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Jean-Baptiste Pelletier
Jean-Baptiste Pelletier Origine France Hommage nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Jean-Baptiste Pelletier, né à Éclaron (Haute-Marne) le 16 février 1777, est un général français.
Nommé élève à l'école d'artillerie de Châlons, le second de la promotion dont le chef était Drouot, il fut immédiatement appelé aux armées comme lieutenant en second au 2e régiment d'artillerie à pied, et fit, à 17 ans, sa première campagne à l'armée du Rhin. Il se distingua aux combats de Haguenau et de Geisberg pendant le blocus de Landau.
Capitaine à l'armée du Nord en 1794, il fit les campagnes de l'an II et de l'an III, et ensuite avec l'armée de Paris où il prit part avec sa batterie à la journée du 13 vendémiaire an IV, où les sections de Paris furent vaincues par le général Napoléon Bonaparte.
M. Pelletier fit les campagnes de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie, assista au passage du Mincio, et fut nommé chef de bataillon et membre de la Légion d'honneur en 1804. En 1805, il reçut le commandement de la réserve d'artillerie de l'armée du Nord où il fut nommé major le 14 août 1806. En cette qualité il commanda l'artillerie du corps italien qui effectua le blocus de Colberg ; puis l'artillerie de la division Verdres à la Grande Armée, et prit part au combat de Heilsberg et à la bataille de Friedland.
Nommé colonel après cette bataille et baron en 1808, il commanda l'artillerie de réserve d'infanterie à la Grande Armée et fut nommé directeur à Varsovie. Après la campagne de 1808, il fut nommé le 4 mars 1809, général de brigade par l'Empereur qui lui confia le commandement de l'artillerie et du génie du grand duché de Varsovie. Il assista au combat de Ratzin près de Varsovie, à la prise de la tête du pont de Gora, et dirigea lui-même les troupes qui enlevèrent par escalade le plan de Zamosc.
Officier de la Légion d'honneur par l'Empereur en 1809, il fut fait chevalier de l'ordre du mérite militaire de Pologne et général de division par le roi de Saxe en 1811. En 1812, il conserva le commandement de l'artillerie du corps de Poniatowski (5e corps), et fut nommé commandeur par l'Empereur après l'attaque de Smolensk. Il assista à l'attaque de la redoute de Schwardina (3 septembre) à la bataille de la Moskowa, au combat de Torentino et fut fait prisonnier au combat de Wiasma.
Rentré en France à la paix, il ne fut reconnu que comme maréchal de camp et mis en disponibilité. Rappelé en 1815, il commanda l'artillerie du 2e corps, et combattit aux Quatre-Bras et à la bataille de Waterloo. Depuis il fut successivement membre du comité de l'artillerie, commandant de l'école d'artillerie de Toulouse, de Metz, de l'école d'application d'artillerie et du génie, grand officier de la Légion d'honneur et général de division le 26 novembre 1836, enfin membre du comité d'artillerie et inspecteur général de l'armée en 1837, 1838 et 1839.
Il épousa en 1811 Frédérique de Gentil de Langalerie, née en 1778, veuve en premières noces de François de Sylvestre, commissaires des guerres de l'armée française, dont elle avait un fils, Emmanuel de Sylvestre, né en 1801. Ils eurent deux filles, Elisabeth et Frédérique Pelletier. Le général mourut à Versailles le 27 mai 1862. Il est enterré au cimetière de Montreuil à Versailles, avec sa fille Frédérique.
Sources
« Jean-Baptiste Pelletier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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