- Jean-Louis Curtis
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Jean-Louis Curtis (Louis Laffitte à l'état civil) est un romancier et essayiste français né le 22 mai 1917 à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) et mort le 11 novembre 1995 à Paris.
Sommaire
Repères biographiques
Après des études secondaires menées dans sa ville natale, Orthez (Pyrénées-Atlantiques), Jean-Louis Curtis suit les cours de la faculté de lettres de Bordeaux. Il est ensuite étudiant à la Sorbonne avant de séjourner en Angleterre de septembre 1937 à juillet 1939. Mobilisé en août 1939, il fait partie de l'armée de l'air à partir de janvier 1940. Il est transféré au Maroc en mai 1940. Démobilisé fin septembre 1940, il rentre en France et est enseignant au Lycée de Bayonne. Il passe avec succès l'agrégation d'anglais en 1943. Il est alors professeur d'anglais au Lycée de Laon[1]. En août 1944, il participe, au sein du Corps franc Pommiès[2], à la campagne de libération de la France.
En 1946, il publie son premier roman, Les jeunes hommes. En 1947, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman Les Forêts de la nuit. En 1955, il quitte l'enseignement pour se consacrer à son travail d'écrivain. Il est également membre, de 1963 à 1972, de la commission d’avances sur recettes au Centre national du cinéma. En 1972, il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Spécialiste de Shakespeare, il est responsable du sous-titrage français des adaptations télévisées des pièces du dramaturge anglais, produites par la BBC de 1978 à 1985, et diffusées en France au milieu des années 1980[3]. Il est élu membre de l'Académie française en 1986. Il a écrit plusieurs recueils de pastiches sur des événements contemporains : les révoltes estudiantines de mai 1968 et la victoire socialiste en France en mai 1981.
Le romancier Michel Houellebecq lui fait hommage dans un long passage de La Carte et le territoire (prix Goncourt 2010).
Œuvres
- Les Jeunes Hommes, Juillard, Paris, 1946
- Les Forêts de la nuit, Julliard, Paris, 1947, Prix Goncourt
- Haute École, Julliard, Paris, 1950
- Les Justes Causes, Julliard, Paris, 1954
- L'Échelle de soie, Julliard, Paris, 1956
- Un Saint au néon, Denoël, Paris, 1956
- La Parade, Julliard, Paris, 1960
- Cygne sauvage, Julliard, Paris, 1962
- Traduction du Roi Lear, Gallimard, Paris, 1965
- La Quarantaine, Julliard, Paris, 1966
- Un jeune couple, Julliard, Paris, 1967
- Le Thé sous les cyprès, Julliard, Paris, 1969
- Un miroir le long du chemin, Julliard, Paris, 1969
- Le Roseau pensant, Julliard, Paris, 1971
- La Chine m'inquiète, Grasset, Paris, 1972 - réédité en 1999 dans la collection « Les Cahiers Rouges », (ISBN 2-246-11362-8)
- Questions à la littérature, Stock, Paris, 1973
- L'Étage noble , Flammarion, Paris, 1976
- L'Horizon dérobé , Flammarion, Paris, 1978
- La Moitié du chemin (Tome 2 de l'Horizon dérobé), Flammarion, Paris, 1980
- Le Battement de mon cœur (Tome 3 de l'Horizon dérobé), Flammarion, Paris, 1981
- Le Mauvais Choix (1984), Flammarion, Paris, 1984, (ISBN 2-08-064615-X)
- Le Temple de l'amour, Flammarion, Paris, 1990, (ISBN 2-7242-6133-X)
- La France m'épuise, Flammarion, Paris, 1992, (ISBN 2-08-064453-X)
- Andromède, Albin Michel, Paris, 1996
Adaptations
- 1962 : Les Bostoniennes (du roman d'Henry James), téléfilm d'Yves-André Hubert
Références et notes
- Le Lycée de Laon
- « Le livre d'or de la Résistance dans le Sud-Ouest - Éditions Sud-Ouest », Dominique Lormier, 18 janvier 2011.
- (en)Screenonline: The BBC Television Shakespeare (1978-1985). Six de ces pièces ont été éditées avec sous-titres français aux Editions LCJ Productions
Lien externe
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- Nom de plume
- Lauréat du Prix Goncourt
- Membre de l'Académie française
- Naissance en 1917
- Décès en 1995
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