Jacques René Hébert

Jacques René Hébert

Jacques-René Hébert

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Jacques-René Hébert
Hebert-1.jpg
Surnom(s) Le père Duchesne
Naissance 15 novembre 1757
Alençon
Décès 24 mars 1794 (à 36 ans)
Paris
Nationalité France France
Profession(s) Journaliste
Signature dHébert.

Jacques-René Hébert, à Alençon le 15 novembre 1757 et guillotiné à Paris le 24 mars 1794, est un homme politique et journaliste français de la Révolution, fondateur du Père Duchesne. Il est parfois présenté comme le chef des Enragés, réputation contestée quil doit à sa popularité et à sa mise en avant dans le procès dit des Hébertistes.

Sommaire

Débuts

Fils dun notable, lorfèvre Jacques Hébert, ancien premier juge consul et échevin, mort en 1766, et de Marguerite Beunaiche de La Houdrie (1727-1787), Jacques-René Hébert fit des études de droit au collège dAlençon puis il entra comme clerc en pratique chez un procureur dAlençon. En raison de laffichage dun libelle diffamatoire contre un certain docteur Clouet, il fut lobjet de poursuites judiciaires. Il dut quitter Alençon pour se réfugier à Rouen, puis il vint à Paris. Il traversa une passe financière très difficile, et vécut grâce au soutien dun coiffeur de la rue des Noyers, le sieur Parisot[1]. Il sortit de cette situation en obtenant une place de contrôleur de contremarques au théâtre des Variétés, depuis le théâtre de la République. Camille Desmoulins raconte dans son journal Le Vieux Cordelier no 5 quil fut congédié pour indélicatesse : « Nous avons la preuve dans nos registres, disaient les acteurs, quil nous a volés avant quil ne fût procureur de la Commune ». Quoi quil en soit, après avoir quitté les milieux de théâtre il ne pouvait manquer de croiser certains auteurs comme Ronsin, Jean-Marie Collot d'Herbois ou Fabre d'Eglantine –, Jacques-René Hébert entra au service dun médecin. On dit quil ne se montra guère scrupuleux dans les tarifs des saignées quil pratiquait lui-même[2]. Jusquen 1789, il vécut dexpédients et parfois descroqueries.

Lannée 1789 napporta pas de changement notable dans sa situation, sinon quun docteur Boisset, un compatriote, accepta de le loger à condition quil rédigeâtà sa place, dit-on –, une brochure : la Lanterne magique ou le Fléau des Aristocrates qui marqua le début de sa carrière de libelliste. Il publia ensuite quelques opuscules tandis que sa situation matérielle devenait de plus en plus précaire.

Fondation du Père Duchesne

La publication des premiers numéros du Père Duchesne, à partir de septembre 1790, va ouvrir une nouvelle période dans sa vie. Plusieurs pamphlets avaient été publiés sous ce nom, mais celui dHébert, que les colporteurs de rue vendaient en criant : Il est bougrement en colère aujourdhui le père Duchesne !, se distinguait par la violence qui caractérisait son style. De 1790 à 1791, le Père Duchesne était constitutionnel et encore favorable à Louis XVI et La Fayette, blâmant Marie-Antoinette et Marat et réservant ses foudres à labbé Maury, grand défenseur de lautorité pontificale contre la constitution civile du clergé. Avec lavènement de la République, le ton se durcit nettement. En 1792, la Commune de Paris puis les ministres de la guerre Pache, puis Bouchotte, firent acheter plusieurs milliers de numéros qui furent distribués gratuitement, notamment aux armées afin de soi-disant sortir les soldats « dune torpeur jugée dangereuse pour le Comité de salut public » !

Révolutionnaire et muscadin

Hébert jeune.

Le 17 juillet 1791, Hébert co-signa la pétition du Champ-de-Mars et la fusillade des « patriotes » le jeta au premier rang des révolutionnaires. Le Père Duchesne devint journal des révolutionnaires radicaux. Il affecta désormais un ton débraillé, ce style si volontiers ordurier qui était susceptible de plaire aux masses. Le Père Duchesne se mit à attaquer sans ménagement La Fayette, Mirabeau, Bailly : après la fuite du roi et son arrestation à Varennes, il prit Louis XVI et aussi bien le pape Pie VI à partie. Il avait rencontré une femme de trente-sept ans, sortie dun couvent et qui, contrairement à ce quont écrit G. Lenotre[3] et dautres, était jolie. Son passeport, conservé à la bibliothèque historique de la ville de Paris, révèle quelle était petite, châtain avec des traits réguliers. Tous ceux qui les ont connus dans leur intimité rapportent quHébert et son épouse menaient un train de vie bourgeois et que, surtout à partir de 1792, ce train de vie devint assez luxueux. Hébert était alors entré depuis des semaines dans lintimité dun homme et de sa famille : Jean-Nicolas Pache, qui fut maire de Paris et ministre de la Guerre[4]. Pendant toute la Révolution, Pache et les hommes quil salariait affectaient lexagération révolutionnaire et la surenchère démagogique. Hébert était de ceux - il avoua que le « père Duchesne », au propre et au figuré, ne lui ressemblait absolument pas - mais s'il a pu jouer au démagogue dans son propos journalistique, il ne suivit guère Pierre-Gaspard Chaumette qui paraissait en public avec un bonnet et des sabots. Hébert était un homme raffiné qui, comme Robespierre, aimait shabiller avec élégance. Il aimait aussi sentourer de beaux objets comme de belles tapisseries qui, dit-on, venaient de la Manufacture des Gobelins. Son enrichissement était évidemment lié à la manne extraordinaire que lui procurait Pache qui lui commanda, comme maire de Paris, puis comme ministre de la Guerre, des milliers et des milliers de numéros du Père Duchesne, journal destiné à créer de lagitation antigouvernementale et qui était, en réalité, dinspiration contre-révolutionnaire. Les liaisons de Jacques-René Hébert avec Delaunay d'Angers sont éminemment suspectes : la maîtresse puis femme de Delaunay dAngers fut un temps lamie de Andres Maria de Guzman, un des principaux distributeurs de fonds de létranger auprès des Exagérés, et faisait les honneurs de son hôtel particulier somptueux, rue Neuve des Mathurins. À Passy le couple Hébert se rendait à la belle saison, demeurait le banquier Jean Conrad de Koch[5] et son épouse, Barbara Heffler de La Fontaine, qui jugeait que lépouse de Hébert se mêlait un peu trop de politique. On les voyait encore à Passy chez Sulpice Huguenin[6] et son épouse qui y avaient une « campagne », ou encore chez Jean-Jacques Debeaune, directeur de lentreprise de transports militaires Winter et Cie[7], qui avait soumissionné pour des sommes considérables avec Jean-Nicolas Pache quand celui-ci était ministre de la Guerre.

Membre du club des Cordeliers, Jacques-René Hébert siègea à la Commune insurrectionnelle il fut envoyé dans la nuit du 9 au 10 août 1792 par la section Bonne-Nouvelle. Il participa à sa façon, en 1792, à la chute de la monarchie dans le rôle daccusateur public, approuvant hautement, dans son journal, les massacres de septembre qui sopérèrent sous la responsabilité des membres de la Commune du 10 août.

Le 22 décembre 1792, il fut nommé second substitut du Procureur de la Commune, Pierre-Gaspard Chaumette qui pratiquait lui aussi lexagération en public. Jusquen août 1793, on le vit soutenir les attaques de la Commune contre les Girondins. En avril-mai 1793, Hébert fut de ceux qui, avec Marat, désignèrent les Girondins à la vindicte populaire.

Radicalisation calculée

Le père Duchesne.

En février 1793, il se prononça contre la loi du maximum qui voulait faire obstacle aux manœuvres des Exagérés qui, en favorisant laccaparement, cherchaient à attiser le mécontentement populaire. Le 20 mai 1793, la majorité modérée de la Convention composée surtout de Girondins forma la commission des Douze qui décréta le 24 mai, son arrestation et celle des administrateurs de police Jean-Baptiste Marino et Michel. [8].

Prévenu à temps, il se mit sous sa protection de ses amis de la Commune et du comité dinsurrection créé en avril à lÉvêché autour des « agents de létranger » Proly, Péreyra, Guzman, Desfieux, etc. Les sections furent entraînées et, avec le soutien de larmée révolutionnaire, forcèrent la Convention à ordonner sa libération trois jours plus tard. La popularité dHébert en sortit renforcée et cette affaire renforça la Commune dans son sentiment de domination de la Convention.

Après la mort de Jean-Paul Marat le 13 juillet 1793, qui servit le mouvement qui tenait son « martyr », lattitude ambiguë de Hébert se radicalisait toujours davantage dans la surenchère exagérée, une vraie stratégie dont la ligne était définie par ses employeurs, entre autres, Pache et Audouin. Les journées des 4 et 5 septembre 1793, les sans-culottes envahirent la Convention et lui imposèrent lapplication de la Terreur, furent un succès personnel pour Hébert. De septembre 1793 à janvier 1794, il soumit la Convention à un harcèlement continuel qui était surtout relayé par Barère, au Comité de salut public. Début septembre celui-ci, à lAssemblée, mettait la Terreur « à lordre du jour » et faisait rédiger la loi célèbre contre les « suspects » (17 septembre 1793).

Campagnes contre la Reine et contre lÉglise

La campagne indigne et à certains égards immonde quil mena contre Marie-Antoinette ne fut, à coup sûr, pas étrangère à la condamnation à mort de la reine, condamnation qui exaspéra la coalition et retarda toute reconnaissance de la République par les états qui y étaient disposés. Il extorqua en effet de son jeune filsque les royalistes nommaient Louis XVII –, que lon enivrait de force avec des liqueurs, des accusations dactes incestueux commis par sa mère : Hébert déposa en ce sens au procès de la souveraine déchue[9]. Marina Grey a soutenu que ces accusations n'avaient en fait pour seul but que de retourner le public du Tribunal révolutionnaire en faveur de l'accusée[10].

Avec Chaumette, il fut également un des principaux animateurs de la politique de déchristianisation et dathéisme qui aboutissait à démoraliser le peuple. Il se défendit mal contre laccusation dathéisme, appelant Jésus « le meilleur Jacobin quil y ait eu sous la calotte des cieux » et réécrivant les évangiles à sa façon dans le Père Duchesne : « quand le brave sans-culotte Jésus parut, il prêcha la bienfaisance, la fraternité, la liberté, légalité, le mépris des richesses. Tous les prêtres menteurs eurent bientôt les ongles rognés et ils tombèrent dans le mépris. Il est vrai que les scélérats sen vengèrent de la bonne sorte. Daccord avec les juges et le Capet de lépoque, ils firent pendre le pauvre sans-culotte Jésus », Mais il fait marche arrière devant Maximilien de Robespierre, quand celui-ci, le 1er frimaire an II dénonçait lathéisme. Dans les premiers mois de 1794, les Exagérés pratiquèrent lobstruction calculée des approvisionnements en grains vers Paris, ce qui devait permettre au journal de Hébert dattiser le mécontentement populaire de la vie chère[11]..

Arrestation, condamnation et exécution

Lettre dHébert à lentrepreneur Palloy.

Avec ses partisans, (Chaumette, Chabot, Collot dHerbois et dautres), il a fortement influencé le club des Cordeliers et la Commune insurrectionnelle. Imprudemment, il ne se contenta pas dattaquer les Girondins, mais également Georges-Jacques Danton, Philippeaux et Camille Desmoulins qui, en retour, ont jeté bas son masque. Jacques-René Hébert eut surtout le tort de sen prendre à Robespierre, à lautomne 1793, quil jugeait trop modéré à ses yeux.

Le gouvernement, appuyé par les Jacobins excédés, se décida enfin à frappermalgré les réticences de Barère de Vieuzac, Collot dHerbois et Billaud-Varenne –, et il fit arrêter Hébert dans la nuit du 13 mars au 14 mars 1794, Hébert. Lordre darrestation visait quelques meneurs Exagérés dont une partie étaient des individus ayant à voir avec le ministère de la guerre de l'administration Bouchotte (Vincent, Ronsin), et beaucoup étaient membres des Cordeliers tel limprimeur Momoro.

Au Tribunal révolutionnaire, Hébert révéla ce quil était, une personnalité très différente de celle de Danton. Traité comme un « fripon » (au sens très fort de voleur) plutôt que comme un conspirateur, il se vit reprocher ses escroqueries et toutes les turpitudes de ses premières années. Écrasé, dénué desprit dà propos, il courbait la tête et balbutiait, dit-on, des réponses insignifiantes. Le troisième jour des débats dun procès dont les minutes sont lacunaires et sur lequel planent des zones dombre (comme le fait que Pache et Lhuillier aient été mis hors des débats[12]), un arrêt de mort fut prononcé, et Hébert et ses coaccusés furent envoyés à léchafaud le même jour.

Conduit au milieu des insultes et des imprécations des Parisiens pour qui il était une sorte de curiosité, Hébert, refermé sur lui-même, « tombait à chaque instant en défaillance ». Pendant tout le trajet, on criait autour de lui : « Il est bougrement en colère aujourdhui, le père Duchesne ! Va, coquin, va éternuer au sac ! » etc. Certains même le narguaient en agitant des petits fourneaux, emblèmes de la profession du père Duchesne.

Il avait épousé le 7 février 1792 Marie Marguerite Françoise Hébert née Goupil, ex-religieuse du couvent de la Conception (rue Saint-Honoré) sous le nom de « sœur de la Providence », guillotinée vingt jours après son mari. Daprès les notes inédites de dEspinchal qui recueillit des témoignages de première main, Françoise Hébert est, pour ce qui la concerne, morte avec beaucoup de courage. De cette union était née une fille, Scipion-Virginie Hébert (7 février 1793-13 juillet 1830) dont le parrain fut le ci-devant chevalier Louis Henri Scipion du Roure .

Roman

Notes

  1. L. Duval, « Hébert chez lui », La Révolution française, tome XII, p.1093 et tome XIII, p. 41-51.
  2. Ibid.
  3. Il parle à son sujet dune « grande araignée ».
  4. Il fut témoin au mariage, en janvier 1793, de Sylvie Pache avec François-Xavier Audouin qui, ayant réchappé à la Terreur, devint un royaliste ultra au début du XIXe siècle.
  5. Il avait reçu 50 000 livres des Affaires étrangères pour, prétendait-on, révolutionner la Hollands (Masson, le département des Affaires étrangères, Paris, 1903.
  6. Un des responsables des massacres de septembre.
  7. Mme Debeaune, née Bertha Winter, était hollandaise et amie de Conrad de Koch.
  8. Également Morineau, Brichet et Varlet.
  9. La Révolution française - La Terreur - Marie-Antoinette à la Conciergerie - Le Procès - La mort de la Reine (16 octobre 1793).
  10. Hébert : le père Duchesne, agent royaliste, Paris, 1983.
  11. Voir, à ce sujet, les travaux de Richard Cobb sur ce complot.
  12. Sur les « mystères » du procès de Hébert et consorts, Alexandre Tuetey dans son Répertoire, a publié des pièces du plus haut intérêt, inconnues à lhistoriographie traditionnelles.

Sources

Alexandre Tuetey, dans son indispensable Répertoire des sources manuscrites de lHistoire de Paris pendant la Révolution, particulièrement le volume XI, a établi des notices biographiques détaillées sur chacun des coaccusés. Doivent sy ajouter les éléments découverts depuis par Albert Mathiez et Arnaud de Lestapis dont les travaux respectifs ont confirmé la collusion de Hébert avec les puissances dargent). Le travail dAlexandre Tueteyla référence absolue si on peut diresuffit déjà largement à se faire une idée de ce que fut laventure personnelle de Jacques-René Hébert, personnage qui se révèle beaucoup moins considérable que Danton ou Robespierre, malgré la promotion très artificielle qui fut faite en son temps de son journal « le Père Duchesne ».

Références

  • Antoine Agostini, La Pensée politique de Jacques-René Hébert (1790-1794), Aix-en-Provence, Presses universitaires dAix-Marseille, 1999 ;
  • Christophe Donner, Un Roi sans lendemain, Paris, Grasset, 2007 ISBN 978-2-246-62581-0
  • Procès des conspirateurs Hébert, Ronsin, Vincent et complices : condamnés à la peine de mort part le Tribunal Révolutionnaire, le 4 germinal, lan 2 de la République et exécutés le même jour : suivi du précis de la vie du père Duchesne, Paris, De limprimerie du Tribunal révolutionnaire. À Paris, Chez Caillot, 1794
  • Charles Brunet, Le père Duchesne dHébert, Notice historique et bibliographique sur ce journal, publié pendant les années 1790, 1791, 1793 et 1794 : précédée de la vie dHébert, son auteur et suivie de lindication de ses autres ouvrages, Paris, Librairie de France, 1859
  • Marc Crapez, Le Social-chauvinisme : des Hébertistes à la droite révolutionnaire 1864-1900, Paris, Septentrion, 1999 ISBN 2-284-00469-5
  • Paul dEstrée, Le Père Duchesne. Hébert et la commune de Paris (1792-1794), Paris, Ambert 1908
  • Marina Grey, Hébert : le père Duchesne, agent royaliste, Paris, Perrin, 1983 ISBN 2-262-00300-9
  • Antoine Hadengue, Les Gardes rouges de lan II : larmée révolutionnaire et le parti hébertiste, Paris, Tallandier, 1989 ISBN 2-235-01832-7
  • Louis Jacob, Hébert le père Duchesne, chef des sans-culottes, Paris, Gallimard 1960 ISBN 2-07-023333-2
  • Gustave Tridon, La Commune de Paris de 1793; les Hébertistes, Bruxelles, J.H. Briard 1871
  • Gustave Tridon, Les Hébertistes ; plainte contre une calomnie de lhistoire, Paris, Chez lauteur, 1864
  • Pierre Turbat, Vie privée et politique de J.-R. Hébert, auteur du père Duchesne, À Paris, Se trouve à lImprimerie de Franklin, rue de Cléry, No. 76, 1794
  • Gérard Walter, Hébert et le père Duchesne, Paris, J.B. Janin, 1946
  • Gérard Walter, Procès instruit et jugé au tribunal révolutionnaire : contre Hébert et consorts, Paris, Edhis, 1969 ISBN 2-7152-2591-1

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