fut porté sur le cadre de retraite en 1847. Il était grand officier de la Légion d'honneur depuis 1835 et pair de France depuis le 3 octobre 1837.
Il est par la suite commandant de l'Hôtel des Invalides sous les ordres de Jérôme Bonaparte.
C'est l'un des hommes de confiance de Napoléon Bonaparte. En avril 1814, lors de son abdication, il déclare dans la cour du château de Fontainebleau : « Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cœur ». [1]
Il est blessé et meurt en commandant le 67e régiment d'infanterie de ligne.
Source
« Jean Martin Petit », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
- Portail de la Révolution française
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Premier Empire
Catégories : Général de la Révolution ou du Premier Empire | Naissance en 1772 | Décès en 1856 | Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile | Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Wikimedia Foundation. 2010.